Lance Armstrong

Bonne humeur de rigueur, pour les sujets ne concernant pas le monde sportif merci de poster dans "...et plus si affinité".
sega11
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Re: Lance Armstrong

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sega11 a écrit :Fan Club de LANCE, tous sur France 2 dimanche pour supporter LANCE. HEY HEY! N'en déplaise a certains!
:sm2:
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KONASURF
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Re: Lance Armstrong

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PUISQUE LE TDF VOUS FAIT :sm10: PASSEZ A AUTRE CHOSE ET ARRETER DE PARLER ! ET EN JUILLET NE REGARDEZ PAS LA TELE !
Pourquoi écrire et écrire des trucs pour rien. Vous perdez votre temps et votre "salive digitale" !
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ironturtle
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Re: Lance Armstrong

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KONASURF a écrit :PUISQUE LE TDF VOUS FAIT :sm10: PASSEZ A AUTRE CHOSE ET ARRETER DE PARLER ! ET EN JUILLET NE REGARDEZ PAS LA TELE !
Pourquoi écrire et écrire des trucs pour rien. Vous perdez votre temps et votre "salive digitale" !
A quoi sert un forum si ce n'est à s' exprimer???
Un raisonnement comme le tien conduit assez vite à une Fatwa contre Salman Rushdie. :(
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Silver0l
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Re: Lance Armstrong

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Boulegan a écrit :
Silver0l a écrit :
Boulegan a écrit :
Par contre, avancer comme tu le fais l'argument que LA ne s'est jamais dopé parce qu'il n'a jamais été pris, de surcroît parce que les contrôles sont de plus en plus sévères et que tous les podiums du Tour de France ou quasi de ces 15 dernières se sont faits prendre par la patrouille sauf Lance, tu avoueras que c'est un peu tiré par les cheveux, disons aussi poilant, chancelant et improbable que le fameux " à l'insu de mon plein gré" de Virenque.
Toi, t'as rien compris au film...

Je dis quelques posts plus haut que suis convaincu que Lance s'est dopé dans les éditions précédentes, et notamment dans le Tour 99 (comme révélé par l'enquête de l'Equipe), et tu viens me mettre dans la bouche que "LA ne s'est jamais dopé parce qu'il n'a jamais été pris" :roll: :roll:

D'abord, t'as commencé à écrire Tour 98 au lieu de 99, ensuite, je ne te mets rien dans la bouche, je ne reprends ta phrase mais ton "argument" suivant :
- Je ne pense pas qu'il puisse se doper cette année, avec tous les contrôles et la suspicion dont il va obligatoirement faire l'objet. On va peut-être enfin connaître son "vrai" niveau, sachant qu'à mon avis il était de toute façon le plus fort, tant par la rigueur de sa préparation que par ses qualités exceptionnelles. Si les autres ne s'étaient pas dopés, il les aurait aussi battu sans se doper.
Et ben si ça ce n'est pas déformer des propos...

Je dis que "si les autres ne s'étaient pas dopés, Lance les aurait probablement battu sans se doper", et toi tu interprètes ça en "LA ne s'est jamais dopé parce qu'il n'a jamais été pris"... :roll:

Si ça ce n'est pas de la malhonnêteté intellectuelle, et ben moi je pédale comme Lance...
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THE_TRIMAN
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Re: Lance Armstrong

Message non lu par THE_TRIMAN »

Certains auraient-ils encore des doutes ?
S'il revient ce n'est pas pour se ridiculiser devant les horribles frenchys ...
Jetez un coup d'oeil là-dessus : http://l-effluve-des-mots.over-blog.com ... 48799.html" onclick="window.open(this.href);return false;
A plus !
Silver0l
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Re: Lance Armstrong

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Boulegan a écrit : C'est d'autant plus malhabile d'écrire pareille chose que rien ne prouve qu'à "dopage égal", LA soit plus fort qu'un Ullrich, ou plus fort que DFF ou que tseusitchu. Car on sait on revanche que les sportifs ne sont pas égaux face à l'EPO.
C'est pour ça que je dis que l'on va enfin connaître son vrai niveau, et que je pense qu'à mon avis il est très bon - question de génétique, de stratégie d'équipe, et surtout une préparation physique, une science de l'entraînement hors pair. Même si une victoire en 2009 est improbable compte tenu des circonstances (coupure, Giro, 37 ans).

