ARMSTRONG : YES I CAN

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Richie
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Re: ARMSTRONG : YES I CAN

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http://www.20minutes.fr/article/1024994 ... -armstrong

Dopage: Un médecin préleveur du Tour de France raconte les contrôles de Lance Armstrong

Lance Armstrong à la sortie d'un contrôle anti-dopage, le 20 juillet 2005, sur le Tour de France.

Lance Armstrong à la sortie d'un contrôle anti-dopage, le 20 juillet 2005, sur le Tour de France. SEBASTIEN BERDA / AFP
CYCLISME - Olivier Brochard décrit les méthodes du Texan dans La Voix du Nord...

Maintenant qu’il est démasqué, les témoignages abondent. Depuis le rapport de l’Usada qui l’accuse d’avoir mis en place un système de dopage, Lance Armstrong perd non seulement ses sponsors un à un mais voit aussi les langues se délier. Dans La Voix du Nord, un nouveau récit vient ainsi éclairer les méthodes du Texan. Olivier Brochard, médecin préleveur sur le Tour de France de 2005 à 2010, y raconte les contrôles anti-dopage d’Armstrong, et notamment sa première rencontre avec «LA». «Ça m'a mis tout de suite à l'aise! J'arrive avec l'ordre de mission à l'hôtel. On me répond: "Il arrive." J'ai attendu un peu plus d'une heure. :D A l'époque, on n'avait pas encore de législation sur le délai de présentation», explique ce Douaisien, qui décrit le comportement du coureur Américain comme «typique des personnalités toxicomaniaques».

«Ça faisait partie des manoeuvres d'influence. S'allier la sympathie du médecin»

Si ses anecdotes ne prouvent pas qu’Armstrong se soit dopé, certaines d’entre elles sont tout de même édifiantes, comme ce coup de fil au président américain ou ce prélèvement d’urine en tweetant. «Il s'est d'abord amusé: "Tiens, un nouveau!" Je lui ai dit que j'étais psychiatre. Il m'a rapidement demandé si j'avais des gens atteints du cancer dans ma famille. Il a parlé de sa fondation contre le cancer et des bracelets jaunes. Ça faisait partie des manoeuvres d'influence. S'allier la sympathie du médecin», :sm10: poursuit Olivier Brochard.

«Never was, never will»

Qui livre une dernière histoire prenant un jour différent après les révélations de ces dernières semaines. La scène se déroule au Mont-Ventoux, en 2009. «Comme d'habitude, il monte dans l'espace réservé au contrôle. On prépare le prélèvement d'urine. Puis, il me dit: "Never was, never will" ["Je ne l'ai jamais été, je ne le serai jamais (dopé)"]. Je lui dis: "Yes, but now?" ("Oui, mais maintenant?"). Là, il m'a répondu par un clin d'œil», conclut le médecin préleveur.
A.M.
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Richie
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Mauvais timing pour Armstrong, le week-end, pas de mouvement bancaire, même vers la Suisse :mrgreen:
Reste le jet et des "valises". :sm11:

http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20 ... trong.html

Dopage: L'UCI statuera lundi sur le cas Armstrong
Créé le 19-10-2012 à 17h31 - Mis à jour à 18h20

AIGLE, Suisse (Sipa-AP) -- L'Union cycliste internationale (UCI) a annoncé vendredi qu'elle statuera lundi vers 13h sur le cas de dopage de Lance Armstong, révélé par le rapport de l'Agence américaine anti-dopage (USADA).

Selon un communiqué de l'UCI publié vendredi, le président Pat McQuaid "informera lundi de la position de l'UCI concernant la décision de l'USADA sur le cas Armstrong".

L'UCI étudie le rapport sur Armstrong fourni par l'USADA depuis une semaine. L'organisme a jusqu'à la fin du mois pour ratifier les deux décisions prises par l'USADA ou pour faire appel auprès du Tribunal arbitral du sport.

De son propre chef, l'agence américaine a banni à vie le coureur américain Amstrong de toutes compétitions et l'a destitué de tous ses titres gagnés entre 1999 et 2005, dont sept Tours de France, en raison de son implication dans "le programme de dopage le plus sophistiqué, le plus professionnel et le plus réussi que le sport n'a jamais vu".

