Frenchman

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Jerome.A
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Re: Frenchman

Message non lu par Jerome.A »

Faut mettre un top velo avec ecrit en gros ARBITRE dessus et mettre une Gopro sur la tige de selle. :sm10:
Je suis sur que ca en calmerai plus d'un :)
By failing to prepare you are preparing to fail
jat.gab
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Re: Frenchman

Message non lu par jat.gab »

Jerome.A a écrit : 05 juin 2019 13:27 Faut mettre un top velo avec ecrit en gros ARBITRE dessus et mettre une Gopro sur la tige de selle. :sm10:
Je suis sur que ca en calmerai plus d'un :)
Et les diffuser sur grand écran à côté de la ligne d'arrivée, en notant tous les n° pour les huer quand ils arrivent :mrgreen: :sm2:
Romain AHEE
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Re: Frenchman

Message non lu par Romain AHEE »

jat.gab a écrit : 05 juin 2019 13:30
Jerome.A a écrit : 05 juin 2019 13:27 Faut mettre un top velo avec ecrit en gros ARBITRE dessus et mettre une Gopro sur la tige de selle. :sm10:
Je suis sur que ca en calmerai plus d'un :)
Et les diffuser sur grand écran à côté de la ligne d'arrivée, en notant tous les n° pour les huer quand ils arrivent :mrgreen: :sm2:
Il y a les photos de l'arrivée pour ça 😅
Celui qui renonce à devenir meilleur, cesse déjà d'être bon.

JC Suaudeau
chocho
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Re: Frenchman

Message non lu par chocho »

On peut aussi mettre 5/6 cameras fixes à 10 m de hauteur qui filment les passages par l’arrière,afin de voir les dossards, et en fonction de l'analyse des images (programmation informatique qui détecte les pelotons) celui qui est pris au moins 2 fois sur les 5/6 points prend d'office 1/4 h de pénalités sur son temps au classement final...
:teasing-tease:
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dajosport
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Re: Frenchman

Message non lu par dajosport »

Si ça peut motiver qq inscriptions à cette chouette épreuve encore indépendante, mon CR (très perso et très long...dsl) :

L'année dernière, avec Arnaud, Michel (et sa diététique d’avant course brevetée "5C"), nous formions une fine équipe annécienne au départ du FRENCHMAN XXL 2018. A l'arrivée, malgré une météo orageuse, l'expérience m'avait bien plu et mon compte-rendu se terminait par ces mots : "le FRENCHMAN est une belle épreuve et son organisation est irréprochable (tarifs raisonnables, bénévoles souriants, en nombre et bien répartis, parcours très bien sécurisés, ravitaillements nombreux et complets…). Alors, même si les parcours sont un peu monotones, je recommande sans hésiter et je reviendrai".
============

A vrai dire, je ne pensais pas revenir si rapidement pourtant, quelques jours plus tard, j'avais déjà signé pour l'édition 2019 (sans parvenir cette fois-ci à entraîner dans mon sillage mes compères annéciens...snif).
Mais pourquoi tant d'empressement jeune Jedi ? (oui bon d'accord: plus si jeune ni Jedi que çà...).
Par conviction ! (oui bon d'accord: on a connu des convictions plus politiquement responsables...).

En bref, dès juin 2018, je m'inscris sur le FRENCHMAN 2019 car c'est à ce moment-là qu'on commence à parler d'un nouveau triathlon labellisé "Mdot" sur la côte atlantique française pour 2019. Certes, on ne parle que d'un half (ou 70.3 pour reprendre leur terminologie) mais on évoque aussi la perspective d'un full ironman dans un avenir proche. Et moi, c'est con à dire mais cette nouvelle me fout un peu les boules : j'ai peur que le FRENCHMAN ne survive pas à cette nouvelle concurrence calibrée pour attirer le triathlète de base, mouton de panurge pathologique prompt à migrer en masse vers toute nouvelle épreuve un peu bling-bling. J'ai peur qu'une organisation indépendante de plus ne succombe face au rouleau compresseur de la multinationale chinoise (LIEN). Alors, tel un petit colibri, je choisis de soutenir le FRENCHMAN avec ma carte bancaire.

