Boundi a écrit :[...]finalement la vrai question de tout cela est : est ce qu'il est possible de soupsonner objectivement quelqu'un de pratiques dopantes (c'est pour revenir dans le sujet..) en analysant ses performances de terrain (vitesse de déplacement/dénivelé/position sur le vélo...). Je pense que oui
Je suis également de cet avis.
Il est des performances biomécaniques et/ou physiologique qui ne s'explique pas "naturellement parlant". Et c'est en comparant les performances de terrain (ou de labo, selon le réferentiel choisi) que l'on pourra se faire une idée très proche de la réalité sur la prise ou non de produits améliorants les performances.
Les tests A-D ont des limites comme n'importe quels tests biologiques (spécificité élevé, sensibilité faible), et leur application est certes nécessaire à la lutte A-D, mais non suffisant ! c'est un fait, démontré tous les jours !
C'est d'ailleurs pour celà que les protocoles de suivi biologique se basent sur l'analyse longitudinale et prospective des paramètres biologiques des athlètes s'y soumettant. l'étude de l'évolution de ces paramètres couplé à la connaissance des charges d'entraînement / compétitions de l'athlète constitue peut-être aujourd'hui le meilleur moyen de savoir si un athlète à recours ou non à des produits dopants. Mais il est clair que ce "protocole" ne peut fonctionner qu'avec une parfaite entente/confiance entre Athlète/Entraîneur/Médecin...
L'idéal serait donc de pouvoir étudier et suivre parallèlement l'évolution des paramètres "biologiques" et "de performances" (labo ou terrain) pour effectuer un suivi quasi parfait de l'athlète. Mais, sans soutenir particulièrement l'un ou l'autre (malgré ma légère non appartialité puisque mon frère, Phil travaille depuis 3 ans avec F.
Grappe), c'est à quoi les "spécialistes" tentent aussi d'arriver. Et il faut reconnaitre que la masse d'informations sur le sujet est relativement maigre (!), que les protocoles sont tous plus ou moins criticable pour des raisons d'échantillonages, et qu'il faut une multitude de paramètres à mesurer pour décrire le plus justement possible l'évolution des paramètres "performances" des athlètes. Rajoutons à celà la spécificité de chaque sujet testé, l'aspect psychologique des tests en labo ou sur le terrain, et les aléas externes incontrolable... la marge d'erreur peut vite agmenter...
Le mérite des équipes menant ce type de travaux est à mon avis d'être un peu les pionniers d'une activité de recherche pas évidente à classer en science exacte.
Maintenant, juger du travail d'un autre est loin d'être évident, et quand on soumet un article, on choisi aussi son journal et parfois ses reviewers (!)...c'est pas sans but.
Chacun est compétent de juger ce pour quoi il a été formé. Scientifique de base, je ne permet pas de juger en spécialiste des résultats de protocoles 100% cliniques ; comme un médecin de formation, même thésé en science, se gardera (normalement) souvent de donner des avis trancher et sans équivoques sur des considérations techniques de manipulations et détablisement de protocoles... En tout cas en ce qui concerne le domaine de la recherche médicale.
Ensuite, l'un est indispensable à l'autre pour faire avancer la science.
Enfin pour finir je ne pense pas que ce que l'on peut lire dans les journaux d'informations diverses, les médias sportifs et même avec les plus grand a prioris du monde sur les sujets incriminés, soient à prendre avec la plus grande attention. Sachons nous méfier et rester critique envers les "méthodes" douteuses parfois (et souvent très douteuse comparer à quelques vulgarisation d'un protocole scientifique expliqué dans un bouquin somme toute sérieux...), utilisées pour que les journalistes arrivent à leur fins et tentent de persuader au lecteur ce qu'il cherche à entendre... et même si peu de doute persiste...
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