Intérêt du capteur de cadence de pédalage
Intérêt du capteur de cadence de pédalage
Je compte m'acheter un capteur de cadence de pédalage pour mon s625x et je voudrais votre avis sur l'intérêt d'un tel outil pour un débutant en vélo.
Est-ce un gadget que l'on peut remplacer par un indicateur de vitesse et une tables des vitesses par braquets à 100 t/mn que l'on apprends par coeur ?
Les courbes de cadences de pédalage que l'on peut obtenir permettent elles de trouver des moyens de progresser et aident elles voir si on progresse ?
Merci
Est-ce un gadget que l'on peut remplacer par un indicateur de vitesse et une tables des vitesses par braquets à 100 t/mn que l'on apprends par coeur ?
Les courbes de cadences de pédalage que l'on peut obtenir permettent elles de trouver des moyens de progresser et aident elles voir si on progresse ?
Merci
Pour moi cela m'a permis de tourner les jambes en cotes. Maintenant je monte toujours en 60t/mn et j'ai l'impression de moins me fatiguer. A l'entrainement j'essaie de tourner à +de 90t/mn sur le plat et c'est pour cela qu'un cadenceur me parait utile. En course je suis souvent obligé de "mettre" moins gros et pour la course à pied je pense être mieux.
2012 25 ième saison de triathlon!!!!! Cruralgie/hernies discales/ année de récupération.....C'est reparti pour 2013!
- voraciousgangrene
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Moi, ça me fait passer le temps: je regarde les chiffres, c'est bien ! Plus sérieusement, comme on dit qu'il faut tourner les jambes aux alentours de 90/95 sur plat, voire plus si affinités ( dans le clm Pornic Nantes, Amstrong et Ullrich tournaient entre 118 et 120, 54 de moyenne), et dans les montées aux alentours de 60 /70, je trouve que cela donne une bonne indication. Notre collègue a raison de dire qu'il faut s'écouter plutôt que de se fixer une cadence: c'est un peu le serpent qui se la mord: quand on se sent bien, on regarde à combien on tourne, et à force, on recherche ses cadences comme autant de repère: des fois, quand je suis un peu cuit, je crois bien tourner les jambes, et je suis descendu à 75: signe de fatigue, et continuer à pousser va augmenter ma carbonisation...
Voilà. Je préfère avoir mon compteur en panne que mon cadenceur.
Mais des routiers bien meilleurs que moi se flattent de ne mettre ni compteur, ni cadenceur. Et l'hiver dernier, j'ai roulé 2 mois sans rien du tout: je m'y suis fait aussi. Comme quoi...
Avis plus autorisés bienvenus.
Voilà. Je préfère avoir mon compteur en panne que mon cadenceur.
Mais des routiers bien meilleurs que moi se flattent de ne mettre ni compteur, ni cadenceur. Et l'hiver dernier, j'ai roulé 2 mois sans rien du tout: je m'y suis fait aussi. Comme quoi...
Avis plus autorisés bienvenus.
le husky
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Salut,
il y a un système simple et pas cher pour connaitre sa frequence de pédalage:
compter le nombre de passage de genou droit en haut (par exemple) pendant 15"
vous multipiez par 4, et ca vous donne votre frequence de pédalage.
Faites le de temps en temps durant la sortie (début, fin, dans les bosses, sur le plat...)
Ca vous donne un indicatif.
il y a un système simple et pas cher pour connaitre sa frequence de pédalage:
compter le nombre de passage de genou droit en haut (par exemple) pendant 15"
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Faites le de temps en temps durant la sortie (début, fin, dans les bosses, sur le plat...)
Ca vous donne un indicatif.
un peu de pub http://www.ks-training.com/" onclick="window.open(this.href);return false;
"Ce qui ne te tue pas, te rends plus fort"
Nietsche
"Ce qui ne te tue pas, te rends plus fort"
Nietsche
je trouve le capteur de cadence utile pour
- faire de la musculation vélo: fréquence de pédalage basse (50 t/min) sur 2 jambes ou une seule jambe
- travailler la qualité de pédalage: par exemple 1 heure à minimum 100 t/min, ou alors alterner 10 x ( 1 min à 120 t/min et 1 min à 80 t/min)
- controler de temps en temps que je ne m'endore pas sur mon développement, comme en cas de long faux plat montant dans lequel j'oublierais de mettre deux ou trois dents de plus.
Cela ne m'empêche pas de rouler très souvent au feeling.
- faire de la musculation vélo: fréquence de pédalage basse (50 t/min) sur 2 jambes ou une seule jambe
- travailler la qualité de pédalage: par exemple 1 heure à minimum 100 t/min, ou alors alterner 10 x ( 1 min à 120 t/min et 1 min à 80 t/min)
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Cela ne m'empêche pas de rouler très souvent au feeling.
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Merci de vos réponses.