Boulegan a écrit : C'est en cela que c'est totalement illusoire de penser qu'il sera "propre" en 2009, puisqu'on sait là encore qu'il n'a jamais été contrôlé positif sur aucun de ses 7 TdF victoireux, sinon a posteriori, en 1999, et encore, officiellement, aucune procédure n'a été engagée pour démontrer sa culpabilité.
Il n'aura pas le choix. Il fait l'objet de trop de suspicion. Il peut être sûr qu'au moindre écart l'AFLD ne va pas le rater.

A l'ère d'Armstrong, personne ne se faisait prendre aux contrôles, seules les opérations de police étaient efficace.

LA véritable nouveauté depuis 2 ans c'est que les contrôles marchent.

Donc, non il n'était pas propre avant (comme la plupart du top 10 du Tour), mais oui, il devra l'être l'an prochain.
Boulegan a écrit :
Question : LA serait-il assez con pour venir finir, lui le winner, le TdF 2009 dans le ventre mou du peloton en courant au Fanta et en mangeant des madeleines ou bien assez con pour se faire choper aux corticos ou un produit dont il sait qu'il est ou sera détectable sur le Tour ou a posteriori, au risque de perdre le crédit de sept précédents succès ?
Ne crois-tu pas plus tôt que s'il revient en France, "terrain hostile" selon lui, c'est qu'il a planifié et bétonné son affaire ? 8)
Penses-tu qu'il puisse venir sur le TdF comme un "simple" participant, sans vélléités de victoire, sans volonté de faire ses traditionnelles démonstrations de puissance et de domination ? Et tout ça à l'eau minérale ? 8)
Pas con, mais confiant en lui, oui.
Et encore une fois, je ne pense pas qu'il va gagner. Et je ne pense pas qu'il pense qu'il va gagner. D'ailleurs il a déjà commencé à dire qu'avec le Giro, il ne pourrait pas gagner.

Et je trouverai très bien qu'il termine dans les 10. Et lui et ses sponsors aussi.
Propre.
Comme les autres.
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ironturtle
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Re: Lance Armstrong

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:D
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CPL
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Re: Lance Armstrong

Message non lu par CPL »

A lire cet article du Dr Ferrari sur le passeport biologique, ca risque d'être un joyeux bordel !!

http://53x12.com/do/show?page=article&id=71

PS: il attend quoi au fait LA pour publier ses analyses de sang comme promis ??
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ironturtle
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Re: Lance Armstrong

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ironturtle a écrit ::D
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Re: Lance Armstrong

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:mrgreen:

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braziou
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Re: Lance Armstrong

Message non lu par braziou »

je précise pour ptitlance et d'autres que j'aime bien L.A et le considère comme un vrai champion , malgré le dopage évident
et sa lutte contre le cancer , mérite le respect ( je me suis d'ailleurs acheté un tee-shirt livestrong)
http://www.lequipe.fr/Cyclisme/breves20 ... udent.html" onclick="window.open(this.href);return false;
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ironturtle
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Re: Lance Armstrong

Message non lu par ironturtle »

Oui mais s'être servi de son cancer dans les années 2000 pour faire l'horrifié à l'idée qu'il puisse se doper. :sm10: J'ai toujours été très sensibilisé par cette putain de maladie et l'argument de ce cher Lance: :shock: :shock: :sm10:
Pour moi c' était une insulte aux cancéreux de la terre. Alors Monsieur peut essayer de s'acheter une respectabilité maintenant...
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kent
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Re: Lance Armstrong

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UN petit RAPPEL

On peut mettre en perspective les résultats d’évaluation des qualités physiques de cyclistes de haut niveau en les comparant à ceux du champion cycliste Lance Armstrong.

Dans les sports dits « d’endurance » comme le cyclisme sur route, les entraîneurs ont recours à des tests d’évaluation en laboratoire de déterminants physiologiques de la performance tels la consommation maximale d’oxygène (VO2max), le rendement mécanique (ou l’efficacité du coup de pédale), etc.

