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Requête recherchée : +AICAR

par Richie
11 sept. 2009 15:36
Forum : Actus et potins triathlétiques (et le monde sportif général)
Sujet : Bilan TDF 2009
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Re: Bilan TDF 2009

Et bien voilà, les langues se délient et les « sceptiques » peuvent tourner 7 fois leur langue dans leur bouche… (« science fiction…. »). Voir page 9 mes précédents post :
viewtopic.php?f=14&t=27052&p=431338&hil ... en#p431338

et celui-ci :

Dopage : questions après un été sans scandale
Cyrille Haddouche
25/08/2009 | Mise à jour : 00:30 | Commentaires 8 | Ajouter à ma sélection

Alberto Contador, vainqueur du Tour de France 2009, se présente au contrôle anti-dopage le 21 juillet à Bourg Saint-Maurice. Après trois éditions marquées par des cas de dopage au sein du peloton, la Grande Boucle 2009 n'a été entachée par aucun scandale. Crédits photo : AFP
Le Tour de France, les Mondiaux de natation et d'athlétisme n'ont été entachés d'aucune affaire de dopage. Impossible pourtant de crier victoire.

Les étés se succèdent mais ne se ressemblent pas sur le front de la lutte antidopage. Les trois compétitions majeures de la période estivale - Tour de France, championnats du monde de natation de Rome, Mondiaux d'athlétisme de Berlin - n'ont généré aucune affaire retentissante. La Nigériane Ogoebunam, testée au stéroïde anabolisant lors des Mondiaux de Berlin, le Marocain Chatbi, positif au clenburerol lors d'un contrôle inopiné et le cycliste Astarloza, positif à l'EPO suite à un contrôle effectué avant le départ du Tour, faisant figure d'exceptions.
Après trois éditions incandescentes, embrasées par des cas positifs - de Landis à Ricco en passant par Vinokourov et Rasmussen - et des révélations incendiaires sur des systèmes de dopage organisé, notamment au sein de la T-Mobile, le Tour de France 2009 n'a pas été entaché du moindre scandale.
Une certaine «complaisance»
«La sérénité me va bien. Mais il ne faut pas s'imaginer que tout a changé. Il y aura peut-être d'autres affaires par la suite», admettait Christian Prudhomme, le directeur du Tour de France, conscient que la vérité du jour n'est pas forcément celle du lendemain. La conservation des échantillons prélevés pendant huit ans - comme l'autorise le code mondial antidopage - et les contrôles rétroactifs permettant de déceler a posteriori des produits dopants indécelables au moment de leur utilisation, font désormais office d'épée de Damoclès.
Malgré des couacs à l'allumage - la dénonciation de Pierre Bordry, président de l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD), de la «complaisance» des inspecteurs de l'Union cycliste internationale (UCI) lors de certains prélèvements effectués dans les hôtels des équipes avant que les choses ne rentrent dans l'ordre -, la collaboration entre l'UCI, en charge des contrôles antidopage sur le Tour de France, et l'AFLD semble pour l'heure avoir été satisfaisante. Le collège de l'AFLD se réunira toutefois courant septembre pour dresser un bilan du déroulement des contrôles effectués sur le Tour 2009. Un rapport sera ensuite transmis à l'UCI et à l'Agence mondiale antidopage (AMA).
Analyses rétrospectives
L'AFLD a par ailleurs fait savoir fin juillet qu'elle allait procéder entre septembre et octobre à de nouvelles analyses rétrospectives pour détecter la Cera, une EPO recombinante, sur les prélèvements de la Grande Boucle 2008. Les échantillons testés à nouveau seront ciblés sur la base d'informations recueillies depuis par les limiers de la lutte antidopage. Intensifiant le recours à la méthode indirecte, ces derniers sont régulièrement alertés sur l'évolution des pratiques dopantes par des informateurs issus des milieux sportifs. :idea:
Les révélations édifiantes du cycliste autrichien Bernhard Kohl, contrôlé positif à la Cera sur le Tour 2008 à la suite d'un contrôle rétroactif, éclairent sur les trésors d'ingéniosité dont certains font preuve pour fausser la compétition - transport de poches congelées d'hémoglobine destinées à des autotransfusions, corruption de laboratoires d'Europe centrale accrédités par l'AMA afin d'exécuter des tests préventifs illégaux. «Tu peux ainsi savoir exactement quelle dose tu peux prendre le soir sans qu'elle ne soit détectée le matin», avoua Kohl.
Un arsenal auquel vient s'ajouter l'usage de substances nouvelles, donc indécelables. Une crainte dont Pierre Bordry nous faisait part fin juin : «Les sportifs qui se dopent, et ils sont encore nombreux, s'adaptent à la politique des contrôles. Des informations sont remontées rapportant qu'il y aura des produits nouveaux sur le Tour.» Ainsi l'Hematide - une EPO de troisième génération dont la commercialisation n'est prévue qu'en 2011 - et l'Aicar - un produit agissant sur les tissus musculaires - circuleraient déjà dans les milieux sportifs, tandis que le spectre du dopage génétique s'épaissit avec la Repoxygen.
Des informations que Pierre Bordry n'a pas voulu confirmer lundi. L'AFLD devrait toutefois transmettre à l'AMA des éléments collectés sur de nouveaux produits dopants dont les agences antidopage - faute de tests validés - n'ont pas encore les moyens de confondre l'usage. Un mystère qui pourrait expliquer certaines performances stratosphériques de l'été.