Pour l'instant je n'ai pas de HT donc ce sera sur route que j'expérimenterais l'bouzin.
[PUB]J'ai commandé un capteur de vitesse et un capteur de cadence chez Cyclopro pour 34€ chacun et 10€ de frais de port ce qui me semble le meilleur prix disponible sur le net. Chèque envoyé vendredi, commande arrivée ce matin conforme, donc très rapide[/PUB]
Ça fait toujours plaisir de parler des trains qui arrivent à l'heure.
Pour l'instant je n'ai pas de HT donc ce sera sur route que j'expérimenterais l'bouzin.
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Salut pour alimenter le débat voici 3 microarticles: (Site savoir sport)
Les meilleurs cyclistes optent pour une plus grande fréquence de pédalage lorsqu’ils roulent à intensité élevée
La performance en cyclisme sur route, et particulièrement en contre-la-montre, dépend fortement de l’aptitude à maintenir une puissance élevée de pédalage sur toute la distance de course. Ainsi, les tests d’aptitude physique des cyclistes mettent traditionnellement l’accent sur la puissance maximale aérobie et l’endurance.
Les cyclistes entraînés ont tendance à choisir spontanément des fréquences de pédalage plus élevées que les non entraînés, soit 90 à 100 rpm (Lucia et coll., 2001). Chez les cyclistes professionnels, la capacité à adopter une fréquence de pédalage élevée semble être liée à la performance en contre-la-montre. Par exemple, les records de l’heure sont réalisés avec des fréquences de pédalage de plus de 100 rpm (septembre 1994, M. Indurain : 100,8 rpm ; novembre 1994, T. Rominger : 102,2 rpm ; septembre 1996, C. Boardman : 104,2 rpm).
Le but de cette étude était de vérifier si la fréquence préférée de pédalage était corrélée ave des indices de performance cycliste.
On a mesuré la fréquence préférée de pédalage, la puissance aérobie maximale (PAM : plus haute puissance développée au terme d’un test à charge augmentée progressivement – 25 watts/min –jusqu’à épuisement) et le temps limite de pédalage à intensité élevée (91±4 % PAM), chez 13 coureurs cyclistes (4 « Régionaux », 5 « Nationaux », 2 « Élites 3 » et 2 « Élites 2 »).
Résultats : • tlim@91%PAM = 539±126 secondes • Fréquence préférée de pédalage = 95 ± 6 rpm • Corrélation entre la fréquence préférée de pédalage et la PAM = 0,81 • Corrélation entre la fréquence préférée de pédalage et tlim@91%PAM = 0,93 • La relation entre d’une part la fréquence préférée de pédalage (FPP) et la PAM et, d’autre part, le temps limite à 91%PAM FPP est la suivante : tlim@91%PAM (secondes) = 13,95 x FPP (rpm) + 0,80 x PAM (watts) – 1097,16
Les résultats de cette étude suggèrent que la fréquence de pédalage adoptée spontanément par les cyclistes au cours d’un exercice intense, donne à l’entraîneur un complément d’information à propos des qualités physiques des cyclistes (la PAM demeurant le paramètre le plus corrélé à la performance). Une fréquence de pédalage élevée adoptée spontanément à intensité élevée serait donc indicateur d’une bonne performance, ce qui peut sembler paradoxal, sachant que le travail musculaire négatif et la force totale appliquée sur les pédales augmentaient significativement lorsque la fréquence de pédalage est très grande (plus de 105 rpm) (Neptune et Herzog, 1999).
On peut faire l’hypothèse qu’à l’entraînement, il y a avantage à contraindre les cyclistes à utiliser une fréquence de pédalage élevée lors des séances à haute intensité.
Thème(s)
Analyse de la performance
Préparation à la performance
Source primaire
Nesi X, Bosquet L, Pelayo P.Preferred pedal rate: an index of cycling performance. Int J Sports Med, sous presse
Rédacteur
Xavier NESI Directeur sportif et entraîneur de l’ESEG Douai (équipe DN Espoir) xnesi@wanadoo.fr
Éditeur
Guy Thibault INFE
http://www.savoir-sport.org/savoir_spor ... etailID=28
Les meilleurs cyclistes optent pour une plus grande fréquence de pédalage lorsqu’ils roulent à intensité élevée
La performance en cyclisme sur route, et particulièrement en contre-la-montre, dépend fortement de l’aptitude à maintenir une puissance élevée de pédalage sur toute la distance de course. Ainsi, les tests d’aptitude physique des cyclistes mettent traditionnellement l’accent sur la puissance maximale aérobie et l’endurance.