Bon, faut croire que je ne suis pas le seul à m'être inquiété (ou que je me suis affolé à tort) car, avec 585 partants en 2019, le FRENCHMAN XXL réunit plus de compétiteurs que jamais. Tant mieux.
Jeudi 30 mai, départ d’Annecy vers 8h avec deux passagers blablacar jusqu’à Bordeaux. A cause du weekend de l'Ascension, c'est une journée rouge sur les routes de France mais le trajet se passe sans souci sur l'A89. Arrivée à Hourtin vers 16h30 et retrait rapide des dossards. Cette année, je n'ai pas trouvé pour me loger sur place alors je me tape 30' de route supplémentaire pour rallier Carcans-Maubuisson et un chouette petit chalet dans les pins.

Vendredi 30 mai, journée de glande et de stress (premières journées de grosse chaleur de l'année, trop de circulation automobile à mon goût sur les routes du parcours vélo en ce weekend de l'Ascension...), tentative infructueuse de sieste puis aller-retour à Hourtin en fin d'après-midi pour le dépôt du vélo et des sacs de transition. Pas le courage d'attendre le briefing pourtant réputé du GO.

En soirée, rice-party maison, étirements, lecture et dodo... non pas dodo.

INSOMNIA

Troisième fois que je passe une nuit totalement blanche avant un ironman. Depuis plusieurs jours, je redoutais cette saleté d'insomnie et elle est bien au rendez-vous. Je fais un blocage (mais pourquoi putain ?!) et, désormais, je redoute presque autant cette nuit pré-ironman que l'ironman lui-même. Le point positif par rapport à l'EMBRUNMAN 2018 ou à l'IRONCAT d'il y a 15 jours, c'est que, cette fois-ci, je ne m'énerve pas, je ne me laisse pas gagner par les idées noires. J'attends, c'est tout.

Samedi 1er juin, FRENCHMAN race day. Lumière à 3h50. Petit déjeuner habituel d’avant ironman : spiruline, deux bananes, deux Flapjacks, un bol d’avoine protéiné et deux Red Bull dilués en boisson d’attente (ne pas m'endormir maintenant, ce serait ballot...).

Trajet vers Hourtin entre 4h40 et 5h10 puis gonflage des pneus, mise en place des bidons et barres énergétiques, vérif des sacs puis petite marche vers les bus qui nous attendent à l’autre bout du port pour nous mener de l’autre côté du Lac d’Hourtin, sur la plage de Piqueyrot d’où est donné le départ du FRENCHMAN.

Cette année, pas de moustique sur la plage ni de pluie fine mais déjà un beau soleil et pas un nuage à l'horizon. L'ambiance s'échauffe doucement, tranquillement avec un DJ inspiré. Je suis content d'être ici et j'ai de la chance de vivre ce moment alors autant en profiter tant que SEPas Impossible ;)

Dernière tape dans la main au GO et c'est parti !

Natation : une longue, longue, longue ligne droite….

Départ de la plage de Piqueyrot pour une interminable ligne droite de plus de 3km avant d'entrer dans le port de Hourtin et de le contourner pour sortir sur « l’île aux enfants » où est installé le parc à vélos.

Cette année, pour ne pas me perdre en route comme l'an dernier, je choisis de me recentrer un peu et de passer beaucoup plus près des grosses bouées jaunes qui jalonnent le parcours. C'est un bon plan. Je garde ma ligne, parviens même à drafter un peu (mais pas assez) et, surtout, je m'ennuie beaucoup moins qu'en 2018. Je sais que la ligne droite est longue, très longue alors je prends mon mal en patience. Les conditions sont excellentes et je me fais même plaisir.

Entrée du port, natation un peu à l'aveugle le soleil dans les yeux mais, cette année, je n'attaque pas la berge.

=> 1h11’41 pour les 3800m de natation du FRENCHMAN (2' de moins qu'en 2018). Cool !

Première transition

En 2019, l'organisation a eu la bonne idée de mettre des tapis pour prévenir les glissades sur le sol détrempé de la tente de changement. Du coup, le DaJo gère beaucoup mieux sa transition avec l'assistance d'une dame bénévole adorable (merci, merci...) et sans cuisses tétanisées (cool !) => 3'19

J'entends Zoé m'encourager à la sortie du parc (merci !) mais ne la reconnais pas.

Vélo : de longues, longues, looonnngues lignes droites !

