Pour info c'est faux,le cahier judiciaire doit être vierge pour rentrer dans la Lègion
Et puis vous avez déjà travaillé avec la Légion pour parler d'eux comme ça
ça flambe !
LUCIENNE a écrit : Je tiens également à réagir qd Boulegan, qui a des idées interessantes toutefois, dit qu'il n'y a pas plus de délit en banlieue qu'ailleurs: N'importe quoi!!!!!!!!.
Oui, tu n'inventes rien, j'ai bien écrit qu'il n'y avait pas plus de problème dans la cité dite de la Zaïne qu'ailleurs... et non pas qu'il y avait pas plus de pbs dans les banlieues en général qu'ailleurs...LUCIENNE a écrit :Tu l'as écrit page 1 ou 2 du post, je ne l'invente pas...
Petite précision, car en général, j'essaie d'être assez précis, de ne pas faire dans l'approximation, dans l'angélisme non plus.
Si j'avais fait une erreur, je l'aurais dit.
Bonne journée à toi.
"Etre beau et bien habillé est indispensable. Avoir un but dans la vie ne l'est pas." Oscar Wilde
Tellement vrai...kent a écrit : Putain l'école j'y travaille depuis 20 ans et on nous en demande tellement !
De plus les différents gouvernements qui se sont succédés depuis mai 1968 se sont bien attachés en douceur à acculturer tout le monde ( sauf les élites qui fréquentent de vraies écoles où on bosse vraiment ) afin d'obtenir ce qu'on a maintenant : une main d'oeuvre "diplômée" Bac +3 ou 4 ou 5 au garde à vous ( 3 millions de chômeurs ) corvéable à souhait pour 1000 euros par mois : le bonheur des ultras libéraux !
Je vous laisse réfléchir là-dessus
Bravo.
"Etre beau et bien habillé est indispensable. Avoir un but dans la vie ne l'est pas." Oscar Wilde
Et je confirme, pour habiter depuis 5 ans juste a cote de cette fameuse Zaine.Boulegan a écrit :j'ai bien écrit qu'il n'y avait pas plus de problème dans la cité dite de la Zaïne qu'ailleurs... et non pas qu'il y avait pas plus de pbs dans les banlieues en général qu'ailleurs...
C'est tranquille.
@+
Jeff
-
hakan_cheronsen
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- Inscription : 01 mai 2005, 21:14
certains y ont fait allusion, mais je ne crois pas que le texte intégral a été publié sur ce fil, alors..
c'est selon moi, le seul texte un peu fin qui a été pondu sur ce qu'il se passe dans les banlieues depuis quelques semaines.
Alain Finkielkraut : «L'illégitimité de la haine»
Le philosophe Alain Finkielkraut (1) dresse un premier bilan des émeutes dans les banlieues.
Quels enseignements politiques et intellectuels tirez-vous des émeutes ?
Alain FINKIELKRAUT. – Je suis terrifié par cette violence. Terrifié, mais pas étonné. Il y avait des signes avant-coureurs : la Marseillaise conspuée lors du match France-Algérie, les agressions de lycéens pendant une manifestation contre la loi Fillon. Il y avait aussi des livres avertisseurs comme celui d'Emmanuel Brenner, Les Territoires perdus de la République, ou le rapport de juin 2004 du ministère de l'Education nationale sur les signes et manifestations d'appartenance religieuse dans certains établissements scolaires des quartiers difficiles. On y apprenait notamment que l'enseignement de l'histoire était accusé par certains élèves et ceux qui les influencent de donner une vision judéo-chrétienne, déformée et partiale du monde. Les exemples abondent, du refus d'étudier l'édification des cathédrales ou d'entendre parler de l'existence de religions préislamiques, aux turbulences que provoque inévitablement l'évocation de la guerre d'Algérie ou du Moyen-Orient.
Certains ont été jusqu'à parler de «guerre civile». Qu'en pensez-vous ?
Il n'y a pas de guerre aujourd'hui entre les Français de souche et les autres, ni même entre la France des villes et celle des banlieues. Les premières cibles des violents sont les voisins. Et ce sont eux qui réclament une restauration de l'ordre républicain. La sympathie pour les vandales est beaucoup plus répandue chez les bobos écolos qui font du vélo à Paris que parmi les automobilistes pauvres du 9-3.
Y avait-il d'autres signes annonciateurs des émeutes ?
Voici un charmant couplet de rap : «La France est une garce, n'oublie pas de la baiser jusqu'à l'épuiser comme une salope, il faut la traiter, mec ! Moi, je pisse sur Napoléon et le général de Gaulle.»
Mais les excès de la sous-culture musicale ont-ils vraiment un lien de causalité avec ces violences ?
Si ceux qui mettent le feu aux services publics, qui lancent du haut des tours d'immeubles des boules de pétanque sur les policiers ou qui agressent les pompiers, avaient la même couleur de peau que les émeutiers de Rostock dans l'Allemagne réunifiée des années 90, l'indignation morale prévaudrait partout.
L'indignation morale prévaut quand même dans certains lieux !
