PEB a écrit : ↑26 janv. 2022, 10:16
Ouais, enfin... Pour ce qui est de l' "essence" du tri, chacun voit midi à sa porte.
Je trouve pas plus mal que co-existent de multiples formats. Cela répond aux attentes des uns et des autres. Pas besoin de raisonner dans un univers ultra-normalisé où "c'est comme ça et pas autrement".
Entièrement d'accord. La variété, je trouve ça bien aussi. Mais il faut reconnaître qu'elle n'existe plus sur long, où le format half est devenu hégémonique.
PEB a écrit : ↑26 janv. 2022, 10:16
Maintenant, ceux qui affirment que le court est "plus facile" que le long n'ont jamais pratiqué à "un certain niveau". Le court demande beaucoup plus d'entrainement (en quantité et en qualité) que le long (i.e. : performer sur le court c'est 30h/ semaine vs performer sur le long possible à partir de 20h/semaine). Exactement comme la remarque sur l'athlétisme, ça n'a aucun intérêt de vouloir les comparer.
Si on compare les volumes des top triathlètes du court et du long, pas sûr qu'on y voie de différences notables. Je lis partout que c'est du 30-35 h pour tout le monde. D'accord pour tout le reste.
PEB a écrit : ↑26 janv. 2022, 10:16
A titre perso, je préfère regarder un format "superleague" que l'IM d'Hawaï. Si pour d'autres c'est l'inverse, c'est parfait. Tout le monde est content
Entièrement d'accord. Je regarde les deux mais si je devais choisir, ce serait superleague aussi. (Et pareil si on me proposait un ticket pour participer – avec des nullos comme moi bien entendu.)
Du coup on sort du cadre WTS mais je pense que la question de ce débat est double, qu'est-ce qui vous excite et est-ce que ce qui vous excite est l'essence du triathlon ?
De mon coté il y a UN truc qui me fait rêver 30 ans plus tard, c'est Hawaï. Oui dérive commerciale, oui course de vieux dentistes, oui c'est pas la course la plus équilibrée tout ça tout ça, mais j'ai encore les images de Zack sur son Softride, de Allen et sa maitrise totale, et je regarde encore les vidéos qui trainent sur youtube pendant mes séances de HT dans le garage en hiver. Parce que c'est ces images qui m'animent dans ma pratique.
Quand le drafting autorisé est arrivé, qu'on est passé sur les nouvelles nomenclatures, non seulement j'ai trouvé les courses moins intéressantes à suivre "vazy c'est un 10 000 en maillot de bain, c'est plus du triathlon", mais en plus il y a eu un changement de génération dans lequel j'ai eu du mal à me reconnaitre. C'est probablement très con, mais je pense que si Lessing avait gagné les JO, il y aurait eu une sorte de transfert de légitimité. Le roi aurait gagné sur un format différent du même sport, et alors il aurait pu se retirer. Bref, pour moi quelquechose à changé. Ca c'est pour l'aspect purement personnel de "c'est quoi le triathlon pour moi".
Pour autant, je ne loupe pas une diffusion de la superleague à la télé, homme et femme, parce que c'est plein de rebondissement, parce que c'est impressionnant, même si c'est très loin de ce qui pour moi est l'origine du sport. A titre de pratique personnelle c'est pareil, je ne fais plus les petit sprint et CD régionaux tout simplement parce que ca ne m'excite plus. Pourtant j'en ai fait pas mal à mes débuts, y compris avec des formats de supersprint type éliminator, avec le souvenir d'un triple super sprint à Bar le Duc dans les années 90 juste génial à vivre. Il y avait de la nouveauté, c'était excitant. La question n'était pas de savoir si les distances étaient équilibrées entre les trois disciplines, ou si c'était l'esprit originel, mais est-ce que j'avais envie d'y participer. Et la réponse était clairement oui.