Parcours en un seul tour avec une grande boucle nord jusqu’à Soulac (mais sans entrer dans la ville cette année) puis une petite boucle vers l’est puis une dernière grande boucle vers le sud jusqu'à Lacanau. Interminables lignes droites. Revêtement excellent sur 80% du parcours, un peu plus rugueux mais très correct pour le reste (à part une demi-douzaine de kilomètres plus abimés au début de la route forestière).


En 2018, mes premiers kilomètres du parcours vélo s'étaient très mal passés. Il n'en est rien cette année : quadriceps OK, ciel bleu, pas de vent et température déjà très douce. Jusqu'à Soulac (qu'on ne traverse pas en 2019 et c'est bien mieux !), je remonte pas mal de places. Comme l'an passé, les gars sont réglos (à part un connard qui drafte sans vergogne et que je pourris sans retenue) et je me fais plaisir même si, à partir de 9h du matin, le soleil commence déjà à cogner.

Comme l'an dernier, j'apprécie les quelques trop rares kilomètres en front de mer du côté de Montalivet. C'est moins roulant mais c'est beau. Je continue ma remontée mais les places se gagnent plus difficilement au fil des bornes et, après 2h de course, j'en ai déjà plein le dos : au propre (mal aux lombaires) comme au figuré (j'en ai déjà un peu marre).

Petites distractions en arrivant sur les ravitos, quasiment les seuls endroits où il me faut abandonner le prolongateur et me relever pour attraper au vol un bidon d'iso ou un bout de banane (mais pas les deux car les zones sont trop courtes). Petite distraction aussi vers le km90 quand j'entends Zoé m'encourager (merci !).

Les lignes droites dans la forêt me paraissent encore plus interminables qu'en 2018. C'est long, très long, infiniment long... Et il fait de plus en plus chaud bien que le vent se lève un peu. Entre Hourtin (km110 environ), Carcans (km120 environ) et Lacanau (km140 environ), j'en ai plein les cuisses. Il reste encore du chemin à faire et je commence à tirer la langue sur cette foutue ligne droite sans fin contre le vent.

Du côté de Lacanau, la circulation automobile est dense sur une dizaine de kilomètres mais les triathlètes sont très isolés, les conducteurs sont prudents et les chaussées sont plus larges. Je suis quand même content de virer enfin à droite pour remonter vers Hourtin sur une route plus vallonnée (pas de quoi passer le petit plateau quand même !) et ludique.

=> 5h11’30 pour les 180km du parcours vélo du FRENCHMAN 2019, soit 2' de plus que l'an passé sur un parcours pourtant plus rapide sans la traversée de Soulac (mais la chaleur du jour, l'insomnie de la veille et l'IRONCAT d'il y a 15j ont dû passer par là).

Deuxième transition

Cette année, je quitte mes chaussures avant de courir à travers le parc. Mauvais plan : je passe ensuite 110 ans dans la tente de changement pour enlever les 3kg de sable terreux qui se sont collés à chacun de mes pieds puis à les enduire copieusement de crème NOK => transition très très merdique en 6'03

Course à pied : Flat, Fast (sic) and French

Nouveau parcours en 4 tours plus sympa en 2019 en allers-retours plats en Y déformé. Bitume ou chemin de grave blanche.

Le début du marathon est difficile, très difficile : le soleil cogne fort, très fort et les premières foulées sont laborieuses, très laborieuses.

L'an dernier, la température était quasiment idéale pour courir. Ce n'est pas le cas cette année avec des températures au soleil plus proches des 35 que des 30°C. Mode survie enclenché, comme à Roth en 2014 sauf que, aujourd'hui, je suis collé au bitume.

Mais je ne m'affole pas et reste concentré sur le moment présent, content de courir toujours quand les marcheurs (voire les échoués au bord du chemin (il y aura plus de 20% d'abandons aujourd'hui)) se font de plus en plus nombreux. C'est con à dire mais, même si j'en bave, même si je ne cours pas vite, même si j'ai tendance à ralentir peu à peu, ben je suis content d'être là et de vivre ce moment. Comme quoi, SEPas Impossible de prendre son pied dans la galère ;)

Petits coucous sympas à Diane vers le km4, à Zoé vers la mi-course et aux supers spectateurs et bénévoles qui nous arrosent avec des jets en plusieurs points du parcours.