Non, ce qui prévaut, c'est la compréhension, la dissolution du sentiment de l'injustifiable dans la recherche des causes. Dans l'hypothèse Rostock, politiques, intellectuels, journalistes, responsables d'associations, chercheurs en sciences sociales – tous crieraient comme un seul homme : «Le fascisme ne passera pas !» Mais comme ces lanceurs de boules et de cocktails Molotov sont des Français d'origine africaine ou nord-africaine, l'explication étouffe l'indignation ou la retourne contre le gouvernement et l'inhospitalité nationale.
Au lieu d'être outragés par le scandale des écoles incendiées, on pontifie sur le désespoir des incendiaires. Au lieu d'entendre ce qu'ils disent – «Nique ta mère !», «Nique la police !», «Nique l'Etat !» –, on les écoute, c'est-à-dire que l'on convertit leurs appels à la haine en appels à l'aide et la vandalisation des établissements scolaires en demande d'éducation. A ce décryptage qui n'est que poudre aux yeux, il est urgent d'opposer une lecture littérale des événements.
Loin de la culture de l'excuse ?
Les casseurs ne réclament pas plus d'écoles, plus de crèches, plus de gymnases, plus d'autobus : ils les brûlent. Et ils s'acharnent ainsi contre les institutions et toutes les médiations, tous les détours, tous les délais qui s'interposent entre eux et les objets de leur désir. Enfants de la télécommande, ils veulent tout, tout de suite. Et ce tout, c'est la «thune», les marques vestimentaires et les «meufs». Paradoxe terminal : les ennemis de notre monde en sont aussi l'ultime caricature. Et ce qu'il faudrait pouvoir réinstaurer, c'est un autre système de valeurs, un autre rapport au temps. Mais ce pouvoir-là n'est pas au pouvoir des politiques.
La communication politique a-t-elle abdiqué devant la «vidéosphère» ?
La vulgarité sans fond des talk shows, la brutalité des jeux vidéos, l'éducation quotidienne à la simplification et à la méchanceté rigolarde par les «Guignols de l'info» – tout cela est hors de portée des hommes politiques. S'ils s'y opposaient d'ailleurs, les éditorialistes dénonceraient aussitôt une atteinte totalitaire à la liberté d'expression. Peut être le ministre de l'Intérieur – mais est-il le seul ? – a-t-il tendance à trop spectaculariser son action. Et le terme de «racaille» ne devrait pas faire partie du vocabulaire d'un responsable politique. Mais les mots manquent devant des gens qui, se sentant calomniés ou humiliés par cette épithète, réagissent en incendiant des écoles.
Mais ils sont frappés par des taux de chômage record !
Aujourd'hui où le coeur de l'humanisme ne bat plus pour l'école, mais pour ses incendiaires, nul ne semble se souvenir qu'on ne va pas en classe pour être embauché mais pour être enseigné. Le premier objectif de l'instruction, c'est l'instruction. Celle-ci, au demeurant, n'est jamais inutile. De même que la République doit reprendre ses «territoires perdus», de même la langue française doit reconquérir le parler banlieue, ce sabir simpliste, hargneux, pathétiquement hostile à la beauté et à la nuance. Ce n'est pas une condition suffisante pour obtenir un emploi, mais c'est une condition nécessaire.
Personne n'invente cependant les discriminations !
Dans cette affaire, il faut évidemment se garder de stigmatiser une population. Né polonais en France, je suis moi-même un immigré de la seconde génération, et je me sens résolument solidaire de tous les élèves noirs ou arabes qui, parce qu'ils préfèrent les diplômés aux dealers, se font persécuter, racketter, traiter de «bouffons». Ceux-là doivent être aidés ; la discrimination à l'embauche doit être inlassablement combattue ; il faut oeuvrer sans relâche à l'égalité des chances, aller chercher l'excellence dans les cités, détruire les grands ensembles, désenclaver les banlieues. Pour autant, il serait naïf de s'imaginer que ces mesures mettront fin au vandalisme.
Comment pouvez-vous en être sûr ?
La violence actuelle n'est pas une réaction à l'injustice de la République, mais un gigantesque pogrome antirépublicain.
Cette violence ne serait donc pas une riposte à l'abandon des «territoires perdus» ?
Si ces territoires étaient laissés à l'abandon, il n'y aurait ni autobus, ni crèches, ni écoles, ni gymnases à brûler. Et ce qui est proprement insupportable, c'est de décerner aux auteurs de ces exploits le titre glorieux d'«indigènes de la République». Au lieu de cela, on aurait dû décréter l'illégitimité de la haine et leur faire honte, comme on fait honte, bien qu'ils soient aussi des cas sociaux, aux supporters qui vont dans les stades pour en découdre et qui poussent des grognements de singe chaque fois qu'un joueur noir a la balle. La brûlure de la honte est le commencement de la morale. La victimisation et l'héroïsation sont une invitation à la récidive.
L'expiation des crimes du colonialisme conduit-elle à l'embrasement des banlieues ?
