COVID-19, de l'espoir?

Que faire quand ça va pas?
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Re: COVID-19, de l'espoir?

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Trapanelle en nat a écrit : 07 juin 2021 16:31
triplette a écrit : 07 juin 2021 16:26 Quand je vous dis que face à Macron, ca se livre à un concours du plus nul....on y est. :mrgreen:
Surtout que Asselineau et Cheminade ne seront plus là...
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Re: COVID-19, de l'espoir?

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Boulegan a écrit : 07 juin 2021 16:36
triplette a écrit : 07 juin 2021 16:26 Quand je vous dis que face à Macron, ca se livre à un concours du plus nul....on y est. :mrgreen:
Si on ne parlait pas d'élections présidentielles mais d'une kermesse, ça pourrait faire sourire mais là, c'est grave...
Vous vous réveillez bien tard, le concours de nullité ça fait 40 ans que ça dure... La situation catastrophique de la France, ça commence en 1974 et à chaque élection ils sont de plus en plus nuls...
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Re: COVID-19, de l'espoir?

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FAYARD a écrit : 07 juin 2021 16:40 Melanchon enfonce le clou en s’attaquant à une vidéo you tube du célèbre Papacito !!! :mrgreen:
J’avais vu cette vidéo hier soir, je me suis dit, ça passera pas.. :mrgreen: :mrgreen:
Papacito a réussit son coup, faire parler de lui et être encore plus sous les feux de la rampe pour faire entendre son discours, je pense qu’il est content..merci Jean Luc !!!!
Je me suis dit la même chose !! Mais je pense qu'il a bien fait et surtout qu'il a anticipé, il se doutait que ça serait utilisé par les débiles :lol:
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Re: COVID-19, de l'espoir?

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Trapanelle en nat a écrit : 07 juin 2021 16:43
FAYARD a écrit : 07 juin 2021 16:32
Trapanelle en nat a écrit : 07 juin 2021 16:23

Explique moi ?
J’ai pas l’impression que Melanchon chasse sur les mêmes terres que le RN. Il chasse surtout dans les cités et auprès des musulmans.
Oui, effectivement, je n'ai pas été très clair
Et après relecture, ça donne quoi du coup ?
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Re: COVID-19, de l'espoir?

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Malgré "l'enfer fiscal" la France est le pays européen le plus attractif pour les investisseurs étrangers.

https://www.sudouest.fr/politique/la-fr ... 631114.php

https://www.cnews.fr/france/2021-06-07/ ... -etrangers
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Re: COVID-19, de l'espoir?

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Bardamu a écrit : 07 juin 2021 18:05
Trapanelle en nat a écrit : 07 juin 2021 16:31
triplette a écrit : 07 juin 2021 16:26 Quand je vous dis que face à Macron, ca se livre à un concours du plus nul....on y est. :mrgreen:
Surtout que Asselineau et Cheminade ne seront plus là...
Asselineau est un type remarquable
C'est le candidat que soutient Bricmont je crois. Je n'ai jamais fait attention à lui, j'imagine qu'il est censuré par les médias car voulant sortir de l'Europe.
Dans le contexte de la pandémie de Covid-19, il adopte, selon LCI, « des positions très sceptiques vis-à-vis des vaccins, pour ne pas dire complotistes, et [s'est] exprimé en faveur de l'hydroxychloroquine ou la vitamine D comme traitements contre le Covid-19, deux options dont l'efficacité n'a jamais été prouvée »97.
Pas pour moi...
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Re: COVID-19, de l'espoir?

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Bardamu a écrit : 07 juin 2021 18:05
Trapanelle en nat a écrit : 07 juin 2021 16:31
triplette a écrit : 07 juin 2021 16:26 Quand je vous dis que face à Macron, ca se livre à un concours du plus nul....on y est. :mrgreen:
Surtout que Asselineau et Cheminade ne seront plus là...
Asselineau est un type remarquable
Ça je crois que c'est la meilleure vanne de l'année sur ce forum. Tu as fait ma journée ! :lol: :lol: :lol:

Les dernières frasques du triste sire:
https://www.lemonde.fr/politique/articl ... 23448.html
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Re: COVID-19, de l'espoir?