Jusqu'au bout, le moral reste bon. Je cours aux sensations entre les ravitos sur lesquels je m'arrête (trop longuement) pour me réhydrater et faire refroidir la machine en me versant de l'eau sur le crâne et la nuque (NB: ne pas tremper ses pieds !!!). Je vois bien que le chrono ne sera pas au rendez-vous mais c'est pas grave. Je fais avec les moyens du bord, je gère mon petit train-train et çà suffit à mon bonheur du jour. Mine de rien, après l'IRONCAT du 18 mai dernier, c'est la première fois que j'enchaîne deux triathlons format ironman en deux semaines alors je savoure.

=> 10h22’27 sur la ligne d’arrivée du FRENCHMAN après un marathon en 3h49’54. Accolade très sympa de Mister Benjamin Sanson.

Un peu fracassé et barbouillé au niveau du bide mais pas tout à fait mort alors, avant de profiter du ravitaillement final puis de rentrer à Carcans-Maubuisson, je vais récupérer mon vélo et mes sacs de transition puis piquer une tête pour me rafraîchir avec délice après cette longue journée sous la cagne.

Est-ce que je vais rempiler dans les prochains jours pour le FRENCHMAN 2020 ? Probablement pas. L'an prochain, il n'y aura qu'une semaine entre l'IRONCAT et le FRENCHMAN et, entre ces deux épreuves, j'ai un petit faible pour la catalane. J'ai aussi une petite revanche à prendre, un travail à finir sur le TOURSN'MAN...

Road to 50@50 => IM n°27 : checked
En Europe à pied, à vélo ou à l'eau... mais pas à ski => http://www.dajosport.com/
~150 CR d'épreuves => http://dajosport.wordpress.com/competitions-par-sports/
~Triathlons "off" sur Annecy ? => http://dajoman.wordpress.com/
chocho
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Re: Frenchman

Message non lu par chocho »

Note d'humour...

Lu sur le blog d'un club relatant le compte rendu du FRENCHMAN :

- "Le club a été représente sur tout les distantes de se weekend Triathlon organise à Hourtin.

Le weekend a commence avec de grosse chaleur et par la distance M"

- "N.... L... finit 38ème et 52ème de ca catégorie en 13h59"


Je sais c'est pas beau de se moquer, mais bon j'ai bien rigolé et je partage :D
:teasing-tease:
JeanClaudeDusse
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Re: Frenchman

Message non lu par JeanClaudeDusse »

dajosport a écrit : 06 juin 2019 05:38 Si ça peut motiver qq inscriptions à cette chouette épreuve encore indépendante, mon CR (très perso et très long...dsl) :

L'année dernière, avec Arnaud, Michel (et sa diététique d’avant course brevetée "5C"), nous formions une fine équipe annécienne au départ du FRENCHMAN XXL 2018. A l'arrivée, malgré une météo orageuse, l'expérience m'avait bien plu et mon compte-rendu se terminait par ces mots : "le FRENCHMAN est une belle épreuve et son organisation est irréprochable (tarifs raisonnables, bénévoles souriants, en nombre et bien répartis, parcours très bien sécurisés, ravitaillements nombreux et complets…). Alors, même si les parcours sont un peu monotones, je recommande sans hésiter et je reviendrai".
============

A vrai dire, je ne pensais pas revenir si rapidement pourtant, quelques jours plus tard, j'avais déjà signé pour l'édition 2019 (sans parvenir cette fois-ci à entraîner dans mon sillage mes compères annéciens...snif).
Mais pourquoi tant d'empressement jeune Jedi ? (oui bon d'accord: plus si jeune ni Jedi que çà...).
Par conviction ! (oui bon d'accord: on a connu des convictions plus politiquement responsables...).

En bref, dès juin 2018, je m'inscris sur le FRENCHMAN 2019 car c'est à ce moment-là qu'on commence à parler d'un nouveau triathlon labellisé "Mdot" sur la côte atlantique française pour 2019. Certes, on ne parle que d'un half (ou 70.3 pour reprendre leur terminologie) mais on évoque aussi la perspective d'un full ironman dans un avenir proche. Et moi, c'est con à dire mais cette nouvelle me fout un peu les boules : j'ai peur que le FRENCHMAN ne survive pas à cette nouvelle concurrence calibrée pour attirer le triathlète de base, mouton de panurge pathologique prompt à migrer en masse vers toute nouvelle épreuve un peu bling-bling. J'ai peur qu'une organisation indépendante de plus ne succombe face au rouleau compresseur de la multinationale chinoise (LIEN). Alors, tel un petit colibri, je choisis de soutenir le FRENCHMAN avec ma carte bancaire.