Non, bien sûr. Mais à vouloir apaiser la haine en disant que la France est en effet haïssable et en inscrivant ce dégoût de soi dans l'enseignement, on se dirige nécessairement vers le pire. Ces révoltés révoltants poussent jusqu'à son paroxysme la tendance contemporaine à faire de l'homme non plus un obligé, mais un ayant droit. Et si l'école elle-même les encourage, alors c'est foutu.
Est-ce le modèle français d'intégration qui est en crise ?
On parle beaucoup de la faillite du modèle républicain d'intégration. C'est absurde. L'école républicaine est morte depuis longtemps. C'est le modèle post-républicain de la communauté éducative supersympa et immergée dans le social, qui prend l'eau. Modèle, hélas, indestructible car il se nourrit de ses fiascos. A chaque échec, il réagit par la surenchère. Et c'est reparti pour un tour : au mépris de la vérité, l'école française noiera donc demain la diversité des traites négrières dans l'océan de la bien-pensance anti-occidentale. On enseignera la colonisation non comme un phénomène historique terrible et ambigu, mais comme un crime contre l'humanité. Ainsi répondra-t-on au défi de l'intégration en hâtant la désintégration nationale.
(1) Dernier ouvrage publié : Nous autres, Modernes (Ellipses).
c'est selon moi, le seul texte un peu fin qui a été pondu sur ce qu'il se passe dans les banlieues depuis quelques semaines.
Alain Finkielkraut : «L'illégitimité de la haine»
Le philosophe Alain Finkielkraut (1) dresse un premier bilan des émeutes dans les banlieues.
Quels enseignements politiques et intellectuels tirez-vous des émeutes ?
Alain FINKIELKRAUT. – Je suis terrifié par cette violence. Terrifié, mais pas étonné. Il y avait des signes avant-coureurs : la Marseillaise conspuée lors du match France-Algérie, les agressions de lycéens pendant une manifestation contre la loi Fillon. Il y avait aussi des livres avertisseurs comme celui d'Emmanuel Brenner, Les Territoires perdus de la République, ou le rapport de juin 2004 du ministère de l'Education nationale sur les signes et manifestations d'appartenance religieuse dans certains établissements scolaires des quartiers difficiles. On y apprenait notamment que l'enseignement de l'histoire était accusé par certains élèves et ceux qui les influencent de donner une vision judéo-chrétienne, déformée et partiale du monde. Les exemples abondent, du refus d'étudier l'édification des cathédrales ou d'entendre parler de l'existence de religions préislamiques, aux turbulences que provoque inévitablement l'évocation de la guerre d'Algérie ou du Moyen-Orient.
Certains ont été jusqu'à parler de «guerre civile». Qu'en pensez-vous ?
Il n'y a pas de guerre aujourd'hui entre les Français de souche et les autres, ni même entre la France des villes et celle des banlieues. Les premières cibles des violents sont les voisins. Et ce sont eux qui réclament une restauration de l'ordre républicain. La sympathie pour les vandales est beaucoup plus répandue chez les bobos écolos qui font du vélo à Paris que parmi les automobilistes pauvres du 9-3.
Y avait-il d'autres signes annonciateurs des émeutes ?
Voici un charmant couplet de rap : «La France est une garce, n'oublie pas de la baiser jusqu'à l'épuiser comme une salope, il faut la traiter, mec ! Moi, je pisse sur Napoléon et le général de Gaulle.»
Mais les excès de la sous-culture musicale ont-ils vraiment un lien de causalité avec ces violences ?
Si ceux qui mettent le feu aux services publics, qui lancent du haut des tours d'immeubles des boules de pétanque sur les policiers ou qui agressent les pompiers, avaient la même couleur de peau que les émeutiers de Rostock dans l'Allemagne réunifiée des années 90, l'indignation morale prévaudrait partout.
L'indignation morale prévaut quand même dans certains lieux !
Non, ce qui prévaut, c'est la compréhension, la dissolution du sentiment de l'injustifiable dans la recherche des causes. Dans l'hypothèse Rostock, politiques, intellectuels, journalistes, responsables d'associations, chercheurs en sciences sociales – tous crieraient comme un seul homme : «Le fascisme ne passera pas !» Mais comme ces lanceurs de boules et de cocktails Molotov sont des Français d'origine africaine ou nord-africaine, l'explication étouffe l'indignation ou la retourne contre le gouvernement et l'inhospitalité nationale.
Au lieu d'être outragés par le scandale des écoles incendiées, on pontifie sur le désespoir des incendiaires. Au lieu d'entendre ce qu'ils disent – «Nique ta mère !», «Nique la police !», «Nique l'Etat !» –, on les écoute, c'est-à-dire que l'on convertit leurs appels à la haine en appels à l'aide et la vandalisation des établissements scolaires en demande d'éducation. A ce décryptage qui n'est que poudre aux yeux, il est urgent d'opposer une lecture littérale des événements.
Loin de la culture de l'excuse ?