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Marc 4 tri a écrit : 07 juin 2021 19:58 Malgré "l'enfer fiscal" la France est le pays européen le plus attractif pour les investisseurs étrangers.

https://www.sudouest.fr/politique/la-fr ... 631114.php

https://www.cnews.fr/france/2021-06-07/ ... -etrangers
Oui, très bonne nouvelle.

En fait, contrairement à bcp de membres de ce forum, les grands acteurs économiques ont un caractère rationnel. On n'investit pas des millions au petit bonheur la chance.

Certes, la France est un enfer fiscal pour les entreprises (et les particuliers, mais c'est une autre histoire), mais il y a un programme clair pour revenir à la normalité, et avoir des prélèvements plus conformes à la moyenne européenne d'ici l'an prochain - ce qui est l'horizon d'un investissement.

Il y a bien sûr la baisse de l'IS, dont on a déjà parlé, prévu pour descendre de 33% à 25% en 2022.

Mais surtout, il y a la plaie absolue de l'industrie française, les impôts de production, qui doivent être baissés de 10 milliards dans le cadre du plan de relance, et ce dès 2021:
- réduction de moitié de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE).
- réduction de moitié de la cotisation foncière des entreprises (CFE) et de la taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) pour leurs établissements industriels évalués selon la méthode comptable.
- abaissement de 3 % à 2 % du taux de plafonnement de la cotisation économique territoriale (CET)

A partir de là, la France se rapproche de la normalité fiscale, et peut faire jouer ses atouts traditionnels pour attirer les entreprises (emplacement, infrastructure, écoles, démographie dynamique...).

Surtout, la France représente un marché considérable, car malgré tout ce dont se plaignent les chouineurs professionnels du forum, les Français ont été littéralement inondés d'argent public pendant la pandémie, le chômage partiel, bien sûr, mais aussi une foultitude d'aides: aide exceptionnelle à destination des allocataires du RSA, aide exceptionnelle à destination des bénéficiaires de l'allocation de solidarité spécifique (ASS), de la prime forfaitaire pour reprise d’activité, ou des allocation équivalent retraite (AER), aide exceptionnelle à destination des jeunes demandeurs d’emploi bénéficiant d’un accompagnement, aide exceptionnelle à destination des jeunes demandeurs d’emploi venant de terminer leurs études et des anciens boursiers, aide exceptionnelle à destination des bénéficiaires de l’aide à l’insertion sociale et professionnelle...

Le résultat en est que pour la première fois en période de crise, malgré les prédictions des oiseaux de malheur du forum, le pouvoir d'achat des Français n'a pas baissé en 2020, le chômage n'a pas explosé, les entreprises ont tenu bon, et l'épargne des particuliers (notamment collecte record sur le Livret A, plus ou moins forcée par les confinements) a augmenté de plus de 100 milliards: du jamais vu!

Aujourd'hui, entre les milliards du plan de relance, le pouvoir d'achat préservé et les 114 milliards d'épargne des français, il y a un énorme potentiel d'affaire en France. D'ailleurs, c'est ce que je constate avec bien des acteurs économiques: nous sommes vraisemblablement à l'aube d'une période de prospérité et de développement économique rarement vue.

Bien sûr, les Français sont toujours dans le déni, ils croient toujours vivre dans une crise économique affreuse, mais pour reprendre l'adage bien connu, "la France est un paradis peuplé de gens qui se croient en enfer". On ne peut nier qu'il reste bien évidemment comme toujours des situations particulières précaires ou difficiles, mais globalement l'économie piaffe d'impatience pour redémarrer très fort. J'ai plein de collègues qui m'expliquent que la demande est déjà repartie comme jamais, un fabriquant de meuble qui n'arrive plus à fournir, le business qui boome dans l'informatique, un pote qui faisait de l'événementiel (sinistré) qui maintenant aménage des terrasses de bistro (énorme demande), mon vélociste qui n'arrive plus à satisfaire la demande, et pareil pour un fabriquant français de cycles, plein de boîtes qui relocalisent parce que les salaires chinois à force d'exploser rattrapent les salaires européens, mon maçon qui ne sait plus où donner de la tête pour satisfaire ses clients, mon chauffagiste pareil, des amis industriels qui n'arrivent plus à servir la demande... Ce qui inquiète vraiment aujourd'hui les industriels, c'est a pénurie de main d'oeuvre et de matériaux, voire le risque de retour de l'inflation, mais certainement pas la demande, qui est massive. Tous s'accordent à dire que les opportunités sont immenses et que c'est le moment d'investir!