Bon, faut croire que je ne suis pas le seul à m'être inquiété (ou que je me suis affolé à tort) car, avec 585 partants en 2019, le FRENCHMAN XXL réunit plus de compétiteurs que jamais. Tant mieux.
Jeudi 30 mai, départ d’Annecy vers 8h avec deux passagers blablacar jusqu’à Bordeaux. A cause du weekend de l'Ascension, c'est une journée rouge sur les routes de France mais le trajet se passe sans souci sur l'A89. Arrivée à Hourtin vers 16h30 et retrait rapide des dossards. Cette année, je n'ai pas trouvé pour me loger sur place alors je me tape 30' de route supplémentaire pour rallier Carcans-Maubuisson et un chouette petit chalet dans les pins.

Vendredi 30 mai, journée de glande et de stress (premières journées de grosse chaleur de l'année, trop de circulation automobile à mon goût sur les routes du parcours vélo en ce weekend de l'Ascension...), tentative infructueuse de sieste puis aller-retour à Hourtin en fin d'après-midi pour le dépôt du vélo et des sacs de transition. Pas le courage d'attendre le briefing pourtant réputé du GO.

En soirée, rice-party maison, étirements, lecture et dodo... non pas dodo.

INSOMNIA

Troisième fois que je passe une nuit totalement blanche avant un ironman. Depuis plusieurs jours, je redoutais cette saleté d'insomnie et elle est bien au rendez-vous. Je fais un blocage (mais pourquoi putain ?!) et, désormais, je redoute presque autant cette nuit pré-ironman que l'ironman lui-même. Le point positif par rapport à l'EMBRUNMAN 2018 ou à l'IRONCAT d'il y a 15 jours, c'est que, cette fois-ci, je ne m'énerve pas, je ne me laisse pas gagner par les idées noires. J'attends, c'est tout.

Samedi 1er juin, FRENCHMAN race day. Lumière à 3h50. Petit déjeuner habituel d’avant ironman : spiruline, deux bananes, deux Flapjacks, un bol d’avoine protéiné et deux Red Bull dilués en boisson d’attente (ne pas m'endormir maintenant, ce serait ballot...).

Trajet vers Hourtin entre 4h40 et 5h10 puis gonflage des pneus, mise en place des bidons et barres énergétiques, vérif des sacs puis petite marche vers les bus qui nous attendent à l’autre bout du port pour nous mener de l’autre côté du Lac d’Hourtin, sur la plage de Piqueyrot d’où est donné le départ du FRENCHMAN.

Cette année, pas de moustique sur la plage ni de pluie fine mais déjà un beau soleil et pas un nuage à l'horizon. L'ambiance s'échauffe doucement, tranquillement avec un DJ inspiré. Je suis content d'être ici et j'ai de la chance de vivre ce moment alors autant en profiter tant que SEPas Impossible ;)

Dernière tape dans la main au GO et c'est parti !

Natation : une longue, longue, longue ligne droite….

Départ de la plage de Piqueyrot pour une interminable ligne droite de plus de 3km avant d'entrer dans le port de Hourtin et de le contourner pour sortir sur « l’île aux enfants » où est installé le parc à vélos.

Cette année, pour ne pas me perdre en route comme l'an dernier, je choisis de me recentrer un peu et de passer beaucoup plus près des grosses bouées jaunes qui jalonnent le parcours. C'est un bon plan. Je garde ma ligne, parviens même à drafter un peu (mais pas assez) et, surtout, je m'ennuie beaucoup moins qu'en 2018. Je sais que la ligne droite est longue, très longue alors je prends mon mal en patience. Les conditions sont excellentes et je me fais même plaisir.

Entrée du port, natation un peu à l'aveugle le soleil dans les yeux mais, cette année, je n'attaque pas la berge.

=> 1h11’41 pour les 3800m de natation du FRENCHMAN (2' de moins qu'en 2018). Cool !