Choupix a écrit : ↑26 janv. 2022, 13:55
Si on compare les volumes des top triathlètes du court et du long, pas sûr qu'on y voie de différences notables. Je lis partout que c'est du 30-35 h pour tout le monde. D'accord pour tout le reste.
J'ai fait un raccourci. Un jeune (moins de 30/35 ans) qui s'entraine pour du long devra effectivement avoir un volume conséquent équivalent au court (>30h/semaine) car il doit travailler son endurance. Mais un "vétéran" qui a des années d'entrainement derrière lui pourra/devra réduire un peu le volume pour préserver un minimum de qualitatif (et donc descendre vers 20h). Son organisme à déjà "métabolisé" une base de foncier/ d'endurance qui n'est pas à ré-acquérir chaque année (et heureusement pour lui, car il n'a plus les capacité de récupération qui lui permettrai d'encaisser le couple volume/intensité). Il y a certains prétendants à la victoire sur Kona, frisant la quarantaine, qui s'entrainent à peine plus de 20h (mais ils faisaient 30/35h/semaine quand ils étaient plus jeunes). Bien sûr, c'est un entrainement très ciblé et réfléchi car ils se connaissent bien.
Ceux qui m'impressionneraient vraiment seraient des +40 qui continueraient à performer sur des formats courts type WTS/super league. Mais si je regarde rapidement l'âge des 25 premiers de la super league, le plus âgé n'a pas encore 34 ans... Je pense que si l'on veut continuer à gagner à haut niveau, la bascule sur le long est inévitable après 35 ans.
Par contre, en tant que pratiquant "plus tout jeune", j'adorerai des épreuves par GA séparés (pour avoir une réelle visibilité sur le déroulement de la course). Je sais que ce n'est pas réaliste sur le plan de l'organisation.... A défaut, j'ai bien aimé un format comme Royan (OK c'est un half) où les 50+ partaient juste derrière les élites: on savait a peu près où l'on était (sous réserve de ne pas trop se faire rattraper par les tranche d'âge plus jeunes ). Mais les moins de 50, eux, ne devaient pas trop savoir où ils en étaient
PEB a écrit : ↑26 janv. 2022, 14:44
Ceux qui m'impressionneraient vraiment seraient des +40 qui continueraient à performer sur des formats courts type WTS/super league. Mais si je regarde rapidement l'âge des 25 premiers de la super league, le plus âgé n'a pas encore 34 ans... Je pense que si l'on veut continuer à gagner à haut niveau, la bascule sur le long est inévitable après 35 ans.
Parce qu'avec l'âge tu n'as plus la pointe de vitesse nécessaire à pied en particulier, vu que c'est là que tout ce joue. Quand ça visse à 22km/h, tu peux avoir toute l'expérience du monde, il n'y a pas de miracle, il te faut une injection de fou et ça ça diminue avec le temps.
La vérité n'est jamais amusante à dire, sans cela tout le monde la dirait.
PEB a écrit : ↑26 janv. 2022, 14:44
Ceux qui m'impressionneraient vraiment seraient des +40 qui continueraient à performer sur des formats courts type WTS/super league. Mais si je regarde rapidement l'âge des 25 premiers de la super league, le plus âgé n'a pas encore 34 ans... Je pense que si l'on veut continuer à gagner à haut niveau, la bascule sur le long est inévitable après 35 ans.
Parce qu'avec l'âge tu n'as plus la pointe de vitesse nécessaire à pied en particulier, vu que c'est là que tout ce joue. Quand ça visse à 22km/h, tu peux avoir toute l'expérience du monde, il n'y a pas de miracle, il te faut une injection de fou et ça ça diminue avec le temps.
