Rien à voir, quand il le laisse gagner, ils ne sont pas de la même équipe et n'a aucune relation privilégiée avec lui ou son équipe. C'est juste que il le passe à 50m de la ligne, et là, instinctivement, il se met à la place du gars qui vient de faire plus de 150 bornes devant, s'est dépouillé et perdrait son jour de gloire pour 50m? Il a freiné, et il le dit bien, dans sa tête "putain qu'est ce que je vais prendre!" Parce que le Manolo y rigole pas trop... Et puis non, finalement.
Personnellement, c'est un des moments où le cyclisme et l'homme en sorte grandi.
Sinon, hier, y avait pas grand spectacle. Rien ne nous a été épargné sur ce Tour, on avait un final avec un Hirchi phénomènal mais face aux Ineos le match s'annonçait superbe. Patatras, il tombe....un des meilleurs descendeur du peloton.
C'est à l'image de ce Tour, frustration maximale, incompréhension et suspicion maximale limite dégoût, et compassion envers ceux qui se mettent à bloc juste pour suivre sans espoir de voir la lumière juste parce que les dirigeants ne veulent plus mettre la pression sur les dopés