L'UCI est également nommée dans ce rapport. Dans un témoignage versé au dossier, Kathy LeMond, épouse de l'ancien coureur américain Greg LeMond, assure que deux sponsors d'Armstrong ont versé la somme de 500.000 dollars sur un compte appartenant à Hein Verbruggen, président de l'UCI lors des faits, dans le but de couvrir un contrôle positif effectué en 1999. Une information qu'elle tient, précise Kathy LeMond, d'un mécanicien d'Armstrong, Julian Devries.

mbar/com/ys
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paulo62
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Re: ARMSTRONG : YES I CAN

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Bonjour à tous,

Ca y est l'UCI, l'a condamné, mais sa suspension a vie est elle valable que dans le cyclisme ou dans tous les autres sports (je pense au tri bien entendu :mrgreen: )
FAYARD
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Re: ARMSTRONG : YES I CAN

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paulo62 a écrit :Bonjour à tous,

Ca y est l'UCI, l'a condamné, mais sa suspension a vie est elle valable que dans le cyclisme ou dans tous les autres sports (je pense au tri bien entendu :mrgreen: )
De toute façon, faire du tri en prison c'est chaud !!!!' :mrgreen: :mrgreen:
“Les réseaux sociaux vous ont tous mis trop à l’aise avec le fait de manquer de respect aux gens, sans vous faire casser la gueule”. Mike Tyson :eusa-whistle:
Pascal L
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Re: ARMSTRONG : YES I CAN

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paulo62 a écrit :Bonjour à tous,

Ca y est l'UCI, l'a condamné, mais sa suspension a vie est elle valable que dans le cyclisme ou dans tous les autres sports (je pense au tri bien entendu :mrgreen: )
Valable sur toutes les courses ayant un label de l'AMA. Il peut donc çà la rigueur participer à des courses sans label, mais je doute que les organisateurs se précipitent pour l'inviter. :mrgreen:

Pour les grosses courses — marathons internationaux, label Ironman, etc., c'est terminé.

Et comme dit FAYARD ses occupations vont porter dorénavant bien plus sur les questions judiciaires. Pour info SCA Promotions a déjà déclaré hier qu'ils allaient réclamer leur argent, puis attaquer en justice si LA ne remboursait pas.
rafa
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Re: ARMSTRONG : YES I CAN

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voici deux articles du journal Le Temps (geneve)

I
La question des délais de prescription interpelle, en outre, Antonio Rigozzi. «La prescription protège les intérêts de l’athlète, l’UCI n’a donc pas à faire recours sur ce point à sa place», justifie le conseiller juridique de l’UCI, Philippe Verbiest. «Une telle approche est difficilement conciliable avec le fait que la prescription en matière disciplinaire devrait (comme en droit pénal d’ailleurs) être examinée d’office par l’autorité de jugement», lâche Antonio Rigozzi. «Or, ici, l’autorité de jugement ne peut pas examiner la question puisqu’elle n’a pas été saisie. En outre, les règles sur la prescription sont édictées non seulement dans l’intérêt du prévenu, mais aussi dans l’intérêt général, notamment en matière de sécurité juridique.» Pour le juriste, l’attitude de l’UCI est d’autant plus difficile à comprendre que «le dossier publié sur Internet par l’Usada a principalement trait à des faits qui, selon l’UCI, sont prescrits». Et puis, selon Alexis Schoeb, «il est légitime de se poser des questions autour de traitements de faveur réservés à d’autres coureurs, dont les circonstances exactes de la collaboration restent inconnues».
Les nœuds juridiques de la décision demeurent donc nombreux. Afin de les analyser, et de dessiner l’avenir, Pat McQuaid a convoqué une séance du comité de l’UCI vendredi. Et l’Irlandais de déclamer une citation de John Fitzgerald Kennedy: «Ecrit en chinois, le mot «crise» est composé de deux caractères. L’un représente le danger, et l’autre représente l’opportunité.» Certains philologues contestent l’exactitude de cette seconde allégation. Pat McQuaid tient à y croire.