Les casseurs ne réclament pas plus d'écoles, plus de crèches, plus de gymnases, plus d'autobus : ils les brûlent. Et ils s'acharnent ainsi contre les institutions et toutes les médiations, tous les détours, tous les délais qui s'interposent entre eux et les objets de leur désir. Enfants de la télécommande, ils veulent tout, tout de suite. Et ce tout, c'est la «thune», les marques vestimentaires et les «meufs». Paradoxe terminal : les ennemis de notre monde en sont aussi l'ultime caricature. Et ce qu'il faudrait pouvoir réinstaurer, c'est un autre système de valeurs, un autre rapport au temps. Mais ce pouvoir-là n'est pas au pouvoir des politiques.
La communication politique a-t-elle abdiqué devant la «vidéosphère» ?
La vulgarité sans fond des talk shows, la brutalité des jeux vidéos, l'éducation quotidienne à la simplification et à la méchanceté rigolarde par les «Guignols de l'info» – tout cela est hors de portée des hommes politiques. S'ils s'y opposaient d'ailleurs, les éditorialistes dénonceraient aussitôt une atteinte totalitaire à la liberté d'expression. Peut être le ministre de l'Intérieur – mais est-il le seul ? – a-t-il tendance à trop spectaculariser son action. Et le terme de «racaille» ne devrait pas faire partie du vocabulaire d'un responsable politique. Mais les mots manquent devant des gens qui, se sentant calomniés ou humiliés par cette épithète, réagissent en incendiant des écoles.
Mais ils sont frappés par des taux de chômage record !
Aujourd'hui où le coeur de l'humanisme ne bat plus pour l'école, mais pour ses incendiaires, nul ne semble se souvenir qu'on ne va pas en classe pour être embauché mais pour être enseigné. Le premier objectif de l'instruction, c'est l'instruction. Celle-ci, au demeurant, n'est jamais inutile. De même que la République doit reprendre ses «territoires perdus», de même la langue française doit reconquérir le parler banlieue, ce sabir simpliste, hargneux, pathétiquement hostile à la beauté et à la nuance. Ce n'est pas une condition suffisante pour obtenir un emploi, mais c'est une condition nécessaire.
Personne n'invente cependant les discriminations !
Dans cette affaire, il faut évidemment se garder de stigmatiser une population. Né polonais en France, je suis moi-même un immigré de la seconde génération, et je me sens résolument solidaire de tous les élèves noirs ou arabes qui, parce qu'ils préfèrent les diplômés aux dealers, se font persécuter, racketter, traiter de «bouffons». Ceux-là doivent être aidés ; la discrimination à l'embauche doit être inlassablement combattue ; il faut oeuvrer sans relâche à l'égalité des chances, aller chercher l'excellence dans les cités, détruire les grands ensembles, désenclaver les banlieues. Pour autant, il serait naïf de s'imaginer que ces mesures mettront fin au vandalisme.
Comment pouvez-vous en être sûr ?
La violence actuelle n'est pas une réaction à l'injustice de la République, mais un gigantesque pogrome antirépublicain.
Cette violence ne serait donc pas une riposte à l'abandon des «territoires perdus» ?
Si ces territoires étaient laissés à l'abandon, il n'y aurait ni autobus, ni crèches, ni écoles, ni gymnases à brûler. Et ce qui est proprement insupportable, c'est de décerner aux auteurs de ces exploits le titre glorieux d'«indigènes de la République». Au lieu de cela, on aurait dû décréter l'illégitimité de la haine et leur faire honte, comme on fait honte, bien qu'ils soient aussi des cas sociaux, aux supporters qui vont dans les stades pour en découdre et qui poussent des grognements de singe chaque fois qu'un joueur noir a la balle. La brûlure de la honte est le commencement de la morale. La victimisation et l'héroïsation sont une invitation à la récidive.
L'expiation des crimes du colonialisme conduit-elle à l'embrasement des banlieues ?
Non, bien sûr. Mais à vouloir apaiser la haine en disant que la France est en effet haïssable et en inscrivant ce dégoût de soi dans l'enseignement, on se dirige nécessairement vers le pire. Ces révoltés révoltants poussent jusqu'à son paroxysme la tendance contemporaine à faire de l'homme non plus un obligé, mais un ayant droit. Et si l'école elle-même les encourage, alors c'est foutu.
Est-ce le modèle français d'intégration qui est en crise ?
On parle beaucoup de la faillite du modèle républicain d'intégration. C'est absurde. L'école républicaine est morte depuis longtemps. C'est le modèle post-républicain de la communauté éducative supersympa et immergée dans le social, qui prend l'eau. Modèle, hélas, indestructible car il se nourrit de ses fiascos. A chaque échec, il réagit par la surenchère. Et c'est reparti pour un tour : au mépris de la vérité, l'école française noiera donc demain la diversité des traites négrières dans l'océan de la bien-pensance anti-occidentale. On enseignera la colonisation non comme un phénomène historique terrible et ambigu, mais comme un crime contre l'humanité. Ainsi répondra-t-on au défi de l'intégration en hâtant la désintégration nationale.
(1) Dernier ouvrage publié : Nous autres, Modernes (Ellipses).
Petit florilège de ma journée d'hier :
- J'ouvre le journal : trois émeutiers, à Nice, ont été interpellés et condamnés à des peines de prison ferme pour avoir mis le feu à des autobus et voitures. Ils s'agit de fils de "bonne famille" de la petite bourgeoisie niçoise qui ont dit devant le tribunal vouloir juste s'amuser.
