progresser "scientifiquement" en triathlon

Que faire pour aller plus vite, plus loin, plus longtemps? Ici on débat de tout ce qui touche de près ou de loin à la préparation physique et mentale (y compris les clubs).
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nfkb
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Re: progresser "scientifiquement" en triathlon

Message non lu par nfkb »

My 2 cents,

je suis médecin et j'adore la physiologie du sport. Je ne suis pas spécialement qualifié dans ce domaine mais disons que j'ai des connaissances de base qui me permettent de faire le tri entre de la physiologie de comptoir et des choses plus pointues.

Mon opinion est que oui ça m'aide de suivre ma charge d'entrainement, oui ça me plait d'avoir un capteur de puissance, oui ça me plait d'avoir un carnet d'entrainement pour suivre la polarisation de mon entrainement. Pour moi il est clair et net que tenir un logbook encourage à la qualité et au volume. Ca encourage à faire des sorties différentes.

Deux points pour justifier ma pratique :
1) j'ai du plaisir à bricoler mon tableau Google, à lire des articles de sciences du sport et à échanger sur le sujet
2) ça me fait progresser et je pense prendre plus de plaisir à être dans l'esprit compétitif

Les sensations font partie du plaisir et du progrès. Sensations-plaisir (j'ai récemment fait des progrès en nat' en apprenant à sentir la glisse) et sensations-évaluation (la colonne Borg-10 dans mon tableau)

Voilà donc à mon sens, avec pas mal de temps et un bon terrain, l'expérience et le travail au feeling te feras progresser. Mais si tu aimes l'approche scientifique, on peut prendre du plaisir à la pratiquer et je pense que ça peut vraiment aider à exploiter son potentiel.

En tout cas moi je préfère investir dans un coach en ligne ou en vrai pour faire des plans d'entrainements qui me poussent plutôt que d'acheter des poudres de perlimpimpim qui ne servent à rien du tout.

Tu peux lire les écrits de Joe Friel si le sujet te plait, je trouve ces propos vraiment intéressants et clairs. Après il y a prendre chez lui et chez d'autres mais c'est un bon point de départ.

Donc en conclusion, oui je pense qu'une approche scientifique permet de progresser, et ce d'autant plus qu'on a probablement plus de marge de progrès que les pros non ? ;) pour les pros leur vision scientifique et/ou expérimentale est là car les différences se font à très peu de choses et que les conséquences sont tout à fait différentes entre une première et une deuxième place.

Après la question hors-sujet est celle du plaisir dans le sport sans vouloir *progresser* et/ ou *performer*... y'a d'autres éléments comme la convivialité, le côté outdoor, etc. (mais dans ce cas là autant faire de la rando pique-nique nan ?)
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Re: progresser "scientifiquement" en triathlon

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eric d a écrit :olivcody pese 110 kg pour 1,92m et cours le 10 en 58 minute.
le mieux que tu as a faire si. cest le cardio et surtout pas depasser 180 - age en frequence cardiaque au moins pendant 1 ans le temps d perdre un peu de masse, ca a ete scientifiquement prouvé. quelle étude?

si tu fais du fractionné tira jamais au bout, Toujours les même âneries tout simplement parce que toi tu es incapable de soutenir le moindre effort au delà de 125 puls. T'es sur le flanc pendant 8 jours après.

certe tu pouras peu etre faire un ironman en moins de 15 h mais tu auras pas envie de recommencer.
Voilà bien un langage de prétentieux qui a fait 3' de moins que 15H et qui a envie de recommencer :mrgreen: Trop fort!
Avec du temps et de la patience, les feuilles de mûrier se transformeront en robe de soie.
Mais,
Y penser sans cesse ne labourera pas le champ.
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Re: progresser "scientifiquement" en triathlon

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olivcody a écrit : je sais que perdre du poids devient l'objectif principal pour progresser.
j'imagine que l'analyse des mesures issus de differents capteur mettrait en image les progressions physiques et de performances
Alors là si tu mènes de front perte de poids et entraînement structuré tu t'en sortiras jamais. Considérer la perte de poids comme un moyen c'est mettre la charrue avant les boeufs!
Réfléchis d'abord à ton excédent de bagages (stress de la vie professionnelle, mauvaises habitudes alimentaires ???) fais du sport par plaisir et ensuite tu t'occuperas de rentrer véritablement dans les choses sérieuses "scientifiques" comme tu dis. :wink:
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nfkb
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Re: progresser "scientifiquement" en triathlon

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tribuddy a écrit :
olivcody a écrit : je sais que perdre du poids devient l'objectif principal pour progresser.
j'imagine que l'analyse des mesures issus de differents capteur mettrait en image les progressions physiques et de performances
Alors là si tu mènes de front perte de poids et entraînement structuré tu t'en sortiras jamais. Considérer la perte de poids comme un moyen c'est mettre la charrue avant les boeufs!
Réfléchis d'abord à ton excédent de bagages (stress de la vie professionnelle, mauvaises habitudes alimentaires ???) fais du sport par plaisir et ensuite tu t'occuperas de rentrer véritablement dans les choses sérieuses "scientifiques" comme tu dis. :wink:
Je suis un peu en désaccord avec ces propos. L'entrainement et notamment l'entrainement à haute intensité peut être une piste (parmi d'autres) pour maîtriser son poids. Il y a de plus en plus de données sur l'intérêt d'un entrainement à haute intensité. A mon avis, il vaut mieux prendre du muscle et monter son métabolisme de base et améliorer sa sensibilité à l'insuline. Pour moi dans une optique d'amaigrissement muscu > endurance.

