CR d'une grosse désillusion à Embrun.

[Akunamatata]

Dans tous les cas, il faut faire un debriefing de la course a tete reposée. Il est toujours bon d'apprendre pourquoi ca n'a pas marché comme on l'imaginait.
Puisque la course est encore fraiche dans les memoires, essaye de te rappeler des quantités/nature solides et liquides que tu as ingurgité qui a mené à ton abandon.
Aussi essaye de te rappeler le processus mental qui a amené à la baisse de moral afin de pouvoir rebondir en utilisant des techniques de prepa mentales.

Je fais pas mal de trails avec parfois de grosses distances, et il y a souvent des grosses baisses de regime. Mais avec l'experience, on acquiert qq reflexes comme s'arreter avant d'aller trop loin dans ses reserves pour mieux repartir (mais c'est vrai qu'on a sur soi deja le camelbag et autres barre energetiques).

j'avais fait embrun en 2000, j'ai eu des crampes au 5eme km, j'ai pas hesité a m'arreter à mi parcours pour me faire masser, discuter avec les docs, mais je savais que j'allais finir!

[Kokovich]

Je sais que malgré les encouragements de tout le forum, qui te feront plaisir, il est trés dur d'abandonner mais tu as fait le bon choix. Comme le dit Khristri, pinse z'y pu min garchon, c'est dans la difficulté que l'on apprend le plus.

Je te souhaite de finir le prochain et tu verras, Embrun ne sera plus qu'une anécdote et tes enfants n'en seront que plus fier car tu auras refait l'effort de tout reprendre pour recommencer et finir...

Bon courage

[Augustin]

Primo, bravo Willy pour avoir tenté le mythe et surtout pour avoir eu la lucidité de t'arrêter à temps.

Secundo,Ta femme et tes enfants peuvent être fiers de toi, car tu as la tête sur les épaules et tu sais te raisonner.
L'abandon est une décision très difficile mais ta sagesse t'a permis de ne pas hypothéquer ta santé et ta récup à venir.

Enfin, Bravo pour nous avoir fait vivre ta course de l'intérieur au travers de ton récit.

[Bilbon-sacquet]

Primo, bravo Willy pour avoir tenté le mythe et surtout pour avoir eu la lucidité de t'arrêter à temps.

Secundo,Ta femme et tes enfants peuvent être fiers de toi, car tu as la tête sur les épaules et tu sais te raisonner.
L'abandon est une décision très difficile mais ta sagesse t'a permis de ne pas hypothéquer ta santé et ta récup à venir.

Enfin, Bravo pour nous avoir fait vivre ta course de l'intérieur au travers de ton récit.

Augustin parle peu mais parle bien pareil que lui !!

[willy]

Bonsoir à tous,

Un grand merci à tous pour vos messages de réconfort, ça fait du bien. Ce n'est que partie remise. I'll be back .

A+

Willy.

[Bilbon-sacquet]

Bonsoir à tous,

Un grand merci à tous pour vos messages de réconfort, ça fait du bien. Ce n'est que partie remise. I'll be back .

A+

Willy.

Bin pour te remonter le moral et pas bâcher un IM viens à Roth !!
t'en auras pour ton argent, que du bonheur !!

[FanchM]

c'est ce que j'ai decide pour 2007...Embrun est un chouette parcours...meme avec la route un peu pourrie sur certaines parties...mais tant que j'habite a El Paso, aucune chance d'arriver pret pour tolerer le froid et je ne peux pas venir en pensant qu'il fera chaud...Roth il fait parfois froid mais ca reste gerable pour qqun qui vient du chaud.

je suis a Dallas...il fait 39c...achtement mieux

[Nico U.]

Willy,

En lisant ton CR j'ai revecu la premiere edition de l'EmbrunAise. J'avais abandonne comme toi sur le 2eme tour apres avoir fait le tour du lac en marchant.
Cet abandon (le seul de ma carriere de Triathlete) m'a enormement servi pour mes courses suivantes. J'ai appris ce que c'etait qu'un vrai passage a vide en course et comment le gerer.
Je suis retourne a Embrun l'annee suivante pour finir l'EmbrunAise, puis 3 fois pour l'EmbrunMan.
Sur tous mes IM, quand je suis mal, je pense a ce satane abandon et ca m'aide a affronter les moments difficiles.

