Garantie des cadres, pourquoi non cessible ?

Du vélo, aux lunettes de piscine en passant par les runnings pour parler matos c'est ici que ça se passe! Attention pas de petites annonces ou d'annonces commerciales ici (voir plus bas les forums dédiés à cela).
Avatar de l’utilisateur
El-jibe
Messages : 2215
Inscription : 19 nov. 2004 10:38
Localisation : Lost Highway…

Re: Garantie des cadres, pourquoi non cessible ?

Message non lu par El-jibe »

NickTheQuick a écrit :
Ben boost a écrit :
triathlète42 a écrit :...C'est très différent de l'alu ... qui s'oxyde...
Le mien est d'ailleurs tout rouillé... :mrgreen:
Les miens aussi :mrgreen: :lol: Pis ceux des copains, également ;-)

Nickouche de 5 à 10nm

:shock: Rôôôôô, le drame ! Moi zaussi… en y regardant de plus près :sm1: :lol:
OS
Messages : 998
Inscription : 20 janv. 2004 20:33

Re: Garantie des cadres, pourquoi non cessible ?

Message non lu par OS »

Kayou a écrit :Il pourrait imposer au cadre de passer un contrôle technique annuel pour que la garantie soit reconduite sur le cadre et indépendante du propriétaire, ça serait un bon point coté marketing ET utilité réelle sur le consommateur. ;)
Certes. Le seul souci, c'est QUI serait défini pour valider la chose.
Si c'est le constructeur, ça peut signifier retourner le cadre à l'usine - bonjour avec l'Asie, et surtout, la sortie des process - pour info, quand garantie, il y a remplacement parce que la réparation signifie travailler sur un process différent de celui de la construction du cadre, qui rentre dans une chaîne, et dès que volume, vous savez, les cadences infernales....). Sinon, il faut que ce soit un intermédiaire agrée. Bonjour le merdier pour mettre ça en place. Les volumes dans le domaine du cycle sont relativement insignifiants AMHA.

En plus, avec un cadre carbone, c'est qu'il faut faire une étude en profondeur.
Contrairement à ce qui est dit, justement, si rien n'apparait à l'extérieur, ça ne signifie pas que le cadre et sa structure interne soit intègre. Il peut y avoir délamination, sans aspect visible. La fissure arrivera plus tard.
Il suffit donc que le cadre ait pris un choc (même s'il paraît mineur - rien n'est mineur avec le carbone), qu'il ait été attaché par un pied d'attelier avec pince ou autre contexte traumatisant pour la fibre pour qu'il soit mort, mais qu'on ne le sache pas et qu'il n'y ait aucun signe visible.

Au final, les coûts en jeu seront significatifs.
Pas sûr que le futur acquéreur soit disposé à en payer le prix rapport au delta avec le neuf, ni celui qui vend qui va bouffer pas mal de son futur investissement.

Bref, pour en revenir au sujet. On peut comprendre que la cession de garantie soit quelque chose d'un peu lourdingue pour un cadre, au vu de la faible ampleur du monde du vélo.
Kayou
Messages : 1072
Inscription : 31 juil. 2006 11:15

Re: Garantie des cadres, pourquoi non cessible ?

Message non lu par Kayou »

Et en pratique, tu as beaucoup de retour en SAV sur les cadres Cervélo ? :wink:
OS
Messages : 998
Inscription : 20 janv. 2004 20:33

Re: Garantie des cadres, pourquoi non cessible ?

Message non lu par OS »

Kayou a écrit :Et en pratique, tu as beaucoup de retour en SAV sur les cadres Cervélo ? :wink:
C'est une question piège, obligatoirement. D'un sens, si je dis pas beaucoup, on va dire "alors, go on risque pas grand chose", sinon, si beaucoup, on va dire que Cervélo est une marque à chier.
Donc, Joker si tu me permets. :wink: On n'y passe pas plus de temps que l'on y devrait.
De toutes manières, ça se sait vite.
Bien sûr, il y a toujours les cas particuliers, mais ça ne fait pas des généralités.
Cyriaque
Messages : 89
Inscription : 02 oct. 2004 08:59
Localisation : SEZANNE / Marne
Contact :

Re: Garantie des cadres, pourquoi non cessible ?

Message non lu par Cyriaque »

Pour ma part, le rappel de mon R2.5 (pour échange par un R3), puisque celui-ci étant issue d'une série potentiellement défectueuse....me conforte de mon choix de choisir un cadre garantie à vie (mais uniqument pour moi ;-).
Je suis en effet persuadé que sans cette garantie, le fabricant aurait attendu que le défaut soit réel pour remplacer le cadre !
Avatar de l’utilisateur
Richie
Messages : 4669
Inscription : 30 janv. 2005 08:34
Localisation : Sur mes cannes anglaises...

Re: Garantie des cadres, pourquoi non cessible ?

