EMBRUNMAN 2013

[stephMan]

Je voulais remercier la RAM pour les moyens mis a disposition, nous avons essayé avec Olivier de vous donner un max d'infos et faire vivre la course.
Bravo a tous les EmbrunMen 2013 et merci aux bénévoles et au public qui cette année a vraiment répondu présent.

[stephMan]

Désolé " Ont vraiment répondu " c'est mieux .....

[IronPion]

Re-merci à vous 2 et à la RAM, j'ai pu suivre ça comme si j'y étais... Bravo !

[julie]

Paki c est carrément la classe puissance 10..... Total respect pour ton état d esprit, je suis super admiratif...

vous en faites un peu trop sur ce Pakinator (comme ce fut le cas pour Henri Stark)
de 1 c'est un choix de faire une épreuve en vélo bleu
de 2 ça reste un vélo
de 3 il n'a pas finis : où est l'exploit?

par contre ça, ça à de la gueule :

http://www.triathlon-hebdo.com/?p=15032

6h30 en vélo , ça me parait énorme , quelqu'un qui le connait peut confirmer son niveau ?
je dis ça parce que Etienne Caprin avait l'habitude de zapper certains passages...

Aucun doute le concernant. Je suis sur Toulouse et je le croise tres régulièrement s'entrainer tant en vélo qu'en natation ... et bien ... il blague pas. Sa perf est a la hauteur de son mental !

[stephMan]

Re-merci à vous 2 et à la RAM, j'ai pu suivre ça comme si j'y étais... Bravo !

Merci a toi IronPion.

[Gat]

Premier iron man, premier embrun et je doit dire que j'ai été plutot agréablement surpris de l'organisation vu ce qui été annoncé sur les forums et internet ...

- ravito vélos sans soucis, les bidons été remplis entierement pour la pluspart, moins d'une minute d'attente en haut de l'izoard ( par contre je comprend pas les imbéciles de triathlètes qui gueulent sur les bénévoles pour gagner 30 secondes ...)

- route nettoyé par rapport à mes recos de juillet

- descente de chalvet pourrie c'est vrai mais bon moins d"un kilometre ...

- sur la course à pied nombreux ravitos et epongeage ( juste celui entre le pont neuf et baratier qui été un peu loin )

- les ravitos manqué un peu de variétés mais on paye moins qu'ailleurs, faut pas l'oublier

- ambiance géniale, sans doute pas comparables aux iron man nord européens, mais largement mieux que l'half de aix

- une aire d'arrivée pas si nulle que ça ...

- tee shirt bien mieux que les années passés ! seul le finisher est à mon sens un peu trop banal mais bon on va pas chipoter

Bref pour ma part, beaucoup de positif ! c'est peut etre l'effet 30e anniversaire mais je n'ai pas été déçu ( je m'attendai à un truc vraiment horrible vu les récits ).


Au passage, quelqu'un aurait une video du départ ?

Et Ben moi aussi j'étais ravi
Bravo a toi d'avoir tenu dans la tête malgré les jambes qui voulaient plus

[Frank]

Bonjour!
Oui, j'ai suivi aussi grâce à la RAM et à nos deux compères, c'était très bien. À bientôt à Royan!

[Dude05]

Et voila cette première tentative de l'Embrunman se termine sur un echec pour moi...
Une natation où je me suis régalé et où je me suis vraiment concentré et mis dans ma course. Pas de problème, aucun coup de la gueule, pas trop secoué aux bouées, pas bus de tasse, je sors en 1h12 alors que je visai 1h15, nickel.

Transition en 4min16, j'enfile les manchettes et le maillot vélo et j'enfourche ma monture. C'est parti. Superbe ambiance dans la première montée, quel plaisir ! J'ai le sourire jusqu'aux oreilles ... Les jambes se chauffent tranquillement jusqu'aux puys où j'avale un premier gel antioxydant. Il fait un peu frais mais tout va bien, c'est vraiment que du plaisir d'être là ! J'arrive au rond point des Orres où il y a une foule absolument incroyable ! Pire que le tour de france, on a 1 m de large pour passer et ça cris dans tout les sens. Obligé de mettre un plus gros coup de pédale dans ces moments là. Une fois la tranquillité revenue, je profite du plat de la Madeleine pour manger une demi barre C2max, et c'est partis jusqu’à guillestre. J'essaye de m'étirer parc que j'ai mal au dos depuis la natation. J'arrive au ravitaillement de la maison du roi où je m’arrête et me rend compte que j'ai bu les 3/4 d'un bidon, ce qui est surement beaucoup trop peu. J'en reprend un plein et met ma poudre dedans, j'en profite également pour m'étirer le dos...

