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Publié : 05 mai 2007 21:29
par Richie
Richie a écrit :
FanchM a écrit :La crise de l'immobilier aux USA???? Tu sors tes sources de ou??

Exemple de crise de l'immobilier: j'ai achete ma maison $200,000...aujourd'hui, je peux la revendre $320,000 dans la semaine...2 ans plus tard...

La crise de l'immobilier n'a lieu que dans certains coins precis en Californie...
La "crise" des crédits sur les personnes insolvables pour être précise.

Il me semble qu'1 ou 2 boîtes spécialisées (des grosses) dans le domaine ont "coulé", démontrant ainsi un "véritable château de cartes", dans le rachat de crédits, couverts par les maisons, or les maisons ont vu chuter leur valeur chuter, donc les créditsne sont plus "couverts" et surtout les personnes concernées sont dans l'incapacité d'en couvrir de nouveaux.

Certains experts Eurpéens sûrement mal informés :shock: alors (en tout cas, la bourse a plongé sur une semaine) ont dit que c'était un signal d'alerte sur l'immobilier US.
En gros leur théorie, cela commence par les plus "exposés", les autres suivront...
C'était fin mars / début avril, de mémoire.

Il y a eu des articles, des reportages TV...et la bourse (argh).
Rapidement en complément sur ce que j'ai dit : un article du monde en Février + un article avec les répercussions en europe (le début) :



L'immobilier ébranle les banques américaines
LE MONDE | 24.02.07 | 14h29 • Mis à jour le 24.02.07 | 14h29
NEW YORK CORRESPONDANT

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0 ... r=RSS-3234


L'ampleur de la correction immobilière était difficile à prévoir et pourrait s'avérer plus importante qu'anticipé." La mise en garde faite le 14 février devant le Congrès par le Président de la Réserve fédérale américaine (Fed), Ben Bernanke, n'est pas fortuite.

Les conséquences de la crise immobilière commencent à se faire sentir dans les établissements de crédit. C'est surtout le cas pour les spécialistes des subprime mortgages (prêts à surprime, ou taux élevé) pour les emprunteurs présentant le plus de risques. Une activité qui a explosé au cours des dernières années et était particulièrement rentable. Les taux étaient parfois supérieurs de 4 points à la moyenne du marché et les prêteurs pas vraiment regardants sur les garanties. Comme la valeur des logements ne cessait d'augmenter, il était toujours possible de les revendre en réalisant des plus-values.



Les banques de Wall Street ont bien profité du système : finançant généreusement les établissements de crédits immobiliers à risques et reprenant leurs stocks de crédits pour améliorer la rentabilité de leurs fonds d'investissements. Si le nombre d'Américains propriétaires de leur logement est passé de 65 % à 69 % depuis dix ans, la moitié de la progression s'expliquerait par le développement des subprime mortgages, selon une étude de la Réserve fédérale de Chicago.

Mais quand le marché se retourne, quand les prix des maisons baissent pour la première fois depuis plus d'une décennie et quand dans le même temps les taux d'intérêt à court terme remontent, les défaillances se multiplient et les vendeurs de subprime mortgage se trouvent soudain en difficulté.


IMPACT SUR L'ENSEMBLE DE L'ÉCONOMIE

Le Centre pour des prêts responsables (Center for Responsible Lending) prévoit qu'une personne sur cinq ayant contracté un crédit immobilier avec une surprime entre 1998 et 2006 pourrait perdre son logement. Les prêteurs à risques sont d'autant plus dans une situation difficile que les établissements de Wall Street entendent maintenant limiter leurs risques.

Merrill Lynch a exigé en décembre 2006 que ResMae Mortgage, une société californienne, lui reprenne 308 millions de dollars (234 millions d'euros) de crédits dont les emprunteurs ont fait défaut. L'établissement a exercé une clause habituelle des contrats de cession de crédits qui stipule que le vendeur doit les racheter si les emprunteurs sont rapidement incapables de rembourser. Incapable de faire face à ses obligations, ResMae Mortgage a déposé son bilan il y a une semaine. Merrill Lynch s'est engagé à continuer à financer l'établissement jusqu'à ce qu'un repreneur se manifeste.

Le Crédit suisse semble aujourd'hui le mieux placé. Il propose de racheter ResMae pour un peu moins de 20 millions de dollars et annonce vouloir conserver 75 % de ses 800 salariés.

Depuis le début de l'année, deux autres établissements de crédits immobiliers à hauts risques, Ownit Mortgage Solutions et Mortgage Lenders Network, ont déposé leur bilan et plusieurs autres ont tout simplement cessé de prêter.

