geraud a écrit : ↑16 févr. 2020, 11:18
Je ne suis pas d accord avec toi pour Bouhanni.
On sait qu il marche beaucoup a la confiance et que l ambiance était détestable chez Cofidis. Mais il est encore assez jeune (pas un coureur de 35 ans qui reapparait soudainement), on savait qu il n avait pas perdu sa hargne ni ses capacités à frotter, et probablement pas trop de puissance non plus.
Et ce ne sont pas non plus les épreuves avec la plus grosse opposition au sprint qu il a gagnées.
Donc sur des courses qui ne sont pas World tour, en sortie d hiver ( donc avec des pointures qui ne sont pas encore au top) le retrouver la s il a fait un hiver studieux, planifié pour être en forme très tôt, ça me paraît normal.
Je t’aurais ok si Nairo n’avait pas réalisé un miracle hier, mais maintenant ça jette le discrédit sur cette équipe. Quand des coureurs d’aujourd’hui battent ou même égalent les perfs des années 90, y a plus de doute à avoir. Hier il n’y avait que 8 km d’ascension et le colombien n’a pas écrasé la concurrence, il a marché sur l’eau. On parle de Marco Pantani là, c’est pas n’importe qui et surtout d’un record de 1994
Nairo Quintana est membre du MPCC maintenant....Donc Antoine Vayer devrait être content....non ?
Ahhhh oui c'est vrai le MPCC c'est juste pour se donner bonne conscience, y'a aucun dépistage réel... c'est un contrôle de temps en temps qui de toute façon n'aboutit à rien car les moyens et la volonté ne montent pas très très haut.... allez au suivant !!!
I don't ride a bike to add days to my life. I ride a bike to add life to my days !!!
JeanValjean a écrit : ↑17 févr. 2020, 11:56
En tout cas on a la masse volumique de l'air:
à 10°C: 1,247kg/m3
à 30°C: 1,164kg/m3
Qu'est ce que environ 0,100kg/m3 représente en terme d'énergie à dépenser par le cycliste j'en sais rien mais c'est la problématique
Non ce n'est pas du tout la problématique, on peut aisément calculer le gain apporté par une densité moindre de l'air.
La problématique, c'est : est-ce que ce gain est supérieur aux pertes liées à la chaleur.
Donc ma question était de savori par exemple si FAYARD avait eu echo d'une étude portant sur cette problématique, comme il en existe une pour le marathon : Lien vers l'étude
On y apprend par exemple que la température idéale pour courir un marathon est de 3°C si tu es un coureur homme élite, et plutôt 6°C si tu es coureur médiant. Je serai très surpris que pour une montée de col en vélo on arrive à un optimum de 30 degrés, mais comme FAYARD semble sur de lui...
Dernière modification par Fab74ch le 17 févr. 2020, 12:50, modifié 1 fois.
JeanValjean a écrit : ↑17 févr. 2020, 11:56
En tout cas on a la masse volumique de l'air:
à 10°C: 1,247kg/m3
à 30°C: 1,164kg/m3
Qu'est ce que environ 0,100kg/m3 représente en terme d'énergie à dépenser par le cycliste j'en sais rien mais c'est la problématique
Non ce n'est pas du tout la problématique, on peut aisément calculer le gain apporté par une densité moindre de l'air.
La problématique, c'est : est-ce que ce gain est supérieur aux pertes liées à la chaleur.
Donc ma question était de savori par exemple si FAYARD avait eu echo d'une étude portant sur cette problématique, comme il en existe une pour le marathon : Lien vers l'étude
On y apprend par exemple que la température idéale pour courir un marathon est de 3°C si tu es un coureur homme élite, et plutôt 6°C si tu es coureur médiant. Je serai très surpris que pour une montée de col en vélo on arrive à un optimum de 30 degrés, mais comme FAYARD semble sur de lui...
Le parallèle avec l'étude sur le marathon peut être fait avec la montée du Ventoux (sur la partie abritée St Estève-Chalet Reynard). Sur cette partie, même les meilleurs cyclistes ne vont pas plus vite que les meilleurs marathoniens (vitesse inférieure à 20 km/h). Donc la résistance à l'air est sensiblement identique dans les 2 cas (en plus, on sait qu'en dessous de 18km/h, la résistance est "relativement" négligeable => après ça va très vite car elle augmente au carré de la vitesse). La dépense énergétique consacrée à refroidir l'organisme (quand il fait 30°) est supérieur au gain lié à une moindre densité de l'air. Donc, pour revenir au point de départ de la discussion, faire l'ascension aux alentours de 10°-15° ne doit pas être loin des conditions optimales (le seul bémol, c'est que la T° n'est pas linéaire tout au long de l'ascension et que l'on peut commencer à 20° dans la pleine pour finir à 5° en haut => plus dur à modéliser).