Pour mettre en perspective les résultats d’évaluation de leurs athlètes, les entraîneurs ont besoin de connaître ceux des grands champions, d’où l’intérêt de ce rapport de recherche où l’auteur rapporte les résultats d’évaluation en laboratoire des qualités physiques de Lance Armstrong, seul cycliste à avoir remporté sept fois le Tour de France.

Faits marquants de la carrière de Lance Armstrong .(Tableau 1)

Les tests ont été effectués alors que Lance Armstrong était âgé entre 21 et 28 ans (il a remporté le premier de ses sept Tours à 27 ans). L’interprétation des changements observés n’est pas facile, car les tests n’ont pas toujours été effectués au même moment de l’année.

Résultats des tests d’évaluation en laboratoire de Lance Armstrong, tels que rapportés par le professeur Edward F. Coyle (University of Texas, Austin) dans Journal of Applied Physiology (Tableau 2)

La consommation maximale d’oxygène (VO2max) d’Armstrong a oscillée autour de 6 litres d’oxygène par minute (L/min). C’est une valeur extrêmement élevée, ce qui est normal, puisque le VO2max est le plus important de tous les déterminants de la performance dans les sports dits d’endurance. Mais ce n’est pas un record. On a déjà mesuré des VO2max de près de 6,5 L/min chez des athlètes de haut niveau, mais ils avaient un gabarit particulièrement imposant. Par exemple, Miguel Indurain avec ses quelque 81 kg, a déjà eu un VO2max de 6,4 L/min.

Rapporté par unité de masse corporelle, le VO2max d’Armstrong affiche une valeur impressionnante, soit jusqu’à 81,2 mL/kg/min. On peut faire l’hypothèse que dans ses pics de forme, son VO2max a franchi la barre des 85 mL/kg/min.

Sa fréquence cardiaque maximale (FCmax) a diminué, passant de 207 à 200 battements par minute, ce qui semble normal : la FCmax diminue avec l’âge (d’environ 1 bpm chaque année) et, souvent, mais pas dans tous les cas, avec l’entraînement. L’observation la plus intéressante dans cette étude est l’augmentation de 8 % de l’efficacité du pédalage de Lance Armstrong. En clair, pour pédaler à une intensité donnée, il lui en coûtait 8 % de moins d’énergie à 28 ans qu’à 21 ans.

Par ailleurs, tout en maintenant sa masse maigre (c’est-à-dire son poids moins sa masse de gras) aux alentours de 70 kg, Armstrong – c’est bien connu – a réussi à réduire sa masse corporelle de 4 à 7 kg après sa maladie et juste avant chaque édition du Tour de France.

Dans son rapport de recherche, le professeur Coyle conclut que c’est en augmentant son efficacité de pédalage et en diminuant sa masse grasse que Lance Armstrong a réussi à hisser la puissance qu’il peut développer pour une consommation d’oxygène donnée au niveau qui lui a permis de tant dominer au Tour de France. Il estime que ces deux phénomènes à eux seuls équivalent à une amélioration de 18 % de sa performance entre sa victoire à Oslo et sa deuxième entrée triomphale à Paris. En effet, en pédalant à une intensité qui l’amène à consommer 5 L/min, Armstrong développait 374 watts à 21 ans et 404 à 28 ans.

On peut être tenté d’expliquer les extraordinaires résultats de Lance Armstrong à partir de ses qualités physiques. Certes, sa consommation maximale d’oxygène, l’efficacité de son coup de pédale et son rapport puissance/masse corporelle le mettent dans une catégorie à part. Mais pour avoir le tableau complet, il aurait fallu mesurer également au moins deux autres déterminants de la performance cycliste (idéalement au moment où il était au mieux de sa condition physique), soit l’endurance et le coefficient de pénétration dans l’air (qui dépend essentiellement de la surface frontale).

L’endurance – à ne pas confondre avec le VO2max – est l’aptitude à maintenir pendant longtemps un pourcentage donné du VO2max ou l’aptitude à maintenir un haut pourcentage du VO2max pendant un temps donné, ce qui revient au même. On peut faire l’hypothèse que l’endurance d’Armstrong est très élevée, mais à défaut d’en avoir une bonne évaluation, soulignons qu’on connaît de grands champions dont l’endurance n’est pas très élevée : ils compensent par une consommation maximale d’oxygène particulièrement grande.