Tout à fait d'accord. Non seulement tu n'as plus la capacité de courir vite, mais tu ne peux même plus faire des entrainements qui te permettraient de courir vite: passé les 50 ans, on a des douleurs articulaires pour un entrainement où l'on passe un peu de temps en dessous de 4'/km. L'avantage, sur le long, c'est que ça ne sert à rien de courir à moins de 4'/km
Ben boost a écrit : ↑26 janv. 2022, 14:28
Du coup on sort du cadre WTS mais je pense que la question de ce débat est double, qu'est-ce qui vous excite et est-ce que ce qui vous excite est l'essence du triathlon ?
De mon coté il y a UN truc qui me fait rêver 30 ans plus tard, c'est Hawaï. Oui dérive commerciale, oui course de vieux dentistes, oui c'est pas la course la plus équilibrée tout ça tout ça, mais j'ai encore les images de Zack sur son Softride, de Allen et sa maitrise totale, et je regarde encore les vidéos qui trainent sur youtube pendant mes séances de HT dans le garage en hiver. Parce que c'est ces images qui m'animent dans ma pratique.
Quand le drafting autorisé est arrivé, qu'on est passé sur les nouvelles nomenclatures, non seulement j'ai trouvé les courses moins intéressantes à suivre "vazy c'est un 10 000 en maillot de bain, c'est plus du triathlon", mais en plus il y a eu un changement de génération dans lequel j'ai eu du mal à me reconnaitre. C'est probablement très con, mais je pense que si Lessing avait gagné les JO, il y aurait eu une sorte de transfert de légitimité. Le roi aurait gagné sur un format différent du même sport, et alors il aurait pu se retirer. Bref, pour moi quelquechose à changé. Ca c'est pour l'aspect purement personnel de "c'est quoi le triathlon pour moi".
Pour autant, je ne loupe pas une diffusion de la superleague à la télé, homme et femme, parce que c'est plein de rebondissement, parce que c'est impressionnant, même si c'est très loin de ce qui pour moi est l'origine du sport. A titre de pratique personnelle c'est pareil, je ne fais plus les petit sprint et CD régionaux tout simplement parce que ca ne m'excite plus. Pourtant j'en ai fait pas mal à mes débuts, y compris avec des formats de supersprint type éliminator, avec le souvenir d'un triple super sprint à Bar le Duc dans les années 90 juste génial à vivre. Il y avait de la nouveauté, c'était excitant. La question n'était pas de savoir si les distances étaient équilibrées entre les trois disciplines, ou si c'était l'esprit originel, mais est-ce que j'avais envie d'y participer. Et la réponse était clairement oui.
Le seul pb c'est que d'un point de vue télégénique un IM c'est mortellement chiant. Faut vraiment aimer ça (moi le premier) pour se fader les 4/5 h de vélo d'Hawaii en plan fixe sur un seul gars pendant longtemps..aucun mouvement de course. Alors que sur CD il se passe des trucs quand meme (les JO de Londres et Rio étaient vraiment chouettes à regarder même pour qq'un qui n'y connait rien
Ben boost a écrit : ↑26 janv. 2022, 14:28
Du coup on sort du cadre WTS mais je pense que la question de ce débat est double, qu'est-ce qui vous excite et est-ce que ce qui vous excite est l'essence du triathlon ?
De mon coté il y a UN truc qui me fait rêver 30 ans plus tard, c'est Hawaï. Oui dérive commerciale, oui course de vieux dentistes, oui c'est pas la course la plus équilibrée tout ça tout ça, mais j'ai encore les images de Zack sur son Softride, de Allen et sa maitrise totale, et je regarde encore les vidéos qui trainent sur youtube pendant mes séances de HT dans le garage en hiver. Parce que c'est ces images qui m'animent dans ma pratique.
Quand le drafting autorisé est arrivé, qu'on est passé sur les nouvelles nomenclatures, non seulement j'ai trouvé les courses moins intéressantes à suivre "vazy c'est un 10 000 en maillot de bain, c'est plus du triathlon", mais en plus il y a eu un changement de génération dans lequel j'ai eu du mal à me reconnaitre. C'est probablement très con, mais je pense que si Lessing avait gagné les JO, il y aurait eu une sorte de transfert de légitimité. Le roi aurait gagné sur un format différent du même sport, et alors il aurait pu se retirer. Bref, pour moi quelquechose à changé. Ca c'est pour l'aspect purement personnel de "c'est quoi le triathlon pour moi".