Si les défaillances se multiplient dans les prochains mois, cela aura des conséquences sur la rentabilité des grandes banques d'affaires américaines qui, en 2006, ont toutes affiché des résultats records. Elles ont pour la plupart beaucoup financé les petits établissements de crédit régionaux comme ResMae.

HSBC semble être le plus exposé. Il a conservé une grande partie des prêts dans son bilan tandis que les entreprises de Wall Street les ont souvent cédés à des investisseurs via des fonds profitant de leurs rendements élevés. HSBC a annoncé au début du mois avoir ajouté 1,76 milliard de dollars à ses provisions en 2006 pour mauvaises dettes.

Les analystes américains cherchent à mesurer aujourd'hui l'impact sur l'ensemble de l'économie d'un éventuel effondrement de ce marché des prêts immobiliers avec surprime. Ils représentaient, à la fin 2006, 12,75 % de l'encours total des crédits immobiliers aux Etats-Unis (10 200 milliards de dollars), contre 8,5 % en 2001 selon Mortgage Finance. Mais, comme ces prêts ont été abondamment utilisés comme support d'émissions obligataires, le risque n'est pas concentré sur certains établissements mais diffusé dans l'ensemble de l'économie américaine et même mondiale. Il s'agit à la fois d'une bonne et d'une mauvaise nouvelle.



Eric Leser

--------------------------------------------------------------------------------
CHIFFRES


MISES EN CHANTIER.

Les mises en chantier de logements ont chuté de 14,3 % en janvier aux Etats-Unis par rapport à décembre 2006, à 1,408 million d'unités en rythme annuel. Il s'agit du niveau le plus bas atteint depuis août 1997, où il s'élevait à 1,390 million.

INVESTISSEMENT.

L'investissement des ménages américains dans la pierre a plongé de 4,2 % en 2006, le recul le plus rapide depuis la précédente crise du secteur, en 1991.

DÉFAUT DE PAIEMENT.

Près de 1,2 million de prêts immobiliers ont fait défaut en 2006 aux Etats-Unis, une augmentation de 42 % par rapport à 2005.

http://www.francetransactions.com/actua ... 00427.html



Immobilier : après les USA, l’Espagne pique sa crise...

Actualité Epargne du 25 avril 2007




Crise immobilière : Après les Etats-Unis, c’est au tour de l’Espagne de connaître une crise immobilière. En premier lieu boursière, cette crise pourrait donner un coup de frein au marché de l’immobilier espagnol, le plus dynamique de l’Europe...



Immobilier : quand la bulle n’est plus dans le niveau..

C’est la société de promotion immobilière Astroc qui a mis le feu aux poudres : après avoir perdu plus de 37% lundi, elle a encore perdu de près de 10% mardi.

Dans la foulée, toutes les valeurs de l’immobilier et de la construction espagnoles ont souffert : à la clôture, Colonial cède 12,62%, Montebalito 12,2%, Inmocaral 11,27%, Fadesa 11,06% et Sacyr Vallehermoso 8,15%.

Du point de vue boursier, les Etats-unis ont connu la m^éme mésaventure avec la société de crédit immobilier américaine New Century Financial.


Immobilier : les risques sont avant tout sur le financement

Sans parler véritablement de krach, cette correction boursière est saine. Le marché immobilier espagnol étant de fait victime de la fameuse bulle immobilière, dont tous les pays subissent les fâcheuses conséquences, à période régulière.

Le risque d’effondrement du château de cartes est lié au financement des achats immobilier. Comme aux Etats-unis, l’ élément déclencheur est le défaut de crédit de plus en plus d’acheteurs, entraînant ainsi les promoteurs également dans la tourmente.

La Banque d’Espagne a d’ailleurs annoncé lundi que l’endettement des ménages espagnols avait progressé de 18,5% sur un an, pour atteindre le montant record de 832 milliards d’euros.


Immobilier : à quand la crise en France ?

Certes l’immobilier est a son plus haut... mais la hausse commence à se tasser... en douceur. Les conditions de financement sont toujours favorables aux acheteurs, même si le risque de financement augmente lui-aussi, avec notamment l’allongement de la durée des prêts (30, 40 et même 50 ans maintenant...)

Au niveau des constructions, ce n’est pas nouveau, mais la France tourne à deux vitesses : en Ile de France, où c’est le foncier qui manque pour construire, mais la demande en construction est énorme, et en province, où la demande est globalement moyenne.


Donc, pour l’instant, pas de signe de crise immobilière en France...et quand le bâtiment va, tout va...

