Rester fort dans sa tête, c'est loin d'être facile pour moi. A chaque compétition effectuée, quelque soit la nature de la compèt', j' ai une grosse baisse de motivation quand je commence a rentrer dans le dur. je suis sujet aux pensées négatives, et j'ai beaucoup de mal à "positiver", peu importe s'il s'agit d'une compèt' objectif ou pas. Par exemple, sur une cap en deux boucles, j'ai envie d'arrêter à la fin de la première, ou en tri à T2, je doit vraiment me faire violence pour trouver un rythme correct. Malgré tout, j'ai toujours fini mes courses, et certaines fois atteinds mes objectifs (heureusement quand même
), mais je n'arrive pas à me débarrasser de ces pensées négatives.C'est probablement normal comme réaction, mais je trouve que dans mon cas, ça prend des proportions importante. Je serais curieux d'avoir vos retours d'expérience, comment vous gérez ces moments là, voir comment vous vous en débarrassez.
D'avance merci.
. Je n'arrive pas à passer outre, et forcement, ça gâche un peu mes courses (et sans doute mes performances un peu aussi). Mais, ça ne m'empêche pas d'être mordu de tri, et à mon humble niveau, d'en faire un art de vivre avec bonheur. Je ne suis peut être tout simplement pas assez "guerrier" dans l'âme...
. Autant de motivation force le respect. Chapeau...
. Je cherche des pistes pour améliorer ce point cet hiver en vu de la saison 2011.
Sinon, au-delà des conseils sur le "positivisme" en général, ce qui rend les courses plus acceptables c'est de partir prudemment et accélérer sur la fin. En gros si tu pars comme comme une balle tu es de suite dans le rouge et tu dois ensuite lutter contre l'inévitable ralentissement. Si tu pars cool, tu évites de souffrir pendant une bonne partie de la course, tu gères, tu domines, tu contrôles, et ensuite sur la fin, PAF, t'accélères (pas un sprint, plutôt un "négative split") et là tu ramasses les morts. Niveau mental, c'est 'achement plus facile d'être fort dans cette configuration, je trouve. Mais... ça demande un peu de modération en début de course et surtout de la confiance en soi, être convaincu que le rythme qu'on a est le bon et qu'aller plus vite serait déraisonnable. C'est pas forcément facile si tu es dans un environnement où l'on considère que faut s'arracher, se faire mal, etc. En gros si tu pars lentement tu peux donner l'impression du mec qui n'a pas d'ambition. Sauf que si ton plan marches et que tu rattrapes du monde sur la fin, c'est toi qui a le dernier mot. Ce qui compte, c'est le temps sous l'arche d'arrivée, si tu te tires une bourre avec un pote, on s'en fiche de savoir qu'il était devant à la 1ère et à la 2nde transition. Le triathlon, c'est 3 sports, et c'est le résultat final qui compte, les étapes intermédiaires n'ont qu'une valeur informative.