Pour autant, je ne loupe pas une diffusion de la superleague à la télé, homme et femme, parce que c'est plein de rebondissement, parce que c'est impressionnant, même si c'est très loin de ce qui pour moi est l'origine du sport. A titre de pratique personnelle c'est pareil, je ne fais plus les petit sprint et CD régionaux tout simplement parce que ca ne m'excite plus. Pourtant j'en ai fait pas mal à mes débuts, y compris avec des formats de supersprint type éliminator, avec le souvenir d'un triple super sprint à Bar le Duc dans les années 90 juste génial à vivre. Il y avait de la nouveauté, c'était excitant. La question n'était pas de savoir si les distances étaient équilibrées entre les trois disciplines, ou si c'était l'esprit originel, mais est-ce que j'avais envie d'y participer. Et la réponse était clairement oui.
Le seul pb c'est que d'un point de vue télégénique un IM c'est mortellement chiant. Faut vraiment aimer ça (moi le premier) pour se fader les 4/5 h de vélo d'Hawaii en plan fixe sur un seul gars pendant longtemps..aucun mouvement de course. Alors que sur CD il se passe des trucs quand meme (les JO de Londres et Rio étaient vraiment chouettes à regarder même pour qq'un qui n'y connait rien
Même retiré du triathlon depuis un moment, je ne rate pas la retransmission annuelle de l'IM d'Hawaii, pas nécessairement les 8 heures en continu, OK y a des temps morts, mais quand on y est allé on revit (c'est le même parcours en plus) cette épreuve semblable à aucune autre.
Alors, d'accord, aucune chaîne de TV ne va le retransmettre, mais, justement, Internet est le bon media pour ça, et je trouve que c'est mieux fait chaque année (en dehors des deux dernières années sans ). Rdv en Octobre prochain !
Ce qui a été mortellement chiant, c'est les deux épreuves individuelles des derniers JO... mais, comme tout le monde l'a constaté, le relais mixte a été superbe !
Jolie course de L. Periault à Yokohama. Taylor-Brown intouchable sur ce coup, mais résister au retour de Duffy c'est quand même la classe. On a vraiment l'impression qu'elle a eu un déclic après les JO.
Que dire de la 4e place de E. Lombardi pour sa première en WTCS. C'est énorme, surtout qu'il y avait du beau monde de sortie.
Il y a 3/4ans on se plaignait du manque de densité chez les françaises et qu'il n'y avait personne sur DO. C'est plus la même .
Et C. Beaugrand, bin elle s'est pris une Battiston en pleine ligne droite, l'halu. Autant quand la chute vient de devant, on peut dire oui, voilà elle n'avait kaparoulerderrière. Mais là ouch!
loul a écrit : ↑16 mai 2022, 12:23
Jolie course de L. Periault à Yokohama. Taylor-Brown intouchable sur ce coup, mais résister au retour de Duffy c'est quand même la classe. On a vraiment l'impression qu'elle a eu un déclic après les JO.
Que dire de la 4e place de E. Lombardi pour sa première en WTCS. C'est énorme, surtout qu'il y avait du beau monde de sortie.
Il y a 3/4ans on se plaignait du manque de densité chez les françaises et qu'il n'y avait personne sur DO. C'est plus la même .
En dehors de Lombardi, c'est toujours les mêmes qu'il y a 3 ou 4 ans.
Avant les JO, c'est Morier qui tenait le poste de 3eme.
loul a écrit : ↑16 mai 2022, 12:23
Et C. Beaugrand, bin elle s'est pris une Battiston en pleine ligne droite, l'halu. Autant quand la chute vient de devant, on peut dire oui, voilà elle n'avait kaparoulerderrière. Mais là ouch!