Publié : 05 mai 2007 21:43
par FanchM
et comme je te l'ai dit, ce 'bubble burst' (le terme US pour ce que tu appelles la crise de l'immobilier) est entierement (a peu de chose pres) localise en Californie.
Par ailleurs, ce bubble burst a ete annonce il y a deja un bail...en 2001, quand je suis arrive ici, on en parlait deja. Maintenant, en effet, certains endroits en Californie ne peuvent plus soutenir la montee des prix des maisons et les prix baissent enfin. Dans tout le reste du pays, ca continue de monter, meme si certains endroits (comme Boston, NYC) ralentissent pas mal.

Ca ne sera pas la premiere fois qu'un journaliste publie un truc approximatif...le but des media est de faire dans le sensationnel...au moins pour tout ce qui est 'mainstream media', ca n'est plus l'information.

Publié : 06 mai 2007 09:55
par Richie
FanchM a écrit :et comme je te l'ai dit, ce 'bubble burst' (le terme US pour ce que tu appelles la crise de l'immobilier) est entierement (a peu de chose pres) localise en Californie.
Par ailleurs, ce bubble burst a ete annonce il y a deja un bail...en 2001, quand je suis arrive ici, on en parlait deja. Maintenant, en effet, certains endroits en Californie ne peuvent plus soutenir la montee des prix des maisons et les prix baissent enfin. Dans tout le reste du pays, ca continue de monter, meme si certains endroits (comme Boston, NYC) ralentissent pas mal.

Ca ne sera pas la premiere fois qu'un journaliste publie un truc approximatif...le but des media est de faire dans le sensationnel...au moins pour tout ce qui est 'mainstream media', ca n'est plus l'information.
:?: Truc approximatif dans le Monde :?: : disons que s'il n'est plus aussi "objectif" que par le passé, bon, si les infos sont "fausses", Le Monde coule. Pas possible donc :idea:
Et du coup, regarde les liens à la fin.

Hum, j'ai cherché rapidement (y en a plein d'autres et bon les actions qui baissent sur les bourses européennes, ce n'est pas "un" article, mais une réaction boursière, généralement qui un cause réelle et sérieuse comme on dit), mais si tu cherches toi même via le net sur médias de l'UE, tu verras que c'est pris très au sérieux.

Disons que moi, j'ai confiance dans la bourse depuis...qu'une prédiction informatique :shock: effectuée par une société spécialisée en Suisse (modélisation, risk manager pour les assurances…) a annoncé 2 mois avant la coupe du monde que l'Italie gagnerait :shock: :shock: C'était en pleine période du scandale en Italie sur le foot.
Avant de divulguer, ils avaient fait la même chose pour toutes les coupes du monde, et le % d’erreur était extrêmement faible.
Je me disais, "IMPOSSIBLE".
On connaît la suite.
Donc si tu veux connaître le prix de ta maison, regarde la "tendance" des actions basées sur l'immobilier en GB ou en Espagne :idea: ou consulte les médias UE, car visiblement, tu es mal informé et c'est "normal" dans un pays Démocratique :D
Regarde en France, on connaît les résultats des élections 1H30 avant via la Suisse ou la Belgique :D
C'est un peu comme : "ce qu'il y a dans l'assiette du voisin est meilleur", sauf que là c'est "regardez, c'est pire ailleurs, tout va bien chez nous, ayez confiance....".
Autre constat : la presse économique (La Tribune, les Echos)..) est la presse la plus « objective » en quotidien, car les « décideurs » financiers veulent de vrais chiffres et « vraies » infos pour faire leurs choix.

Idem, parfois sur la véracité de « données », les premiers intéressés sont ceux qui valident : les assureurs et sur assureurs sont ceux qui ont le plus mis en garde contre le réchauffement climatique : « ils payent », donc bon, eux ils ne sont pas dans les grands discours…et voudraient bien que le climat redevienne plus normal et qu’il n’y ait plus de tempête en décembre, d’inondations….

Sinon, pour le décalage d’informations (visiblement), cela tend à prouver ce que j'ai souligné dans d'autres fils : "on crée l'opinion" par les infos qu'on véhicule.
Facile aux USA où "c'est grand". : Côte Est / côte Ouest / Centre / Sud / mégalopole / villes paumées…

Allez, si tu veux une piste sur le « 4ème pouvoir » aux USA, intéresse toi sur la « carrière » de Dan Rather, présentateur vedette passé. Sa carrière a décollé suite à l’affaire JFK.
Cherches tu comprendras.
Il a par « ses propos » participer directement à une manipulation de masse et « créé une opinion publique fausse ».