JeanValjean a écrit : ↑17 févr. 2020, 11:56
En tout cas on a la masse volumique de l'air:
à 10°C: 1,247kg/m3
à 30°C: 1,164kg/m3
Qu'est ce que environ 0,100kg/m3 représente en terme d'énergie à dépenser par le cycliste j'en sais rien mais c'est la problématique
Non ce n'est pas du tout la problématique, on peut aisément calculer le gain apporté par une densité moindre de l'air.
La problématique, c'est : est-ce que ce gain est supérieur aux pertes liées à la chaleur.
Donc ma question était de savori par exemple si FAYARD avait eu echo d'une étude portant sur cette problématique, comme il en existe une pour le marathon : Lien vers l'étude
On y apprend par exemple que la température idéale pour courir un marathon est de 3°C si tu es un coureur homme élite, et plutôt 6°C si tu es coureur médiant. Je serai très surpris que pour une montée de col en vélo on arrive à un optimum de 30 degrés, mais comme FAYARD semble sur de lui...
Le parallèle avec l'étude sur le marathon peut être fait avec la montée du Ventoux (sur la partie abritée St Estève-Chalet Reynard). Sur cette partie, même les meilleurs cyclistes ne vont pas plus vite que les meilleurs marathoniens (vitesse inférieure à 20 km/h). Donc la résistance à l'air est sensiblement identique dans les 2 cas (en plus, on sait qu'en dessous de 18km/h, la résistance est "relativement" négligeable => après ça va très vite car elle augmente au carré de la vitesse). La dépense énergétique consacrée à refroidir l'organisme (quand il fait 30°) est supérieur au gain lié à une moindre densité de l'air. Donc, pour revenir au point de départ de la discussion, faire l'ascension aux alentours de 10°-15° ne doit pas être loin des conditions optimales (le seul bémol, c'est que la T° n'est pas linéaire tout au long de l'ascension et que l'on peut commencer à 20° dans la pleine pour finir à 5° en haut => plus dur à modéliser).
C'est exactement le fond de ma pensée (en fait c'est de la physique plutôt).
Par contre, pour le 10-15 degrés, suite à l'étude sur marathon je ne serai pas aussi catégorique. Je n'aurai pas dit par exemple que sur marathon l'opti était à 3°C, mais 8-12°C, et pourtant un top coureur perd déjà de 0.36 à 1.4% de vitesse
Boulegan a écrit : ↑17 févr. 2020, 10:36
, surtout pour constater des pertes de performance de l'ordre de 2-3 % !
tu attendais quoi? du 50%?
3%, sur un temps d'effort de 15' c'est presque 30" déjà! sur une performance au top, c'est énorme. Soit 1' sur la portion du Ventoux
Mes tests n'ont rien de scientifiques, mais en 20 ans de vélo, dont 10 au top, ce sont des côtes que je montais en conditions tests au moins 5 fois dans l'année. Et j'ai même des comparatifs avec deux jours d'écarts, le matin à la fraîche et l'aprés-midi avec de la chaleur, y a pas photos (3% de différence mais surtout au niveau des sensations, d'avoir été obligé d'aller au bout de moi-même pour faire un chrono finalement moins bon). En plus, j'adore la chaleur et de ce fait, je la supporte très bien (et inversement)
Atteindre son but... Est-il dans la vie pire désenchantement ?
Ce qui est certain c'est qu'étant donné que la vitesse est moindre en montée le paramètre densité de l'air est pratiquement négligeable tandis que celui des effets de la chaleur sur la performance est prépondérant, donc vainqueur par KO température froide!
Mais en terme de contre-la-montre sur le plat il y aurait peut-être un rééquilibrage? Sans vouloir dire de connerie à 50km/h le mouvement de l'air peut aussi servir à rafraîchir la température corporelle, donc la température de l'air est d'autant moins handicapante pour la performance tandis que sa densité rentre bien plus en compte, qui gagne
Pelvoux a écrit : ↑17 févr. 2020, 10:06
Pour la montee du ventoux samedi, c est simplissime.
Pas de vent, c est tout droit, et nairo a fait quasiment la montee seul.
Le calcul, tout le monde peut le faire, vayer ou un autre, resultat a comparer avec les donnees de puissance d autres courreurs.
L incertitude est super faible ici , c est un cas d ecole.
La conclusion est claire, ca va beaucoup trop vite pour que ce soit normal.
Tout à fait.
“Les réseaux sociaux vous ont tous mis trop à l’aise avec le fait de manquer de respect aux gens, sans vous faire casser la gueule”. Mike Tyson
Kenzo a écrit : ↑17 févr. 2020, 12:40
Je devrai inviter quelques potes pro sur ce forum
Si c'est pour parler des conditions optis pour pédaler, il serait préférable de faire venir des potes qui sont dans leur staff
Nan, mais les gars, si on commence à chercher des explications au chrono exceptionnel de Nairo du côté de la température, on est pas sortie de l’auberge. On le compare avec l’un des mecs les plus chargés que le cyclisme ait connu et en 1994, à l’époque où l’EPO n’était pas détecté et où les mecs se sont dopés comme jamais. Le vent n’a eu aucune incidence, pas de peloton pour tirer Nairo, rien, nada, il a tout fait tout seul comme un grand. Quand on s’approche des performances des années 90, c’est souvent sur des petites distances, des bosses de 2-3 km avec un fort pourcentage, donc difficile de tirer des conclusions, mais là on est sur un effort de 30 minutes !!!