Une par une, il énumère les affaires qui ont entaché sa présidence, depuis 2005. Le chemin de croix avait débuté illico: peu après son intronisation, un contrôle positif à l’EPO condamnait le vainqueur de la Vuelta, Roberto Heras. Puis, à la tête de l’Union cycliste internationale (UCI), Pat McQuaid fut confronté à l’affaire Puerto, et à un long catalogue de cas positifs. «J’ai connu sept ans plutôt horribles», souffle-t-il. «Mais je suis encore ici.»
Il est encore ici, une armée de journalistes face à lui, pour évoquer «la plus grande crise que le cyclisme a traversée» – mots échappés de ses propres lèvres. Puis intervient une cohorte de termes rassurants. «C’est une date clé pour le cyclisme.» «Ce n’est pas la première fois que le cyclisme doit se confronter à son passé, mais il a un futur.» «Armstrong mérite d’être oublié.»
Pat McQuaid dit avoir été «rendu malade» à la lecture du rapport de l’Agence américaine antidopage (Usada), mille pages éclairant crûment le système de tricherie organisé autour de l’Américain.
L’UCI confirme par sa voix qu’elle reconnaît – «se soumet à» – la sanction imposée par l’Usada, le bannissement à vie de Lance Armstrong et la confiscation de ses sept victoires au Tour de France. Elle n’interjettera pas appel devant le Tribunal arbitral du sport (TAS).
«J’ai le sentiment que l’UCI n’a pas eu le courage de faire respecter son propre règlement, très vraisemblablement de peur d’être perçue comme étant moins résolue que l’Usada dans la lutte antidopage», confie Antonio Rigozzi, professeur à l’Université de Neuchâtel et avocat spécialisé en matière sportive. «La décision paraît se fonder plus sur des considérations d’opportunité que juridiques. En l’espèce, il s’agit d’un exercice d’équilibrisme aussi délicat que compréhensible.» Lui aussi homme de loi connaisseur du droit du sport, Alexis Schoeb estime que «l’UCI aurait dû contester cette décision pour ouvrir la porte à une procédure sur un terrain différent, ce qui aurait permis de la solidifier, ou au moins de la rendre moins contestable».

II

Lundi, l’Union cycliste internationale (UCI) a reconnu la sanction imposée par l’agence américaine antidopage (Usada). Autrement dit, elle s’y est soumise. Lance Armstrong est ainsi dépouillé de son palmarès, dont ses sept victoires au Tour de France. Mais les interrogations juridiques demeurent nombreuses. Le Temps a tenté de démêler quelques nœuds en compagnie de l’avocat de l’UCI Philippe Verbiest. Un exercice plutôt délicat.
Le Temps: Il semble que c’est la première fois qu’une agence nationale antidopage, en l’occurrence l’Usada, prend l’initiative de mener une enquête de son propre chef, non?
Philippe Verbiest: Dans mon souvenir, le CONI (Comité olympique national italien) a déjà procédé ainsi à la suite d’enquêtes pénales. En l’occurrence, pour l’Usada également, une enquête pénale a eu lieu. L’Usada a interrogé les mêmes personnes, que celles qui avaient fait des déclarations sous serment devant le Grand Jury aux Etats-Unis. Elles ne pouvaient donc pas courir le risque de dire autre chose sous peine d’être poursuivies pénalement.
– D’accord, mais sur une base purement réglementaire, n’est-ce pas l’UCI qui doit déléguer les enquêtes?
– En fait, c’est cela qui s’est passé, ici aussi. Lorsque Floyd Landis a envoyé son fameux e-mail dans lequel il mettait en cause plusieurs personnes de pays différents, l’UCI a demandé aux instances de chaque pays de mener une enquête, y compris l’Usada. L’Usada s’y est attelée, mais elle a pris la chose en main sans trop informer l’UCI de ce qui se passait. Et puis ses recherches ont été vite interrompues par le fait qu’une enquête pénale a été ouverte.
– De quand datait l’e-mail de Floyd Landis, rappelez-nous exactement?
– Du 30 avril 2010.
– Et dans la foulée, l’UCI a demandé aux instances nationales d’enquêter. L’Usada a débuté, pour se rétracter lorsque l’enquête pénale a été amorcée. Et pour entrer de nouveau en scène lorsque l’enquête pénale s’est arrêtée.
– Voilà, c’est ça.
– Un paragraphe de votre décision motivée rappelle qu’elle est dépendante d’un éventuel recours de Lance Armstrong ou de l’AMA devant le Tribunal arbitral du sport (TAS). Mais quel est le délai qui leur est imparti?