- A moto, hier après-midi, un vieux en 4 x 4 grille un stop, me coupe de la priorité devant moi à 20 m, dans une ligne droite (je roulais à 80 km/h) et me fait un bras d'honneur.
Je venais juste de redescendre de Grasse...
- De Grasse où des petits cons
ont brûlé les deux locaux de la Mission Locale, pour ceux qui ne savent pas, la mission locale, c'est une espèce de maison des jeunes, espace emploi, etc. Outil de travail fabuleux que leurs frères et soeurs, leurs parents fréquentent depuis des années...
- De Grasse où j'ai fait une pause-café avec un ami haut-fonctionnaire, d'origine portugaise, qui me disait que son fils rentre parfois en pleurs de l'école, parce que ces petits camarades le traîtent de sale portugais...
- Coup de téléphone d'un ex-collègue de boulot, aujourd'hui basé à Valence : allo... Boulegan, putain, je me suis fait fracasser la voiture, les flics m'ont dit que c'était un arabe, sans permis, en situation irrégulière, bourré, délite de fuite, etc, je suis convoqué au commissariat. Rendez-vous au commissariat, mon pote a bien les nerfs, envie de lui péter la gueule à l'arabe, sa voiture, c'est sa première voiture, payée à crédit 10 000 euros avec l'aide papa-maman. Bilan : l'arabe en question en Français, il est titulaire de la double nationalité, titulaire d'un permis international validé en France, le test d'alcoolémie s'est révélé négatif et cet arabe, il est entraîneur d'une équipe de football de haut-niveau. Il a juste perdu le controle de son véhicule et tapé l'arrière de la 406 de mon pote, il est parti se garer tout juste 15 m plus loin (dixit mon pote) pour constater les dégâts, et c'est là que les flics sont arrivés, ils l'ont menotté et gardé 24 h en garde à vue... Pour un banal accident de la route.
A part ça, tout va bien.
- J'ouvre le journal : trois émeutiers, à Nice, ont été interpellés et condamnés à des peines de prison ferme pour avoir mis le feu à des autobus et voitures. Ils s'agit de fils de "bonne famille" de la petite bourgeoisie niçoise qui ont dit devant le tribunal vouloir juste s'amuser.
- A moto, hier après-midi, un vieux en 4 x 4 grille un stop, me coupe de la priorité devant moi à 20 m, dans une ligne droite (je roulais à 80 km/h) et me fait un bras d'honneur.
Je venais juste de redescendre de Grasse...- De Grasse où des petits cons
ont brûlé les deux locaux de la Mission Locale, pour ceux qui ne savent pas, la mission locale, c'est une espèce de maison des jeunes, espace emploi, etc. Outil de travail fabuleux que leurs frères et soeurs, leurs parents fréquentent depuis des années...- De Grasse où j'ai fait une pause-café avec un ami haut-fonctionnaire, d'origine portugaise, qui me disait que son fils rentre parfois en pleurs de l'école, parce que ces petits camarades le traîtent de sale portugais...
- Coup de téléphone d'un ex-collègue de boulot, aujourd'hui basé à Valence : allo... Boulegan, putain, je me suis fait fracasser la voiture, les flics m'ont dit que c'était un arabe, sans permis, en situation irrégulière, bourré, délite de fuite, etc, je suis convoqué au commissariat. Rendez-vous au commissariat, mon pote a bien les nerfs, envie de lui péter la gueule à l'arabe, sa voiture, c'est sa première voiture, payée à crédit 10 000 euros avec l'aide papa-maman. Bilan : l'arabe en question en Français, il est titulaire de la double nationalité, titulaire d'un permis international validé en France, le test d'alcoolémie s'est révélé négatif et cet arabe, il est entraîneur d'une équipe de football de haut-niveau. Il a juste perdu le controle de son véhicule et tapé l'arrière de la 406 de mon pote, il est parti se garer tout juste 15 m plus loin (dixit mon pote) pour constater les dégâts, et c'est là que les flics sont arrivés, ils l'ont menotté et gardé 24 h en garde à vue... Pour un banal accident de la route.
A part ça, tout va bien.
"Etre beau et bien habillé est indispensable. Avoir un but dans la vie ne l'est pas." Oscar Wilde
Je suis en permanence frappé par le niveau de langage des individus de la rue interviewés dans les décennies qui nous précèdent, que l'on revisionne de temps en temps à la téloche. Comparés à nos générations de Star Académiciens décérébrés, on prend la mesure de cette décrépitude.lucianovitch a écrit :Parce quand je vois que la grand-mère de ma nana, qui a 90 ans (la grand-mère, pas la nana!), ou ma belle-mère qui était bouchère qui écrivent mieux et avec moins de fautes que la plupart de mes copains ingénieurs, je me dis qu'il y a une couille dans le potage!