Les cyclistes entraînés ont tendance à choisir spontanément des fréquences de pédalage plus élevées que les non entraînés, soit 90 à 100 rpm (Lucia et coll., 2001). Chez les cyclistes professionnels, la capacité à adopter une fréquence de pédalage élevée semble être liée à la performance en contre-la-montre. Par exemple, les records de l’heure sont réalisés avec des fréquences de pédalage de plus de 100 rpm (septembre 1994, M. Indurain : 100,8 rpm ; novembre 1994, T. Rominger : 102,2 rpm ; septembre 1996, C. Boardman : 104,2 rpm).
Le but de cette étude était de vérifier si la fréquence préférée de pédalage était corrélée ave des indices de performance cycliste.
On a mesuré la fréquence préférée de pédalage, la puissance aérobie maximale (PAM : plus haute puissance développée au terme d’un test à charge augmentée progressivement – 25 watts/min –jusqu’à épuisement) et le temps limite de pédalage à intensité élevée (91±4 % PAM), chez 13 coureurs cyclistes (4 « Régionaux », 5 « Nationaux », 2 « Élites 3 » et 2 « Élites 2 »).
Résultats : • tlim@91%PAM = 539±126 secondes • Fréquence préférée de pédalage = 95 ± 6 rpm • Corrélation entre la fréquence préférée de pédalage et la PAM = 0,81 • Corrélation entre la fréquence préférée de pédalage et tlim@91%PAM = 0,93 • La relation entre d’une part la fréquence préférée de pédalage (FPP) et la PAM et, d’autre part, le temps limite à 91%PAM FPP est la suivante : tlim@91%PAM (secondes) = 13,95 x FPP (rpm) + 0,80 x PAM (watts) – 1097,16
Les résultats de cette étude suggèrent que la fréquence de pédalage adoptée spontanément par les cyclistes au cours d’un exercice intense, donne à l’entraîneur un complément d’information à propos des qualités physiques des cyclistes (la PAM demeurant le paramètre le plus corrélé à la performance). Une fréquence de pédalage élevée adoptée spontanément à intensité élevée serait donc indicateur d’une bonne performance, ce qui peut sembler paradoxal, sachant que le travail musculaire négatif et la force totale appliquée sur les pédales augmentaient significativement lorsque la fréquence de pédalage est très grande (plus de 105 rpm) (Neptune et Herzog, 1999).
On peut faire l’hypothèse qu’à l’entraînement, il y a avantage à contraindre les cyclistes à utiliser une fréquence de pédalage élevée lors des séances à haute intensité.
Thème(s)
Analyse de la performance
Préparation à la performance
Source primaire
Nesi X, Bosquet L, Pelayo P.Preferred pedal rate: an index of cycling performance. Int J Sports Med, sous presse
Rédacteur
Xavier NESI Directeur sportif et entraîneur de l’ESEG Douai (équipe DN Espoir) xnesi@wanadoo.fr
Éditeur
Guy Thibault INFE
Mots clefs
Fréquence de pédalage préférée, temps limite d’exercice, puissance pic
Sports Ciblés
Cyclisme, Triathlon
Quelle cadence de pédalage adapter en fonction de la durée de l’épreuve chez les triathlètes?
Au cours d’un triathlon, combinant des épreuves de natation, cyclisme et course à pied, la performance dépend principalement de la capacité du sujet à soutenir une vitesse maximale de locomotion, associée à une faible dépense en énergie, pendant toute la compétition. Dans ce cadre, de façon théorique et toutes choses étant égales par ailleurs, l’athlète le plus " économique " devrait être le plus rapide. En conséquence, la question du choix d’une cadence particulière en cyclisme et en course à pied est régulièrement évoquée par les entraîneurs et les chercheurs.
En course à pied ou en marche, l’athlète adopte spontanément le patron de locomotion associé à un coût énergétique faible (1). Cela ne semble pas être le cas en cyclisme. En effet, les différentes observations réalisées chez des cyclistes (3) et des triathlètes (4) révèlent souvent une différence significative entre leurs cadences librement choisies (85-95 rpm) et leurs cadences énergétiquement optimales (65-70 rpm). Différentes hypothèses ont été avancées pour décrire ce conflit apparent :
changements des forces appliquées sur les pédales,
modification de l’activité musculaire,
variation des paramètres ventilatoires.
Cependant, les résultats des différents travaux s’avèrent à la fois peu nombreux, peu explicatifs et contradictoires, soulignant ainsi la difficulté à identifier des facteurs appropriés qui influencent la relation coût énergétique-cadence. En effet, lorsque l’on s’intéresse à l’exercice de durée prolongée, certains auteurs (2) ont pu montrer que pour une durée de 20 minutes à 85 % de puissance maximale aérobie (Pmax), aucune différence significative, entre les fréquences librement choisie et optimale, n’a été trouvée (observations sur 5 cyclistes).