Évidemment, le risque majeur est que des changements politiques en 2022 aillent remettre tout ça en cause. La promesse de ne pas augmenter les impôts sera-t-elle tenue, ou reviendront nous aux vieilles lubies de l’État qui ponctionne partout et assèche et tue l'économie?

Sur le papier, les chances d'un changement sont fortes, puisqu'aucun Président depuis + de 50 ans n'a pu se faire ré-élire, sauf quand il était le premier opposant au gouvernement (à la suite d'une période de cohabitation). La France adore râler contre le pouvoir en place, quel qu'il soit, et les sortants se sont toujours fait sortir.

D'un autre côté, comme mentionné ci-dessus, malgré les épreuves du mandat (gilets jaunes, pandémie) il n'y a pas vraiment d'opposition: la gauche sombre dans la division et les surenchères gauchistes (on n'a plus un Mitterrand capable de fédérer et rassembler, Jadot est trop raisonnable et consensuel pour son propre camp, Mélenchon est à la dérive, Hidalgo forget it), la droite n'a pas de candidat, et le seul qui serait crédible, populaire et solide, E. Philippe, ne tient pas spécialement à trahir Macron... celle qui a le plus de chance c'est évidemment MLP, mais bon, le RN reste le FN, et jusqu'à présent, jamais les Français n'ont heureusement pu se résoudre à donner la majorité aux idées abjectes qu'elle porte. Comme aussi, de façon assez unique, les sondages donnent strictement le même résultat depuis 4 ans (EM et MLP au 2nd tour avec EM qui gagne au second), les marchés se prennent d'espoir et se disent que l'impossible va peut être arriver, et que la vaste période de prospérité que tous les indicateurs avancés annoncent va vraiment se produire...

La seule critique réelle vis à vis de tout ça, c'est: nous avons dépensé sans compter, au prix d'un déficit budgétaire massif et d'un endettement colossal de l’État, mais ce "quoiqu'il en coûte" était-il vraiment raisonnable? Qui va payer à la fin?

Mais cette question, personne dans le monde politique n'ose la poser. Personne ne veux passer pour le rabat joie qui va défendre les 3% ou l’orthodoxie budgétaire. Il n'y a de fait aucune remise en cause sérieuse du quoi qu'il en coûte - ce qui ouvre un boulevard à EM, puisque cette absence de critique revient à admettre qu'il a fait ce qu'il fallait faire.
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Re: COVID-19, de l'espoir?

Message non lu par felipe »

Silver0l a écrit : 08 juin 2021 06:36
Marc 4 tri a écrit : 07 juin 2021 19:58 Malgré "l'enfer fiscal" la France est le pays européen le plus attractif pour les investisseurs étrangers.

https://www.sudouest.fr/politique/la-fr ... 631114.php

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En fait, contrairement à bcp de membres de ce forum, les grands acteurs économiques ont un caractère rationnel. On n'investit pas des millions au petit bonheur la chance.

Certes, la France est un enfer fiscal pour les entreprises (et les particuliers, mais c'est une autre histoire), mais il y a un programme clair pour revenir à la normalité, et avoir des prélèvements plus conformes à la moyenne européenne d'ici l'an prochain - ce qui est l'horizon d'un investissement.

Il y a bien sûr la baisse de l'IS, dont on a déjà parlé, prévu pour descendre de 33% à 25% en 2022.

Mais surtout, il y a la plaie absolue de l'industrie française, les impôts de production, qui doivent être baissés de 10 milliards dans le cadre du plan de relance, et ce dès 2021:
- réduction de moitié de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE).
- réduction de moitié de la cotisation foncière des entreprises (CFE) et de la taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) pour leurs établissements industriels évalués selon la méthode comptable.
- abaissement de 3 % à 2 % du taux de plafonnement de la cotisation économique territoriale (CET)

A partir de là, la France se rapproche de la normalité fiscale, et peut faire jouer ses atouts traditionnels pour attirer les entreprises (emplacement, infrastructure, écoles, démographie dynamique...).