– L’AMA a toujours un délai de 21 jours après la fin du délai de toute autre partie qui peut faire appel au TAS. Dans ce cas, les autres parties sont l’UCI et, à mon avis, Lance Armstrong (n.d.l.r.: l’UCI a renoncé). Je sais que l’Usada conteste le droit d’appel à Lance Armstrong, ou qu’en tout cas elle le contesterait. Mais ça, ce serait une question à trancher par le TAS, le cas échéant. La question serait de savoir qui l’emporterait, le code mondial antidopage ou le règlement de l’Usada.
– Et le délai de Lance Armstrong, quel est-il?
– Tout dépend du moment où Lance Armstrong a été notifié de la décision. Et je ne sais même pas si cela a été fait de manière formelle. Si ce n’est pas le cas, alors le délai n’a pas encore commencé à courir.
– Mais s’il suit ses déclarations, il ne fera pas recours…
– S’il maintient sa position… C’est à lui de décider.
– Au niveau de la prescriptibilité, qu’est-ce qui motive l’UCI à ne pas faire appel malgré sa reconnaissance de l’injustice de l’étendue de la sanction?
– Parce que la prescription protège les intérêts de l’athlète. Donc c’est à l’athlète de décider si, oui ou non, il renonce à sa protection. L’UCI ne doit pas le faire à la place de Lance Armstrong. Et ce même si notre vision juridique est que, suivant le code, une fois les huit ans passés, on ne peut pas revenir sur une infraction.
– On constate que les règlements et la façon dont est menée la lutte antidopage sont remis en cause. Qui doit entrer en scène pour modifier ça?
– La lutte antidopage s’applique de toute façon dans le cadre du code mondial antidopage. C’est l’assemblée générale de l’AMA qui peut modifier ce code. Un processus de révision est en cours, et une décision sera prise en novembre 2013 à Johannesburg. Le code y sera adapté, et la nouvelle version entrera en vigueur le 1er janvier 2015. Non pas en 2014, pour que toutes les organisations aient le temps d’adapter leurs propres règlements.
– Les systèmes de droit nord-américains et européens sont assez différents. Ca peut quand même choquer, la façon dont l’Usada a mis à disposition son rapport sur Internet…

Ah, oui, oui, oui…
– Que cela vous inspire-t-il? C’est très cavalier juridiquement, non?
– Je ne sais pas s’ils l’ont fait spécialement pour cette affaire, mais je ne me rappelle pas qu’ils l’ont fait pour une autre affaire qu’ils aient traitée. Et j’ai quand même traité de pas mal d’affaires antidopage, y compris en collaboration avec l’Usada – l’affaire Hamilton, l’affaire Landis notamment. Jamais à ma connaissance le dossier n’a été publié. Ici, c’est aussi remarquable parce que ce dossier implique plusieurs autres personnes que Lance Armstrong. C’est inhabituel, c’est la moindre des choses que l’on puisse dire.
– D’autant plus qu’il y avait des appels possibles.
– Bien sûr. C’est une remarque pertinente de votre part.
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Richie
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http://tempsreel.nouvelobs.com/topnews/ ... aires.html


ACCUEIL > TOPNEWS > DOPAGE: DÉCHU SPORTIVEMENT, LANCE ARMSTRONG RISQUE DES POURSUITES JUDICIAIRES
Dopage: déchu sportivement, Lance Armstrong risque des poursuites judiciaires
Créé le 23-10-2012 à 16h06 - Mis à jour à 18h51
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Lance Armstrong, dont le glorieux palmarès de cycliste a été réduit lundi à un simple titre de champion du monde 1993 par les instances sportives, pourrait maintenant avoir à répondre de différentes accusations devant la justice américaine (c) Afp
LOS ANGELES (Etats-Unis) (AFP) - Lance Armstrong, dont le glorieux palmarès de cycliste a été réduit lundi à un simple titre de champion du monde 1993 par les instances sportives, pourrait maintenant avoir à répondre de différentes accusations devant la justice américaine.

