Pulse rate

Bonne humeur de rigueur, pour les sujets ne concernant pas le monde sportif merci de poster dans "...et plus si affinité".

Quel est votre pouls de base

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spin
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Message non lu par spin »

:wink:
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SimonL
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Message non lu par SimonL »

38-181

:roll:
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ironchris
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Message non lu par ironchris »

38/200 et SAL à 178. (pas très puissant donc cela ne sert à pas grand chose)
Je pense que ce qui est interressant dans ces paramètres c'est la réserve de fc, la façon dont "dérive" le coeur a l'effort et la puissance developpé au seuil anaérobie. Il y a aussi l'aptitude à récupérer après un effort.
Le volume d'ejection systolique est très important aussi, il me semble?
Si il y a un spécialiste pour refaire la leçon...sinon, je relirai quelques bouquins.
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sylvain
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Message non lu par sylvain »

depuis un moment maintenant, et tous les chercheurs en sport et performance vous le diront, il est admis que la FC seule n'est pas un bon indicateur pour mesurer une performance de manière précise... trop de variation et de dérive à l'effort !

:wink:
sylvain - pastek!

TRI & SKI
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avec 2 i
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Message non lu par avec 2 i »

46-204
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HervéM
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Message non lu par HervéM »

34-188 actuellement

Sylvain, t'était pas à la piscine MALLARME à BESANCON hier ?
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sylvain
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Message non lu par sylvain »

si


tu m'as vu au fond?
:lol:
sylvain - pastek!

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mister dope
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Message non lu par mister dope »

en tous cas Sylvain, je note que nous sommes rares au dessus de 210 :D
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sylvain
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Message non lu par sylvain »

ben oui

moi, je monte haut, tout le temps. suffit que je cours un peu à pied et je suis tout de suite à 170-180 pulses, même tranquille ...
...et j'ai un gros ventricule gauche en plus...

pourtant, je suis pas une star des stades...

:?:
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ygiorgio
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Message non lu par ygiorgio »

mister dope a écrit :en tous cas Sylvain, je note que nous sommes rares au dessus de 210 :D
dans quelle situation vous etes montés aussi haut?
je croayais qu'il fallait éviter de dépasser 220-son age ...

quels sont les risques pour la santé si on monte haut trop souvent et/ou trop longtemps (si il y a des risques d'ailleurs !)
Yalook
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Message non lu par Yalook »

dans quelle situation vous etes montés aussi haut?
je croayais qu'il fallait éviter de dépasser 220-son age ...
Ce n'est qu'une formule théorique qui ne tient pas compte des prédispositions de chacun..... :( :(

C'est pourquoi beaucoup préfèrent (à raison) faire des tests de fréquence cardiaque maximale.... :D :D
1er 10km sec 42 min 20 ! ! ! Pour moi c très bien vivement le prochain ! ! ! !

Si ton labeur est dur et tes résultats son minces, rappelles-toi qu'un jour le grand chêne a été un gland comme toi .... ! ! ! ? ? ! !
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sylvain
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Message non lu par sylvain »

ygiorgio a écrit :
mister dope a écrit :en tous cas Sylvain, je note que nous sommes rares au dessus de 210 :D
dans quelle situation vous etes montés aussi haut?
je croayais qu'il fallait éviter de dépasser 220-son age ...

quels sont les risques pour la santé si on monte haut trop souvent et/ou trop longtemps (si il y a des risques d'ailleurs !)
je suis monté à 213 bpm en ski de fond, en montant une bosse longue et très raide le plus vite possible.

certains pathologies entraîne de la tachycardie :augmentation busque de la fc pendant un exercice éffectué à une fc haute mais pas max. je crois que c'est arrivé à un gars dans l'eau à hawai une année (200-230 bpm) et aussi, je crois, c'est le genre de soucis qui est arrivé à Spin au FIT 2004 à Besançon (peut-être confirmera t'il).
Mais une FC max élevé ne veux pas dire que l'on fait de la "tachycardie" au sens pathologique du terme (en terminologie, on parle de tachycardie qaund le rythme cardiaque s'accélère pour dépasser les 100 bpm)
sylvain - pastek!