Surtout, la France représente un marché considérable, car malgré tout ce dont se plaignent les chouineurs professionnels du forum, les Français ont été littéralement inondés d'argent public pendant la pandémie, le chômage partiel, bien sûr, mais aussi une foultitude d'aides: aide exceptionnelle à destination des allocataires du RSA, aide exceptionnelle à destination des bénéficiaires de l'allocation de solidarité spécifique (ASS), de la prime forfaitaire pour reprise d’activité, ou des allocation équivalent retraite (AER), aide exceptionnelle à destination des jeunes demandeurs d’emploi bénéficiant d’un accompagnement, aide exceptionnelle à destination des jeunes demandeurs d’emploi venant de terminer leurs études et des anciens boursiers, aide exceptionnelle à destination des bénéficiaires de l’aide à l’insertion sociale et professionnelle...

Le résultat en est que pour la première fois en période de crise, malgré les prédictions des oiseaux de malheur du forum, le pouvoir d'achat des Français n'a pas baissé en 2020, le chômage n'a pas explosé, les entreprises ont tenu bon, et l'épargne des particuliers (notamment collecte record sur le Livret A, plus ou moins forcée par les confinements) a augmenté de plus de 100 milliards: du jamais vu!

Aujourd'hui, entre les milliards du plan de relance, le pouvoir d'achat préservé et les 114 milliards d'épargne des français, il y a un énorme potentiel d'affaire en France. D'ailleurs, c'est ce que je constate avec bien des acteurs économiques: nous sommes vraisemblablement à l'aube d'une période de prospérité et de développement économique rarement vue.

Bien sûr, les Français sont toujours dans le déni, ils croient toujours vivre dans une crise économique affreuse, mais pour reprendre l'adage bien connu, "la France est un paradis peuplé de gens qui se croient en enfer". On ne peut nier qu'il reste bien évidemment comme toujours des situations particulières précaires ou difficiles, mais globalement l'économie piaffe d'impatience pour redémarrer très fort. J'ai plein de collègues qui m'expliquent que la demande est déjà repartie comme jamais, un fabriquant de meuble qui n'arrive plus à fournir, le business qui boome dans l'informatique, un pote qui faisait de l'événementiel (sinistré) qui maintenant aménage des terrasses de bistro (énorme demande), mon vélociste qui n'arrive plus à satisfaire la demande, et pareil pour un fabriquant français de cycles, plein de boîtes qui relocalisent parce que les salaires chinois à force d'exploser rattrapent les salaires européens, mon maçon qui ne sait plus où donner de la tête pour satisfaire ses clients, mon chauffagiste pareil, des amis industriels qui n'arrivent plus à servir la demande... Ce qui inquiète vraiment aujourd'hui les industriels, c'est a pénurie de main d'oeuvre et de matériaux, voire le risque de retour de l'inflation, mais certainement pas la demande, qui est massive. Tous s'accordent à dire que les opportunités sont immenses et que c'est le moment d'investir!

Évidemment, le risque majeur est que des changements politiques en 2022 aillent remettre tout ça en cause. La promesse de ne pas augmenter les impôts sera-t-elle tenue, ou reviendront nous aux vieilles lubies de l’État qui ponctionne partout et assèche et tue l'économie?

Sur le papier, les chances d'un changement sont fortes, puisqu'aucun Président depuis + de 50 ans n'a pu se faire ré-élire, sauf quand il était le premier opposant au gouvernement (à la suite d'une période de cohabitation). La France adore râler contre le pouvoir en place, quel qu'il soit, et les sortants se sont toujours fait sortir.