Première transition

En 2019, l'organisation a eu la bonne idée de mettre des tapis pour prévenir les glissades sur le sol détrempé de la tente de changement. Du coup, le DaJo gère beaucoup mieux sa transition avec l'assistance d'une dame bénévole adorable (merci, merci...) et sans cuisses tétanisées (cool !) => 3'19

J'entends Zoé m'encourager à la sortie du parc (merci !) mais ne la reconnais pas.

Vélo : de longues, longues, looonnngues lignes droites !

Parcours en un seul tour avec une grande boucle nord jusqu’à Soulac (mais sans entrer dans la ville cette année) puis une petite boucle vers l’est puis une dernière grande boucle vers le sud jusqu'à Lacanau. Interminables lignes droites. Revêtement excellent sur 80% du parcours, un peu plus rugueux mais très correct pour le reste (à part une demi-douzaine de kilomètres plus abimés au début de la route forestière).


En 2018, mes premiers kilomètres du parcours vélo s'étaient très mal passés. Il n'en est rien cette année : quadriceps OK, ciel bleu, pas de vent et température déjà très douce. Jusqu'à Soulac (qu'on ne traverse pas en 2019 et c'est bien mieux !), je remonte pas mal de places. Comme l'an passé, les gars sont réglos (à part un connard qui drafte sans vergogne et que je pourris sans retenue) et je me fais plaisir même si, à partir de 9h du matin, le soleil commence déjà à cogner.

Comme l'an dernier, j'apprécie les quelques trop rares kilomètres en front de mer du côté de Montalivet. C'est moins roulant mais c'est beau. Je continue ma remontée mais les places se gagnent plus difficilement au fil des bornes et, après 2h de course, j'en ai déjà plein le dos : au propre (mal aux lombaires) comme au figuré (j'en ai déjà un peu marre).

Petites distractions en arrivant sur les ravitos, quasiment les seuls endroits où il me faut abandonner le prolongateur et me relever pour attraper au vol un bidon d'iso ou un bout de banane (mais pas les deux car les zones sont trop courtes). Petite distraction aussi vers le km90 quand j'entends Zoé m'encourager (merci !).

Les lignes droites dans la forêt me paraissent encore plus interminables qu'en 2018. C'est long, très long, infiniment long... Et il fait de plus en plus chaud bien que le vent se lève un peu. Entre Hourtin (km110 environ), Carcans (km120 environ) et Lacanau (km140 environ), j'en ai plein les cuisses. Il reste encore du chemin à faire et je commence à tirer la langue sur cette foutue ligne droite sans fin contre le vent.

Du côté de Lacanau, la circulation automobile est dense sur une dizaine de kilomètres mais les triathlètes sont très isolés, les conducteurs sont prudents et les chaussées sont plus larges. Je suis quand même content de virer enfin à droite pour remonter vers Hourtin sur une route plus vallonnée (pas de quoi passer le petit plateau quand même !) et ludique.

=> 5h11’30 pour les 180km du parcours vélo du FRENCHMAN 2019, soit 2' de plus que l'an passé sur un parcours pourtant plus rapide sans la traversée de Soulac (mais la chaleur du jour, l'insomnie de la veille et l'IRONCAT d'il y a 15j ont dû passer par là).

Deuxième transition

Cette année, je quitte mes chaussures avant de courir à travers le parc. Mauvais plan : je passe ensuite 110 ans dans la tente de changement pour enlever les 3kg de sable terreux qui se sont collés à chacun de mes pieds puis à les enduire copieusement de crème NOK => transition très très merdique en 6'03

Course à pied : Flat, Fast (sic) and French

Nouveau parcours en 4 tours plus sympa en 2019 en allers-retours plats en Y déformé. Bitume ou chemin de grave blanche.

Le début du marathon est difficile, très difficile : le soleil cogne fort, très fort et les premières foulées sont laborieuses, très laborieuses.

L'an dernier, la température était quasiment idéale pour courir. Ce n'est pas le cas cette année avec des températures au soleil plus proches des 35 que des 30°C. Mode survie enclenché, comme à Roth en 2014 sauf que, aujourd'hui, je suis collé au bitume.

