Aujourd'hui avait lieu l' épreuve femme aux championnats du monde de Cyclisme, et les Française m'ont bien fait rire.
Non pas que leurs résultats sont moyens mais leurs réaction sont excellentes, c' est à mourir de rire :
Jeannie Longo (FRA/21e): «J'ai vécu la malédiction du bidon. Sa bague s'est prise dans le guidon et il m'a échappé. A partir du 4e tour et pendant 2 tours, je n'ai pas pu m'alimenter. J'ai été pourtant à deux doigts de rentrer dans le dernier tour. Tout eut alors été jouable, mais mon équipière, Edwige Pitel, a couru pour être première Française. Nicole Cooke est même venue à ma hauteur pour me dire: +Qu'est-ce qu'elles font tes équipières?+ De toute façon, je n'étais pas dans un grand jour.»
Edwige Pitel (FRA/23e): «Jeannie Longo est gonflée. C'est elle qui a ramené tout le monde quand on a basculé. Elles étaient quatre dans sa roue. Il faut qu'elle arrête de se plaindre. Elle est hypocrite, recherche les honneurs en proférant de fausses accusations et veut écraser tout le monde. J'ai attaqué la première certes, mais cela n'a pas marché. La seconde accélération a été la bonne et c'est souvent comme cela. Longo est désormais au même niveau que les autres, voilà le problème.»
Magali Le Floc'h (FRA/28e): «Il est dommage que ce soit l'attaque d'une Française (NDLR: Edwige Pitel) qui m'ait décramponnée. J'aurais préféré que cela soit le fait d'une étrangère.(Thib :ça aurait changé quoi ???) Je vais lui dire et lui expliquer la différence tactique entre un duathlon et une course cycliste. Par ailleurs, j'ai bien transmis le message de Jeannie à la voiture selon lequel elle avait perdu son bidon.»
Francis Coquoz (entraîneur de l'équipe féminine): «Cette histoire de bidon est du réchauffé. Jeannie nous a déjà fait le coup. J'ai certes reçu le message de Magali mais je ne me suis pas inquiété car, deux kilomètres plus loin, il y avait le ravitaillement. En fait, le résultat est normal. Les meilleures sont devant. J'aurais presque pu donner les dix premières, lesquelles reflètent le classement du Tour de Toscane. Le niveau est tellement dur que l'on ne peut pas évoluer.»
source : l'équipe.fr
Aller Jeannie, raccroche.
Thib
P.S : pour ceux qui ont vus la course, le sprint final d' Edwige Pitel était à mourir de rire, elle se balançait les épaules dans tous les sens et elle allait pas bien vite (pour un sprint). Mais bravo pour sa course, 23ème d'un championnat du monde de cylisme c' est pas mal du tout.