En France, certains journalistes ont la Légion d’Honneur de Chirac : Bachy de TF1 (directeur de l’info) cette semaine : « bons et loyaux services… ».

Sinon, les reportages que j'ai vu, c'était sur la côte Est des USA, pas en Californie (on y voyait des retraités qui disaient : "mais comment, je vais vivre, je perds ma maison, je ne peux pas rembourser mon crédit ni en prendre de nouveaux pour me soigner....".A priori, dans vos médias internes, pas mis en avant, pour éviter "un début " de panique, mais en Europe, c'est pris très au sérieux, notamment en GB et Espagne, là, où les prix sont devenus "fous".

Et à priori, au niveau interne, si tu cherches dans les communiqués de la FED, tu peux retrouver.
Il doit y avoir une réunion, le 9 mai, je crois, donc cette semaine.

Sinon, allez quelques liens « multiples » pas le fait d’un ou deux journalistes illuminés donc.
Il parle de « crise immobilière » qui en plus impacte « l’économie » : GM, sur l’automobile….
Pas de crise « localisée » donc, comme tu penses le croire.
Bon après, c’est comme toujours, la « crise » qu’elle s’accentue ou pas, est « minorée » en fonction du lieu et de son potentiel de développement, et de son potentiel tout court (Silicon Valley…).


http://blogs.lesechos.fr/article.php?id_article=1069
http://www.lesechos.fr/info/inter/300164321.htm
http://www.lecho.be/actualite/economie_ ... Id=2884339
http://blogs.lexpress.fr/attali/2007/02 ... crise.html
http://fr.biz.yahoo.com/24042007/290/la ... tes-d.html
http://www.lefigaro.fr/valeurs/20070402 ... bilan.html
http://argent-or.blogspot.com/search/label/immobilier
http://www.europe2020.org/spip.php?article421
http://www.latribune.com/info/USA---la- ... ticles.nsf
http://pressecrackimmo.canalblog.com/ar ... index.html
http://www.alterinfo.net/LEAP-2020-Cris ... a6602.html
http://www.mon-ip.biz/credit/credit-news.php?id=19
http://bourse.lepoint.fr/Actualite/Defa ... 46&Cat=IMM
http://mankuzo.over-blog.com/categorie-992221.html
http://www.prix-immo.com/usa-le-moral-d ... _0022.html



La page d’un « amateur, pas si amateur » :

http://perso.orange.fr/loic.abadie/valeur.htm

Publié : 06 mai 2007 13:49
par FanchM
WOW!!!!

Bravo Richie...la lecture est utile...si on sait lire...Les articles referent tous a la crise du credit immobilier...qui n'est pas la crise de l'immobibilier du tout...
si tu ne connais pas la difference, ne commence pas une carriere d'agent immobilier demain...si tu avais dit ca des le depart, ca aurait eviter tes posts mega-longs a nouveau...

Publié : 07 mai 2007 13:53
par Richie
FanchM a écrit :WOW!!!!

Bravo Richie...la lecture est utile...si on sait lire...Les articles referent tous a la crise du credit immobilier...qui n'est pas la crise de l'immobibilier du tout...
si tu ne connais pas la difference, ne commence pas une carriere d'agent immobilier demain...si tu avais dit ca des le depart, ca aurait eviter tes posts mega-longs a nouveau...
:?:

Visiblement, tu as mal lu ou pas compris :?:
Je pense que certains articles sont "clairs" pourtant.
La crise du "crédit immobilier" est une résultante de la "valeur" des "maisons" : les crédits ne plus "couverts" / "garantis", donc l'hypothèque perd de sa valeur (rôle de sûreté), donc au final, l'achat devient mécaniquement plus difficile, d'où nouvel impact sur les prix à la baisse...

En effet, il est rare qu'on achète "cash" une maison, et donc il me semble que le "crédit", c'est un donnée comment dire ..."importante".
D'où les craintes....

La loi de l'offre et de la demande, tu dois connaître :?:

Pour l'achat : Plus de garanties demandées pour obtenir un crédit (certains seront exclus, car justement la baisse des prix ne couvre plus) =+ difficultés à acheter

donc :

baisse de la demande d'achats, donc qui dit baisse de la demande, dit mécaniquement baisse des prix (d'où les "tendances sur les constructions etc...).

Seul "levier" : les taux d'intérêt : baisse...mais le reste de l'économie avant tout : la rentrée d'épargne étrangère pour financer les déficits (pétro dollars, épargne d'Asie...), donc les TI pas facile.