“Les réseaux sociaux vous ont tous mis trop à l’aise avec le fait de manquer de respect aux gens, sans vous faire casser la gueule”. Mike Tyson
Boulegan a écrit : ↑17 févr. 2020, 10:36
, surtout pour constater des pertes de performance de l'ordre de 2-3 % !
tu attendais quoi? du 50%?
3%, sur un temps d'effort de 15' c'est presque 30" déjà! sur une performance au top, c'est énorme. Soit 1' sur la portion du Ventoux
Mes tests n'ont rien de scientifiques, mais en 20 ans de vélo, dont 10 au top, ce sont des côtes que je montais en conditions tests au moins 5 fois dans l'année. Et j'ai même des comparatifs avec deux jours d'écarts, le matin à la fraîche et l'aprés-midi avec de la chaleur, y a pas photos (3% de différence mais surtout au niveau des sensations, d'avoir été obligé d'aller au bout de moi-même pour faire un chrono finalement moins bon). En plus, j'adore la chaleur et de ce fait, je la supporte très bien (et inversement)
Depuis le temps que le Ventoux est escaladé, y a eu toutes sortes de conditions météos, du froid, du vent, de la chaleur et des canicules, donc je ne crois pas que les conditions de la semaine dernière aient été exceptionnelles au point de faire explosé un record vieux de 25 ans, ce serait trop simple.
“Les réseaux sociaux vous ont tous mis trop à l’aise avec le fait de manquer de respect aux gens, sans vous faire casser la gueule”. Mike Tyson
JeanValjean a écrit : ↑17 févr. 2020, 11:56
En tout cas on a la masse volumique de l'air:
à 10°C: 1,247kg/m3
à 30°C: 1,164kg/m3
Qu'est ce que environ 0,100kg/m3 représente en terme d'énergie à dépenser par le cycliste j'en sais rien mais c'est la problématique
Non ce n'est pas du tout la problématique, on peut aisément calculer le gain apporté par une densité moindre de l'air.
La problématique, c'est : est-ce que ce gain est supérieur aux pertes liées à la chaleur.
Donc ma question était de savori par exemple si FAYARD avait eu echo d'une étude portant sur cette problématique, comme il en existe une pour le marathon : Lien vers l'étude
On y apprend par exemple que la température idéale pour courir un marathon est de 3°C si tu es un coureur homme élite, et plutôt 6°C si tu es coureur médiant. Je serai très surpris que pour une montée de col en vélo on arrive à un optimum de 30 degrés, mais comme FAYARD semble sur de lui...
Moi je veux bien, mais chaque athlète réagit différemment à la chaleur, il suffit de voir les défaillances de Pinot il n’y a pas si longtemps sur le TDF alors que d’autres étaient bien plus à leur aise. Alors donner une température idéale qui serait optimale pour tous, ça me parait tiré par les cheveux.
“Les réseaux sociaux vous ont tous mis trop à l’aise avec le fait de manquer de respect aux gens, sans vous faire casser la gueule”. Mike Tyson
abdo_kassou a écrit : ↑17 févr. 2020, 09:42
Ce qui me hérisse, c'est Vayer, un pseudo scientifique qui se prend pour dieu le père. Il utilise à fond un système qu'il prétend combattre, et plus ça va, plus je le compare à ces journalistes de Voici, ou pire, complice de ce fléau qu'est le dopage.
Il a été prouvé que la marge d'erreur de ses calculs était de l'ordre d'une centaine de watts. Quant à l'entraîneur, j'avais acheté son livre (car moi même dans le métier), et j'avoue avoir été énormément déçu: un fatras d'analyse plus ou moins pertinentes, et des raccourcis pour la mise en pratique sur le terrain complètement hors sol, le plus bel exemple qui soit du gars qui veut justifier ses idées à tout prix. Et comme en plus ses idées étaient éculées, depuis lors, il apparaît pour ce qu'il est vraiment: un arriviste.
Excuse moi, mes propos n'en avaient pas après toi. Ceci dit, moi, quand je monte un col par plus de 30 degré ou par 10 degré, à l'arrivée j'ai plus de 3 à 4 minutes d'écart. La chaleur est le principal frein à la performance.
En général je n’accorde pas trop d’importance à ses calculs de watts avec un « coureur étalon » , je regarde surtout les chronos et là dessus il ne se trompe pas. Pour ma part, je pense que le cyclisme sera plus propre quand les chronos des pires époques seront bien meilleurs à ceux d’aujourd’hui. Y a eu une petite baisse à la fin de la décennie 2000, j’y croyais, mais là de plus en plus on se rapproche voir on dépasse les pires années. C’est inquiétant.
“Les réseaux sociaux vous ont tous mis trop à l’aise avec le fait de manquer de respect aux gens, sans vous faire casser la gueule”. Mike Tyson