C'est rassurantbrice13 a écrit :"l'avantage " d'Embrun la première fois c'est que tu crains tellement le parcours vélo que tu en gardes toujours un peu sous le pied ce qui te permet de finir la course.
C'est ce qui explique également pourquoi pas mal d'athlètes ne vont pas au bout la deuxième fois
braquet pour embrun ?
Membre de la Mafia "Petite Plaque"
Très juste petit Obiwan...brice13 a écrit : Ayant 20 ans je n'ai jamais fait Embrun mais pour avoir parler avec pas mal de finishers voila ce que j'ai retenu:
"l'avantage " d'Embrun la première fois c'est que tu crains tellement le parcours vélo que tu en gardes toujours un peu sous le pied ce qui te permet de finir la course.
C'est ce qui explique également pourquoi pas mal d'athlètes ne vont pas au bout la deuxième fois: ayant un objectif en "temps" par rapport à la première fois, ils ont tendance à envoyer davantage et c'est là que ça peut péter.
Conclusion: l'idée de viser ou de partir avec un temps en tête n'est peut être pas une très bonne idée...
:
La première fois, effectivement, c'est l'inconnu, c'est l'aventure, la prudence est reine de cette journée du 15-août, comme tu dis, on en garde toujours sous la semelle. Perso, je n'avais jamais vu un col de haute montagne, comme je l'ai noté plus haut, j'étais insouciant et inexpérimenté (plus jeune que toi encore), l'Izoard ou autre chose, je m'en fichait un peu, le défi, c'était Embrun dans sa globalité, fallait finir, pour soi...
J'avais déjà qqs expériences sur LD (Nice, un hors d'oeuvre par rapport à l'Embrunman), je savais seulement qu'il me fallait bien manger, bien boire...
Bon, j'avoue, j'ai posé le vélo bien défoncé, davantage accablé par la chaleur que par le mal aux jambes, limite à rester sur ma chaise, je suis parti en marchant, j'ai mangé deux gâteaux de riz au caramel à la sortie du parc (huuuuummmm) et c'est reparti, doucement, sitôt le tour du lac effectué, j'ai pris une allure de coureur à pied, ça a été.
L'année suivante et les autres fois, on se prend au jeu, on veut toujours faire mieux, c'est humain, je me suis mis en tête des temps, tant dans l'eau, tant à vélo, des temps de passage au pied du col, au sommet du col, à pied, sur la base de reconnaissances effectuées en juillet, peinard, sans "pression" de la course, sans le réveil à 3 h du mat etc... la prise de tête ! Parce qu'à moins de voltiger, les ambitions sont toujours supérieures à la réalité du terrain... donc, déception, démobilisation, démotivation, abandon, c'est le cycle infernal qu'il faut absolument éviter.
Un IM, c'est à chaque fois une aventure différente et c'est là, effectivement, que joue l'expérience, qui permet d'équilibrer ambitions et allures avec ses sensations du jour.
C'est, du moins, ce que j'ai retenu de mes aventures embrunaises.
"Etre beau et bien habillé est indispensable. Avoir un but dans la vie ne l'est pas." Oscar Wilde
Eh ben j'ai fait exactement pareil... Comme quoi, il y a des lieux qui nous entraînent dans des comportements communs !Boulegan a écrit :Très juste petit Obiwan...brice13 a écrit : Ayant 20 ans je n'ai jamais fait Embrun mais pour avoir parler avec pas mal de finishers voila ce que j'ai retenu:
"l'avantage " d'Embrun la première fois c'est que tu crains tellement le parcours vélo que tu en gardes toujours un peu sous le pied ce qui te permet de finir la course.
C'est ce qui explique également pourquoi pas mal d'athlètes ne vont pas au bout la deuxième fois: ayant un objectif en "temps" par rapport à la première fois, ils ont tendance à envoyer davantage et c'est là que ça peut péter.
Conclusion: l'idée de viser ou de partir avec un temps en tête n'est peut être pas une très bonne idée...
:
La première fois, effectivement, c'est l'inconnu, c'est l'aventure, la prudence est reine de cette journée du 15-août, comme tu dis, on en garde toujours sous la semelle. Perso, je n'avais jamais vu un col de haute montagne, comme je l'ai noté plus haut, j'étais insouciant et inexpérimenté (plus jeune que toi encore), l'Izoard ou autre chose, je m'en fichait un peu, le défi, c'était Embrun dans sa globalité, fallait finir, pour soi...
J'avais déjà qqs expériences sur LD (Nice, un hors d'oeuvre par rapport à l'Embrunman), je savais seulement qu'il me fallait bien manger, bien boire...
Bon, j'avoue, j'ai posé le vélo bien défoncé, davantage accablé par la chaleur que par le mal aux jambes, limite à rester sur ma chaise, je suis parti en marchant, j'ai mangé deux gâteaux de riz au caramel à la sortie du parc (huuuuummmm) et c'est reparti, doucement, sitôt le tour du lac effectué, j'ai pris une allure de coureur à pied, ça a été.
L'année suivante et les autres fois, on se prend au jeu, on veut toujours faire mieux, c'est humain, je me suis mis en tête des temps, tant dans l'eau, tant à vélo, des temps de passage au pied du col, au sommet du col, à pied, sur la base de reconnaissances effectuées en juillet, peinard, sans "pression" de la course, sans le réveil à 3 h du mat etc... la prise de tête ! Parce qu'à moins de voltiger, les ambitions sont toujours supérieures à la réalité du terrain... donc, déception, démobilisation, démotivation, abandon, c'est le cycle infernal qu'il faut absolument éviter.