. Armstrong est dans de sales draps

"Je pense qu'Armstrong est dans une très mauvaise situation, il y a une forte probabilité qu'il soit poursuivi pour quelque chose, comme parjure ou fraude", assure à l'AFP Peter Keane, professeur de droit à la Golden Gate University (Californie).

. Le gouvernement américain n'est pas intéressé par le dopage

"Ce serait inhabituel et improbable" que le parquet rouvre une procédure contre Armstrong pour usage de produits dopants après avoir abandonné une telle enquête de 18 mois en février, souligne à l'AFP Michael McCann, directeur de l'Institut de droit du sport à la Vermont Law School à South Royalton (Vermont). D'abord parce que "le niveau de preuves nécessaire pour obtenir une condamnation pénale est beaucoup plus élevé que le niveau de preuves nécessaire à l'Usada ou à l'UCI pour prendre des mesures contre Armstrong". Ensuite parce que "nous n'avons pas encore vu aux Etats-Unis ce type de poursuites pénales pour dopage (contre un sportif). (Les vedettes du base-ball) Roger Clemens et Barry Bonds ont été poursuivis pour parjure, pas pour utilisation de produits dopants."

. La parjure est une piste "solide"...

Dans son rapport, l'Usada a évoqué "des fausses déclarations sous serment... relevant du parjure", un acte passible de poursuites pénales aux Etats-Unis. Serait notamment visée une déposition sous serment faite par Armstrong dans le cadre d'une procédure d'arbitrage l'opposant à la société SCA Promotions, qui refusait de lui verser un bonus contractuel après sa victoire au Tour de France en 2004 à cause d'allégations de dopage contenues dans le livre "L.A. Confidentiel". Dans cette déposition, le Texan répond "non" plusieurs fois quand on lui demande s'il s'est déjà dopé, si le préparateur italien Michele Ferrari l'avait déjà aidé à se doper et s'il n'avait plus de liens avec lui depuis 2004. "Le gouvernement a peut-être un cas de parjure très solide à plaider car nombre de ses équipiers ont témoigné sous serment l'avoir vu se doper", remarque Peter Keane. Un tel délit est passible de prison (jusqu'à 30 ans) et d'une forte amende (jusqu'à 1,5 million de dollars d'amende).

. ... mais incertaine.

Le parquet pourrait se heurter à la popularité, toujours réelle, du cycliste déchu. Son aura de survivant du cancer et de héraut de la lutte contre la maladie aurait forcément un impact sur des membres d'un jury lors d'un procès pénal. "Il a des choses qui plaident en sa faveur, il reste populaire mais je ne suis sûr pas que cela pèsera au point d'éclipser le travail de l'accusation", pense M. Keane. Les tentatives du ministère public de faire tomber des stars du sport pour avoir menti sur le passé de dopé a toutefois produit des résultats mitigés. Barry Bonds et Roger Clemens sont passées entre les gouttes et, parmi les grands noms du sport, seule l'athlète Marion Jones a été épinglée pour parjure; elle a passé six mois en prison en 2008. "Les procès contre Bonds ou Clemens ont été perçus par le public américain comme un gaspillage d'argent du contribuable", rappelle aussi Michael McCann. En ces temps de déficit budgétaire et de marasme économique, les Américains sont en effet très soucieux de l'utilisation faite de leurs "tax dollars".