Par contre, chez une population de triathlètes de haut-niveau , pédalant pendant 30 minutes à puissance dite critique sur ergocycle (soit, 80 % de Pmax, que le sujet est capable de maintenir 30 minutes), nous avons très récemment montré (5) que ces derniers adoptaient spontanément une plus grande fréquence librement choisie, comparée à la cadence " énergétiquement optimale ". Pour expliquer cette différence, nous avons formulé l’hypothèse que les triathlètes pourraient développer à l’entraînement des habiletés motrices spécifiques, en relation avec les 3 disciplines à effectuer. En outre, cette différence pourrait également résulter du volume hebdomadaire d'entraînement des cyclistes, beaucoup plus important que celui des triathlètes (500 km vs 250 km, pour des athlètes de catégorie nationale).
Dans le cadre de cette problématique, mais pour des durées d’épreuves plus importantes (2 heures), nous nous sommes intéressés à l’évolution de la cadence de pédalage librement choisie (FLC), lors d’un exercice conduit sur ergocycle pendant 2 heures, alors que la puissance de l’exercice était toujours identique, fixée à la puissance critique (6) : nous avons montré dans cette étude que la FLC diminuait avec la durée de l’épreuve (Figure 1). Les triathlètes adoptaient une cadence de 87 rpm en début de test et seulement 69 rpm à la fin des deux heures. Plusieurs hypothèses ont été avancées pour expliquer ce phénomène, plus particulièrement celles d’une fatigue périphérique et/ou d'un recrutement des fibres à dominante rapide, en relation à une augmentation significative du coût énergétique en phase terminale d’exercice prolongé.
En conclusion de ces études menées sur des triathlètes de haut-niveau, il apparaît que la cadence librement choisie se décale vers la cadence " énergétiquement optimale " (i.e. celle qui " coûte " le moins en énergie) avec la durée d’exercice. Ceci semble être vérifié pour des épreuves de 30 minutes, une heure et 2 heures d’ergocyle, chacune menée à sa puissance critique propre. Ces résultats montrent l' opportunité pour l’entraîneur de proposer une cadence de pédalage en phase initiale de l’épreuve cycliste plus basse que celle que le triathlète adopterait spontanément (FLC), et ce, dans le but d’une réduction de la dépense énergétique. Dans cette perspective, des tests de routine d’évaluation de la cadence " énergétiquement optimale " devraient être envisagés pour cette population. Ceci autoriserait une individualisation des propositions de réduction de cadence de pédalage, par rapport à la FLC, pour se rapprocher au mieux de celle repérée la plus économique pour chacun des triathlètes, leur permettant ainsi d'économiser leur capital d’énergie pour être plus performants lors de la course à pied qu’ils doivent réaliser en enchaînement de l’épreuve cycliste.
Thème(s)
Préparation à la performance
Gestion de la compétition
Source primaire
Energetically optimal cadence vs. freely-chosen cadence during cycling in triathlon : effect of exercise duration C. HAUSSWIRTH, J. BRISSWALTER, D. SMITH, F. VERCRUYSSEN, J.-M. VALLIER Int J Sports Med Volume XXI Pages 60-64. 2000
Rédacteur
C. HAUSSWIRTH Enseignant-chercheur (Laboratoire de Biomécanique et Physiologie - INSEP). Docteur en physiologie et biomécanique du mouvement, Habilité à Diriger les Recherches christophe.hausswirth@insep.fr
Mots clefs
cadence, dépense énergétique, durée de l'effort, fatigue, gestion physique, intensité de l'effort, locomotion, pédalage
Sports Ciblés
Triahtlon Cyclisme
A mon avis, travailler sa fréquence de pédalage pour améliorer sa vélocité, sa technique pourquoi pas? Par contre, il ne faut pas oublier que la fréquence la plus efficace est celle que l'on adopte spontanément ce n'est pas forcément 90 pour tout le monde.
Les meilleurs cyclistes optent pour une plus grande fréquence de pédalage lorsqu’ils roulent à intensité élevée
La performance en cyclisme sur route, et particulièrement en contre-la-montre, dépend fortement de l’aptitude à maintenir une puissance élevée de pédalage sur toute la distance de course. Ainsi, les tests d’aptitude physique des cyclistes mettent traditionnellement l’accent sur la puissance maximale aérobie et l’endurance.
Les cyclistes entraînés ont tendance à choisir spontanément des fréquences de pédalage plus élevées que les non entraînés, soit 90 à 100 rpm (Lucia et coll., 2001). Chez les cyclistes professionnels, la capacité à adopter une fréquence de pédalage élevée semble être liée à la performance en contre-la-montre. Par exemple, les records de l’heure sont réalisés avec des fréquences de pédalage de plus de 100 rpm (septembre 1994, M. Indurain : 100,8 rpm ; novembre 1994, T. Rominger : 102,2 rpm ; septembre 1996, C. Boardman : 104,2 rpm).
Le but de cette étude était de vérifier si la fréquence préférée de pédalage était corrélée ave des indices de performance cycliste.