Un IM, c'est à chaque fois une aventure différente et c'est là, effectivement, que joue l'expérience, qui permet d'équilibrer ambitions et allures avec ses sensations du jour.
C'est, du moins, ce que j'ai retenu de mes aventures embrunaises.
MaRcO
- nounouilletrail
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Est-ce qu’on remarque beaucoup la différence entre un 34x25 (il y a beaucoup qui en parle ici) et un 39x27 ?
Si, je calcule les mètres par rotation, la différence est seulement 3.0 – 2.9 = 0.1 mètre (10cm ou 3.3%!).
Je demande, car si je ne sens pas une vrai différence, alors il vaut mieux que je garde mon 39 devant. Sinon, je pense qu'il faudrait tout changer pour un compact (50/34) ou mettre un 29, qui risque de donner une K7 mal étagée comme dit Orscand.
Si, je calcule les mètres par rotation, la différence est seulement 3.0 – 2.9 = 0.1 mètre (10cm ou 3.3%!).
Je demande, car si je ne sens pas une vrai différence, alors il vaut mieux que je garde mon 39 devant. Sinon, je pense qu'il faudrait tout changer pour un compact (50/34) ou mettre un 29, qui risque de donner une K7 mal étagée comme dit Orscand.
- benj' de kouk
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g
sinon il vous arrive cette galère : t en baves à mort ,tu te dis aller ,je passe le 25 ça ira mieux , tu forces sur la manette........ ,tu jettes un oeil sur ta k7 et là....... NOOOOOOOOOOOON y a plus rien
kouk ! famille de noblesse de singe
colin a dit:
Est-ce qu’on remarque beaucoup la différence entre un 34x25 (il y a beaucoup qui en parle ici) et un 39x27 ?
Il n'y a pas beaucoup de difference mais ta cassette est plus reguliere (moins casse pattes!!)
compare les developpements avec 52/39 cassette 12*27 et 50/34 ou 36 cassette 12*25
Perso j'ai longtemps cogité pour 2005 compact ou pas,au final trés content du 50/36 12*25 avec une marge en cas de moins bien et tu reste frais pour le marathon
Est-ce qu’on remarque beaucoup la différence entre un 34x25 (il y a beaucoup qui en parle ici) et un 39x27 ?
Il n'y a pas beaucoup de difference mais ta cassette est plus reguliere (moins casse pattes!!)
compare les developpements avec 52/39 cassette 12*27 et 50/34 ou 36 cassette 12*25
Perso j'ai longtemps cogité pour 2005 compact ou pas,au final trés content du 50/36 12*25 avec une marge en cas de moins bien et tu reste frais pour le marathon
Re: g
Dans ce cas la tu descends du vélo et tu pousses !!!!benjaminlandier a écrit :sinon il vous arrive cette galère : t en baves à mort ,tu te dis aller ,je passe le 25 ça ira mieux , tu forces sur la manette........ ,tu jettes un oeil sur ta k7 et là....... NOOOOOOOOOOOON y a plus rien
Contre l'adversité se prouve l'homme fort.
benjaminlandier a écrit:
sinon il vous arrive cette galère : t en baves à mort ,tu te dis aller ,je passe le 25 ça ira mieux , tu forces sur la manette........ ,tu jettes un oeil sur ta k7 et là....... NOOOOOOOOOOOON y a plus rien
Trop bonne l'image
Moi ça m'est déjà arrivé et là tu pleures.
Tu finis comme une merde et là ça se passe dans la tête quand tu peux encore finir.
En bref j'en rigole mais sur le coup c'est plutôt du désespoir avec un mélange d'humilité face à certaines difficultés du sport.
sinon il vous arrive cette galère : t en baves à mort ,tu te dis aller ,je passe le 25 ça ira mieux , tu forces sur la manette........ ,tu jettes un oeil sur ta k7 et là....... NOOOOOOOOOOOON y a plus rien
Trop bonne l'image
Moi ça m'est déjà arrivé et là tu pleures.
Tu finis comme une merde et là ça se passe dans la tête quand tu peux encore finir.
En bref j'en rigole mais sur le coup c'est plutôt du désespoir avec un mélange d'humilité face à certaines difficultés du sport.
Re: g
Pour moi, c'est du côté droit de la K7 que je me fais souvent cette réflexion !!benjaminlandier a écrit :sinon il vous arrive cette galère : t en baves à mort ,tu te dis aller ,je passe le 25 ça ira mieux , tu forces sur la manette........ ,tu jettes un oeil sur ta k7 et là....... NOOOOOOOOOOOON y a plus rien
10 cm, ça se sent forcément un peu, mais il vaut mieux assurer les arrières en faisant poser un compact.Colin a écrit :si je ne sens pas une vrai différence, alors il vaut mieux que je garde mon 39 devant. Sinon, je pense qu'il faudrait tout changer pour un compact (50/34) ou mettre un 29, qui risque de donner une K7 mal étagée comme dit Orscand.
Mon témoignage : avant de passer l'Izoard en 2003 pendant l'Embrunman, j'avais déjà escaladé le col 3 ans auparavant, à l'entraînement, assez facilement sur un 38/21 (50 minutes approx, je suis plutôt grimpeur). Pour la course, je me disais "ça va passer avec le 23 dents" mais j'ai quand même installé un 25 dents en prévision du mur de Palon -qui porte mal son nom-, qui, lui, me foutait le trouillomètre à zéro, bien plus que le col.
Bilan : j'ai effectué toute l'ascension de l'Izoard sur le 25 dents (une bonne heure), en me disant que si j'avais eu une couronne de 27, je l'aurais bien utilisée...