Un peu de lecture :
http://www.languefrancaise.net/news/ind ... d_news=241
Tu veux nous faire croire quoi Boulégan , il faut ouvrir les yeux 80% des émeutiers sont issus de l'immigration (et je suis gentil peut être) alors c pas parce qu'il y a quelques exceptions qu'il faut fermer les yeux.Va consulter un registre de garde à vue dans un commissariat et regarde les noms tu comprendras d'ou vient la délinquance et une mesure de garde à vue c pas du délit de sale gueule c une mesure qui est prise par un proc suite à des faits avérés . Quand ils brulent des locaux qui sont fait pour les aider ça prouve bien leur degré de débilité et qu'on peut pas faire grand chose pour eux. 
-
lucianovitch
- Messages : 1150
- Inscription : 10 juin 2004, 13:49
- Localisation : La Suisse, c'est fini...maintenant c'est Annecy
- Contact :
Bein tu vois, mon cher ami, avant d'habiter en suisse, j'habitais en alsace....et j'ai passé ma jeunesse dans un bled à la campagne......dans mon village, pas un arabe....que des alsacos pure souche et quelques italiens (dont mes parents) ou espagnols......et pourtant, bled connu et reconnu pour la quantité des dealers y vivant.... Mon voisin d'en face, mort par overdose. D'autres y ont échappé (à la mort, mais pas aux overdoses) mais ont fait de la cabane!rswrc a écrit :Tu veux nous faire croire quoi Boulégan , il faut ouvrir les yeux 80% des émeutiers sont issus de l'immigration (et je suis gentil peut être) alors c pas parce qu'il y a quelques exceptions qu'il faut fermer les yeux.Va consulter un registre de garde à vue dans un commissariat et regarde les noms tu comprendras d'ou vient la délinquance et une mesure de garde à vue c pas du délit de sale gueule c une mesure qui est prise par un proc suite à des faits avérés . Quand ils brulent des locaux qui sont fait pour les aider ça prouve bien leur degré de débilité et qu'on peut pas faire grand chose pour eux.
Alors, je suis sûr que si j'avais été à la gendarmerie pour consulter les registres dont tu parles, ça aurait été rempli de noms du type "kuents, schmitt, vogel, ....."
D'où le raccourci : tous les alsaciens sont des dealers!
Tes propos sont extrêmes et surtout, tu mets tous les oeufs dans le même panier, et ça, tu vois, c'est moche!!!
Parce que mes parents sont arrivés en France il y a 50 ans, mais ils ont subi le même genre d'attaques : "les italiens sont des violeurs", "les maccaroni sont voleurs", "les ritals sont des vauriens"..... Ma maman s'est faite passer à tabac plusieurs fois dans sa jeunesse à cause de ses origines.
Alors ce n'est pas parce que Naples était connue pour ces méfaits à une certaine époque que tous les immigrés italiens étaient des voyoux.
Alors du calme gaillard, le racisme de bas étage, tu le laisses dehors et t'essaies de raisonner. Les faits que tu racontes sont certainement vrais, mais la façon dont tu les rapportes est outrancière.
Un peu de pub pour mon cousin : http://www.darkinkproject.tk/
Je ne sais pas si je vais te rassurer, Ben, mais j'ai été un membre de l'armée française, j'ai eu à intervenir avec des armes et dans tous les cas, j'ai eu peur, j'ai eu des doutes, j'ai fait mon boulot sans en tirer de plaisir particulier, parfois du dégoût mais parfois aussi de la fierté d'avoir fait mon travailBen boost a écrit :L'armée est peut-être un mal nécessaire, mais je commencerai à y porter un début de crédit quand une fois un milouf saura me décrire avec quel dégoût il est "obligé" de connaître les armes qu'il utilise
C'est plus complexe que ça n'y paraît mais oui, je n'ai jamais éprouvé de sensations agréables à l'idée d'être dans la perspective de faire action de violence, éventuellement tirer sur des gens ... d'ordonner à mes hommes de le faire ... c'est une responsabilité énorme et tu dois vivre avec
... remarque, aujourd'hui, je n'y suis plus et je ne regrette pas mon choix Mais le problème du vent, c'est que quand y'en a, on a toujours l'impression de l'avoir dans la gueule !!! Jean Siri, mai 2005
Pour RSWRC, oui, c'est bien pour vous, le composite permettra de moins sentir l'arme au ceinturon! Je te chambre...juste pour rire.
Dans mon job, on utilisait depuis longtemps le Glock (toute la famille) et quelques modèles "maison".
Aujourdhui, il y a du titane, des composites, du carbone, du plastique...Pas pour la frime, pour améliorer les performances: meilleur équilibre, montée plus rapide, départ plus rapide, précision accrue, moins de recul, balistique au but accrue...
Pour Ben Booste, je suis désolé, mais sâche que des mecs comme moi, il en faut, pour que tu puisses continuer à vivre tranquille, faire du triathlon...C'est pas la même chose dans tous les pays...je ne vais pas rentrer dans les détails, je n'en ai pas le droit, mais, si tu savais certaines choses, tu verrais certainement ce genre de job autrement...idem, pour les flics, les militaires...Il y a ce que l'on voit et ce que l'on ne voit pas. Mais, je comprend parfaitement ta réaction...elle est tout à fait normale. J'admet, en faire un peu trop...c'est plus pour en rire, des réponses à certains posts, même si c'est pas forcement la même chose dans la réalité.