On a mesuré la fréquence préférée de pédalage, la puissance aérobie maximale (PAM : plus haute puissance développée au terme d’un test à charge augmentée progressivement – 25 watts/min –jusqu’à épuisement) et le temps limite de pédalage à intensité élevée (91±4 % PAM), chez 13 coureurs cyclistes (4 « Régionaux », 5 « Nationaux », 2 « Élites 3 » et 2 « Élites 2 »).
Résultats : • tlim@91%PAM = 539±126 secondes • Fréquence préférée de pédalage = 95 ± 6 rpm • Corrélation entre la fréquence préférée de pédalage et la PAM = 0,81 • Corrélation entre la fréquence préférée de pédalage et tlim@91%PAM = 0,93 • La relation entre d’une part la fréquence préférée de pédalage (FPP) et la PAM et, d’autre part, le temps limite à 91%PAM FPP est la suivante : tlim@91%PAM (secondes) = 13,95 x FPP (rpm) + 0,80 x PAM (watts) – 1097,16
Les résultats de cette étude suggèrent que la fréquence de pédalage adoptée spontanément par les cyclistes au cours d’un exercice intense, donne à l’entraîneur un complément d’information à propos des qualités physiques des cyclistes (la PAM demeurant le paramètre le plus corrélé à la performance). Une fréquence de pédalage élevée adoptée spontanément à intensité élevée serait donc indicateur d’une bonne performance, ce qui peut sembler paradoxal, sachant que le travail musculaire négatif et la force totale appliquée sur les pédales augmentaient significativement lorsque la fréquence de pédalage est très grande (plus de 105 rpm) (Neptune et Herzog, 1999).
On peut faire l’hypothèse qu’à l’entraînement, il y a avantage à contraindre les cyclistes à utiliser une fréquence de pédalage élevée lors des séances à haute intensité.
Thème(s)
Analyse de la performance
Préparation à la performance
Source primaire
Nesi X, Bosquet L, Pelayo P.Preferred pedal rate: an index of cycling performance. Int J Sports Med, sous presse
Rédacteur
Xavier NESI Directeur sportif et entraîneur de l’ESEG Douai (équipe DN Espoir) xnesi@wanadoo.fr
Éditeur
Guy Thibault INFE
http://www.savoir-sport.org/savoir_spor ... etailID=28
Les meilleurs cyclistes optent pour une plus grande fréquence de pédalage lorsqu’ils roulent à intensité élevée
La performance en cyclisme sur route, et particulièrement en contre-la-montre, dépend fortement de l’aptitude à maintenir une puissance élevée de pédalage sur toute la distance de course. Ainsi, les tests d’aptitude physique des cyclistes mettent traditionnellement l’accent sur la puissance maximale aérobie et l’endurance.
Les cyclistes entraînés ont tendance à choisir spontanément des fréquences de pédalage plus élevées que les non entraînés, soit 90 à 100 rpm (Lucia et coll., 2001). Chez les cyclistes professionnels, la capacité à adopter une fréquence de pédalage élevée semble être liée à la performance en contre-la-montre. Par exemple, les records de l’heure sont réalisés avec des fréquences de pédalage de plus de 100 rpm (septembre 1994, M. Indurain : 100,8 rpm ; novembre 1994, T. Rominger : 102,2 rpm ; septembre 1996, C. Boardman : 104,2 rpm).
Le but de cette étude était de vérifier si la fréquence préférée de pédalage était corrélée ave des indices de performance cycliste.
On a mesuré la fréquence préférée de pédalage, la puissance aérobie maximale (PAM : plus haute puissance développée au terme d’un test à charge augmentée progressivement – 25 watts/min –jusqu’à épuisement) et le temps limite de pédalage à intensité élevée (91±4 % PAM), chez 13 coureurs cyclistes (4 « Régionaux », 5 « Nationaux », 2 « Élites 3 » et 2 « Élites 2 »).
Résultats : • tlim@91%PAM = 539±126 secondes • Fréquence préférée de pédalage = 95 ± 6 rpm • Corrélation entre la fréquence préférée de pédalage et la PAM = 0,81 • Corrélation entre la fréquence préférée de pédalage et tlim@91%PAM = 0,93 • La relation entre d’une part la fréquence préférée de pédalage (FPP) et la PAM et, d’autre part, le temps limite à 91%PAM FPP est la suivante : tlim@91%PAM (secondes) = 13,95 x FPP (rpm) + 0,80 x PAM (watts) – 1097,16
Les résultats de cette étude suggèrent que la fréquence de pédalage adoptée spontanément par les cyclistes au cours d’un exercice intense, donne à l’entraîneur un complément d’information à propos des qualités physiques des cyclistes (la PAM demeurant le paramètre le plus corrélé à la performance). Une fréquence de pédalage élevée adoptée spontanément à intensité élevée serait donc indicateur d’une bonne performance, ce qui peut sembler paradoxal, sachant que le travail musculaire négatif et la force totale appliquée sur les pédales augmentaient significativement lorsque la fréquence de pédalage est très grande (plus de 105 rpm) (Neptune et Herzog, 1999).