Thème(s)

Analyse de la performance

Source primaire

Coyle EF. Improved muscular efficiency displayed as Tour de France champion matures. J Appl Physiol 2005; 98:2191-6.
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/quer ... uery_hl=52" onclick="window.open(this.href);return false;
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CPL
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Re: Lance Armstrong

Message non lu par CPL »

Des photos magnifiques du "phénomène": (ceux sont les photos qui sont magnifiques..pas le phénomène..je précise).

http://www.elizabethkreutz.com/main.php

Il a du bien pousser la fonte pendant sa retraite car il ressemble presque plus à un nageur de compétition qu'à un grimpeur du Tour...
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sylvain
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Re: Lance Armstrong

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kent a écrit :UN petit RAPPEL

On peut mettre en perspective les résultats d’évaluation des qualités physiques de cyclistes de haut niveau en les comparant à ceux du champion cycliste Lance Armstrong.

Dans les sports dits « d’endurance » comme le cyclisme sur route, les entraîneurs ont recours à des tests d’évaluation en laboratoire de déterminants physiologiques de la performance tels la consommation maximale d’oxygène (VO2max), le rendement mécanique (ou l’efficacité du coup de pédale), etc.

Pour mettre en perspective les résultats d’évaluation de leurs athlètes, les entraîneurs ont besoin de connaître ceux des grands champions, d’où l’intérêt de ce rapport de recherche où l’auteur rapporte les résultats d’évaluation en laboratoire des qualités physiques de Lance Armstrong, seul cycliste à avoir remporté sept fois le Tour de France.

Faits marquants de la carrière de Lance Armstrong .(Tableau 1)

Les tests ont été effectués alors que Lance Armstrong était âgé entre 21 et 28 ans (il a remporté le premier de ses sept Tours à 27 ans). L’interprétation des changements observés n’est pas facile, car les tests n’ont pas toujours été effectués au même moment de l’année.

Résultats des tests d’évaluation en laboratoire de Lance Armstrong, tels que rapportés par le professeur Edward F. Coyle (University of Texas, Austin) dans Journal of Applied Physiology (Tableau 2)

La consommation maximale d’oxygène (VO2max) d’Armstrong a oscillée autour de 6 litres d’oxygène par minute (L/min). C’est une valeur extrêmement élevée, ce qui est normal, puisque le VO2max est le plus important de tous les déterminants de la performance dans les sports dits d’endurance. Mais ce n’est pas un record. On a déjà mesuré des VO2max de près de 6,5 L/min chez des athlètes de haut niveau, mais ils avaient un gabarit particulièrement imposant. Par exemple, Miguel Indurain avec ses quelque 81 kg, a déjà eu un VO2max de 6,4 L/min.

Rapporté par unité de masse corporelle, le VO2max d’Armstrong affiche une valeur impressionnante, soit jusqu’à 81,2 mL/kg/min. On peut faire l’hypothèse que dans ses pics de forme, son VO2max a franchi la barre des 85 mL/kg/min.

Sa fréquence cardiaque maximale (FCmax) a diminué, passant de 207 à 200 battements par minute, ce qui semble normal : la FCmax diminue avec l’âge (d’environ 1 bpm chaque année) et, souvent, mais pas dans tous les cas, avec l’entraînement. L’observation la plus intéressante dans cette étude est l’augmentation de 8 % de l’efficacité du pédalage de Lance Armstrong. En clair, pour pédaler à une intensité donnée, il lui en coûtait 8 % de moins d’énergie à 28 ans qu’à 21 ans.

Par ailleurs, tout en maintenant sa masse maigre (c’est-à-dire son poids moins sa masse de gras) aux alentours de 70 kg, Armstrong – c’est bien connu – a réussi à réduire sa masse corporelle de 4 à 7 kg après sa maladie et juste avant chaque édition du Tour de France.

Dans son rapport de recherche, le professeur Coyle conclut que c’est en augmentant son efficacité de pédalage et en diminuant sa masse grasse que Lance Armstrong a réussi à hisser la puissance qu’il peut développer pour une consommation d’oxygène donnée au niveau qui lui a permis de tant dominer au Tour de France. Il estime que ces deux phénomènes à eux seuls équivalent à une amélioration de 18 % de sa performance entre sa victoire à Oslo et sa deuxième entrée triomphale à Paris. En effet, en pédalant à une intensité qui l’amène à consommer 5 L/min, Armstrong développait 374 watts à 21 ans et 404 à 28 ans.

On peut être tenté d’expliquer les extraordinaires résultats de Lance Armstrong à partir de ses qualités physiques. Certes, sa consommation maximale d’oxygène, l’efficacité de son coup de pédale et son rapport puissance/masse corporelle le mettent dans une catégorie à part. Mais pour avoir le tableau complet, il aurait fallu mesurer également au moins deux autres déterminants de la performance cycliste (idéalement au moment où il était au mieux de sa condition physique), soit l’endurance et le coefficient de pénétration dans l’air (qui dépend essentiellement de la surface frontale).

L’endurance – à ne pas confondre avec le VO2max – est l’aptitude à maintenir pendant longtemps un pourcentage donné du VO2max ou l’aptitude à maintenir un haut pourcentage du VO2max pendant un temps donné, ce qui revient au même. On peut faire l’hypothèse que l’endurance d’Armstrong est très élevée, mais à défaut d’en avoir une bonne évaluation, soulignons qu’on connaît de grands champions dont l’endurance n’est pas très élevée : ils compensent par une consommation maximale d’oxygène particulièrement grande.

Thème(s)

Analyse de la performance

Source primaire

Coyle EF. Improved muscular efficiency displayed as Tour de France champion matures. J Appl Physiol 2005; 98:2191-6.
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/quer ... uery_hl=52" onclick="window.open(this.href);return false;
très intéressant.
(Coyle EF est professeur Dept. of Kinesiology and Health Education, University of Texas à Austin)
mais faut faire quelques nuances, et peut-être que ce qui est mis entre parenthèse ci dessus en est déjà une...
Notamment quand on lit l'article en entier.
1) Le suivi de la performance est vraiment bien analysé, pas de doute, mais je ne vois pas comment on peut faire abstarction de la composante "doping" dans l'analyse. Effectivement, rien n'est forcemment prouvé ( :roll: ) sur Armstrong, mais même quand on fait passer des cyclistes amateurs en labo, on n'est jamais sur à 100% de ce qu'on mesure. Rien n'est écrit à ce sujet, et je trouve ça un peu moyen.
Coyle a beaucoup publié sur LA et son amélioration de performance sur cette période de 7 ans. Mais souvent les rapporteurs des papier (editor) lui ont reproché son manque de données méthodologiques et dans le design de l'étude.
Ex. d'une review d'un article de 2005 aussi sur le même thême :
J Appl Physiol 99: 1628-1629, 2005; doi:10.1152/japplphysiol.00507.2005
8750-7587/05
LETTER TO THE EDITOR
Has Armstrong's cycle efficiency improved?
ABSTRACT

This case describes the physiological maturation from ages 21 to 28 yr of the bicyclist who has now become the six-time consecutive Grand Champion of the Tour de France, at ages 27–32 yr. Maximal oxygen uptake (O2max) in the trained state remained at 6 l/min, lean body weight remained at 70 kg, and maximal heart rate declined from 207 to 200 beats/min. Blood lactate threshold was typical of competitive cyclists in that it occurred at 76–85% O2max, yet maximal blood lactate concentration was remarkably low in the trained state. It appears that an 8% improvement in muscular efficiency and thus power production when cycling at a given oxygen uptake (O2) is the characteristic that improved most as this athlete matured from ages 21 to 28 yr. It is noteworthy that at age 25 yr, this champion developed advanced cancer, requiring surgeries and chemotherapy. During the months leading up to each of his Tour de France victories, he reduced body weight and body fat by 4–7 kg (i.e., 7%). Therefore, over the 7-yr period, an improvement in muscular efficiency and reduced body fat contributed equally to a remarkable 18% improvement in his steady-state power per kilogram body weight when cycling at a given O2 (e.g., 5 l/min). It is hypothesized that the improved muscular efficiency probably reflects changes in muscle myosin type stimulated from years of training intensely for 3–6 h on most days.

Has Armstrong’s cycle efficiency improved?

To the Editor: The concept that extensive endurance training improves cycling efficiency is intuitively appealing but not well supported by the literature. Recently, Coyle (1) has published efficiency data from Tour de France Champion, Lance Armstrong. In this case study Coyle concluded that "the physiological factor most relevant to performance improvement as he matured over the 7-yr period from ages 21 to 28 yr was an 8% improvement in muscular efficiency when cycling" (1). Case studies documenting adaptations in truly elite endurance athletes are important (3); however, we believe Coyle’s case study is insufficient to support his conclusions because of limitations in study design and methodology.

Timing of testing sessions. Armstrong was tested five times over a period of 7 yr. Only the first and last test occurred during the same month (November), making it difficult to distinguish seasonal effects from maturation effects. Unfortunately, Armstrong’s fitness data within 3 mo of racing a Tour de France tour is not reported. The majority of the improvement in gross cycling efficiency (GE) occurred after January 1993 (21.6%) and before August 1997 (22.7%), 8 mo after cancer treatment. Consequently, if there were real changes in GE it becomes difficult to distinguish whether the improvements in GE are due to cancer treatment or important aspects of training (e.g., training load, altitude training, high-cadence training, time-trial training, or resistance training).

Accuracy and reliability of efficiency. Coyle does not present data documenting the accuracy and reliability of the techniques used to calculate cycling efficiency (oxygen uptake, carbon dioxide production, and power output). Friction-braked bicycle ergometers have been shown to be inaccurate when dynamically calibrated (4). Previous research has reported that Monark ergometers tend to underestimate power output by 2–8% (4). If Coyle’s Monark ergometer was inaccurate, then Armstrong’s actual GE before winning his first Tour de France may have been 19–21%, values similar to those reported for recreational cyclists (5). Also of concern is the observation that the accuracy of Monark ergometers can change with age (4). Without routine assessment of accuracy with a dynamic calibration rig, it is difficult to know whether accuracy of the Monark used in Coyle’s study changed over the 7-yr period of data collection.

Were all tests performed on same ergometer? The terminology used by Coyle to describe the "same Monark ergometer (model 819) used for all cycle testing" is confusing. In the METHODS section, Coyle states that "the calibrated ergometer was set in the constant power mode" and in the DISCUSSION section that there was "a progressive loss of pedal cadence at constant power during the 30–60 s before exhaustion." Although we are unaware of a constant power mode for Monark (model 819) ergometers, this mode of operation is commonly used with a Lode electromagnetic ergometer. A Lode ergometer has been used in Coyle’s laboratory (2). It is possible that either inappropriate terminology was used in the METHODS section or Armstrong was tested on two different types of ergometers.

Is efficiency responsible for success? Without the appropriate data, Coyle is left to speculate that, during the Tour de France tours (1999–2004), Lance possessed a maximal oxygen uptake (O2max) of 6.1 l/min (based on the September 1993 testing session) and a body mass of 72 kg (based on "his reported body weight") and therefore a relative O2max of 85 ml·kg–1·min–1. These estimations suggest that efficiency improved (21.2–23.1%; 9%), while O2max rose (70–85 ml·kg–1min–1; 21% increase) and body mass fell (from 78.9 to 72.0 kg; 9% decrease). In contrast to Coyle’s conclusions, it appears that conventional physiological adaptations to modifications in diet (loss in body mass) and training (gains in aerobic power) may be equally, if not more, important to Armstrong’s performance than the 9% improvements in cycling efficiency.

In summary, although great insight into human physiology can be gained from carefully controlled examinations of elite athletes, poor experimental design and methodology can lead to inappropriate conclusions, which in the case of a sporting hero can quickly become more hype than fact. Coyle’s data supporting the assumption that training can improve cycling efficiency in an elite cyclist are not compelling. It appears that other more conventional explanations describing why Armstrong is such a successful cyclist may be equally tenable.

REFERENCES

Coyle EF. Improved muscular efficiency displayed as Tour de France champion matures. J Appl Physiol 98: 2191–2196, 2005.[Abstract/Free Full Text]
Coyle EF, Jeukendrup AE, Oseto MC, Hodgkinson BJ, and Zderic TW. Low-fat diet alters intramuscular substrates and reduces lipolysis and fat oxidation during exercise. Am J Physiol Endocrinol Metab 280: E391–E398, 2001.[Abstract/Free Full Text]
Kinugasa T, Cerin E, and Hooper S. Single-subject research designs and data analyses for assessing elite athletes’ conditioning. Sports Med 34: 1035–1050, 2004.[CrossRef][ISI][Medline]
Maxwell BF, Withers RT, Ilsley AH, Wakim MJ, Woods GF, and Day L. Dynamic calibration of mechanically, air- and electromagnetically braked cycle ergometers. Eur J Appl Physiol Occup Physiol 78: 346–352, 1998.[Medline]
Moseley L, Achten J, Martin JC, and Jeukendrup AE. No differences in cycling efficiency between world-class and recreational cyclists. Int J Sports Med 25: 374–379, 2004.[Medline]

David T. Martin
Marc J. Quod
Christopher J. Gore
Department of Physiology,
Australian Institute of Sport
Belconnen, ACT 2616, Australia
e-mail: david.martin@ausport.gov.au


REPLY
To the Editor: I appreciate this opportunity to answer the four points and address the terminology that Martin et al. find "confusing" (point 3).

Point 1: Timing of testing sessions. I agree that it is not possible to distinguish what aspects of Armstrong’s training over the 7-yr period were related to his improved gross efficiency. Thus it was not discussed (4). Again, it can only be pointed out that he continued to train and his efficiency improved. Because the first measure in 1992 and the last measure in 1997 were both made in November when Armstrong’s training was similar, the most appropriate design was indeed used to control for the possibility of seasonal variations in efficiency. The idea that cancer or chemotherapy might have improved Armstrong’s efficiency cannot be determined from these data.
Point 2: Accuracy and reliability of efficiency. Oxygen uptake (O2) and carbon dioxide production displayed a coefficient of variation of 0.87 and 0.92%, respectively, when measured on eight separate weekly occasions in a group of competitive cyclists in 1994 (6). Furthermore, the range (high minus low) of O2 during these eight separate bouts averaged ±0.08 l/min (6). The point that bicycle ergometers can be inaccurate is well taken and appreciated. The Monark ergometer was chosen because it can be and was statically calibrated for each test. Martin et al. raise the possibility that the calculation of efficiency changed because of Monark ergometer aging instead of Armstrong aging (i.e., maturation). First of all, the mechanical components of Monark ergometer were kept in good condition with the regular cleaning and maintenance of the friction belt, flywheel, drive chain, and bearings, and thus, according to Maxwell et al. (8), it should not have "aged" significantly. Second, an "aging ergometer" according to Maxwell et al. will raise the oxygen cost and thus lower efficiency, which is the exact opposite of what was observed in Armstrong, who increased efficiency with age. The best dynamic calibration of the Monark 819 ergometer in my experience is derived when a pedal dynamometer is compared with simultaneous integration of forces and velocity of the flywheel. This dynamic calibration was performed on this exact "same" Monark ergometer using elite cyclists as subjects (3, 7). It was observed that ergometer power outputs between 20 and 400 W agreed with the right pedal dynamometer with a range of ±3%. It should be noted that our references to "a specially designed ergometer" (3, 7) include continuous and integrated measurement of the Monark pendulum displacement force using a potentiometer with a reliable measurement accuracy of ±0.4 N. Furthermore, cycling cadence was measured (±0.18 rpm) continuously throughout each pedal revolution (3, 7).
Point 3: Were all test performed on the same ergometer? All the data presented on Armstrong in this manuscript (4) were indeed collected from the "same" ergometer (i.e., only one unit used). Monark did indeed manufacture an ergometer (819) in the 1980s that possessed electronics that integrated cadence and force in order to hold power constant. I hope this addresses the suspicions. For what it is worth, the electronic circuitry of our 819 ergometer became nonrepairable as did our system for measuring indirect calorimetry. However, Armstrong is still going strong, albeit with a few repairs.
Point 4: Is efficiency responsible for success? Improved mechanical efficiency and power (watts) accounted for approximately one-half of Armstrong’s improvement (i.e., 8–9%), and an 8–9% reduction of body weight (kilograms) accounted for the other one-half (4). Thus watts per kilogram increased by 18%. Speculation about maximal O2 (O2max) during the Tour de France is not needed to calculate watts per kilogram. The notion that endurance performance is related only to O2max was conventional long ago (5), and Martin et al. might find enlightenment by considering models that also integrate submaximal muscle stress (e.g., lactate threshold) and performance power or velocity (1, 2).

REFERENCES

Coyle E. Integration of the physiological factors determining endurance performance ability. Exerc Sport Sci Rev 23: 25–63, 1995.[Medline]
Coyle E. Physiological determinants of endurance exercise performance. J Sci Med Sport 2: 181–189, 1999.[CrossRef][Medline]
Coyle E, Feltner M, Kautz S, Hamilton M, Montain S, Baylor A, Abraham L, and Petrek G. Physiological and biomechanical factors associated with elite endurance cycling performance. Med Sci Sports Exerc 23: 93–107, 1991.[ISI][Medline]
Coyle EF. Improved muscular efficiency displayed as Tour de France champion matures. J Appl Physiol 98: 2191–2196, 2005.
Farrell P, Wilmore J, Coyle E, Billing J, and Costill D. Plasma lactate accumulation and distance running performance. Med Sci Sports 11: 338–344, 1979.[ISI][Medline]
Gonzalez-Alonso J. Dehydration and Cardiovascular Hemodynamics During Exercise (PhD dissertation). Austin, TX: University of Texas at Austin, 1994, p. 203.
Kautz SAFM, Coyle EF, and Baylor AM. The pedaling technique of elite endurance cyclists: changes with increasing workload at constant cadence. Int J Sport Biomech 7: 29–53, 1991.
Maxwell B, Withers R, Ilsley A, Wakim M, Woods G, and Day L. Dynamic calibration of mechanically, air- and electromagnetically braked cycle ergometers. Eur J Appl Physiol 78: 346–352, 1998.[CrossRef]

Edward F. Coyle
Department of Kinesiology and Health Education
The University of Texas at Austin
Austin, Texas 78712
e-mail: coyle@mail.utexas.edu
2) quand on lit l'article complet, il y a deux parties de la discussion qui ne sont pas très claire (pour moi) et qui laisse pas mal de questions en suspens :
[...]The physiological mechanisms responsible for the 8% im-
provements in both gross and delta efficiency when cycling, as
well as the stimuli that provoked this adaptation, are unclear.
The observation that both gross and delta efficiency improved
to the same extent and also with the same time course (Fig. 1)
suggests an improved efficiency of ATP turnover within mus-
cle fibers during contraction (10, 31). This is because the
measure of delta efficiency, defined as the increase in power
output relative to the rate of increase in energy expenditure
(calculated from V˙ O2) throughout a wide range of work rates
provides the best reflection of power production from actin-
myosin cross-bridge turnover in the active muscles (26) as it
eliminates or minimizes the influence of the energy cost of
unloaded cycling, ventilatory work, and other metabolic pro-
cesses not directly linked to muscle power production (31). We
previously reported from cross-sectional observation of com-
petitive bicyclists that the percentage of type I muscle fibers of
the vastus lateralis is directly and positively related to both
delta and gross mechanical efficiency measured either during
bicycling or with the simple task of knee extension (10, 25).
Therefore, one possible mechanism for increased efficiency is
that this individual increased his percentage of type I muscle
fibers during this 7-yr period of study.
Using our previously reported prediction of the percentage
type I muscle fibers from our direct measurements of gross and
mechanical efficiency in this individual, we predict that he
might have increased his percentage of type I muscle fibers
from 60 to 80%. Interestingly, this magnitude of increase in
percentage of type I fibers with 7 yr of continued endurance
training in this individual is remarkably similar to our predic-
tion made in 1991 based on cross-sectional observations of
competitive cyclists (9; see Fig. 8). To our knowledge, there
have been no longitudinal studies performed over years on
humans directly testing the hypothesis that type II fibers can be
converted to type I muscle fibers with continued intense en-
durance training.
However, during periods of extreme endur-
ance training of rats, skeletal muscle appears to display con-
version of type II to type I fibers (18). Other factors that have
been reported to increase cycling efficiency and running econ-
omy are intermittent exposure to hypoxia for several weeks as
encountered by athletes who spend periods living at high
altitude or in hypoxic environments (19, 30). Like many
endurance athletes, this individual has incorporated hypoxic
exposure into his annual plan, which may be another factor
contributing to improved cycling efficiency.
donc : oui, mais...

:wink:
sylvain - pastek!

TRI & SKI
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