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sylvain
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Message non lu par sylvain »

F. Carré

Explorations Fonctionnelles, Unité Biologie et médecine du Sport, Hôpital Pontchaillou-Université Rennes 1, Rennes

L'entraînement sportif peut atteindre un tel niveau que des syndromes de surentraînement sont décrits. Leur origine centrale ou périphérique est très controversée et vu la diversité des signes cliniques rapportés une définition précise et incontestée du surentraînement est difficile. C'est pourquoi il reste défini comme une baisse objective des performances malgré le maintien ou l'augmentation des charges d‘entraînement. Il peut être lié à une quantité trop importante d'entraînement ou à une intensité trop élevée lors des séances dîtes de qualité. C'est souvent le résultat d'un déséquilibre entre les deux facteurs de la performance qui sont l'entraînement et la récupération.

Des signes cardiaques ont été décrits dans ce syndrome. Cependant il faut toujours garder à l'esprit que devant la découverte de symptômes cardiaques chez un sportif le diagnostic de surentraînement est et doit rester un diagnostic d'élimination. En d'autres termes, un bilan cardiologique adapté doit toujours être réalisé chez un sportif symptomatique. Le problème posé le plus souvent en pratique est de savoir si les symptômes observés sont liés à un surentraînement ou font partie des signes du cœur d'athlète dont les limites sont parfois difficiles à affirmer.

Les signes cliniques cardiaques du surentraînement.

Au repos il peut s'agir d'une hypotension orthostatique et/ou d‘une modification nette de la fréquence cardiaque de repos (d'au moins 5 battements) souvent repérée par le sportif lui-même. Il peut s'agir d'une tachycardie ou plu souvent d'une bradycardie.

A l'effort, une tachycardie relative est observée pour tous les paliers d'effort avec parfois une baisse de la fréquence cardiaque maximale qui semble surtout liée à une limitation musculaire plus précoce.

Ces modifications de la fréquence cardiaque sont reliées le plus souvent à une altération de la balance autonomique. La pratique bien conduite d'un entraînement de type endurance diminue l'influence du tonus sympathique et augmente celle du parasympathique. Les influences respectives de ces deux tonus peuvent d'ailleurs varier au cours de la saison sportive selon le type d'entraînement pratiqué sans pour cela normalement que la fréquence cardiaque de repos soit modifiée.

Signes ECG du cœur d'athlète ou surentraînement ?

Les altérations de la balance autonomique peuvent être telles qu'elles provoquent des symptômes liés à l'apparition d'arythmies à priori bénignes mais mal tolérées par l'athlète. C'est parfois le cas de bradycardie majeure de repos accompagné lors des phases de récupération incluses dans les « séances de fractionné » d'arythmie le plus souvent atriales et d'origine dites « vagales ». Le foyer arythmogène pourrait être une dilatation auriculaire. Argument majeur du diagnostic la symptomatologie doit disparaître lorsque la quantité d'entraînement est diminuée.

La découverte récente d'autres arythmies en particulier au repos ou à l'effort comme des extrasystoles ventriculaires ou de phénomènes répétitifs impose toujours la réalisation d'un bilan cardiologique complet, avant d'évoquer le diagnostic de surentraînement ou la prise de produits interdits.

Les particularités de la repolarisation posent aussi souvent des problèmes diagnostiques. Ces particularités peuvent, surtout chez des spécialistes d'endurance, évoluer avec la saison sportive. Mais ces modifications ont un aspect individuel et sont mal liées à la performance. Il ne semble donc pas raisonnable aujourd'hui de vouloir guider un entraînement ni prévenir un surentraînement sur le suivi électrocardiographique de l'athlète.

Signes échographiques du cœur d'athlète ou surentraînement ?


Les signes échographiques du cœur d'athlète ont été abondamment décrits. Ils sont caractérisés par la présence possible, mais pas obligatoire d'une hypertrophie-dilatation harmonieuse des quatre cavités cardiaques associée à une fonction systolique de repos normale et à une fonction diastolique supra-normale. Les caractéristiques de cette hypertrophie atteignent le plus souvent les limites supérieures des normes reconnues. Des fuites valvulaires minimes sont souvent associées à cette augmentation de la masse cardiaque.

Il peut cependant arriver dans un très faible pourcentage de cas que les modifications observées soient majeures et surtout ne régressent pas totalement après un arrêt complet et prolongé de la pratique sportive.

L'absence de symptomatologie doit toujours être vérifiée. De plus, la réalisation d'un bilan à l'effort avec appréciation des qualités myocardiques fonctionnelles (épreuve d'effort avec analyse des échanges gazeux ou échocardiogramme d'effort) qui vérifiera l'adéquation entre la performance réalisée et la quantité d'entraînement suivie peut aider au diagnostic de bénignité.