Mais je ne m'affole pas et reste concentré sur le moment présent, content de courir toujours quand les marcheurs (voire les échoués au bord du chemin (il y aura plus de 20% d'abandons aujourd'hui)) se font de plus en plus nombreux. C'est con à dire mais, même si j'en bave, même si je ne cours pas vite, même si j'ai tendance à ralentir peu à peu, ben je suis content d'être là et de vivre ce moment. Comme quoi, SEPas Impossible de prendre son pied dans la galère ;)

Petits coucous sympas à Diane vers le km4, à Zoé vers la mi-course et aux supers spectateurs et bénévoles qui nous arrosent avec des jets en plusieurs points du parcours.

Jusqu'au bout, le moral reste bon. Je cours aux sensations entre les ravitos sur lesquels je m'arrête (trop longuement) pour me réhydrater et faire refroidir la machine en me versant de l'eau sur le crâne et la nuque (NB: ne pas tremper ses pieds !!!). Je vois bien que le chrono ne sera pas au rendez-vous mais c'est pas grave. Je fais avec les moyens du bord, je gère mon petit train-train et çà suffit à mon bonheur du jour. Mine de rien, après l'IRONCAT du 18 mai dernier, c'est la première fois que j'enchaîne deux triathlons format ironman en deux semaines alors je savoure.

=> 10h22’27 sur la ligne d’arrivée du FRENCHMAN après un marathon en 3h49’54. Accolade très sympa de Mister Benjamin Sanson.

Un peu fracassé et barbouillé au niveau du bide mais pas tout à fait mort alors, avant de profiter du ravitaillement final puis de rentrer à Carcans-Maubuisson, je vais récupérer mon vélo et mes sacs de transition puis piquer une tête pour me rafraîchir avec délice après cette longue journée sous la cagne.

Est-ce que je vais rempiler dans les prochains jours pour le FRENCHMAN 2020 ? Probablement pas. L'an prochain, il n'y aura qu'une semaine entre l'IRONCAT et le FRENCHMAN et, entre ces deux épreuves, j'ai un petit faible pour la catalane. J'ai aussi une petite revanche à prendre, un travail à finir sur le TOURSN'MAN...

Road to 50@50 => IM n°27 : checked
Bravo Dajo pour ce bel enchaînement en deux semaines!

Perso, la tête je l'ai piquée à T2, ça m'a fait un bien fou de patauger un peu dans l'eau fraîche avant de repartir sous le cagnard!

Je te rejoins sur la nécessité de promouvoir ce tri indépendant. Je ne jure habituellement que par les parcours vallonnés mais j'ai voulu essayer autre chose cette année avant de repartir pour l'Alpe et Embrun.

Bon, n'étant à la base pas fan du tout des lignes droites, inutile de préciser que j'ai dû attendre la route des phares et plus de 150 km avant de prendre du plaisir à vélo. Mais pourtant, j'ai un excellent souvenir de cette journée et de mon séjour grâce à la qualité de l'organisation. Avec des bénévoles sympas, hyper serviables, qui font de leur mieux pour que votre expérience se passe bien. Une super ambiance également grâce aux speakers et à Benjamin Sanson qu'on ne présente plus!

Bref, du départ à l'arrivée, et même jusqu'au massage, merci à eux pour m'avoir fait vivre une super journée malgré un parcours qui ne me convenait pas et une météo plus que chaude!

Donc longue vie au French Man!
chocho
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Re: Frenchman

Message non lu par chocho »

6 jours après l'épreuve, plus que 108 dossards à 249 € :!:

Le bouche à oreille fonctionne à plein 8)
:teasing-tease:
chocho
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Re: Frenchman

Message non lu par chocho »

Déjà 145 inscriptions :!:
:teasing-tease:
Jerome.A
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Re: Frenchman

Message non lu par Jerome.A »

Oups je crois que je viens de faire une connerie :)
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Re: Frenchman

Message non lu par chocho »

A.... Jerome FRANKFURT AM MAN (60325) / TRI LONDON

Je confirme :D
:teasing-tease:
Jerome.A
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Re: Frenchman

Message non lu par Jerome.A »

International baby :)
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Re: Frenchman

Message non lu par damien9241 »

chocho a écrit : 21 juin 2019 12:02 Déjà 145 inscriptions :!:
T'as des actions ou quoi ?
chocho
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Re: Frenchman

Message non lu par chocho »

Des tonnes :sm11:
:teasing-tease:
damien9241
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Re: Frenchman

Message non lu par damien9241 »

chocho a écrit : 21 juin 2019 13:47 Des tonnes :sm11:
Je me disais aussi...
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