Une fois dans les gorges du guil, je commence a sentir une sensation de lourdeur dans les cuisses ce qui commence à m'inquiéter un peu parcqu’à ce stade de la course on est loin d'être arrivé... J'arrive finalement sur les premières pentes de l'Izoard toujours mal au cuisses mais je me dis qu'il faut que je m'accroche jusqu'en haut de l'Izoard et que je me referai dans l'a descente. J'ai bien fais de faire floqué "Maxou" sur mon short parcqu'une voiture sur deux qui passe m’encourage par mon surnom, quel plaisir ! Je récupère un bidon a Arvieux, met a poudre dedans et c'est parti ! Quelle est longue cette ligne droite de Brunissard ! On est tous scotchés sur place...
J'arrive enfin en haut du col, il y a encore une belle ambiance. Je récupère mon sac et mange un ptit sandwich de saint moret, je salue les bénévoles et je pars à la descente, il fait un peu froid mais au bout de 3 kilomètres la chaleur se refait sentir.
Je retrouve des bonnes jambes sur le retour jusqu'a Embrun, ce qui me fait vraiment plaisir et c'est à ce moment que je comprend qu'il faut absolument serrer les dents dans les moments difficiles parcqu'ils finissent toujours par passés... J'engloutis Pallon en dansseuse sans problème ! Même pas mal !
Je commence a en avoir un peu marre du vélo et j'ai le c** en feu ! Je suis bien content d'arriver dans Chalvet que je vais également grimper plutot facilement ce qui me met un moral de feu et maintenant je n'ai plus qu'une envie c'est courir et devenir enfin un Embrunman !
Je m’arrête saluer ma mère devant chez moi dans la descente de chalvet. J'arrive au plan d'eau, grosse ambiance et encore beaucoup de monde. Je pose mon vélo enfile mes chaussures et bois un ptit coup. Et c'est en buvant que je me rend compte de ma connerie. J'ai mangé sur le vélo une barre C2max, un gel antioxydant et deux ptits sandwichs de saint moret et j'ai bus 4 bidons. Là je me rassois sur ma chaise et comprend que j'ai été sacrement con, à vouloir profiter de la course, profiter des gens, du publique, etc... J'ai rien bouffé. Pour l'instant je me sens bien mais je sais bien que si je continue comme ça, ça va pas durer. Je commence a courir. Les jambes vont super bien mais le moral un peu moins. J'arrive au ravito vers l'UCPA, je bois une gorgé d'eau qui passe pas, pas grave, je bois une gorgée de coca qui passe mais difficilement... Je continue de courir et j'arrive en bas de la fameuse côte chamois, je m'éponge et monte tranquillement en marchant, et là, à chaque pas c'est une descente en enfer, j'arrive tant bien que mal en haut, tête qui tourne, jambes qui tremblent, bref, je suis mal barré. J'arrive dans la rue piètonne toujours en marchant, il y a une ambiance de vélo avec de la musique et une foule incroyable "Aller Maxou, Aller Embrun", j'essaye de me remettre à courir, je fais 3 foulée, m'arrête et m'excuse auprès des gens qui me font une véritable ovation, je verse une larme parcque je vois pas comment je vais pouvoir faire 42 km, dans les temps et sans rien bouffer.
Je sors d'embrun et essaye de courir dans la descente, j'arrive sous le Roc et la je me dis qu'il faut absolument que je me refasse une santé, je m'allonge dans l'herbe, souffle bien, un couple qui passe en vélo me passe un bidon d'eau, oui je sais c'est interdit, je m'en fou. Je bois deux gorgée, sur les conseils du gars je me remet à courir et 100 m après je vomis. Je marche encore 50 mettre, je rencontre le père d'un copain du club qui me donne une petite bouteille d'eau, je bois une gorgée, me remet à marché et 50 mètre après je vomis. Là je commence à être vraiment dans le mal. Je m'assois contre un mur a l'ombre et je pleure pendant 5 bonnes minutes. J'avais oublié à quel point ça fait du bien de pleurer des fois. Je me relève pour essayer d'arriver au poste d’épongeage un peu plus loin. J'y arrive tant bien que mal et m'assois à l'ombre avec ma bouteille et une éponge. Deux amis du club qui ne font pas la course me rejoignent et me demandent ce qui se passe, je leur explique. Ils essayent de me remotiver comme il peuvent. Je finis par me relever et je repars en trottinant. Je fais 1 kilomètre, je revomis. Et là je tombe sur 5 copains du club qui suivent la courses et qui en voyant mon état décident de me suivre, il me donne un élan de motivation et je me dis que si j'ai plus la force de la faire pour moi, je vais le faire pour eux. Je repars en courrant, 10km/h. Je bois une gorgée de coca au ravito, ça passe. Je traverse le pont. J'arrive sur la madeleine. C'est dur mais je cours toujours. Ils sont tous derrière moi, ils m’encouragent, me disent que c'est bien, qu'il faut continuer. J'applique à la lettre tout les conseils qu'ils me donnent, je leur fais absolument confiance. "Bois du coca, pas trop, une petite gorgée. Tu cours jusqu’à l'arbre, après tu marche un peu. Va chercher l'ombre. C'est super !" Je suis dans un état second mais j'avance et depuis qu'ils m'ont rejoinds, je suis persuadé que je vais y arriver, que je vais le finir ce ****** de marathon.
J'arrive au marathon au bout de la madeleine, je bois ma gorgée de coca, mange un sucre que je recrache directement, et là trou noir. A partir de là c'est ce qu'on m'à raconté, j'ai plus aucun souvenir. Je suis repartis du ravito, j'ai courus un peu et je suis tombé dans les pommes, sur le coté de la route. Ils ont appelé les secours qui m'ont récupérer et m'ont emmener à la tente médicale.