D'un autre côté, comme mentionné ci-dessus, malgré les épreuves du mandat (gilets jaunes, pandémie) il n'y a pas vraiment d'opposition: la gauche sombre dans la division et les surenchères gauchistes (on n'a plus un Mitterrand capable de fédérer et rassembler, Jadot est trop raisonnable et consensuel pour son propre camp, Mélenchon est à la dérive, Hidalgo forget it), la droite n'a pas de candidat, et le seul qui serait crédible, populaire et solide, E. Philippe, ne tient pas spécialement à trahir Macron... celle qui a le plus de chance c'est évidemment MLP, mais bon, le RN reste le FN, et jusqu'à présent, jamais les Français n'ont heureusement pu se résoudre à donner la majorité aux idées abjectes qu'elle porte. Comme aussi, de façon assez unique, les sondages donnent strictement le même résultat depuis 4 ans (EM et MLP au 2nd tour avec EM qui gagne au second), les marchés se prennent d'espoir et se disent que l'impossible va peut être arriver, et que la vaste période de prospérité que tous les indicateurs avancés annoncent va vraiment se produire...

La seule critique réelle vis à vis de tout ça, c'est: nous avons dépensé sans compter, au prix d'un déficit budgétaire massif et d'un endettement colossal de l’État, mais ce "quoiqu'il en coûte" était-il vraiment raisonnable? Qui va payer à la fin?

Mais cette question, personne dans le monde politique n'ose la poser. Personne ne veux passer pour le rabat joie qui va défendre les 3% ou l’orthodoxie budgétaire. Il n'y a de fait aucune remise en cause sérieuse du quoi qu'il en coûte - ce qui ouvre un boulevard à EM, puisque cette absence de critique revient à admettre qu'il a fait ce qu'il fallait faire.
La crise que nous connaissons actuellement est une crise inédite.

Ce n'est pas une crise financière : on a arrêté artificiellement l'économie.

Des gens ont mis de l'argent de côté puisqu'ils ne pouvaient plus dépenser (resto fermés, stations de ski fermées, voyages en thaïlande impossible, etc.). Et cet argent non dépensé, ben les gens veulent le dépenser. Et comme les voyages, c'est toujours bof-bof, c'est le BTP qui rafle la mise.

Mes "clients" sont des industriels. A part les entreprises qui travaillaient dans le secteur aéronautique (sous-traitants éloignés), pour les autres, la crise ? Quelle crise ? Ils sont pied au plancher actuellement et ils ne savent même pas quand ils vont pouvoir s'arrêter pour les opérations de maintenance périodique :roll:
Certains se gavent comme jamais : la demande augmente (carnet de commande full) et les prix augmentent. J'ose pas regarder l'EBIDTA. Il va exploser.

Avec cette crise, on a comprimé un ressort. Et on est en train de relâcher le ressort.

Bon, malgré cet enthousiasme, il y a quand même des secteurs qui morflent et qui sont sous assistance respiratoire.
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Re: COVID-19, de l'espoir?

Message non lu par Boulegan »

Bardamu a écrit : 07 juin 2021 18:06
Boulegan a écrit : 07 juin 2021 16:36
triplette a écrit : 07 juin 2021 16:26 Quand je vous dis que face à Macron, ca se livre à un concours du plus nul....on y est. :mrgreen:
Si on ne parlait pas d'élections présidentielles mais d'une kermesse, ça pourrait faire sourire mais là, c'est grave...
Vous vous réveillez bien tard, le concours de nullité ça fait 40 ans que ça dure... La situation catastrophique de la France, ça commence en 1974 et à chaque élection ils sont de plus en plus nuls...
J'ai pas l'impression d'avoir vécu la même chose sous Giscard ni sous Mitterrand.
Chirac était plutôt sympathique, Sarkozy bling-bling et Hollande insipide mais jamais les boules puantes ont été aussi foireuses et violentes.
Les réseaux sociaux et les chaines d'infos continues ont été des démultiplicateurs de fake news, de bullshits et de petites phrases tout aussi trash les unes que les autres.
On est à un an des Présidentielles et ça attaque déjà au lance-roquettes de part et d'autre, c'est inédit comme atmosphère.
La crise du Covid laisse des traces, l'état psychologique des Français est fragile et les politiques n'échappent pas au malaise et l'hystérie ambiants.
Tout le monde a intérêt à se calmer parce que dans le cas contraire, ça va se terminer en boucherie et Macron sortira vainqueur de ce bal des fous.
"Etre beau et bien habillé est indispensable. Avoir un but dans la vie ne l'est pas." Oscar Wilde
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Re: COVID-19, de l'espoir?