Bien sur, tu dois etre decu, mais il faut positiver (il n'y a qu'a voir tous les messages d'encouragement que tu as recu) et ne pas vivre ca comme un echec. Tu as pris le depart, tu as fais 80% du parcours, bravo, c'est deja une belle victoire.

[Jenesuispasungenie]

Willy...
Si ça peut t'aider:
Klag 2006........tout ton récit me correspond
- Velo posé "bien" ( au dela de mes esperances).........
- Coup de massue comme toi en CAP mais.......au Km 3 !!!!!!!!!!... : wink: Deception....: No comment.

Mais une chose dont je suis sûr:

Tes enfants sont certainements plus fier d'avoir vu leur papa, bien en NAT', bien en VELO,...plutot qu'une derniere image de toi sur la course, sous perf', couverture iso, et un toubib du smur leur indiquant le service des urg' où ils devront te rejoindre......Crois moi ça les aurait marqués autrement....et certainement plus loin dans le temps.

Bonne récup'

et comme je dis tjs:
" pinse z'y pu"

Effectivement, il est plus raisonable d'abandonner que de jouer avec sa santé. Ce genre d'expérience n'est pas négative, elle permet de mieux préparer la prochaine édition et de bien la finir.

[Bert]

bravo willy pour ton récit (qui sert la gorge) et ta lucidité.
Si c'est difficile de décider de bacher à mi-marathon, c'est aussi une preuve d'intelligence. Etre finisher à tout prix, et se retrouver avec des perfusions sous la tente des secours, bof, bof....
Prends donc bien le temps de réfléchir à toutes les raisons (passé sportif,entrainement, repos avant course, alimentation, psychologie, matos,météo...) qui ont fait que tu a pu arriver à ce stade de la course, (c'est le point positif car 3,8 km de nat, 188 km de vélo montagneux et plus de 20 km à pied, tout le monde n'est pas capable de le faire), sans pouvoir continuer plus loin.
Il y a sans doute un ensemble de raisons à cela.
En lisant ton récit, j'ai remarqué que tu mangeais des quartiers d'oranges lors de la course à pied. Cela m'a surpris, car les oranges, c'est fibreux et acide. Lorsque tu cours ton système digestif est fragilisé par l'effort et les chocs, il crée de l'acidité et il ne faut pas trop lui en demander ! Les fibres sont plus longues à digèrer et peuvent être source de douleurs à l'estomac et aux intestins (+ ballonnements et diahrées). Si tu ajoutes un coup de froid la-dessus (en montagne ou sur la partie course à pied sous la pluie), ton organisme risque de te dire "stop!". D'autant plus que lorsqu'on s'entraine sur plusieurs semaines pour un IM, l'affutage (dans le sens amaigrissement) fait que ton corps devient plus fragile face aux aléas météo (pluie, froid). C'est peut-être une explication.
Quoi qu'il en soit, récupères bien et encore bravo.
Bert

[christiane 83]

Alors Willy..........j'ai suivi Embrun par téléphone, et par internet en écumant tous les récits !!

Je n'ai pas pu être là, mon mari est allé pour moi, j'avais un membre très proche de ma famille qui l'a fait, et qui a aussi galéré comme pas possible ds le marathon dans la nuit et sous la pluie !!!

Moi, je suis pas une sportive, mais je vous ai tous suivis par la pensée !!!!, et je vous dis

BRAVO WILLY

Cela vous permettra de comprendre comment réussir la prochaine fois !!!

Savoir stopper, c'est se donner aussi la chance de repartir, gagnant à la fois suivante !!

On perd une bataille, mais pas la guerre....

[Bilbon-sacquet]

Alors Willy..........j'ai suivi Embrun par téléphone, et par internet en écumant tous les récits !!
Je n'ai pas pu être là, mon mari est allé pour moi, j'avais un membre très proche de ma famille qui l'a fait, et qui a aussi galéré comme pas possible ds le marathon dans la nuit et sous la pluie !!!
Moi, je suis pas une sportive, mais je vous ai tous suivis par la pensée !!!!, et je vous dis

BRAVO WILLY
Cela vous permettra de comprendre comment réussir la prochaine fois !!!
Savoir stopper, c'est se donner aussi la chance de repartir, gagnant à la fois suivante !!
On perd une bataille, mais pas la guerre....