Je me suis réveillé dans la tente avec du monde qui s'agitait dans tout les sens, une perfusion dans le bras et un pansement à l'autre bras. Le médecin m'explique que je suis complètement déshydraté et en hypoglycémie et que je suis tombé dans les pommes au 16eme kilomètre. Je réalise que c'est fini et je repense a toute ces heures d'entrainement. C'est dur mais je me dis que j'ai fais mon maximum et que je n'aurai pas pus avancer plus. L'entrainement n'est pas perdu, ça me fait une bonne base pour une prochaine épreuve...

BILAN : - Il faut absolument que j’apprenne à m'alimenter correctement. Je vais acheter une montre avec une alarme qui sonnera toute les 10 minutes.
- Je pense que mon entrainement à été bon car mis a pars mon coup de mou dans l'Izoard, j'ai eu de bonnes jambes tout le long et même 2 jours après j'ai pas vraiment de courbatures, juste un peu de fatigue.
- Il faut que je trouve un moyen de ne plus avoir mal au dos en nageant pour plus de confort sur le vélo...

Merci à tout le publique qui nous donne des ailes tout au long du parcours.
Merci aux bénévoles pour leur dévouement et leur gentillesse, c'est grace à vous qu'on est là.
Merci à l'Embrun Triathlon Club, pour tout les entraînements et les progrés que j'ai fais (je savais pas nager en novembre...), les conseils et le soutient pendant l'épreuve.
Merci au forum Onlinetri grâce auquel j'ai fais de belles rencontres.

C'était un rêve de gamin de devenir un Embrunman, j'aurai ma revanche la prochaine fois.

[chrysomallus2s]

Dommage, l'essentiel est d'en sortir entier.

[IronPion]

Dommage "Mec Dude"... Next time !

[Fred]

Et voila cette première tentative de l'Embrunman se termine sur un echec pour moi...
Une natation où je me suis régalé et où je me suis vraiment concentré et mis dans ma course. Pas de problème, aucun coup de la gueule, pas trop secoué aux bouées, pas bus de tasse, je sors en 1h12 alors que je visai 1h15, nickel.