:idea: Avec le Repoxygen, premier exemple de dopage génétique :idea:
Jean-Michel Bader
25/08/2009 | Mise à jour : 00:09 | Commentaires 8 | Ajouter à ma sélection
Ce produit permet d'introduire en toute discrétion dans l'organisme un gène supplémentaire de l'EPO. Une arme redoutable.

Tout a commencé en janvier 2006 au cours du procès de l'ancien entraîneur est-allemand Thomas Springstein. Les enquêteurs ont alors révélé avoir trouvé à son domicile la trace d'un courriel où l'on lisait : «Il est très difficile de se procurer le nouveau Repoxygen. Donnez-moi s'il vous plaît de nouvelles instructions, de sorte à ce que je puisse commander les produits avant Noël.»

Jusqu'alors, le Repoxygen n'était qu'un futur «gène médicament» développé par une obscure firme de biotechnologie britannique, Oxford Biomedica, pour combattre l'anémie sévère. Un gène médicament, c'est simplement de l'ADN humain capable, une fois injecté dans le muscle d'un sujet, de produire une substance vitale (hormone, protéine) que les gènes naturels du malade ne peuvent produire. C'est la base de la thérapie génique. Repoxygen contient une copie normale du gène humain de la fameuse EPO, cette hormone rénale qui déclenche dans la moelle osseuse la production en grande quantité de globules rouges.
L'EPO est devenue la vedette du dopage high-tech depuis une dizaine d'années, mais les dopés savent que les tests antidopage peuvent la détecter. D'où l'idée de ce dopage génétique plus difficile à détecter… Les essais sur l'animal de ce qui devait devenir une thérapie génique ont été décevants : des babouins ayant reçu Repoxygen en injection intramusculaire se mirent à fabriquer l'hormone EPO (érythropoïétine) en telles quantités, et de façon si incontrôlable, qu'ils produisaient des kilos de globules rouges. Il fallait quotidiennement les saigner pour qu'ils survivent !
Une autre étude chez des primates tourna aussi au drame : l'injection déclencha une réaction de défense de l'organisme foudroyante, et les animaux devenus incapables de faire de nouveaux globules rouges furent rapidement si anémiques qu'il fallut les euthanasier.
Détournement de thérapies

La volonté de détourner la thérapie génique médicale «légitime» par les athlètes et leurs entraîneurs à des fins de dopage ne date pas d'hier et ne concerne pas que l'EPO. Gènes de l'insuline, de l'hormone de croissance, de la testostérone ou des facteurs de croissance seraient au programme des années à venir des officines spécialisées, et des entourages médicaux des sportifs.