Surentraînement ou « fatigue » myocardique physiologique ?

La réalisation d'exercices d' «ultra-endurance » s'accompagne de lésions histologiques et de fatigue au niveau des muscles squelettiques objectives qui peuvent limiter la performance. Il est donc possible que le myocarde qui est aussi un muscle strié puissent présenter des signes de « fatigue ». Celle-ci a été récemment objectivée d'une part sur le plan fondamental par la mise en évidence d'une baisse de la courbe force-vélocité du muscle papillaire avec diminution du recaptage du calcium sur des modèles animaux et d'autre part chez l'homme avec une baisse des fonctions systolique et diastolique échographiques et élévation de marqueurs bilogiques de souffrance myocardique comme les CK MB, troponine T et BNP au décours immédiat d'épreuves de logue durée. Elément rassurant, toutes ces modifications sont rapidement et totalement régressives.

Intolérance à l'orthostatisme, signe de surentraînement ?

Nous avons vu précédemment que la découverte récente d'une hypotension orthostatique pouvait faire évoquer un surentraînement. La fréquence des intolérances vraies à l'orthostatisme avec malaise voire syncope est plus élevée chez les athlètes spécialisés en endurance. Le sportif pouvant alors se rapprocher du sujet ayant séjourné dans l'espace. Cette intolérance à l'orthostatisme est actuellement expliquée d'une part par la rétention sanguine importante observée chez ces sportifs secondaire à l'hypertrophie cardiaque, et à l'augmentation de la fonction diastolique et de la compliance vasculaire et d'autre part par un déséquilibre entre l'action des barorécepteurs à haute et à basse pression. Ces sportifs le plus souvent ne présentent pas de baisse de leur performance sportive ce qui a fait dire à certains auteurs que certains athlètes endurants peuvent courir mais ne peuvent tenir debout.

Conclusions :

Les signes cardiovasculaires de surentraînement sont en règles minimes mais peuvent être révélateurs du diagnostic. Ils doivent être associés à une baisse objective des performances. Devant la découverte de signes cardiovasculaires majeurs, le surentraînement est un diagnostic d'élimination, même si les limites du cœur d'athlète sont parfois difficiles à distinguer du surentraînement. Le traitement curatif du surentraînement est le repos mais surtout ce traitement doit être préventif et repose sur une bonne collaboration entre l'athlète, l'entraîneur et le médecin chargé du suivi médical.
http://www.clubcardiosport.com/document ... iap-14.htm

EAU DE BOISSON, FONCTION CARDIO VASCULAIRE ET SPORT : RISQUES CARDIOVASCULAIRES LIES A LA PRATIQUE SPORTIVE

Dr Hakim CHALABI
Dr Pierre SABOURET



Les risques cardiovasculaires auxquels s'expose un individu lors de la pratique sportive sont au c'ur de l'actualité.

L'incidence globale de la mort subite pendant le sport est estimée, à partir des données des registres, à 1/50 000 pratiquants.

Les événements tragiques récents ont sensibilisé les sportifs sur la nécessité d'un bilan médical et d'un respect des règles hygiéno-diététiques recommandées pour la pratique sportive. En effet, l'exercice musculaire impose des contraintes importantes à l'organisme, en particulier au système cardiovasculaire. Pour permettre la pratique sportive sans danger, l'intégrité du système cardiovasculaire doit être parfaite.

Une pathologie cardiaque et/ou vasculaire expose à des complications graves, pouvant aller jusqu'au décès. L'incidence globale de la mort subite pendant le sport reste difficile à chiffrer avec précision, mais elle est estimée, à partir des données des registres, à 1/50 000 pratiquants. Plutôt que de parler de sports à risques, il est plus pertinent d'employer le terme de pratique à risques. Les facteurs favorisants les accidents cardiovasculaires chez des sportifs sont la pratique d'un sport, quelque qu'il soit :

* à une intensité élevée,

* dans des conditions environnantes défavorables (chaleur ou, au contraire, froid intense),

* chez un patient ayant un profil 'à risque' en présentant une préparation préalable inadéquate à la pratique du sport,

* avec un niveau d'entraînement trop faible,

* avec des facteurs de risque cardiovasculaires (tabagisme, hypertension artérielle, excès de cholestérol, diabète, sédentarité).