Transition en 4min16, j'enfile les manchettes et le maillot vélo et j'enfourche ma monture. C'est parti. Superbe ambiance dans la première montée, quel plaisir ! J'ai le sourire jusqu'aux oreilles ... Les jambes se chauffent tranquillement jusqu'aux puys où j'avale un premier gel antioxydant. Il fait un peu frais mais tout va bien, c'est vraiment que du plaisir d'être là ! J'arrive au rond point des Orres où il y a une foule absolument incroyable ! Pire que le tour de france, on a 1 m de large pour passer et ça cris dans tout les sens. Obligé de mettre un plus gros coup de pédale dans ces moments là. Une fois la tranquillité revenue, je profite du plat de la Madeleine pour manger une demi barre C2max, et c'est partis jusqu’à guillestre. J'essaye de m'étirer parc que j'ai mal au dos depuis la natation. J'arrive au ravitaillement de la maison du roi où je m’arrête et me rend compte que j'ai bu les 3/4 d'un bidon, ce qui est surement beaucoup trop peu. J'en reprend un plein et met ma poudre dedans, j'en profite également pour m'étirer le dos...

Une fois dans les gorges du guil, je commence a sentir une sensation de lourdeur dans les cuisses ce qui commence à m'inquiéter un peu parcqu’à ce stade de la course on est loin d'être arrivé... J'arrive finalement sur les premières pentes de l'Izoard toujours mal au cuisses mais je me dis qu'il faut que je m'accroche jusqu'en haut de l'Izoard et que je me referai dans l'a descente. J'ai bien fais de faire floqué "Maxou" sur mon short parcqu'une voiture sur deux qui passe m’encourage par mon surnom, quel plaisir ! Je récupère un bidon a Arvieux, met a poudre dedans et c'est parti ! Quelle est longue cette ligne droite de Brunissard ! On est tous scotchés sur place...
J'arrive enfin en haut du col, il y a encore une belle ambiance. Je récupère mon sac et mange un ptit sandwich de saint moret, je salue les bénévoles et je pars à la descente, il fait un peu froid mais au bout de 3 kilomètres la chaleur se refait sentir.
Je retrouve des bonnes jambes sur le retour jusqu'a Embrun, ce qui me fait vraiment plaisir et c'est à ce moment que je comprend qu'il faut absolument serrer les dents dans les moments difficiles parcqu'ils finissent toujours par passés... J'engloutis Pallon en dansseuse sans problème ! Même pas mal !
Je commence a en avoir un peu marre du vélo et j'ai le c** en feu ! Je suis bien content d'arriver dans Chalvet que je vais également grimper plutot facilement ce qui me met un moral de feu et maintenant je n'ai plus qu'une envie c'est courir et devenir enfin un Embrunman !
Je m’arrête saluer ma mère devant chez moi dans la descente de chalvet. J'arrive au plan d'eau, grosse ambiance et encore beaucoup de monde. Je pose mon vélo enfile mes chaussures et bois un ptit coup. Et c'est en buvant que je me rend compte de ma connerie. J'ai mangé sur le vélo une barre C2max, un gel antioxydant et deux ptits sandwichs de saint moret et j'ai bus 4 bidons. Là je me rassois sur ma chaise et comprend que j'ai été sacrement con, à vouloir profiter de la course, profiter des gens, du publique, etc... J'ai rien bouffé. Pour l'instant je me sens bien mais je sais bien que si je continue comme ça, ça va pas durer. Je commence a courir. Les jambes vont super bien mais le moral un peu moins. J'arrive au ravito vers l'UCPA, je bois une gorgé d'eau qui passe pas, pas grave, je bois une gorgée de coca qui passe mais difficilement... Je continue de courir et j'arrive en bas de la fameuse côte chamois, je m'éponge et monte tranquillement en marchant, et là, à chaque pas c'est une descente en enfer, j'arrive tant bien que mal en haut, tête qui tourne, jambes qui tremblent, bref, je suis mal barré. J'arrive dans la rue piètonne toujours en marchant, il y a une ambiance de vélo avec de la musique et une foule incroyable "Aller Maxou, Aller Embrun", j'essaye de me remettre à courir, je fais 3 foulée, m'arrête et m'excuse auprès des gens qui me font une véritable ovation, je verse une larme parcque je vois pas comment je vais pouvoir faire 42 km, dans les temps et sans rien bouffer.
Je sors d'embrun et essaye de courir dans la descente, j'arrive sous le Roc et la je me dis qu'il faut absolument que je me refasse une santé, je m'allonge dans l'herbe, souffle bien, un couple qui passe en vélo me passe un bidon d'eau, oui je sais c'est interdit, je m'en fou. Je bois deux gorgée, sur les conseils du gars je me remet à courir et 100 m après je vomis. Je marche encore 50 mettre, je rencontre le père d'un copain du club qui me donne une petite bouteille d'eau, je bois une gorgée, me remet à marché et 50 mètre après je vomis. Là je commence à être vraiment dans le mal. Je m'assois contre un mur a l'ombre et je pleure pendant 5 bonnes minutes. J'avais oublié à quel point ça fait du bien de pleurer des fois. Je me relève pour essayer d'arriver au poste d’épongeage un peu plus loin. J'y arrive tant bien que mal et m'assois à l'ombre avec ma bouteille et une éponge. Deux amis du club qui ne font pas la course me rejoignent et me demandent ce qui se passe, je leur explique. Ils essayent de me remotiver comme il peuvent. Je finis par me relever et je repars en trottinant. Je fais 1 kilomètre, je revomis. Et là je tombe sur 5 copains du club qui suivent la courses et qui en voyant mon état décident de me suivre, il me donne un élan de motivation et je me dis que si j'ai plus la force de la faire pour moi, je vais le faire pour eux. Je repars en courrant, 10km/h. Je bois une gorgée de coca au ravito, ça passe. Je traverse le pont. J'arrive sur la madeleine. C'est dur mais je cours toujours. Ils sont tous derrière moi, ils m’encouragent, me disent que c'est bien, qu'il faut continuer. J'applique à la lettre tout les conseils qu'ils me donnent, je leur fais absolument confiance. "Bois du coca, pas trop, une petite gorgée. Tu cours jusqu’à l'arbre, après tu marche un peu. Va chercher l'ombre. C'est super !" Je suis dans un état second mais j'avance et depuis qu'ils m'ont rejoinds, je suis persuadé que je vais y arriver, que je vais le finir ce ****** de marathon.
J'arrive au marathon au bout de la madeleine, je bois ma gorgée de coca, mange un sucre que je recrache directement, et là trou noir. A partir de là c'est ce qu'on m'à raconté, j'ai plus aucun souvenir. Je suis repartis du ravito, j'ai courus un peu et je suis tombé dans les pommes, sur le coté de la route. Ils ont appelé les secours qui m'ont récupérer et m'ont emmener à la tente médicale.