Message non lu par Bardamu »

Silver0l a écrit : 08 juin 2021 05:24
Bardamu a écrit : 07 juin 2021 18:05
Trapanelle en nat a écrit : 07 juin 2021 16:31

Surtout que Asselineau et Cheminade ne seront plus là...
Asselineau est un type remarquable
Ça je crois que c'est la meilleure vanne de l'année sur ce forum. Tu as fait ma journée ! :lol: :lol: :lol:

Les dernières frasques du triste sire:
https://www.lemonde.fr/politique/articl ... 23448.html
Et sinon, au sujet de ses idées, t'as un truc à dire ?
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Re: COVID-19, de l'espoir?

Message non lu par Trapanelle en nat »

felipe a écrit : 08 juin 2021 08:02

La crise que nous connaissons actuellement est une crise inédite.

Ce n'est pas une crise financière : on a arrêté artificiellement l'économie.

Des gens ont mis de l'argent de côté puisqu'ils ne pouvaient plus dépenser (resto fermés, stations de ski fermées, voyages en thaïlande impossible, etc.). Et cet argent non dépensé, ben les gens veulent le dépenser. Et comme les voyages, c'est toujours bof-bof, c'est le BTP qui rafle la mise.

Mes "clients" sont des industriels. A part les entreprises qui travaillaient dans le secteur aéronautique (sous-traitants éloignés), pour les autres, la crise ? Quelle crise ? Ils sont pied au plancher actuellement et ils ne savent même pas quand ils vont pouvoir s'arrêter pour les opérations de maintenance périodique :roll:
Certains se gavent comme jamais : la demande augmente (carnet de commande full) et les prix augmentent. J'ose pas regarder l'EBIDTA. Il va exploser.

Avec cette crise, on a comprimé un ressort. Et on est en train de relâcher le ressort.

Bon, malgré cet enthousiasme, il y a quand même des secteurs qui morflent et qui sont sous assistance respiratoire.
Merci pour ton retour factuel. Ça nous change des élucubrations de certains...
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Re: COVID-19, de l'espoir?

Message non lu par Silver0l »

felipe a écrit : 08 juin 2021 08:02
Silver0l a écrit : 08 juin 2021 06:36
Marc 4 tri a écrit : 07 juin 2021 19:58 Malgré "l'enfer fiscal" la France est le pays européen le plus attractif pour les investisseurs étrangers.

https://www.sudouest.fr/politique/la-fr ... 631114.php

https://www.cnews.fr/france/2021-06-07/ ... -etrangers
Oui, très bonne nouvelle.

En fait, contrairement à bcp de membres de ce forum, les grands acteurs économiques ont un caractère rationnel. On n'investit pas des millions au petit bonheur la chance.

Certes, la France est un enfer fiscal pour les entreprises (et les particuliers, mais c'est une autre histoire), mais il y a un programme clair pour revenir à la normalité, et avoir des prélèvements plus conformes à la moyenne européenne d'ici l'an prochain - ce qui est l'horizon d'un investissement.

Il y a bien sûr la baisse de l'IS, dont on a déjà parlé, prévu pour descendre de 33% à 25% en 2022.

Mais surtout, il y a la plaie absolue de l'industrie française, les impôts de production, qui doivent être baissés de 10 milliards dans le cadre du plan de relance, et ce dès 2021:
- réduction de moitié de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE).
- réduction de moitié de la cotisation foncière des entreprises (CFE) et de la taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) pour leurs établissements industriels évalués selon la méthode comptable.
- abaissement de 3 % à 2 % du taux de plafonnement de la cotisation économique territoriale (CET)

A partir de là, la France se rapproche de la normalité fiscale, et peut faire jouer ses atouts traditionnels pour attirer les entreprises (emplacement, infrastructure, écoles, démographie dynamique...).

Surtout, la France représente un marché considérable, car malgré tout ce dont se plaignent les chouineurs professionnels du forum, les Français ont été littéralement inondés d'argent public pendant la pandémie, le chômage partiel, bien sûr, mais aussi une foultitude d'aides: aide exceptionnelle à destination des allocataires du RSA, aide exceptionnelle à destination des bénéficiaires de l'allocation de solidarité spécifique (ASS), de la prime forfaitaire pour reprise d’activité, ou des allocation équivalent retraite (AER), aide exceptionnelle à destination des jeunes demandeurs d’emploi bénéficiant d’un accompagnement, aide exceptionnelle à destination des jeunes demandeurs d’emploi venant de terminer leurs études et des anciens boursiers, aide exceptionnelle à destination des bénéficiaires de l’aide à l’insertion sociale et professionnelle...