On verra sur la saison mais ça part déjà pas bien...
Au global, c'est une tres bonne 1ere WTS pour la France.
La vérité n'est jamais amusante à dire, sans cela tout le monde la dirait.
Belle densité autant chez les femmes que chez les hommes, cela augure d'une bonne saison.
Mais quel ennui cette course au Japon, avec un parcours vélo inintéressant sans difficultés qui aboutit sur un 10 km à pieds quasi sec...
Avec les frères Brownlee, au moins les courses étaient animées en vélo !
Pour C.Beaugrand, effectivement départ délicat, mais elle semble en forme et avoir progressé en vélo, dommage qu'on ne l'ai pas vu à pieds, car quand elle est forte en natation (sortie 1ère de l'eau), elle sort des grosses CAP derrière...
A suivre, mais quelle course de notre jeune E.Lombardi !
Les WTS de l’ère post A. Brownlee deviennent vraiment ennuyeuses. Bon c’est vrai que la densité en natation est énorme. Maintenant il ne se passe plus grand chose en vélo une fois que tout le monde s’est regroupé devant. Même Wylde qui sort à 50s revient rapidement. Toujours ces parcours urbains pas très intéressants, toujours les mêmes étapes aux mêmes endroits d’ailleurs, sur les mêmes types de parcours: une boucle de 5km plate entre les rond-points derrière les ports. Je ne comprends vraiment pas l’entêtement de l’ITU à proposer toujours ces mêmes étapes. Ce serait noir de public à la limite on pourrait penser que c’est pour la promotion du triathlon au niveau local. Mais c’est pas vraiment le cas. A croire qu’il n’existe pas de beaux parcours vélo aux bords des lacs ou en bord de mer sur cette planète? L’ITU a aussi un problème avec les bosses en vélo…
J’en deviens nostalgique des manches de coupe du monde à Gérardmer ou à Embrun de l’époque. Ou de Kitzbuhel plus récemment.
Qu’ils s’inspirent au moins de la Superleague en morcelant ces 40km ennuyeux (un double sprint enchaîné par exemple: 750-20-5-750-20-5)
yoyo73 a écrit : ↑16 mai 2022, 13:41
Les WTS de l’ère post A. Brownlee deviennent vraiment ennuyeuses. Bon c’est vrai que la densité en natation est énorme. Maintenant il ne se passe plus grand chose en vélo une fois que tout le monde s’est regroupé devant. Même Wylde qui sort à 50s revient rapidement. Toujours ces parcours urbains pas très intéressants, toujours les mêmes étapes aux mêmes endroits d’ailleurs, sur les mêmes types de parcours: une boucle de 5km plate entre les rond-points derrière les ports. Je ne comprends vraiment pas l’entêtement de l’ITU à proposer toujours ces mêmes étapes. Ce serait noir de public à la limite on pourrait penser que c’est pour la promotion du triathlon au niveau local. Mais c’est pas vraiment le cas. A croire qu’il n’existe pas de beaux parcours vélo aux bords des lacs ou en bord de mer sur cette planète? L’ITU a aussi un problème avec les bosses en vélo…
J’en deviens nostalgique des manches de coupe du monde à Gérardmer ou à Embrun de l’époque. Ou de Kitzbuhel plus récemment.
Qu’ils s’inspirent au moins de la Superleague en morcelant ces 40km ennuyeux (un double sprint enchaîné par exemple: 750-20-5-750-20-5)
Tout pareil, je décroche, ça devient inintéressant au possible
...de retour au triple effort en 2017 après une pause de 17 ans
Tout pareil aussi...
Qui se souvient de la coupe du monde de Gérardmer ?
Avec Beven, Fattori, Eggert, Mac Martin et compagnie.
Putain c'était bien....
Putain je suis vieux...