Ensuite, sâche que pour un passionné comme moi, le fait d'améliorer une arme, de s'entraîner à ..."intervenir", chercher à être parfait...c'est comme toi avec ton vélo, la diététique, l'entraînement, la préparation physique, psychologique...La différence, ce sont les objectifs! Ils sont défini par le gouvernement Ensuite, la différence fondamentale avec le sport, d'avoir un vélo au top, de le bidouiller... c'est que pour des mecs comme moi, qui te font gerber, une arme, des équipements "bidouillés", des munitions "hors normes" qui n'existent pas chez l'armurier du coin, c'est ma vie qui en dépend au bout. Mon vélo qui merde à Hawaii...je m'en sortirai, un flingue avec lequel je ne peux pas assurer à 100% mon job, celui pour lequel je suis payé, celui pour lequel on me fait confiance, des civils, des otages...je n'ai absolument pas le droit de faire de l'à peu prêt, ou, du on verra bien! C'est du 100% de réussite obligatoire.
Vas demander à ceux que l'on a pû sortir d'une sale situation, ce qui'ils en pensent...de mecs qui font ce sale boulot à tes yeux. Flics, gendarmes, militaires...Même si je comprend que c'est pas facile à comprendre, je respecte ces institutions quelques soit le niveau d'intervention, les missions confiées. (exemple des polices municipales, des flics de quartier, qui n'ont pas forcement le niveau et la formation pour faire du bon boulot, comme dans la situation des derniers jours.) Maintenant, ces mecs font ce que l'ont leur demande, avec les moyens que l'on leur donne...
Dans mon job, on utilisait depuis longtemps le Glock (toute la famille) et quelques modèles "maison".
Aujourdhui, il y a du titane, des composites, du carbone, du plastique...Pas pour la frime, pour améliorer les performances: meilleur équilibre, montée plus rapide, départ plus rapide, précision accrue, moins de recul, balistique au but accrue...
Pour Ben Booste, je suis désolé, mais sâche que des mecs comme moi, il en faut, pour que tu puisses continuer à vivre tranquille, faire du triathlon...C'est pas la même chose dans tous les pays...je ne vais pas rentrer dans les détails, je n'en ai pas le droit, mais, si tu savais certaines choses, tu verrais certainement ce genre de job autrement...idem, pour les flics, les militaires...Il y a ce que l'on voit et ce que l'on ne voit pas. Mais, je comprend parfaitement ta réaction...elle est tout à fait normale. J'admet, en faire un peu trop...c'est plus pour en rire, des réponses à certains posts, même si c'est pas forcement la même chose dans la réalité.
Ensuite, sâche que pour un passionné comme moi, le fait d'améliorer une arme, de s'entraîner à ..."intervenir", chercher à être parfait...c'est comme toi avec ton vélo, la diététique, l'entraînement, la préparation physique, psychologique...La différence, ce sont les objectifs! Ils sont défini par le gouvernement Ensuite, la différence fondamentale avec le sport, d'avoir un vélo au top, de le bidouiller... c'est que pour des mecs comme moi, qui te font gerber, une arme, des équipements "bidouillés", des munitions "hors normes" qui n'existent pas chez l'armurier du coin, c'est ma vie qui en dépend au bout. Mon vélo qui merde à Hawaii...je m'en sortirai, un flingue avec lequel je ne peux pas assurer à 100% mon job, celui pour lequel je suis payé, celui pour lequel on me fait confiance, des civils, des otages...je n'ai absolument pas le droit de faire de l'à peu prêt, ou, du on verra bien! C'est du 100% de réussite obligatoire.
Vas demander à ceux que l'on a pû sortir d'une sale situation, ce qui'ils en pensent...de mecs qui font ce sale boulot à tes yeux. Flics, gendarmes, militaires...Même si je comprend que c'est pas facile à comprendre, je respecte ces institutions quelques soit le niveau d'intervention, les missions confiées. (exemple des polices municipales, des flics de quartier, qui n'ont pas forcement le niveau et la formation pour faire du bon boulot, comme dans la situation des derniers jours.) Maintenant, ces mecs font ce que l'ont leur demande, avec les moyens que l'on leur donne...
Mr BOULEGAN,
Tu vas dire que je prêche pour ma paroisse, mais l'exemple de l'accident n'est pas forcément bien choisi et de plus tu ne connais pas exactement l'affaire et puis la Police ne fait pas ce qu'elle veut, elle doit rendre compte à la justice déjà par le biais du procureur, on ne met pas en garde à vue comme çà pour rien, vive l'Etat de Droit.
Evite les stéréotypes et les anecdotes qui n'apporte rien au débat.
Tu vas dire que je prêche pour ma paroisse, mais l'exemple de l'accident n'est pas forcément bien choisi et de plus tu ne connais pas exactement l'affaire et puis la Police ne fait pas ce qu'elle veut, elle doit rendre compte à la justice déjà par le biais du procureur, on ne met pas en garde à vue comme çà pour rien, vive l'Etat de Droit.