Après, comme je l'ai dit, tout dépend où on habite...

Publié : 07 mai 2007 20:17
par PLUDJAMB
:oops: Pardonnez moi de m'immiscer dans ce débat de spécialistes, mais pourriez-vous, dès que vous aurez un peu de temps de libre, également nous faire part de vos impressions sur une éventuelle crise de l'industrie des nanotechnologies aux Etats-unis ?

Publié : 07 mai 2007 20:18
par FanchM
Arrete Richie va rire....jaune.

Publié : 07 mai 2007 22:04
par Richie
PLUDJAMB a écrit ::oops: Pardonnez moi de m'immiscer dans ce débat de spécialistes, mais pourriez-vous, dès que vous aurez un peu de temps de libre, également nous faire part de vos impressions sur une éventuelle crise de l'industrie des nanotechnologies aux Etats-unis ?
Hum, à bien y réfléchir, y a peut-être un "lien" :idea:
Cela pourrait relancer la "construction" en Californie :D :?:
Idem au Japon (en plus avec les canes à pêche... :shock: ).

En Californie, Arnold le Grand pourrait dire, face au nouveau "matériau nano bidule" plus résistant lors d'un tremblement, la nouvelle norme, c'est le "nano bidule"...

"Bon, c'est un peu plus cher, mais c'est pour votre bien". :D Résultat, les plus fortunés, forcément adopteraient le "nano bidule"....
Un effet d'entraînement...des "boîtes" spécialisées...
Bref l'économie quoi : une "innovation", une création de "besoin", des économies d'échelle", une nouvelle "norme"...
Mais bon, c'est pour dix / 20 ans...

Re:

Publié : 26 sept. 2008 19:29
par Richie
Nous étions en mai 2007, j'étais "inquiet", on est en septembre 2008 et on est mal barré : les USA voudraient NATIONALISER :shock: et Nicolas devient communiste :shock: sans sous cependant, mais c'est trop tard...on va morfler :

http://www.leparisien.fr/economie/disco ... 255549.php" onclick="window.open(this.href);return false;

http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches ... illia.html" onclick="window.open(this.href);return false;



Richie a écrit :
Richie a écrit :
FanchM a écrit :La crise de l'immobilier aux USA???? Tu sors tes sources de ou??

Exemple de crise de l'immobilier: j'ai achete ma maison $200,000...aujourd'hui, je peux la revendre $320,000 dans la semaine...2 ans plus tard...

La crise de l'immobilier n'a lieu que dans certains coins precis en Californie...
La "crise" des crédits sur les personnes insolvables pour être précise.

Il me semble qu'1 ou 2 boîtes spécialisées (des grosses) dans le domaine ont "coulé", démontrant ainsi un "véritable château de cartes", dans le rachat de crédits, couverts par les maisons, or les maisons ont vu chuter leur valeur chuter, donc les créditsne sont plus "couverts" et surtout les personnes concernées sont dans l'incapacité d'en couvrir de nouveaux.

Certains experts Eurpéens sûrement mal informés :shock: alors (en tout cas, la bourse a plongé sur une semaine) ont dit que c'était un signal d'alerte sur l'immobilier US.
En gros leur théorie, cela commence par les plus "exposés", les autres suivront...
C'était fin mars / début avril, de mémoire.

Il y a eu des articles, des reportages TV...et la bourse (argh).
Rapidement en complément sur ce que j'ai dit : un article du monde en Février + un article avec les répercussions en europe (le début) :



L'immobilier ébranle les banques américaines
LE MONDE | 24.02.07 | 14h29 • Mis à jour le 24.02.07 | 14h29
NEW YORK CORRESPONDANT

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0" onclick="window.open(this.href);return false; ... r=RSS-3234


L'ampleur de la correction immobilière était difficile à prévoir et pourrait s'avérer plus importante qu'anticipé." La mise en garde faite le 14 février devant le Congrès par le Président de la Réserve fédérale américaine (Fed), Ben Bernanke, n'est pas fortuite.

Les conséquences de la crise immobilière commencent à se faire sentir dans les établissements de crédit. C'est surtout le cas pour les spécialistes des subprime mortgages (prêts à surprime, ou taux élevé) pour les emprunteurs présentant le plus de risques. Une activité qui a explosé au cours des dernières années et était particulièrement rentable. Les taux étaient parfois supérieurs de 4 points à la moyenne du marché et les prêteurs pas vraiment regardants sur les garanties. Comme la valeur des logements ne cessait d'augmenter, il était toujours possible de les revendre en réalisant des plus-values.



