ptitlance a écrit :les AUT ce n est pas que pipot! j en ai une pour ventoline seretide, l asthme d effort se developpe avec la pollution en plus, donc ce n est pas pres de s arranger! ensuite le tour à l eau clair on peut le faire je suis desolé et à une epoque où ca roulait plus vite pourtant, donc faux debat les jours de repos. apres il me semble que les prelevements sont congelés donc on verra bien leur traitement.
BASSONS, il a déjà terminé le Tour de France
C'est le "seul" dont est à peu près sûr qu'il était clean (on le sait "à contrario" : les autres étaient dopés).
Il y avait aussi HALGAND et LEFEVRE, mais "l'après" pour eux, je ne sais pas....
Il me semble que si ROUSSEL n'avait pas été compatissant, il n'aurait pas été intégré dans les équipes des grands Tours, à l'image d'un Miguel MARTINEZ qui a mis en cause à rebourg une exclusion pour non consultation du médecin officieux de son équipe
BASSONS : c'est un peu comme GLASSMAN et le scandale OM / VA : celui qui va contre son milieu en est exclu, bref, il est doublement floué, sportivement puis
professionnellement.
http://www.rue89.com/2007/07/28/bassons ... ient-sunir
L'UCI elle même avait fort aussi avec CHIOTTI : du genre, les gars, vous la bouclez, sinon...
Devant témoins (moi notamment), après la diffusion du film "Dernier stade", un médecin de l'INSEP avait dit que dans deux sports, 99,99 % des "professionnels" étaient dopés. Ils se dopent pour une simple et bonne raison
"ils n'ont pas le choix...et sans, ils ne peuvent pas suivre le rythme".
Dans le foot Italien, la seule étude menée dans les années 60, 2/3 des footeux dopés (c'était avant l'ère moderne du foot buisness...)
Dans le tennis : PERRIN, des fois (quand un athlète Français se fait choper) :
"ah oui, l'athlétisme, il y a beaucoup de contrôles...ils n'ont qu'à aller à Roland GARROS".
Bref, c'est pas "nouveau" et rien ne changera jamais, à part une épidémie de morts en direct, peut-être
En tout cas, ce cher Jean René GODARD, journaliste du milieu (qui doit "savoir"), c'est pas lui qui va faire que les choses changent, quand il interviewe un Français, un "peu fatigué" et qui lui sort
"impressionnant RICCO... et qui par deux fois assène cela attendant une approbation et qui a en retour au final
"moauis, faut lui demander....".
Et derrière, il y a un buisness de quelques milliards, avec ses morts cobayes, ses morts "règlements de comptes" selon les filières (...) :
http://www.terra-economica.info/Les-bea ... opage.html
Intéressantes les déclarations des collègues de BASSONS :
http://www.cyclisme-dopage.com/portraits/bassons.htm
Repères
1974 : naissance le 10/6/1974 à Mazamet (Tarn).
1991 : débute la compétition en VTT.
1995 : remporte le Tour du Tarn et Garonne amateur.
1996 : devient professionnel dans l'équipe Force Sud et remporte une étape de la mi-août bretonne.
1998 : 3ème du championnat de France de contre la montre.
1999 : remporte une étape du Dauphiné Libéré. Pendant le Tour de France, publie une chronique dans Le Parisien où il n'hésite pas à parler de dopage.
Il subit notamment les remontrances de Lance Armstrong. Il finit par abandonner.
2000 : 3ème du Grand Prix La Marseillaise. C'est d'ailleurs en début de saison de Christophe Bassons s'illustrait généralement. Avant que toutes les chaudières n'aient atteint leur plein régime.
2001 : "désespéré du monde professionnel" et ayant obtenu son professorat de sport, il choisit d'abandonner le cyclisme professionnel. Il fait ainsi comme plusieurs autres avant lui dont le néerlandais Wil Van Helvoirt qui jeta l'éponge après seulement six mois de professionnalisme en 1976.
2002 : intègre l'équipe Salomon de Trail. Travaille à Bordeaux, à la direction de la jeunesse et des sports, en charge de la sécurité d'infrastructures et des contrôles antidopage.