. D'autres pistes existent

Selon le Los Angeles Times, Armstrong pourrait peut-être aussi être poursuivi pour fraude fiscale, notamment dans le cadre des paiements à Michele Ferrari en échange de ses conseils en matière de dopage, ou encore pour intimidation de témoins: par exemple suite au SMS +Run, don't walk+ envoyé à l'épouse de son ancien équipier Levi Leipheimer après que ce dernier eut témoigné en 2010 devant un grand jury fédéral.
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http://tempsreel.nouvelobs.com/sport/20 ... tor=RSS-31

Dopage: l'Ama ne fera pas appel dans l'affaire Armstrong
Créé le 02-11-2012 à 21h15 - Mis à jour à 21h15

PARIS (Reuters) - L'agence mondiale antidopage (Ama) a fait savoir vendredi qu'elle ne ferait pas appel de la décision de suspendre à vie l'ancien coureur cycliste américain Lance Armstrong et de lui retirer ses sept titres dans le Tour de France.

L'Ama avait la possibilité de contester la sanction prise par l'Agence américaine antidopage (Usada) et confirmée le 22 octobre par l'Union cycliste internationale (UCI), organe suprême de la discipline.

L'agence a notamment souligné "le poids écrasant des preuves" fournies par l'Usada dans un rapport d'un millier de pages étayé, notamment, par le témoignage de onze anciens équipiers de Lance Armstrong.

"Il a fallu un effort colossal à une instance nationale antidopage pour réunir des preuves convaincantes à la suite des accusations soulevées par (l'ancien coureur) Floyd Landis en 2010", a déclaré dans un communiqué John Fahey, président de l'Ama.

"Ce dossier a débouché sur une décision juste et appropriée concernant le sportif en question et a agi comme un révélateur pour le monde du sport. L'Usada mérite donc d'être applaudie."

L'agence antidopage, qui a déjà pointé la responsabilité présumée de l'UCI dans cette affaire, a par ailleurs demandé à la fédération internationale de donner plus de détails sur la commission d'enquête qu'elle compte mettre sur pied.

"L'Ama souhaitera participer à l'enquête (de l'UCI) si celle-ci est conduite de façon irréprochable."

Julian Linden, Simon Carraud pour le service français, édité par Danielle Rouquié
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:roll: :evil: :twisted:
Image

Lance Armstrong joue la provoc' sur Twitter
Lance Armstrong a décidé de ne plus se défendre en Justice. Mais l'Américain décoche encore quelques flèches par l'intermédiare des réseaux sociaux.

11 Novembre 2012 11h10

Lance Armstrong, septuple vainqueur du Tour de France, a été définitivement déchu de toutes ses victoires dans la grande boucle fin octobre. L'Union cycliste internationale avait alors suivi le rapport détaillé de l'agence américaine antidopage (Usada), qui accusait Armstrong de dopage "systématique et organisé" dans toutes les équipes pour lesquelles il a couru.

Il ne lui reste que ses maillots
Se défendant bec et ongle depuis des années contre toute accusation de dopage, le Texan avait décidé il y a quelques mois de baisser les bras et de ne plus lutter en Justice. Sur base du rapport de l'Usada et des témoignages de plusieurs de ses anciens coéquipiers, il a finalement été rayé du palmarès du Tour de France. Mais ses sept maillots jaunes, il les a encore. Et, un rien provocateur, il a décidé de poster une photo de lui-même, couché dans son fauteuil, en train de contempler ses sept "trophées" (deux d'entre eux ont été coupés pour le cadrage de la photo). En légende de l'image, il a écrit: "Back in Austin, and just layin' around..." (De retour à Austin, et je me détends...")

Provocateur, Lance ? :idea:
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http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=14733

ARMSTRONG / PROTECTIONS : BACHELOT MISE EN CAUSE (OBS)
Par Aurore Gorius le 16/11/2012

"Qui a couvert Lance Armstrong ?", se demande Le Nouvel Observateur dans une enquête sur les coulisses de la lutte anti-dopage sur le Tour de France. Pourquoi Armstrong est-il passé si longtemps entre les mailles du filet ? L'hebdomadaire met en lumière les liens du coureur cycliste avec Nicolas Sarkozy. Un accès direct, qui lui permet d'obtenir des protections. Dans le gouvernement à l'époque, c'est Roselyne Bachelot qui est ministre des Sports. Et celle qui afficha sans relâche son opposition au dopage serait intervenue pour couper dans le budget de l'Agence française de la Lutte contre le dopage (AFLD).