Le résultat en est que pour la première fois en période de crise, malgré les prédictions des oiseaux de malheur du forum, le pouvoir d'achat des Français n'a pas baissé en 2020, le chômage n'a pas explosé, les entreprises ont tenu bon, et l'épargne des particuliers (notamment collecte record sur le Livret A, plus ou moins forcée par les confinements) a augmenté de plus de 100 milliards: du jamais vu!

Aujourd'hui, entre les milliards du plan de relance, le pouvoir d'achat préservé et les 114 milliards d'épargne des français, il y a un énorme potentiel d'affaire en France. D'ailleurs, c'est ce que je constate avec bien des acteurs économiques: nous sommes vraisemblablement à l'aube d'une période de prospérité et de développement économique rarement vue.

Bien sûr, les Français sont toujours dans le déni, ils croient toujours vivre dans une crise économique affreuse, mais pour reprendre l'adage bien connu, "la France est un paradis peuplé de gens qui se croient en enfer". On ne peut nier qu'il reste bien évidemment comme toujours des situations particulières précaires ou difficiles, mais globalement l'économie piaffe d'impatience pour redémarrer très fort. J'ai plein de collègues qui m'expliquent que la demande est déjà repartie comme jamais, un fabriquant de meuble qui n'arrive plus à fournir, le business qui boome dans l'informatique, un pote qui faisait de l'événementiel (sinistré) qui maintenant aménage des terrasses de bistro (énorme demande), mon vélociste qui n'arrive plus à satisfaire la demande, et pareil pour un fabriquant français de cycles, plein de boîtes qui relocalisent parce que les salaires chinois à force d'exploser rattrapent les salaires européens, mon maçon qui ne sait plus où donner de la tête pour satisfaire ses clients, mon chauffagiste pareil, des amis industriels qui n'arrivent plus à servir la demande... Ce qui inquiète vraiment aujourd'hui les industriels, c'est a pénurie de main d'oeuvre et de matériaux, voire le risque de retour de l'inflation, mais certainement pas la demande, qui est massive. Tous s'accordent à dire que les opportunités sont immenses et que c'est le moment d'investir!

Évidemment, le risque majeur est que des changements politiques en 2022 aillent remettre tout ça en cause. La promesse de ne pas augmenter les impôts sera-t-elle tenue, ou reviendront nous aux vieilles lubies de l’État qui ponctionne partout et assèche et tue l'économie?

Sur le papier, les chances d'un changement sont fortes, puisqu'aucun Président depuis + de 50 ans n'a pu se faire ré-élire, sauf quand il était le premier opposant au gouvernement (à la suite d'une période de cohabitation). La France adore râler contre le pouvoir en place, quel qu'il soit, et les sortants se sont toujours fait sortir.

D'un autre côté, comme mentionné ci-dessus, malgré les épreuves du mandat (gilets jaunes, pandémie) il n'y a pas vraiment d'opposition: la gauche sombre dans la division et les surenchères gauchistes (on n'a plus un Mitterrand capable de fédérer et rassembler, Jadot est trop raisonnable et consensuel pour son propre camp, Mélenchon est à la dérive, Hidalgo forget it), la droite n'a pas de candidat, et le seul qui serait crédible, populaire et solide, E. Philippe, ne tient pas spécialement à trahir Macron... celle qui a le plus de chance c'est évidemment MLP, mais bon, le RN reste le FN, et jusqu'à présent, jamais les Français n'ont heureusement pu se résoudre à donner la majorité aux idées abjectes qu'elle porte. Comme aussi, de façon assez unique, les sondages donnent strictement le même résultat depuis 4 ans (EM et MLP au 2nd tour avec EM qui gagne au second), les marchés se prennent d'espoir et se disent que l'impossible va peut être arriver, et que la vaste période de prospérité que tous les indicateurs avancés annoncent va vraiment se produire...