Les banques de Wall Street ont bien profité du système : finançant généreusement les établissements de crédits immobiliers à risques et reprenant leurs stocks de crédits pour améliorer la rentabilité de leurs fonds d'investissements. Si le nombre d'Américains propriétaires de leur logement est passé de 65 % à 69 % depuis dix ans, la moitié de la progression s'expliquerait par le développement des subprime mortgages, selon une étude de la Réserve fédérale de Chicago.

Mais quand le marché se retourne, quand les prix des maisons baissent pour la première fois depuis plus d'une décennie et quand dans le même temps les taux d'intérêt à court terme remontent, les défaillances se multiplient et les vendeurs de subprime mortgage se trouvent soudain en difficulté.


IMPACT SUR L'ENSEMBLE DE L'ÉCONOMIE

Le Centre pour des prêts responsables (Center for Responsible Lending) prévoit qu'une personne sur cinq ayant contracté un crédit immobilier avec une surprime entre 1998 et 2006 pourrait perdre son logement. Les prêteurs à risques sont d'autant plus dans une situation difficile que les établissements de Wall Street entendent maintenant limiter leurs risques.

Merrill Lynch a exigé en décembre 2006 que ResMae Mortgage, une société californienne, lui reprenne 308 millions de dollars (234 millions d'euros) de crédits dont les emprunteurs ont fait défaut. L'établissement a exercé une clause habituelle des contrats de cession de crédits qui stipule que le vendeur doit les racheter si les emprunteurs sont rapidement incapables de rembourser. Incapable de faire face à ses obligations, ResMae Mortgage a déposé son bilan il y a une semaine. Merrill Lynch s'est engagé à continuer à financer l'établissement jusqu'à ce qu'un repreneur se manifeste.

Le Crédit suisse semble aujourd'hui le mieux placé. Il propose de racheter ResMae pour un peu moins de 20 millions de dollars et annonce vouloir conserver 75 % de ses 800 salariés.

Depuis le début de l'année, deux autres établissements de crédits immobiliers à hauts risques, Ownit Mortgage Solutions et Mortgage Lenders Network, ont déposé leur bilan et plusieurs autres ont tout simplement cessé de prêter.

Si les défaillances se multiplient dans les prochains mois, cela aura des conséquences sur la rentabilité des grandes banques d'affaires américaines qui, en 2006, ont toutes affiché des résultats records. Elles ont pour la plupart beaucoup financé les petits établissements de crédit régionaux comme ResMae.

HSBC semble être le plus exposé. Il a conservé une grande partie des prêts dans son bilan tandis que les entreprises de Wall Street les ont souvent cédés à des investisseurs via des fonds profitant de leurs rendements élevés. HSBC a annoncé au début du mois avoir ajouté 1,76 milliard de dollars à ses provisions en 2006 pour mauvaises dettes.

Les analystes américains cherchent à mesurer aujourd'hui l'impact sur l'ensemble de l'économie d'un éventuel effondrement de ce marché des prêts immobiliers avec surprime. Ils représentaient, à la fin 2006, 12,75 % de l'encours total des crédits immobiliers aux Etats-Unis (10 200 milliards de dollars), contre 8,5 % en 2001 selon Mortgage Finance. Mais, comme ces prêts ont été abondamment utilisés comme support d'émissions obligataires, le risque n'est pas concentré sur certains établissements mais diffusé dans l'ensemble de l'économie américaine et même mondiale. Il s'agit à la fois d'une bonne et d'une mauvaise nouvelle.



Eric Leser

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CHIFFRES


MISES EN CHANTIER.

Les mises en chantier de logements ont chuté de 14,3 % en janvier aux Etats-Unis par rapport à décembre 2006, à 1,408 million d'unités en rythme annuel. Il s'agit du niveau le plus bas atteint depuis août 1997, où il s'élevait à 1,390 million.

INVESTISSEMENT.

L'investissement des ménages américains dans la pierre a plongé de 4,2 % en 2006, le recul le plus rapide depuis la précédente crise du secteur, en 1991.

DÉFAUT DE PAIEMENT.

Près de 1,2 million de prêts immobiliers ont fait défaut en 2006 aux Etats-Unis, une augmentation de 42 % par rapport à 2005.

http://www.francetransactions.com/actua" onclick="window.open(this.href);return false; ... 00427.html



Immobilier : après les USA, l’Espagne pique sa crise...

Actualité Epargne du 25 avril 2007




Crise immobilière : Après les Etats-Unis, c’est au tour de l’Espagne de connaître une crise immobilière. En premier lieu boursière, cette crise pourrait donner un coup de frein au marché de l’immobilier espagnol, le plus dynamique de l’Europe...