D'ailleurs, :idea: depuis 2003 :idea: , la commission de génétique de l'Agence mondiale antidopage a pris le mors aux dents : l'AMA a financé 25 programmes de recherche dans des laboratoires au Danemark, en Suède, aux États-Unis et en France. Il s'agit de détecter chez les dopés la présence du gène supplémentaire de l'hormone de croissance, de l'EPO, de la myostatine. D'autres travaux réalisés par l'université de Floride et l'Inserm à Nantes sont censés mettre au point un test de détection des virus qui servent de véhicules à des gènes de dopage.
Mais, à ce jour, aucun projet n'a abouti à un test validé par voie sanguine ou dans les urines. Le dopage génétique ne peut être découvert qu'en faisant une biopsie des muscles des athlètes !
Repoxygen a été abandonné dans son développement clinique par Oxford Biomedica en 2007 : trop cher comparé aux autres traitements efficaces et déjà autorisés des anémies. Mais les athlètes restent prêts à tout : lorsque Lee Sweeney, un biologiste de l'Université de Pennsylvanie, a créé au début de l'année 2000 des souris «Schwarzenegger» avec 30 % de muscle en plus, en leur injectant un gène IGF1 qui contrôle la croissance musculaire, il a été inondé de demandes d'athlètes. Tous volontaires, quelles que puissent être les conséquences, pour devenir des cobayes humains. Et des sites sur le Net font déjà la promotion des produits de dopage génétique comme Repoxygen…
par Boulegan
28 juil. 2009 09:15
Forum : Actus et potins triathlétiques (et le monde sportif général)
Sujet : Bilan TDF 2009
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Re: Bilan TDF 2009

kent a écrit :
Silver0l a écrit :
lambs a écrit :http://www.slate.fr/story/8353/contador ... -les-dopes

Au travail les labos et pas de pitié si certains sont positifs.
C'est vraiment n'importe quoi, ces calculs de puissance. Nulle part ils ne modélisent l'influence du vent, de la qualité du revêtement de la chaussée.
Et ils prennent un poids moyen de 78kg, alors que Contador en pèse 62! Comme si avec 16kg en plus il serait monté à la même vitesse!
Mais quand on a comme idée préconçue "tous dopés", on arrive à tout démontrer...

pfffffffffffff !!!!!!!!!!!!!! le dopage dans ce tour 2009 c'est comme le nuage radio actif de Tchernobyl :il s'est arrêté aux frontières de la France

autant de naiveté ça ressemble à de la connerie :!:
Naïveté, je ne suis pas sûr.
Ce genre de "raisonnement", ça confine au déni, sinon à l'acceptation.
Quand on n'est pas fichu, ce serait-ce que d'ouvrir les yeux, c'est qu'implicitement, on adhère à ce genre de pratiques, de méthodes et de comportements antisportifs.
Sans être un expert - et laissons de côté les calculs savants des spécialistes - et pour peu qu'on a pratiqué le vélo, ce qu'on voit trois semaines durant sur le TdF est tout simplement irréel.
Revoyez les images de Contador planter sa banderille dans Verbier, voyez l'allure qui maintient pendant 5 km, voyez comme il se joue des Schlek dans la grande étape des Alpes sans sourciller, voyez comment du haut de ses 62 kg, il gagne le CLM de 40 km destiné aux gros rouleurs, aux grosses cuisses... Voyez comment A. Schlek plante démarrage sur démarrage dans le Ventoux comme s'il s'agissait d'un pont de chemin de fer et comment Contador se promène.
Que certains croient à la probité des monstres de foire, ça ne m'ennuie pas, mais qu'ils n'oublient pas que la plupart des "stars" du peloton mondial se sont toutes fait attraper.
Dans Le Monde ce matin, Pierre Bordry, président de l'AFLD, déclare qu'il y a vraisemblablement eu des transfusions sanguines sur le Tour.
Mieux : Il ajoute qu'il a la "conviction que deux nouveaux produits ont été utilisés pendant le Tour 2009, deux médicaments qui ne sont pas encore sur le marché"
Ces deux "produits" seraient l'hématide, une EPO troisième génération qui permet de maintenir le niveau d'hémoglobine ; le second, l'Aicar, qui agit sur les tissus musculaires et permet de brûler les graisses. "J'ai été saisi par la maigreur de certaines coureurs" note Pierre Bordry.
L'AFLD aurait aussi "trouvé" dans les poubelles de certaines équipes, " des médicaments lourds, comme une substance pour produire de l'insuline qui est normalement utilisée par des diabétiques" dit le pdt Bordry.

Concernant l'hématide et l'Aicar (qui figurent déjà sur la liste des substances interdites de l'Agence Mondiale Antidopage), des test de détection pourraient être prêts d'ici à septembre-octobre.

Donc, attendons un peu... :sm11: :sm11: :roll: