Y en a qui comprenne rien à rien!mayazou a écrit :Silver0l a écrit :A propos de glisse ou pas glisse, je disais plus haut que l'on pouvait doser à volonté la quantité de glisse que l'on veut donner à son mouvement, selon le type de l'épreuve, la distance parcourue, son état de forme, la puissance du battement, l'état de l'eau (vague/pas vague, baston / pas baston...)...
Il y a aussi une autre façon intéressante de doser la glisse - mais beaucoup plus contreversée, car elle va à l'encontre des canons habituels de l'esthétique et de la "belle nage".
Cette façon, c'est de nager de façon assymétirque, en glissant sur un bras et pas sur l'autre. Car après tout, la respiration induit une assymétrie - et notre force aussi est assymétrique.
Ça donne une nage très caractéristique (tac-tac, tac-tac, tac-tac...), exemplairement illustrée par Pieter VDH avec le succès que l'on connait...
tout ça pour dire qu'en nageant 2 temps on boite et qu'on glisse plus sur un coté que sur l'autre!!!!!!!!
Je fais une remarque de nature à révolutionner l'enseignement de la natation depuis un siècle, et l'autre me dit que ça revient à dire que quand on nage en 2 temps on boite...
Ma constatation est que depuis plus d'un siècle, quasiment tous les entraîneurs pronent une nage symétrique. Sans que les bienfaits de cette symétrie n'aient jamais été mesurés ou évalués. Simplement parce que c'est "beau".
La révolution, c'est de se dire: au fond, pourquoi cette symétrie?
La symétrie a toujours été associée à la beauté (les visages symétriques sont jugés plus beaux...) - mais pourquoi ce qui est beau serait efficace?
Pourquoi au contraire ne pas prendre en compte l'asymétrie fondamentale du corps humain (notamment en terme d'équilibre des forces droite / gauche) et le fait que la respiration asymétrique monolatérale permet de mieux alimenter le corps en oxygène, et ensuite optimiser la nage en fonction de ces asymétries fondamentales.
Si on creuse cette voie, on obtient une nage très asymétrique, avec un long temps de glisse (de type FQS) sur un bras (en général, celui du côté de la respiration), accompagné d'un battement vigoureux, suivi d'une cycle rapide et court sur l'autre bras (type kayak), avec un battement plus relaché.
D'où une nage apparemment saccadée (tac-tac, tac-tac, tac-tac...) mais très efficace et rapide - cf. VDH.