L'histoire commence, ou plutôt recommence, en 2009 lorsqu'Armstrong fait son grand retour sur le Tour. Le travail de l''agence française, engagée dans un combat difficile contre le dopage, va alors se compliquer. "L'année précédente, l'AFLD a pincé sept coureurs. L'Union cycliste internationale, qui protège Arsmtrong, sent le danger. Pour le Tour 2009, elle décide de superviser elle-même les contrôles, réduisant l'agence française au rang de simple prestataire", raconte Le Nouvel Obs. Mais Pierre Bordry, le patron de l'agence française, et son conseiller scientifique, Michel Rieu, persistent à mettre Armstrong "sous surveillance". Ils s'attirent les foudres du coureur américain, qui fait sa loi dans le peloton.

Voilà pour le contexte "sportif". Viennent ensuite les acteurs politiques. En plus d'avoir réussi à régner sur le Tour, Armstrong peut s'appuyer sur des soutiens en haut lieu : Nicolas Sarkozy, fan de cyclisme, compte parmi ses admirateurs.Selon les confidences de Bordry, le "boss", comme l'appellent ses co-équipiers, n'aurait pas hésité à demander sa "tête" au président français lors d'un déjeuner à l'Elysée en juillet 2010.
"Au mois de septembre suivant, écrit l'hebdomadaire,la ministre des Sports, Roselyne Bachelot, annonce la réduction de moitié du budget de l'agence, contrainte de limiter le nombre de ses contrôles. Lassé, découragé, Bordry démissionne. Le même jour, triomphant, Lance Armstrong tweet un message sarcastique : "Au revoir Pierre". "

Roselyne Bachelot aurait-elle mis des batons dans les roues de la lutte anti-dopage ? L'accusation de Bordry, 72 ans, aujourd'hui conseiller d'Etat, est particulièrement dérangeante pour l'ex-ministre qui a toujours milité pour un Tour "propre". C'est "la compétition sportive la plus contrôlée"...
...dit-elle lors du Tour de France 2009

Rebelote l'année suivante. La ministre des Sports, qui "ne boude pas son plaisir" en assistant au Tour, se dit aussi "extrêmement attentive à la lutte contre le dopage". Et met même en avant l'AFLD : "l'agence française de lutte contre le dopage est présente sur le Tour et saisira, chaque fois qu'il en sera besoin, les autorités, en particulier l'Union cycliste internationale, si elle voit que la moindre chose est en train de déraper". Tout est sous contrôle, Roselyne veille au grain. Des propos tenus deux mois seulement avant la démission de Bordry.
La déclaration de Roselyne Bachelot à la presse en juillet 2010

La lutte contre le dopage est un vieux combat de l'ex-ministre. Déjà en 1998, alors députée, Roselyne Bachelot réclamait la législation "la plus sévère possible" sur le dopage. "Il faut absolument être sans pitié sur ces affaires", insiste-t-elle. De beaux discours vite oubliés une fois au pouvoir ?
La députée sur le plateau de l'émission de France 2, "D'un monde à l'autre" en 1998
Contactée par @si, l'ex-ministre, qui officie maintenant comme chroniqueuse sur la chaîne D8, n'a pas donné suite à notre appel au moment où nous mettons ce papier en ligne.

(avec Marion Mousseau pour les vidéos)
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Re: ARMSTRONG : YES I CAN

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http://www.liberation.fr/depeches/2012/ ... tas_870086

Le délai dont dispose l'ancien roi déchu du peloton Lance Armstrong pour faire appel de la sanction de l'Union cycliste internationale devant le Tribunal arbitral du sport (TAS) expire jeudi.

Il y a deux mois, l'UCI a retiré ses sept victoires sur le Tour de France (1999 à 2005) à l'Américain et l'a radié à vie, suivant les recommandations de l'Agence antidopage américaine (Usada) qui estime qu'il a été l'instigateur du programme de dopage "le plus sophistiqué" de l'histoire du sport.

La sanction a été formellement notifiée à Armstrong, 41 ans, le 6 décembre et il disposait de 21 jours à compter de cette date pour faire appel.