On peut faire l’hypothèse qu’à l’entraînement, il y a avantage à contraindre les cyclistes à utiliser une fréquence de pédalage élevée lors des séances à haute intensité.
Thème(s)
Analyse de la performance
Préparation à la performance
Source primaire
Nesi X, Bosquet L, Pelayo P.Preferred pedal rate: an index of cycling performance. Int J Sports Med, sous presse
Rédacteur
Xavier NESI Directeur sportif et entraîneur de l’ESEG Douai (équipe DN Espoir) xnesi@wanadoo.fr
Éditeur
Guy Thibault INFE
Mots clefs
Fréquence de pédalage préférée, temps limite d’exercice, puissance pic
Sports Ciblés
Cyclisme, Triathlon
Quelle cadence de pédalage adapter en fonction de la durée de l’épreuve chez les triathlètes?
Au cours d’un triathlon, combinant des épreuves de natation, cyclisme et course à pied, la performance dépend principalement de la capacité du sujet à soutenir une vitesse maximale de locomotion, associée à une faible dépense en énergie, pendant toute la compétition. Dans ce cadre, de façon théorique et toutes choses étant égales par ailleurs, l’athlète le plus " économique " devrait être le plus rapide. En conséquence, la question du choix d’une cadence particulière en cyclisme et en course à pied est régulièrement évoquée par les entraîneurs et les chercheurs.
En course à pied ou en marche, l’athlète adopte spontanément le patron de locomotion associé à un coût énergétique faible (1). Cela ne semble pas être le cas en cyclisme. En effet, les différentes observations réalisées chez des cyclistes (3) et des triathlètes (4) révèlent souvent une différence significative entre leurs cadences librement choisies (85-95 rpm) et leurs cadences énergétiquement optimales (65-70 rpm). Différentes hypothèses ont été avancées pour décrire ce conflit apparent :
changements des forces appliquées sur les pédales,
modification de l’activité musculaire,
variation des paramètres ventilatoires.
Cependant, les résultats des différents travaux s’avèrent à la fois peu nombreux, peu explicatifs et contradictoires, soulignant ainsi la difficulté à identifier des facteurs appropriés qui influencent la relation coût énergétique-cadence. En effet, lorsque l’on s’intéresse à l’exercice de durée prolongée, certains auteurs (2) ont pu montrer que pour une durée de 20 minutes à 85 % de puissance maximale aérobie (Pmax), aucune différence significative, entre les fréquences librement choisie et optimale, n’a été trouvée (observations sur 5 cyclistes).
Par contre, chez une population de triathlètes de haut-niveau , pédalant pendant 30 minutes à puissance dite critique sur ergocycle (soit, 80 % de Pmax, que le sujet est capable de maintenir 30 minutes), nous avons très récemment montré (5) que ces derniers adoptaient spontanément une plus grande fréquence librement choisie, comparée à la cadence " énergétiquement optimale ". Pour expliquer cette différence, nous avons formulé l’hypothèse que les triathlètes pourraient développer à l’entraînement des habiletés motrices spécifiques, en relation avec les 3 disciplines à effectuer. En outre, cette différence pourrait également résulter du volume hebdomadaire d'entraînement des cyclistes, beaucoup plus important que celui des triathlètes (500 km vs 250 km, pour des athlètes de catégorie nationale).
Dans le cadre de cette problématique, mais pour des durées d’épreuves plus importantes (2 heures), nous nous sommes intéressés à l’évolution de la cadence de pédalage librement choisie (FLC), lors d’un exercice conduit sur ergocycle pendant 2 heures, alors que la puissance de l’exercice était toujours identique, fixée à la puissance critique (6) : nous avons montré dans cette étude que la FLC diminuait avec la durée de l’épreuve (Figure 1). Les triathlètes adoptaient une cadence de 87 rpm en début de test et seulement 69 rpm à la fin des deux heures. Plusieurs hypothèses ont été avancées pour expliquer ce phénomène, plus particulièrement celles d’une fatigue périphérique et/ou d'un recrutement des fibres à dominante rapide, en relation à une augmentation significative du coût énergétique en phase terminale d’exercice prolongé.