Ils ont dit de lui
Didier Rous (coureur professionnel) :
"Connard" (D'après C. Bassons dans L'Humanité - 26/06/2001)
Jean-René Bernaudeau (ancien coureur professionnel, directeur sportif) : "Laissez-le, c'est qu'un
connard, faut pas lui adresser la parole." (D'après C. Bassons dans L'Humanité - 26/06/2001)
Stéphane Heulot (co-équipier), suite à son abandon dans le Tour 1999 : "C'est lâche (...) On est 22 à la Française qui avions tous envie de faire ce Tour. Il a pris la place de quelqu'un et se retire sans véritable raison." (L'Equipe 17/7/1999, rapporté dans Sport et Vie Sept-Oct 1999 n° 56)
Jean-Luc Jonrond (directeur sportif adjoint) : "On te comprend, c'est terrible" (D'après C. Bassons dans L'Humanité - 26/06/2001)
Lance Armstrong : "Ses accusations ne sont pas bonnes pour le cyclisme, pour son équipe, pour moi ni personne. S'il pense que le cyclisme fonctionne comme cela,
il se trompe et c'est mieux qu'il reste chez lui." (L'Equipe 17/07/1999 - rapporté dans Sport & Vie n°56 de Sept/Oct 1999)
Gérard Guillaume (médecin de la Française des Jeux) : "On peut s'interroger sur la volonté de changement dans le peloton car Christophe était plus agressé que soutenu (...). J'espère que ceux qui l'ont "agressé" ne sont pas fiers". (Le Monde 17/07/1999 - rapporté dans Sport & Vie n°56 de Sept/Oct 1999)
Marie-Georges Buffet (Ministre de la Jeunesse et des Sport) : "J'ai tenu à lui écrire pour lui témoigner ma sympathie car je crois qu'il est grand temps que les sportifs rompent le silence". (Libération 26/07/1999 - rapporté dans Sport & Vie n°56 de Sept/Oct 1999)
Marc Madiot (son Directeur Sportif) : Désolé, il n'y a pas que lui de propre dans le peloton. (...) Mais eux parlent quand c'est l'heure et travaillent quand c'est l'heure (...). D'ailleurs, je ne veux plus en parler." (L'Equipe 17/07/1999 - rapporté dans Sport & Vie n°56 de Sept/Oct 1999)
Gilles Delion (ancien coureur "propre") : "Ce qui m'a le plus révolté, c'est la réaction du peloton, de ses propres équipiers. Mais qu'est-ce qui les gêne à ce que Bassons se soit inscrit en Monsieur Propre ? (...) Dommage que personne n'ait suivi." (L'Equipe 22/07/1999 - rapporté dans Sport & Vie n°56 de Sept/Oct 1999)
Bernard Hinault :
"Bassons a eu tort de dire qu'il était propre et que les autres étaient sales (...). Il a dit que les autres étaient mus par l'argent, mais s'il a fait ces articles, c'est bien qu'il était payé pour le faire ? Et j'ai lu qu'il avait multiplié par trois ses contrats dans les critériums, c'est donc qu'il n'est pas si blanc que ça." (L'Equipe 24/07/1999 - rapporté dans Sport & Vie n°56 de Sept/Oct 1999)
Christophe Miossec (chanteur) : "J'ai de la tendresse pour tous ces gars qui ont dénoncé le dopage et se sont fait exploser par le peloton. J'aimais beaucoup Christophe Bassons. Au départ, le cyclisme était un sport de paysans. Aujourd'hui, c'est un truc de cosmonautes. C'est devenu complètement dingo." (Le Journal du Dimanche - 03/07/2005)
Philippe Gaumont (ancien coureur) : "Un coureur qui résiste, comme Christophe Bassons, c'est exceptionnel." (Prisonnier du dopage - Grasset 2005)
Jean-Michel Faure-Vincent (Responsable équipe Salomon de Trail) : "Christophe incarne la trilogie du respect. Respect de soi-même, respect de l'adversaire, respect de la nature."
Richard Virenque (ancien coureur dopé à l'insu de son plein gré) : "Pendant les deux premières années, le directeur sportif vous "met dans le frigo", c'est-à-dire qu'il vous laisse de côté, vous épargne les aspects de la préparation médicale. (...) Je peux affirmer que durant mes deux premières années de néo-professionnel je n'ai jamais eu recours à un produit interdit. Christophe Bassons clame son intégrité mais des Bassons en néo-professionnel il y en a dans toutes les équipes ! (...) Moi aussi j'aurais pu être Bassons pendant ces deux premières années." (Richard Virenque Plus fort qu'avant - Jean-Paul Vespini - Robert Laffont 2002)
Gianluca Bortolami (ancien coureur) : "Bassons, s'il était à 50 au lieu de 40 [d'hématocrite], il pourrait gagner Paris-Roubaix". (Christophe Bassons, Positif)