Je me suis réveillé dans la tente avec du monde qui s'agitait dans tout les sens, une perfusion dans le bras et un pansement à l'autre bras. Le médecin m'explique que je suis complètement déshydraté et en hypoglycémie et que je suis tombé dans les pommes au 16eme kilomètre. Je réalise que c'est fini et je repense a toute ces heures d'entrainement. C'est dur mais je me dis que j'ai fais mon maximum et que je n'aurai pas pus avancer plus. L'entrainement n'est pas perdu, ça me fait une bonne base pour une prochaine épreuve...

BILAN : - Il faut absolument que j’apprenne à m'alimenter correctement. Je vais acheter une montre avec une alarme qui sonnera toute les 10 minutes.
- Je pense que mon entrainement à été bon car mis a pars mon coup de mou dans l'Izoard, j'ai eu de bonnes jambes tout le long et même 2 jours après j'ai pas vraiment de courbatures, juste un peu de fatigue.
- Il faut que je trouve un moyen de ne plus avoir mal au dos en nageant pour plus de confort sur le vélo...

Merci à tout le publique qui nous donne des ailes tout au long du parcours.
Merci aux bénévoles pour leur dévouement et leur gentillesse, c'est grace à vous qu'on est là.
Merci à l'Embrun Triathlon Club, pour tout les entraînements et les progrés que j'ai fais (je savais pas nager en novembre...), les conseils et le soutient pendant l'épreuve.
Merci au forum Onlinetri grâce auquel j'ai fais de belles rencontres.

C'était un rêve de gamin de devenir un Embrunman, j'aurai ma revanche la prochaine fois.