En conclusion de ces études menées sur des triathlètes de haut-niveau, il apparaît que la cadence librement choisie se décale vers la cadence " énergétiquement optimale " (i.e. celle qui " coûte " le moins en énergie) avec la durée d’exercice. Ceci semble être vérifié pour des épreuves de 30 minutes, une heure et 2 heures d’ergocyle, chacune menée à sa puissance critique propre. Ces résultats montrent l' opportunité pour l’entraîneur de proposer une cadence de pédalage en phase initiale de l’épreuve cycliste plus basse que celle que le triathlète adopterait spontanément (FLC), et ce, dans le but d’une réduction de la dépense énergétique. Dans cette perspective, des tests de routine d’évaluation de la cadence " énergétiquement optimale " devraient être envisagés pour cette population. Ceci autoriserait une individualisation des propositions de réduction de cadence de pédalage, par rapport à la FLC, pour se rapprocher au mieux de celle repérée la plus économique pour chacun des triathlètes, leur permettant ainsi d'économiser leur capital d’énergie pour être plus performants lors de la course à pied qu’ils doivent réaliser en enchaînement de l’épreuve cycliste.
Thème(s)
Préparation à la performance
Gestion de la compétition
Source primaire
Energetically optimal cadence vs. freely-chosen cadence during cycling in triathlon : effect of exercise duration C. HAUSSWIRTH, J. BRISSWALTER, D. SMITH, F. VERCRUYSSEN, J.-M. VALLIER Int J Sports Med Volume XXI Pages 60-64. 2000
Rédacteur
C. HAUSSWIRTH Enseignant-chercheur (Laboratoire de Biomécanique et Physiologie - INSEP). Docteur en physiologie et biomécanique du mouvement, Habilité à Diriger les Recherches christophe.hausswirth@insep.fr
Mots clefs
cadence, dépense énergétique, durée de l'effort, fatigue, gestion physique, intensité de l'effort, locomotion, pédalage
Sports Ciblés
Triahtlon Cyclisme
A mon avis, travailler sa fréquence de pédalage pour améliorer sa vélocité, sa technique pourquoi pas? Par contre, il ne faut pas oublier que la fréquence la plus efficace est celle que l'on adopte spontanément ce n'est pas forcément 90 pour tout le monde.
Juste une erreur, j'ai mis deux fois le même article.
En cyclisme sur route une augmentation de la fréquence de pédalage de 15 % réduit la tolérance à l’exercice.
Les cyclistes sur route ont des cadences de pédalage préférées (CPP) généralement situées entre 90 et 100 rpm. Cependant, en compétition, ils doivent souvent produire et maintenir des augmentations de cadence supérieures à 100 rpm, notamment lors de sprints, de départs d’échappées et de façon générale, dès que la vitesse dépasse 55 km/h.
S’il a été démontré que chez des cyclistes inexpérimentés, une augmentation de cadence au-delà de la CPP, pouvait se traduire par une réduction de la tolérance à l’effort et une réduction du temps d’épuisement, ce phénomène n’a jamais été étudié chez des cyclistes entraînés.
L’objectif de l’étude était d’évaluer, chez des cyclistes sur route entraînés, l’impact d’une augmentation de 15 % de la fréquence de pédalage préférée sur la durée de l’effort jusqu’à l’épuisement (Tlim) et la réponse de la consommation d’oxygène (VO2) lors d’un effort intense à charge constante. Sujets et méthode
Sept cyclistes sur route entraînés (âge = 27,4 ± 4,2 ans; volume d’entraînement hebdomadaire = 12,1 ± 2,6 h/sem.) ont participé à l’étude.
Le protocole expérimental demandait aux cyclistes de réaliser : 1) un test maximal progressif au cours duquel la puissance aérobie maximale (PAM), la consommation maximale d’oxygène (VO2max) et les seuils ventilatoires (VT1 et VT2) ont été identifiés; 2) deux tests à puissance constante, l’un utilisant la fréquence de pédalage préférée du cycliste (CPTFPP), l’autre utilisant une cadence supérieure de 15 % à la FPP (CPT+15%). Les tests ont effectué en ordre aléatoire et s’arrêtaient lorsque le cycliste ne pouvait plus maintenir la puissance de travail imposée.
Les cyclistes ont été évalués sur leur propre vélo et étaient libres de choisir leurs braquets et leurs fréquences de pédalage. Les fréquences cardiaques ont été mesurées en continu et les concentrations plasmatiques de lactate ont été mesurées 3 minutes après la fin de chaque test.
Résultats
La FPP moyenne des cyclistes était de 94 ± 4 rpm et le Tlim a été significativement plus long lors du CPTFPP, comparativement au CPT+15% (respectivement 465 ± 139 vs 303 ± 42 s). Lors du CPT+15%, les VO2 en début d’effort ont été inférieurs à ceux mesurés lors du CPTFPP mais la composante lente du VO2 supérieure. Les concentrations plasmatiques de lactate et les VO2 mesurés en fin d’effort ont été similaires lors des deux tests.
Conclusion
Cette étude démontre que lors d’un effort intense à une puissance équivalente, une augmentation de la cadence de pédalage préférée de l’ordre de 15 % résulte en une réduction de la tolérance à l’effort et une réduction du temps d’effort provoquant l’épuisement. Les auteurs suggèrent que cette réduction de la tolérance à l’effort est le résultat de la fatigue neuromusculaire des fibres de type II provoquée par l’augmentation de la fréquence de pédalage hors des limites spontanément choisies par le cycliste.