Evite les stéréotypes et les anecdotes qui n'apporte rien au débat.
Pour répondre au post d'Etienne.
Moi, cela ne m'a jamais posé quelconque état d'ame, de doute. J ene pourrai pas expliquez toutes mes motivations ici par respect et pudeur pour certaines choses.
Je pars du princippe que j'étais volontaire, motivé pour servir dans une unité spéciale. On va donc dire, que j'étais conditionné! J'ai toujours voulu faire ça, depuis très jeune. Quand on rentre dans une telle institution, il me semble que cela paraît logique d'être amener un jour, sur ordre, à utiliser des armes, des munitions, des explosifs ou tout autre méthode pouvant ammener à la mort en cas de non fonctionnement des autres méthodes moins radicales. Je suis professionnel, tout simplement. Je suis entraîné pour et je m'entraîne en permanence pour être le meilleur et 100% efficace dans le boulot que l'on me donne. Pour moi, il y avait aussi, ma vie est au bout, c'est la sienne ou la mienne, et surtout pas celle de mes collègues. Maintenant, c'est une évidence que le cas extrême n'est pas une part de plaisir...Tout le monde y pense, mais encore une fois, on est pro...ou on fait autre chose. Mais, je pense que ceux qui sont en face, y ont refléchi aussi et savent ce qu'ils font quand ils font les cons. Dans mon boulot, on ne m'a jamais appris, ni demander d'être offensif. Si vous préférez, on ne m'a jamais demander d'attaquer intel ou intel par plaisir ou pour conquérir ce qui ne nous appartenait pas. Toujours pour défendre les interrêts de la france, des citoyens.
Je n'ai connu qu'un seul mec qui n'a pas supporter une intervention. Un seul durant ma carrière.
Moi, cela ne m'a jamais posé quelconque état d'ame, de doute. J ene pourrai pas expliquez toutes mes motivations ici par respect et pudeur pour certaines choses.
Je pars du princippe que j'étais volontaire, motivé pour servir dans une unité spéciale. On va donc dire, que j'étais conditionné! J'ai toujours voulu faire ça, depuis très jeune. Quand on rentre dans une telle institution, il me semble que cela paraît logique d'être amener un jour, sur ordre, à utiliser des armes, des munitions, des explosifs ou tout autre méthode pouvant ammener à la mort en cas de non fonctionnement des autres méthodes moins radicales. Je suis professionnel, tout simplement. Je suis entraîné pour et je m'entraîne en permanence pour être le meilleur et 100% efficace dans le boulot que l'on me donne. Pour moi, il y avait aussi, ma vie est au bout, c'est la sienne ou la mienne, et surtout pas celle de mes collègues. Maintenant, c'est une évidence que le cas extrême n'est pas une part de plaisir...Tout le monde y pense, mais encore une fois, on est pro...ou on fait autre chose. Mais, je pense que ceux qui sont en face, y ont refléchi aussi et savent ce qu'ils font quand ils font les cons. Dans mon boulot, on ne m'a jamais appris, ni demander d'être offensif. Si vous préférez, on ne m'a jamais demander d'attaquer intel ou intel par plaisir ou pour conquérir ce qui ne nous appartenait pas. Toujours pour défendre les interrêts de la france, des citoyens.
Je n'ai connu qu'un seul mec qui n'a pas supporter une intervention. Un seul durant ma carrière.
C'est effectivement l'impression que celà donneironchris a écrit :J'admet, en faire un peu trop...c'est plus pour en rire, des réponses à certains posts, même si c'est pas forcement la même chose dans la réalité.
... je n'ai pas eu ton implication dans des opérations "spéciales" mais j'ai toujours pris garde de voir les armes comme des outils, pas comme des jouets ... et comme tout bon professionnel, il faut veiller à ce que tes outils soient les plus efficaces possibles, effectivement , même si dans ce contexte, l'efficacité est terrible mais c'est aussi ton assurance vie
Je suis assez sidéré du manque de formation, d'expérience et d'encadrement des forces de l'ordreironchris a écrit :Vas demander à ceux que l'on a pû sortir d'une sale situation, ce qui'ils en pensent...de mecs qui font ce sale boulot à tes yeux. Flics, gendarmes, militaires...Même si je comprend que c'est pas facile à comprendre, je respecte ces institutions quelques soit le niveau d'intervention, les missions confiées. (exemple des polices municipales, des flics de quartier, qui n'ont pas forcement le niveau et la formation pour faire du bon boulot, comme dans la situation des derniers jours.) Maintenant, ces mecs font ce que l'ont leur demande, avec les moyens que l'on leur donne...
... le problème est un peu semblable à ce qu'on voit dans l'éducation nationale : les plus anciens et les mieux notés n'ont d'autre but que de s'échapper de cet enfer, et ce sont donc les petits jeunes et les vieux cons qui restent dans les environnements les plus difficiles ... le contraire d'une logique d'efficacité Mais le problème du vent, c'est que quand y'en a, on a toujours l'impression de l'avoir dans la gueule !!! Jean Siri, mai 2005