Immobilier : quand la bulle n’est plus dans le niveau..

C’est la société de promotion immobilière Astroc qui a mis le feu aux poudres : après avoir perdu plus de 37% lundi, elle a encore perdu de près de 10% mardi.

Dans la foulée, toutes les valeurs de l’immobilier et de la construction espagnoles ont souffert : à la clôture, Colonial cède 12,62%, Montebalito 12,2%, Inmocaral 11,27%, Fadesa 11,06% et Sacyr Vallehermoso 8,15%.

Du point de vue boursier, les Etats-unis ont connu la m^éme mésaventure avec la société de crédit immobilier américaine New Century Financial.


Immobilier : les risques sont avant tout sur le financement

Sans parler véritablement de krach, cette correction boursière est saine. Le marché immobilier espagnol étant de fait victime de la fameuse bulle immobilière, dont tous les pays subissent les fâcheuses conséquences, à période régulière.

Le risque d’effondrement du château de cartes est lié au financement des achats immobilier. Comme aux Etats-unis, l’ élément déclencheur est le défaut de crédit de plus en plus d’acheteurs, entraînant ainsi les promoteurs également dans la tourmente.

La Banque d’Espagne a d’ailleurs annoncé lundi que l’endettement des ménages espagnols avait progressé de 18,5% sur un an, pour atteindre le montant record de 832 milliards d’euros.


Immobilier : à quand la crise en France ?

Certes l’immobilier est a son plus haut... mais la hausse commence à se tasser... en douceur. Les conditions de financement sont toujours favorables aux acheteurs, même si le risque de financement augmente lui-aussi, avec notamment l’allongement de la durée des prêts (30, 40 et même 50 ans maintenant...)

Au niveau des constructions, ce n’est pas nouveau, mais la France tourne à deux vitesses : en Ile de France, où c’est le foncier qui manque pour construire, mais la demande en construction est énorme, et en province, où la demande est globalement moyenne.


Donc, pour l’instant, pas de signe de crise immobilière en France...et quand le bâtiment va, tout va...

Re: Le futur "cadre" le plus rapide du monde

Publié : 26 sept. 2008 19:47
par sur les rotules
Pour avoir de la famille aux US ritchie je te rassure la crise touche bien plus que "quelques points de calif" (malheureusement) (dixit fanch...")la caroline du sud , la floride sont touchées je peux te l'assurer (et oui je fais confiance au frenchies de là bas ça c'est pour le kéké calif).
D'autre part à 13h sur le journal de la 2 il y avait un reportage dans le middle west ou l'on montrait des quartiers bourgeois extèmements touchés et les actes de vandalisme qui ne tardaient pas à arriver...

Re: Le futur "cadre" le plus rapide du monde

Publié : 28 sept. 2008 07:47
par Richie
Il y a une bonne et une mauvaise nouvelle : les fabricants de vélo vont devoir de fait revoir leurs prix à la baisse, sinon, ils ne vendront plus rien, mais bon, il faudra quand même des sous et les délocalisations vont exploser encore plus, donc moins de boulot en perspective.
Un cercle vicieux.
L'avenir pour les dix ans à venir :?: Le troc et le marché de l'occasion pour le marché du vélo.

C'est en ce moment :

Les autorités britanniques au chevet de Bradford & Bingley

LES AUTORITÉS BRITANNIQUES DISCUTENT DE L'AVENIR DE B&B

LONDRES (Reuters) - Les autorités des marchés britanniques et les responsables politiques discutent de l'avenir de la caisse de crédit Bradford & Bingley, fragilisée par la crise du crédit et de l'immobilier et susceptible de devenir le deuxième établissement bancaire nationalisé après Northern Rock.

En fin de soirée, la BBC affirmait que le gouvernement britannique avait pris la décision de nationaliser B&B. Mais un porte-parole du Trésor a réagi en indiquant que les discussions se poursuivaient.

"Les discussions sont toujours en cours. Un nouveau communiqué est attendu avant l'ouverture des marchés, lundi", a-t-il dit.

Dans son édition de samedi, le Daily Telegraph, citant des sources anonymes, écrivait lui aussi que B&B devrait être nationalisée dans les jours à venir.

L'action B&B a sombré vendredi à la Bourse de Londres, cédant 5,88% en une séance à son niveau le plus bas. Le plongeon du titre a été provoqué par l'augmentation du coût d'assurance de la dette de la banque spécialisée dans le crédit immobilier. Il a conduit les autorités de régulation à se mettre en quête de potentiels "chevaliers blancs".

