Re: Nice 2020
Publié : 28 déc. 2019 17:34
1500 partants à la fin des années 90, 2500 aujourd'hui ! (Quasiment 70% de plus !) Ça n'est pas fait pour arranger les choses. Le triathlon est devenue une industrie, l'appât du gain fait aussi que d'autres valeurs, comme le simple respect des personnes, sont mises entre parenthèses voire ignorées. Le dépassement de soi est devenue la nouvelle valeur marchande jusqu'au jour ou on se rendra compte de la débilité du concept, alors on passera à autre chose. Un jour on nous fera l'éloge de la lenteur, on nous encouragera à la « Zen Attitude », alors seront organisés des charters pour Katmandou, ou je ne sais quels autres lieux de pèlerinage, où il sera indispensable d'aller une fois dans sa vie pour connaître la vraie plénitude (un peu comme Hawaï pour les triathlètes aujourd'hui... 
) où l'on nous vendra des tenues et des grigris magiques (forcément très chers) qui nous garantirons la paix intérieure éternelle... et nombreux seront ceux qui adhéreront au concept les yeux fermés.
Autre effet délétère est que cet afflux de participants fait se noyer les véritables passionnés au milieu d'un nombre considérable de pimpins qui sont juste là pour étaler du matos hors de prix, pour se récupérer un tee-shirt et une médaille pour ensuite se la jouer héros. Ça nuit à l'ambiance. De plus je me demande comment on peut faire pour gérer 2500 participants sur 180 km, les conditions étant alors idéales pour le drafting, dont l'interdiction fait quand même partie de l'essence de ce sport.
Personnellement me retrouver entassé dans un parc avec 2499 autres personnes ne me fait absolument pas rêver et ce qui est cool sur certaines courses, c'est que les écarts peuvent être tels entre les coureurs que tu te retrouves seul livré à toi même. C'est le pied ! Là on comprend mieux ce que veux dire se battre avec soi-même, contre la fatigue et les douleurs musculaires. Avec autant de participants à Nice il est impossible de connaître cette sensation.
Pour en revenir au sujet, et ayant, malgré mon propos, une personnalité bienveillante (J'en profite pour saluer une connaissance qui visite régulièrement ce forum et qui participera à cet Ironman, avec succès je l'espère.), j'ai un conseil pour ceux qui n'ont jamais nagé en mer : Ayez une bonne combinaison de natation. En 1998, lors de ma participation au triathlon de Nice, la mienne, celle de mes débuts en triathlon, était de piètre qualité, les coutures étaient épaisses au niveau des bras et du cou, leur frottement combiné à la nature abrasive du sel m'ont mis la peau à vif. J'ai gardé les traces pendant 3 ans ! Protégez vous au mieux, les douleurs musculaires sont normales sur une telle épreuve mais ce genre de désagrément gâche un peu le plaisir.
Entraînez vous bien, il vous reste un peu plus de 6 mois avant l’événement, c'est maintenant qu'il faut vous y mettre. VMA, seuil lactique, endurance fondamentale, choix des développements à vélo, récup. etc, etc. A vous de trouver la recette qui vous convient le mieux.
) où l'on nous vendra des tenues et des grigris magiques (forcément très chers) qui nous garantirons la paix intérieure éternelle... et nombreux seront ceux qui adhéreront au concept les yeux fermés.Autre effet délétère est que cet afflux de participants fait se noyer les véritables passionnés au milieu d'un nombre considérable de pimpins qui sont juste là pour étaler du matos hors de prix, pour se récupérer un tee-shirt et une médaille pour ensuite se la jouer héros. Ça nuit à l'ambiance. De plus je me demande comment on peut faire pour gérer 2500 participants sur 180 km, les conditions étant alors idéales pour le drafting, dont l'interdiction fait quand même partie de l'essence de ce sport.
Personnellement me retrouver entassé dans un parc avec 2499 autres personnes ne me fait absolument pas rêver et ce qui est cool sur certaines courses, c'est que les écarts peuvent être tels entre les coureurs que tu te retrouves seul livré à toi même. C'est le pied ! Là on comprend mieux ce que veux dire se battre avec soi-même, contre la fatigue et les douleurs musculaires. Avec autant de participants à Nice il est impossible de connaître cette sensation.
Pour en revenir au sujet, et ayant, malgré mon propos, une personnalité bienveillante (J'en profite pour saluer une connaissance qui visite régulièrement ce forum et qui participera à cet Ironman, avec succès je l'espère.), j'ai un conseil pour ceux qui n'ont jamais nagé en mer : Ayez une bonne combinaison de natation. En 1998, lors de ma participation au triathlon de Nice, la mienne, celle de mes débuts en triathlon, était de piètre qualité, les coutures étaient épaisses au niveau des bras et du cou, leur frottement combiné à la nature abrasive du sel m'ont mis la peau à vif. J'ai gardé les traces pendant 3 ans ! Protégez vous au mieux, les douleurs musculaires sont normales sur une telle épreuve mais ce genre de désagrément gâche un peu le plaisir.
Entraînez vous bien, il vous reste un peu plus de 6 mois avant l’événement, c'est maintenant qu'il faut vous y mettre. VMA, seuil lactique, endurance fondamentale, choix des développements à vélo, récup. etc, etc. A vous de trouver la recette qui vous convient le mieux.
T cela gâche mon plaisir donc j’évite.
) 
. Tu peux avoir un réel plaisir en gérant ta course "au cordeau" via un capteur de puissance pour optimiser ta "performance" (victoire en AG, qualif à Hawaï, ou tout simplement ton temps) comme d'autres peuvent avoir un plaisir équivalent en gérant "au feeling". Du moment que chacun s'amuse et que ça ne gêne personne...