Si tu conserves une allure donnée en i4 sans ralentir, tu finis en i5. Car en i4, le taux de lactates va augmenter si tu conserves exactement la même allure. Au final tu arrives à ton VO2 max.
Tu l'as remarqué, sur une course de cap régionale de 8 km par exemple, si tu as une VMA de 17.6 km/h et que tu cours à 91 % en i4 à 16 km/h (3'45" au km), tu finis parfois à FC max et VO2 max si tu fais les 2 derniers km à 3'40" (16.4 km/h) alors que 16.4 km/h est inférieur à ta VMA de 17.6 km/h. C'est la composante lente de VO2 max. L'état n'est pas stable >SV2.
L'entraînement polarisé compte une zone (zone polarisé 3/3 pour i4 à i7). Parfois, je remplace une séance de VMA par un 5 km sur piste. J'ai vu que cela a aussi un effet sur la VMA, mais moindre qu'un 6x800 m. J'avais remarqué cela en ayant une augmentation nette de VMA en faisant une course régionale de 6 étape de 8 km environ chaque semaine. Je me disais bien, je vois des pulsations plus élevée qu'en séance VMA, ça doit faire qqch sur VO2 max et VMA, i4 doit conduire à i5 ? Puis je l'ai lu plus tard. Ça s'appelle la composante lente de VO2 max où le maintien d'une allure >SV2 conduit à VO2 max pour une allure ou puissance inférieure à VMA/PMA.
Il faut minimiser cette composante lente de VO2 max, c'est pour cela que je remplace 1 séance de VMA sur 4 par un 5 km avec de bon résultats. Par contre courir un 5 km par semaine au lieu de faire de la VMA fonctionne moins bien que de faire de la VMA (j'ai essayé).