La seule critique réelle vis à vis de tout ça, c'est: nous avons dépensé sans compter, au prix d'un déficit budgétaire massif et d'un endettement colossal de l’État, mais ce "quoiqu'il en coûte" était-il vraiment raisonnable? Qui va payer à la fin?

Mais cette question, personne dans le monde politique n'ose la poser. Personne ne veux passer pour le rabat joie qui va défendre les 3% ou l’orthodoxie budgétaire. Il n'y a de fait aucune remise en cause sérieuse du quoi qu'il en coûte - ce qui ouvre un boulevard à EM, puisque cette absence de critique revient à admettre qu'il a fait ce qu'il fallait faire.
La crise que nous connaissons actuellement est une crise inédite.

Ce n'est pas une crise financière : on a arrêté artificiellement l'économie.

Des gens ont mis de l'argent de côté puisqu'ils ne pouvaient plus dépenser (resto fermés, stations de ski fermées, voyages en thaïlande impossible, etc.). Et cet argent non dépensé, ben les gens veulent le dépenser. Et comme les voyages, c'est toujours bof-bof, c'est le BTP qui rafle la mise.

Mes "clients" sont des industriels. A part les entreprises qui travaillaient dans le secteur aéronautique (sous-traitants éloignés), pour les autres, la crise ? Quelle crise ? Ils sont pied au plancher actuellement et ils ne savent même pas quand ils vont pouvoir s'arrêter pour les opérations de maintenance périodique :roll:
Certains se gavent comme jamais : la demande augmente (carnet de commande full) et les prix augmentent. J'ose pas regarder l'EBIDTA. Il va exploser.

Avec cette crise, on a comprimé un ressort. Et on est en train de relâcher le ressort.

Bon, malgré cet enthousiasme, il y a quand même des secteurs qui morflent et qui sont sous assistance respiratoire.
100% d'accord. :sm6:
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Bardamu
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Re: COVID-19, de l'espoir?

Message non lu par Bardamu »

Boulegan a écrit : 08 juin 2021 08:41
Bardamu a écrit : 07 juin 2021 18:06
Boulegan a écrit : 07 juin 2021 16:36

Si on ne parlait pas d'élections présidentielles mais d'une kermesse, ça pourrait faire sourire mais là, c'est grave...
Vous vous réveillez bien tard, le concours de nullité ça fait 40 ans que ça dure... La situation catastrophique de la France, ça commence en 1974 et à chaque élection ils sont de plus en plus nuls...
J'ai pas l'impression d'avoir vécu la même chose sous Giscard ni sous Mitterrand.
Chirac était plutôt sympathique, Sarkozy bling-bling et Hollande insipide mais jamais les boules puantes ont été aussi foireuses et violentes.
Les réseaux sociaux et les chaines d'infos continues ont été des démultiplicateurs de fake news, de bullshits et de petites phrases tout aussi trash les unes que les autres.
On est à un an des Présidentielles et ça attaque déjà au lance-roquettes de part et d'autre, c'est inédit comme atmosphère.
La crise du Covid laisse des traces, l'état psychologique des Français est fragile et les politiques n'échappent pas au malaise et l'hystérie ambiants.
Tout le monde a intérêt à se calmer parce que dans le cas contraire, ça va se terminer en boucherie et Macron sortira vainqueur de ce bal des fous.
Sympa, Bling-Bling, insipide... Ok. Mais au niveau politique à colonne vertébrale, c'était zéro ! (Sauf Chirac en politique extérieure lors de son premier mandat)...
Marc 4 tri
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Re: COVID-19, de l'espoir?

Message non lu par Marc 4 tri »

Silver0l a écrit : 08 juin 2021 05:24
Bardamu a écrit : 07 juin 2021 18:05
Trapanelle en nat a écrit : 07 juin 2021 16:31

Surtout que Asselineau et Cheminade ne seront plus là...
Asselineau est un type remarquable
Ça je crois que c'est la meilleure vanne de l'année sur ce forum. Tu as fait ma journée ! :lol: :lol: :lol:

Les dernières frasques du triste sire:
https://www.lemonde.fr/politique/articl ... 23448.html

Tu veux qu'on ressorte les dossiers de Darmanin ?
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