Dans des conditions de thermogenèse importante tel que l'exercice physique intense, le débit de sueur peut atteindre une valeur maximale qui varie de 1,5 à 1,8 litre par heure (l/h), et dans des conditions extrêmes jusqu'à 3,7 l/h. De tels débits sudoraux sont susceptibles d'entraîner des pertes hydriques et électrolytes majeures à l'origine d'hypovolémie.

Un exercice intense réalisé dans des conditions climatiques sévères peut être à l'origine d'une perte de 8% du poids corporel.

Lors d'un exercice physique intense, le débit de sueur peut atteindre 1,8 l/h
et dans des conditions extrêmes jusqu'à 3,7 l/h ; avec une perte de 8% du poids corporel.

Le maintien de l'homéostasie hydrominérale (voir tableau des eaux) est un élément indispensable au maintien d'une thermolyse efficace, élément déterminant de la performance sportive mais surtout de la qualité des fonctions cardiovasculaires.


La mort subite au cours du sport est dans 90% des cas d'origine cardiovasculaire, ce qui justifie l'attention particulière apportée à l'examen cardiovasculaire lors d'un bilan d'aptitude des sportifs.

On distingue les causes de mort subite en fonction du profil du sportif :


* Après 35 ans, la cause principale est l'atteinte des coronaires, favorisée par les facteurs de risque cardiovasculaires. Au cours de la pratique physique, l'augmentation du tonus sympathique et des catécholamines circulantes (adrénaline, noradrénaline), dans un contexte de déshydratation et de troubles métaboliques (hypokaliémie, hypomagnésémie) liés à la pratique de l'effort sans réhydratation adaptée (voir tableau des eaux), vont favoriser le déclenchement de troubles du rythme graves, souvent mortels (tachycardie ventriculaire, torsades de pointe, fibrillation ventriculaire). L'atteinte des artères coronaires a également pour conséquences directes une vasodilatation des artères coronaires à l'effort qui est insuffisante voire paradoxale, ce qui va majorer le risque d'infarctus du myocarde et/ou de troubles du rythme grave. La déshydratation et les troubles hydroélectrolytiques qui s'y associent diminuent Ø cardiovasculaire, et grèvent le pronostic déjà sombre du patient.

Tonus sympathique et catécholamines circulantes augmentés, associés à déshydratation et troubles métaboliques DONC déclenchement de troubles du rythme graves, souvent mortels.

* Avant 35 ans, les étiologies les plus fréquentes retrouvées en cas de mort subite du sportif (MSS) sont, par ordre de fréquence décroissant : les cardiomyopathies hypertrophiques (CMH), les hypertrophies ventriculaires gauches (HVG), les anomalies congénitales des coronaires (trajets ou lieux de naissance anormaux), la dissection aortique (le plus souvent sur des maladies du tissu élastique, dont la plus fréquente est la maladie de Marfan), la dysplasie arythmogène du ventricule droit (notée DVDA), les myocardites, qui ont conduit, dans les pays scandinaves, à l'interdiction des courses d'orientation aux sportifs ayant eu un épisode fébrile récent.

Le mécanisme physiopathologique le plus souvent incriminé dans la genèse de la mort subite de ces sujets jeunes est, là aussi, la survenue d'un trouble du rythme à l'étage ventriculaire (tachycardie ventriculaire, torsades de pointe, fibrillation ventriculaire) ou plus rarement à l'étage auriculaire (tachycardies supraventriculaires de type flutter, tachysystolie auriculaire et surtout fibrillation auriculaire en présence d'un faisceau accessoire de Kent perméable dans le cadre du syndrome de Wolff-Parkinson-White). Ces troubles du rythme sont déclenchés par la conjugaison de l'exercice physique et de la déshydratation avec induction de troubles hydroélectrolytiques, qui vont déclencher la survenue ' d'orages rythmiques graves ', souvent fatals.

Dans la genèse de la mort subite, les troubles du rythme sont déclenchés par la conjugaison de l'exercice physique et de la déshydratation avec induction de troubles hydroélectrolytiques.

Le traitement le plus efficace de ces accidents dramatiques de sujets jeunes repose sur le dépistage des anomalies cardiaques, et la prévention des facteurs de risque cardiovasculaire avec la correction des facteurs favorisants les troubles du rythme (déshydratation, hypokaliémie, hypomagnésémie ; voir tableau des eaux).