Un tel recours paraît peu probable au vu de ses déclarations du 23 août: "Aujourd'hui, je tourne la page. Je ne m'occuperai plus de cette question, quelles qu'en soient les conséquences", avait-il alors écrit dans un communiqué.

Armstrong ne s'est d'ailleurs pas exprimé publiquement depuis la décision de l'UCI à son encontre.
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Qqun sait il si Armstrong est radié des épreuves de triathlon?????
braziou
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Re: ARMSTRONG : YES I CAN

Message non lu par braziou »

ceux qui collaborent avec AMA et USADA, oui , Ironman par ex
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Re: ARMSTRONG : YES I CAN

Message non lu par Richie »

"Parler" pour faire du triathlon :?:
S'il "parle" et "balance", beaucoup vont "sauter" :!: UCI, grands tours...

http://www.lemonde.fr/sport/article/201 ... _3242.html

Dopage : Lance Armstrong pourrait passer aux aveux, écrit le "New York Times"
Le Monde.fr avec AFP | 05.01.2013 à 07h40 • Mis à jour le 05.01.2013 à 07h41

L'ancien homme fort du cyclisme Lance Armstrong, déchu cet automne de ses sept victoires dans le Tour de France pour cause de dopage, évaluerait la possibilité de passer aux aveux afin de pouvoir reprendre une activité dans le sport de compétition, indiquait vendredi 4 janvier le site Internet du New York Times.
Agé de 41 ans, Armstrong a toujours nié s'être dopé mais aurait confié à des proches et des acteurs de la lutte antidopage qu'il pensait à avouer publiquement son passé pour essayer d'obtenir la levée par les autorités antidopage de sa radiation à vie prononcée cet automne. Tim Herman, un des avocats de l'Américain, a toutefois indiqué au quotidien qu'il n'était pas au courant des projets d'Armstrong.
"Je ne sais rien à ce propos, a-t-il dit. Je suppose que tout est possible, c'est certain. Mais ce n'est pas vraiment d'actualité".

Selon le quotidien new-yorkais, le Texan aurait notamment discuté avec Travis Tygart, le président de l'Agence américaine antidopage, et chercherait à rencontrer David Howman, le président de l'Agence mondiale antidopage. Le code mondial antidopage prévoit la possibilité d'une réduction de peine en cas de collaboration avec les autorités antidopage.

Armstrong était activement impliqué dans le triathlon de compétition depuis près de deux ans et était sur le point de participer à son premier "Ironman", à Nice (France), quand en juin l'Usada l'a officiellement accusé de dopage.

DEUX PROCÈS AU CIVIL

En septembre, l'Usada a détaillé dans un rapport explosif, principalement basé sur des témoignages d'anciens coéquipiers, que l'Américain s'était dopé durant l'essentiel de sa carrière et avait forcé d'autres à le faire. Ce rapport avait provoqué une onde de choc mondiale et avait vu Armstrong, lâché par ses sponsors, prendre ses distances avec la fondation de lutte contre le cancer (Livestrong) qu'il avait fondée après avoir vaincu cette maladie. Selon le New York Times, de riches contributeurs de Livestrong tenteraient de le convaincre d'avouer afin de préserver la crédibilité de l'organisation.

En octobre, l'Union cycliste internationale avait confirmé la perte de la plupart de ses titres, dont les sept consécutivement gagnés dans le Tour de France (1999-2005), et sa radiation à vie et Armstrong, qui avait jusqu'au 27 décembre pour faire appel, n'avait pas contesté cette décision.

Le Texan avait déclaré en août qu'il renonçait à combattre toute accusation de dopage. Il doit faire face à deux procès au civil, l'un de la société d'assurances américaine SCA Promotions et l'autre du journal britannique The Sunday Times, et à une plainte devant un tribunal fédéral, initiée sur dénonciation de son ancien coéquipier Floyd Landis, pour fraude dans l'usage d'argent public.
Le Comité international olympique devrait prochainement demander à Armstrong de rendre sa médaille de bronze du contre la montre des JO 2000.
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