eric d a écrit :patapouf a écrit :eric d a écrit : les centrales vont fermer une a une et personne ne s'en plaindra.
ceux qui y travaillent peut etre que si.
pas sur...de toute facon cestle client qui decide et pour le client 1 centime est 1 centime.
Les clients ? 42% des clients ignorent qu'EDF a perdu le monopole :
http://www.leparisien.fr/espace-premium ... 711663.php
Quatre Français sur dix ignorent que le marché de l'électricité est ouvert à la concurrence depuis 2007. Résultat : EDF a conservé 93% de ses clients.
Le Parisien | 10 Nov. 2011, 07h00
L'ouverture à la concurrence de l'électricité et du gaz est loin d'être entrée dans les mœurs. Selon le cinquième baromètre annuel Energie-Info* que nous publions en exclusivité, les chiffres sont éloquents. Quatre ans après la libéralisation du marché, 42% des Français ignorent toujours qu'ils peuvent changer de fournisseur.
Ainsi, les deux tiers des Français ayant déménagé sur les 12 derniers mois ont directement contacté EDF pour obtenir l'électricité dans leur nouveau logement, la plupart « sans même se poser de question ». Pourtant, de plus en plus préoccupés de leur facture d'énergie, les Français n'ont toujours pas le réflexe de comparer les offres comme ils le font, par exemple, pour leur téléphone portable.
La Commission européenne irritée
Au grand dam des opérateurs « alternatifs » comme Poweo, Direct Energie ou Enercoop, « l'ouverture du marché est loin d'être installée, confirme Philippe de Ladoucette, le président de la Commission de régulation de l'énergie (CRE). Les pouvoirs publics n'ont toujours pas entrepris à ce jour une vraie démarche pour faire connaître aux Français les différentes possibilités qui leur sont offertes. » Résultat : EDF continue de se tailler la part du lion avec 93% du marché dans l'électricité, tandis que GDF Suez conserve 82% des clients dans le gaz.
Même informés de la libéralisation, les clients rechignent à sauter le pas. Ils sont 41% à trouver les démarches trop compliquées et autant à ignorer qu'ils bénéficient depuis janvier 2011 de la réversibilité. En clair, de la possibilité s'ils ne sont pas satisfaits de leur nouvel opérateur de revenir à EDF ou GDF Suez et aux tarifs réglementés.
Le maintien en France d'un quasi-monopole pour EDF et GDF Suez irrite la Commission européenne. A l'origine de cette ouverture à la concurrence, Bruxelles soupçonne la France de tout faire pour protéger ses opérateurs historiques. Fin 2010, le Parlement a donc voté la loi Nome (nouvelle organisation du marché de l'électricité). Entrée en vigueur cet été, « elle peut faire espérer une évolution positive du marché de l'énergie, reprend Philippe de Ladoucette. Avec des offres plus compétitives de la part des différents fournisseurs, pour la plus grande satisfaction des consommateurs. »