Traitement des accidents du sujet jeune = dépistage des anomalies cardiaques + prévention des facteurs de risque CV + correction des facteurs favorisants (déshydratation, hypokaliémie, hypomagnésémie).

Le dépistage des pathologies cardiaques passe par un interrogatoire minutieux, qui recherchera notamment des antécédents familiaux de mort subite, ainsi qu'une symptomatologie, même discrète, du sportif à l'effort. L'auscultation recherchera un souffle systolique éjectionnel de repos, voire après effort. L'ECG et l'échocardiographie ne sont pas systématiques mais doivent être réalisés au moindre doute. L'ECG peut mettre en évidence des anomalies (HVG, syndrome de Wolff-Parkinson-White, syndrome de Brugada), nécessitant des investigations complémentaires. L'échocardiographie éliminera une CMH et d'autres anomalies congénitales.

'Syndrome de Brugada' :

* Etiologie: Le syndrome de Brugada correspond à une anomalie d'origine électrique du myocarde. Différentes mutations d'un gène codant pour un canal sodique ont été mises en évidence. L'incidence de la maladie paraît particulièrement élevée dans les pays d'Asie du Sud-Est. La transmission est autosomique dominante.

* Pronostic et traitement: le pronostic du syndrome de Brugada est spontanément mauvais non seulement chez ceux ayant déjà présenté un trouble du rythme ventriculaire grave mais également chez les sujets jusque là asymptomatiques. Dans les 2 ans suivant le diagnostic, la probabilité d'un trouble du rythme ventriculaire est supérieur à 30%.

L'influence des déséquilibres ou déficits en minéraux sur le volume plasmatique notamment nous impose d'établir un profil sanguin des constantes d'hydratations (hématocrite'), ainsi que des concentrations en Sodium, Bicarbonate, Potassium et Magnésium.
On constate chez les personnes âgées des perturbations plus importantes du bilan hydrique consécutives à une moindre stimulation de la soif et à des fonctions rénales qui ne permettent pas une concentration aussi efficace des urines. Ainsi, les risques de déshydratation seront accrus autant chez les personnes âgées sédentaires qu'actives. On recommande tout particulièrement pour les personnes âgées une consommation d'eaux minérales calciques et magnésiennes (voir tableau des eaux) répondant aux deux besoins d'hydratation et de suppléments en minéraux souvent déficitaires dans leur apport nutritionnel.


Chez la personne âgée, les perturbations du bilan hydrique sont plus importantes et consécutives à une moindre stimulation de la soif et à des fonctions rénales qui ne permettent pas une concentration aussi efficace des urines.

La correction des facteurs de risque cardiovasculaire passe par une activité physique d'endurance, avec une alimentation de type 'méditerranéen', appelée encore 'régime crétois'. Une alimentation riche en potassium et en magnésium avec une hydratation régulière, avant puis pendant l'effort, devraient contribuer à diminuer l'incidence des accidents cardiovasculaire sur les terrains de sport.

Alimentation riche en K et en Mg + hydratation correcte et régulière, avant puis pendant l'effort = diminution de l'incidence des accidents cardiovasculaire sur les terrains de sport.

Mais on sait que l'augmentation du volume plasmatique est liée à la charge sodée des boissons. Après l'effort, le pH est moins abaissé lors de l'hydratation avec des boissons sodées bicarbonatées (voir tableau des eaux).

Ainsi une boisson bicarbonatée et sodée permet une meilleure hydratation et un meilleur contrôle de l'acidose que l'eau plate ou l'eau simplement sodée (voir tableau des eaux).
http://www.centre-evian.com/fondDoc/ind ... ardio.html
sylvain - pastek!

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mister dope
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Message non lu par mister dope »

Merci Sylvain pour ces articles fort interessant (et forts longs aussi :wink: )

Pour répondre à ygiorgio:

je suis monté à 202 apres un test de 2000m en NATATION.

En cap, lors d'un 3*12 min à bloc avec une temperature de 30°, je suis monté à 211, puis 213 alors que j'avais ralenti....

Enfin en bike, lorsque je fais un peu de grimpette je mets mon polar à sonner à 205, et il sonne tres rapidement
garestou
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Message non lu par garestou »

moi c'est 48-200,

Le 200 c'était à la fin d'un semi-marathon... sur ce coup-là, je me suis dit que j'aurais pas pu faire beaucoup plus vite :wink:

Je suis impressionné par le nombre de gens en dessous des 50, voire meme des 40 pulses au repos :shock:
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