Il est par conséquent recommandé aux cyclistes sur route d’utiliser des braquets suffisamment élevés de façon à pouvoir maintenir, le plus souvent possible, une fréquence de pédalage la plus proche possible de leur FPP, notamment lors d’attaques, départs d’échappées, sprints ou de descentes.
De plus amples recherches sont nécessaires pour déterminer si l’utilisation de fréquences de pédalages supramaximales (115-120 rpm) à l’entraînement peut s’avérer un moyen efficace pour augmenter la tolérance à l’effort et améliorer la performance en compétition.
Thème(s)
Analyse de la performance
En cyclisme sur route une augmentation de la fréquence de pédalage de 15 % réduit la tolérance à l’exercice.
Les cyclistes sur route ont des cadences de pédalage préférées (CPP) généralement situées entre 90 et 100 rpm. Cependant, en compétition, ils doivent souvent produire et maintenir des augmentations de cadence supérieures à 100 rpm, notamment lors de sprints, de départs d’échappées et de façon générale, dès que la vitesse dépasse 55 km/h.
S’il a été démontré que chez des cyclistes inexpérimentés, une augmentation de cadence au-delà de la CPP, pouvait se traduire par une réduction de la tolérance à l’effort et une réduction du temps d’épuisement, ce phénomène n’a jamais été étudié chez des cyclistes entraînés.
L’objectif de l’étude était d’évaluer, chez des cyclistes sur route entraînés, l’impact d’une augmentation de 15 % de la fréquence de pédalage préférée sur la durée de l’effort jusqu’à l’épuisement (Tlim) et la réponse de la consommation d’oxygène (VO2) lors d’un effort intense à charge constante. Sujets et méthode
Sept cyclistes sur route entraînés (âge = 27,4 ± 4,2 ans; volume d’entraînement hebdomadaire = 12,1 ± 2,6 h/sem.) ont participé à l’étude.
Le protocole expérimental demandait aux cyclistes de réaliser : 1) un test maximal progressif au cours duquel la puissance aérobie maximale (PAM), la consommation maximale d’oxygène (VO2max) et les seuils ventilatoires (VT1 et VT2) ont été identifiés; 2) deux tests à puissance constante, l’un utilisant la fréquence de pédalage préférée du cycliste (CPTFPP), l’autre utilisant une cadence supérieure de 15 % à la FPP (CPT+15%). Les tests ont effectué en ordre aléatoire et s’arrêtaient lorsque le cycliste ne pouvait plus maintenir la puissance de travail imposée.
Les cyclistes ont été évalués sur leur propre vélo et étaient libres de choisir leurs braquets et leurs fréquences de pédalage. Les fréquences cardiaques ont été mesurées en continu et les concentrations plasmatiques de lactate ont été mesurées 3 minutes après la fin de chaque test.
Résultats
La FPP moyenne des cyclistes était de 94 ± 4 rpm et le Tlim a été significativement plus long lors du CPTFPP, comparativement au CPT+15% (respectivement 465 ± 139 vs 303 ± 42 s). Lors du CPT+15%, les VO2 en début d’effort ont été inférieurs à ceux mesurés lors du CPTFPP mais la composante lente du VO2 supérieure. Les concentrations plasmatiques de lactate et les VO2 mesurés en fin d’effort ont été similaires lors des deux tests.
Conclusion
Cette étude démontre que lors d’un effort intense à une puissance équivalente, une augmentation de la cadence de pédalage préférée de l’ordre de 15 % résulte en une réduction de la tolérance à l’effort et une réduction du temps d’effort provoquant l’épuisement. Les auteurs suggèrent que cette réduction de la tolérance à l’effort est le résultat de la fatigue neuromusculaire des fibres de type II provoquée par l’augmentation de la fréquence de pédalage hors des limites spontanément choisies par le cycliste.
Il est par conséquent recommandé aux cyclistes sur route d’utiliser des braquets suffisamment élevés de façon à pouvoir maintenir, le plus souvent possible, une fréquence de pédalage la plus proche possible de leur FPP, notamment lors d’attaques, départs d’échappées, sprints ou de descentes.
De plus amples recherches sont nécessaires pour déterminer si l’utilisation de fréquences de pédalages supramaximales (115-120 rpm) à l’entraînement peut s’avérer un moyen efficace pour augmenter la tolérance à l’effort et améliorer la performance en compétition.
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- Messages : 226
- Inscription : 22 mai 2007 09:21
- herminator
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- Inscription : 26 août 2004 15:47
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j'ai beau avoir des plateaux ovales ma cadence n'augmente pas vu que je tire plus gros... la vélocité c'est tabou on en viendra tous à bout...
Herminator roi du multi effort à Strasborrrrrr
http://herminator67.blogspot.fr/
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