Exact et ce n'est pas non plus la peine de compromettre toute la saison automnale en prenant un énorme coup de bambou.
Je ne sais si tu pratiques d'autres disciplines mais si par exemple tu mets un temps fou à récupérer et que cela t'empêche par exemple de faire de la course à pied, c'eut été fort dommage.
Donc, la décision, certes crève coeur, fut bonne

[xtophe]

J'ai l'impression que ce qui t'a manqué principalement c'est l'expérience de la gestion des défaillances et peut-être aussi la motivation.
Vu les temps que tu donnes, je pense que tu pouvais finir autour de 15h. Quand tu es dans ces temps là, il faut t'attendre à avoir un ou plusieurs coups de barre. J'en sais quelque chose car j'ai fini 5 fois entre 15h05 et 15h35 et même une fois en 16h40. J'ai toujours eu au moins une bonne hypoglycémie, pourtant je fais attention à m'alimenter régulièrement, mais au bout d'un moment de toutes façons, plus rien ne passe.
La fois où j'ai fait 16h40, je n'ai pas réussi à m'alimenter correctement depuis le pied de l'izoard. Je faisais hypo sur hypo et je vomissais tout ce que j'avalais. Ensuite, j'ai eu du mal à manger pendant une semaine tellement j'avais la gorge irritée. Sur le marathon, au bout de 15km, même marcher, je ne pouvais plus. Je me suis assis au bord de la route pour tenter de récupérer et quelqu'un a appelé les secours. Quand j'ai vu qu'ils sortaient le brancard, je suis reparti. 100m après j'ai dû m'assoir à nouveau et rebelotte avec les secouristes. J'ai dû les envoyer ch... pour m'en débarrasser. Avec le couché du soleil ça a fini par aller mieux et j'ai pû terminer les 15 derniers km en courant.
Certains trouveront débile de finir dans ces conditions et préfèreront abandonner. Moi, je pense que ce genre d'expérience sert pour la suite et rend plus fort.
Si je peux me permettre un petit conseil, il faut exclure toute possibilité d'abandon de ton cerveau. Que ce soit avant ou pendant la course, ne te visualise jamais en situation d'abandon. Ensuite, dans les moments difficiles, cherche des solutions pour finir et pas des excuses pour abandonner.
Ne crois pas trop les gars qui font 11h à Embrun et qui te disent que n'importe qui peut faire 15h en faisant le vélo les mains sur le guidon et en trotinant/marchant sur le marathon. Un gars qui s'entraîne 15/25h par semaine ne peut pas se mettre à la place de celui qui n'en fait que 5 (et vice versa). La réalité c'est que quand tu n'as pas un gros foncier, le vélo, même à 20km/h de moyenne ça fait mal aux jambes dans les bosses (sans parler du mal au c.. et au dos). Ensuite, il y a le problème de l'alimentation, de la météo... Bref, il faut partir en étant conscient que ça va faire mal et en s'étant préparé psychologiquement à encaisser des coups de barre.
La prochaine fois sera la bonne, je l'espère pour toi.

[superyoyo]

entièrement d'accord avec xtophe +1

et n'écoute pas trop les gens qui te félicitent d'avoir pris la bonne décision en abandonnant.
La prochaine fois, tu finiras, je te l'ordonne !

[vincent05]

Une chose que j'ai remarqué, c'est que beaucoup s'entraine, s'en utiliser la dietétique (gels barres boissons iso.....) qu'ils utilisent ensuite en course, et c'est un gros tort (et le tort...tue, je sais !!! ) car l'organisme n'est pas acclimaté à cette forme de nutrition, et donc les jours de courses, ca fait une chose en plus à assimiler... je sais aussi que ca coute cher...
En tout cas, Willy, tu reviendras l'année prochaine encore plus en forme, et avec une expérience de cette année, qui te sera bénéfique pour être finisher !!!! En attendant récupères bien, physiquement et moralement !!!