Message non lu par Richie »

Cyriaque a écrit :Pour ma part, le rappel de mon R2.5 (pour échange par un R3), puisque celui-ci étant issue d'une série potentiellement défectueuse....me conforte de mon choix de choisir un cadre garantie à vie (mais uniqument pour moi ;-).
Je suis en effet persuadé que sans cette garantie, le fabricant aurait attendu que le défaut soit réel pour remplacer le cadre !
Pour les "rappels", on est en dehors de la garantie : il suffit de posséder la chose faisant partie du rappel quelque soit la date d'achat (c'est la récurrence du problème et le danger qui génèrent le rappel) : roues, pédales etc...
Très utilisé pour les voitures quelque soit le propriétaire et de mémoire, l'un des premiers cas en vélo que je connaisse : des Cosmic Mavic dont une des pièces du moyeu s'usait prématurément.

Comme le montre l'exemple ci-dessous, on est dans une considération de "sécurité" avec responsabilité possible de la marque.
C'est d'autant pris en compte, notamment aux USA qu'il y a les recours collectifs.

L'affaire des régulateurs de vitesse en France est toujours en cours je crois, car je crois qu'il y a eu un accident mortel à un péage.

Pour en revenir à la "garantie à vie", la seule limite réside dans la pérennité de la marque elle même : si le repreneur de Cannondale décide de suspendre celle-ci et modifie l'entité, plus de garantie à vie.... Concernant cette marque, j'ai racheté des roues en 650 pas chères à un propriétaire de Cannondale qui de fait passait en 700. Cadre de 6/ 8 ans (de mémoire) cassé : version aéro multisports en alu remplacé en 2006 par le SLICE carbone alu. Cannondale lui a donc remplacé son vieux Multisports par un Slice (la marque remplace par l'équivalent) : donc un aéro de l'année de la casse en l'espèce.
Avec une garantie de 3 ou 5 ans, il fallait qu'il mette de sa poche.
Il faut juste rester "fidèle" et attendre....en l'espèce l'alu finit toujours par casser (mêmes des marques réputées pour leur solidité : Centurion pour moi et hors garantie) ....juste une question kilomètres parcourus dans l'année pour connaître la durée de survie du cadre.

Le 31/01/2008

Le constructeur suédois Volvo, poursuivi pour homicides et blessures involontaires, a été condamné jeudi à Saverne à 200.000 euros d'amende en raison de la défaillance des freins d'un véhicule, provoquant un accident qui avait coûté la vie à deux enfants en 1999.

Le constructeur va faire appel du jugement, a indiqué à l'AFP Marc Debord, directeur des relations publiques de Volvo Automobiles France, branche française du groupe.

"En fournissant un véhicule dont le système d'assistance au freinage pouvait présenter une défectuosité inopinée et en s'abstenant d'informer les conducteurs d'une défaillance possible", Volvo "a commis une faute de négligence qui est une des causes" du drame, ont estimé les juges du tribunal correctionnel alsacien dans les attendus du jugement.

La société Volvo "était parfaitement consciente que le système d'assistance au freinage de ce type de véhicule n'était pas parfait puisqu'elle l'a modifié de manière mineure à plusieurs reprises", ont-ils jugé.

La condamnation va au-delà des réquisitions du ministère public qui avait réclamé lors du procès en novembre une amende "dissuasive" de 150.000 EUR, en soulignant que la "cause indirecte" mais "certaine" du drame relevait d'une "défaillance du système de freinage" imputable au constructeur.

La conductrice Catherine Kohtz, une enseignante de 57 ans qui a toujours assuré que les freins de la voiture ne répondaient plus, a été condamnée à six mois de prison avec sursis, un an de suspension de permis de conduire et 300 EUR d'amende pour défaut de maîtrise de son véhicule.

Le tribunal a souligné qu'elle n'avait "pas effectué les diligences normales attendues d'un conducteur placé dans la même situation" et a conclu que "la faute commise" par Mme Kohtz était "la cause directe du dommage".

La défaillance mécanique du véhicule ne l'exonère pas "de toute responsabilité pénale puisque c'est un événement toujours prévisible", insistent les juges.

"Je suis un peu anesthésiée, mais l'essentiel c'est que Volvo ait été condamné", a déclaré Catherine Kohtz, très émue, après l'énoncé du jugement.

Au siège de Göteborg un porte-parole du constructeur, Olle Axelson, a maintenu que les freins n'étaient pas en cause. "Les freins n'avaient aucun problème", a-t-il déclaré. "C'est un accident tragique pour toutes les personnes impliquées", a-t-il ajouté. "Nous n'avons pas eu le temps d'étudier à fond le jugement et nous ne savons pas encore sur quelle base le tribunal nous a condamnés ainsi que cette femme", a dit le porte-parole.

Le 17 juin 1999 à Wasselonne (Bas-Rhin), une Volvo 850 TDI avait mortellement fauché sur le chemin de l'école deux enfants de neuf et dix ans. Un autre avait été grièvement blessé.

La légèreté de la condamnation de Catherine Kohtz a provoqué la colère de Cathy Antunes, qui a perdu son fils de 10 ans dans l'accident. "Ca fait huit ans qu'on attend ça: six mois avec sursis et 300 euros d'amende, c'est la honte!", a-t-elle lâché devant la presse, estimant qu'elle et sa famille avaient "tout perdu".

Conformément aux réquisitions du ministère public, le tribunal a mis hors de cause le concessionnaire et a constaté l'extinction de l'action publique envers Volvo France, absorbé par le groupe Ford et qui n'a juridiquement plus d'existence.
Répondre