Salut Dude05,
merci pour ton CR, il retranscrit bien tes émotions...
Simple curiosité : quel âge as-tu ? J'ai l'impression que tu es assez jeune et je suis certain que la prochaine sera la bonne.
Tu as une chance extraordinaire d'habiter à Embrun, c'est le top pour préparer cette course qui fait rêver tant de triathlètes français

[Dude05]

Merci Fred. J'ai 21 ans.

[Fred]

Merci Fred. J'ai 21 ans.

OK. S'attaquer à l'Embrunman à 21ans, c'est sacrément courageux !!!
Tu as donc largement le temps de dompter la belle

[Dude05]

La prochaine fois ce sera la bonne !

[triathletecb76]

Et voila, je viens de réussir mon pari qui était de finir les 2 Ironman les plus durs du Monde espacés l'un de l'autre d'un petit mois.
Durant ce petit mois j'ai du gérer la récupération de l'Altriman tout en continuant à maintenir la forme physique que j'avais acquis durant tous ces mois de préparation, ce qui n'était pas chose aisée car j'avais toujours envie de nager plus, rouler plus et courir plus, il a donc fallu que je ronge mon frein...

Le plus dur dans l'enchainement de ces 2 Ironman n'était pas au niveau physique mais au niveau du mental, je ne voulais pas en parler pour ne pas avoir de penser négatif mais la motivation n'était pas la même pour l'Altriman que pour l'Embrunman, j'avais moins l'envie, peut être parce que mon corps se rappelait que j'allais souffrir pendant de longue heure...

En tout cas je suis content de l'avoir fait, c'est une très bonne expérience sportive.

Je finis donc l'Embrunman en 12h29 à la 118éme place, j'ai eu du mal en vélo à cause du dénivelé que je n'ai pas l'habitude de rencontrer en Normandie

Je vais donc vous conter un peu ma course:

Pour la natation, il y a eu beaucoup de bagarre à toutes les bouées durant tout le parcours donc ce n'était pas évident de poser sa nage mais au moins je n'avais pas beaucoup besoin de regarder devant en nageant Je sors en 56min et 48ème position.

Une fois sur le vélo, je me suis senti bien durant les 70 premiers kilomètres où la route était quasiment plate et puis nous sommes arrivés à Guillestre et les choses se sont un peu compliquées mais ça allait encore par contre à 10km du sommet la route a commencé à s'élever vraiment et je me suis mis à piocher donc j'ai géré jusqu'au sommet pour me refaire la cerise dans la descente et enquiller sur la suite du parcours mais j'ai fait une petite sortie de route dans la descente sans gravité mais une belle frayeur quand même
La suite du vélo s'est faite sans trop d'encombre mais avec pas mal de difficulté comme la bosse de Pallon ou ça grimpe à 12% pendant 2km...
J'ai eu mal dans le bas du dos durant toute la partie vélo, je pense que je glissais sur ma selle quand la route s'élevait, durant toute la montée de l'Izoard je devais me redresser pour me détendre les lombaires

Une fois le vélo posé j'ai géré le marathon sans trop de difficulté puisque je l'ai fait en 4h06 en m'arretant à tout les ravitos pour prendre du coca, de l'eau et pour m'asperger avec des éponges
Je fini donc en 12h29 en étant un peu déçu car je voulais mettre entre 11 et 12h... ce sera pour la prochaine fois

J'ai hate de faire l'Ironman de Francfort ou le circuit sera plat pour comparer ^^

Je trouve que l'Altriman est bien plus une épreuve contre soi même car il y a beaucoup moins de spectateurs et surtout beaucoup moins de concurents (160 sur l'Altriman au lieu de 1500 sur l'Embrunman) donc il n'y a pas cet effet de solitude et de lassitude qu'on peu avoir dans les Pyrénnées.
J'ai également eu envie de pleurer plusieurs fois durant l'Embrunman, non pas à cause de saut d'humeur mais plus par rapport au encouragement du public qui te force à te battre d'avantage !!!

Je tenais aussi à féliciter mon pote Edwin qui est également Finisher de l'Embrunman alors qu'il n'avait jamais fait de triathlon de sa vie !!! Respect pon pote
Bravo aussi à mon pote Kevin avec qui j'ai pu faire un bout de route et qui s'est battu comme un Lion en course à pied

Bravo à vous tous les gars