L'Autorité des services financiers (FSA) et des fonctionnaires du Trésor ont multiplié les discussions en ce début de week-end pour discuter des possibilités de sauvetage, selon deux sources au fait du dossier.

"Le Trésor, la FSA et la Banque d'Angleterre travaillent étroitement avec Bradford & Bingley pour étudier les implications de la crise financière sur ses activités", a dit un porte-parole du Trésor. "Il y a des plans d'urgence", a-t-il ajouté.

L'une des possibilités serait de mettre sur pied une opération dite de "lifeboat rescue" ("radeau de sauvetage"), qui verrait les grands établissements de crédit reprendre une part des créances hypothécaires douteuses détenues par B&B.

Les cinq principales banques britanniques - HSBC, Royal Bank of Scotland, Barclays, Lloyds TSB et HBOS - ainsi que la banque espagnole Santander, qui détient Abbey, possèdent déjà 30% de

B&B.

Mais leur réticence à s'engager davantage a accru les perspectives d'une nationalisation de la société de crédit et de sa possible fusion avec Northern Rock, la banque nationalisée en février dernier.

"Nous ne faisons aucun commentaire dans un environnement aussi fébrile", a déclaré samedi un porte-parole de l'établissement financier. La FSA ne s'est pas davantage exprimée publiquement.

Steve Slater et Adrian Croft, version française Henri-Pierre André

Les autorités belges et néerlandaises discutent de Fortis

DISCUSSIONS AUTOUR DE FORTIS


BRUXELLES/AMSTERDAM (Reuters) - Les autorités financières belges et néerlandaises poursuivent l'examen des moyens de rétablir la confiance des investisseurs et des clients du groupe belgo-néerlandais de services financiers Fortis.

De source au fait du dossier, on souligne qu'aucune solution particulière n'est privilégiée pour l'heure et que rien de concret ne devrait émerger avant dimanche.

Le Premier ministre belge, Yves Leterme, a déclaré à la presse que le pouvoir politique était "informé" de l'évolution de ces contacts.

"Il est crucial pour la population de ce pays, qui confie son épargne à une banque, que nous protégions la crédibilité de ces banques et, en particulier, que nous fassions en sorte que quiconque a confié un euro à une banque puisse être certain de le récupérer", a-t-il ajouté.


Le sort de Fortis est une question particulièrement sensible en Belgique, où la société, principal employeur du secteur privé, gère les comptes de plus de 1,5 million de foyers.

Selon Veerle De Schryver, porte-parole de la Commission bancaire, financière et des assurances (CBFA), l'organisme belge de régulation des marchés et la Banque nationale de Belgique "sont en train d'évaluer les initiatives visant à rétablir la confiance dans Fortis". Les autorités financières belges et néerlandaises sont également en contact, a-t-elle ajouté.

"Nous communiquerons d'ici la fin du week-end", a-t-elle annoncé.

Aucun commentaire n'a été fait par la Banque centrale des Pays-Bas (DNB) dont le gouverneur, Nout Wellink, a annulé un déplacement à Chicago pour rentrer aux Pays-Bas.

Fortis, dont le cours boursier a chuté de plus de 20% dans la seule journée de vendredi, a tenté de rassurer ses clients et ses actionnaires sur la solidité de sa situation financière, sans enrayer son plongeon à un niveau sans précédent en quinze ans.

Son directeur général Herman Verwilst, qui assurait cette fonction par intérim, a été remplacé vendredi soir par Filip Dierckx, jusqu'ici président de Fortis Bank. "Fortis n'a aucun problème de liquidité", a affirmé ce dernier.

Le groupe, qui a investi 24 milliards d'euros l'an dernier dans le rachat d'une partie du néerlandais ABN Amro, met en avant sa base de financement de 300 milliards d'euros et ses ratios de solvabilité élevés.

Fortis a annoncé de nouvelles cessions d'actifs qui pourraient atteindre cinq à dix milliards d'euros et qui s'ajouteront à celles en préparation depuis juin.

"Ils se sentent forts mais les choses vont vite. Regardez ce qui s'est passé avec Lehman Brothers (ndlr, la banque d'affaires américaine en faillite). On ne peut naturellement comparer Fortis et Lehman, ce sont des banques différentes, mais la situation peut changer rapidement", note Rob Koenders, du fonds de gestion néerlandais Harmony Vermogensbeheer.

Philip Blenkinsop et Reed Stevenson, version française Henri-Pierre André