Après je suis d'accord qu'il est difficile de courir plusieurs lièvres à la foi, il faut arbitrer entre plusieurs stratégies : perte de poids pour être mieux dans son sport ou faire du sport pour tendre vers un meilleur poids.

Enfin pour moi dans une logique de gestion du poids il n'y a pas 36 solutions. Manger moins de calories reste la priorité.
Dernière modification par nfkb le 23 juin 2014 22:16, modifié 1 fois.
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Re: progresser "scientifiquement" en triathlon

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nfkb a écrit : je ne suis pas d'accord, l'entrainement et notamment l'entrainement à haute intensité peut-être une piste (parmi d'autres) pour maîtriser son poids.
Un gars de 110 kg tu vas le lâcher sur de la haute intensité??? Il va monter vite fait à 200 bpm et se mettre à bouffer comme 4!

A part dans "The Biggest loser" où ils sont enfermés dans une baraque et bouffent 2 feuilles de salade par jour, je vois pas comment prendre du muscle et perdre du gras ça peut marcher et surtout pas pour quelqu'un qui est débutant dans un discipline, qui plus est d'endurance!
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nfkb
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Re: progresser "scientifiquement" en triathlon

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tribuddy a écrit :
nfkb a écrit : je ne suis pas d'accord, l'entrainement et notamment l'entrainement à haute intensité peut-être une piste (parmi d'autres) pour maîtriser son poids.
Un gars de 110 kg tu vas le lâcher sur de la haute intensité??? Il va monter vite fait à 200 bpm et se mettre à bouffer comme 4!

A part dans "The Biggest loser" où ils sont enfermés dans une baraque et bouffent 2 feuilles de salade par jour, je vois pas comment prendre du muscle et perdre du gras ça peut marcher et surtout pas pour quelqu'un qui est débutant dans un discipline, qui plus est d'endurance!
bien sûr ! il y a plein de façon de faire du HIIT. Et je le vois tous les jours avec des sportifs et des gabarits très différents dans mon club de fitness qui pratique le "functional training"

Plus théoriquement, il ya des travaux qui ont montré (au labo) que la haute intensité n'entrainait pas forcément une appétence différente pour les aliments qu'un entrainement moins intense, cf http://apjcn.nhri.org.tw/server/APJCN/23/2/232.pdf ou http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24824772

L'intérêt numéro un est d'augmenter sensiblement la charge de travail pendant peu de temps, de solliciter beaucoup de muscles différents. Tout ça va déclencher des tas de mécanismes adaptatifs qui vont durer longtemps après l'exercice.

La haute intensité ne veut pas forcément dire courir 10x30/30. Y'a plein d'autres façons que ça soit en vélo, en nat, en muscu, en utilisant son poids du corps ou des outils...

Je ne dis pas qu'il faut faire que ça. Je dis qu'il ne faut pas bannir ça. Surtout dans une logique d'amaigrissement.

Lisez the 4-hour Body de Tim ferris. Ca part un peu en live par moment mais il y a des chapitres vraiment séduisants. Moins space, allez voir la philosophie de Brian MacKenzie
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Re: progresser "scientifiquement" en triathlon

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Olivcody, tu confirmes les infos d'Eric D (110 kg, 1,92m et 58 min au 10 km actuellement)? Tu aurais du commencer par là.

Pour te donner un point de comparaison, je fais 1,82m, 110kg, je dois courir le 10 km en 45 minutes environ en ce moment (pas de référence précise, car je ne travaille pas particulièrement cette distance, j'ai un tour habituel de 12,8 km que je boucle en 58 minutes en mettant du rythme).
Quelques points à partager avec toi:
- perdre du poids est évidemment un levier de performance (surtout en CAP et en montagne) pour nous, les "costauds". Je confirme aussi ce qui est écrit plus haut, un entrainement adapté est une façon de maîtriser son poids
- tu ne perdras pas du poids en faisant du fractionné, mais plutôt en faisant des sorties longues
- si tu n'y vas pas progressivement, tu risques fortement de te blesser en voulant mettre trop d'intensité dans tes séances trop rapidement (muscles, tendons,... tout doit progressivement s'habituer aux efforts plus importants). Vu notre poids, ça pète fort et avec une déchirure, tu perds vite un mois...
- dans mon cas, le suivi sert aussi à éviter d'en faire trop pour ne pas se blesser (j'insiste sur les blessures, mais tu verras que la séance de trop est bien plus grave que la séance de moins...)
- sincèrement, à 58 minutes, simplement en courant régulièrement même sans faire des séances sophistiquées, tu vas rapidement gagner des grosses minutes. Après, dis-toi bien que la progression n'est pas linéaire
- définis toi le bon niveau d'ambition: celui qui t'obligera à progresser, mais qui sera quand même atteignable pour te faire plaisir.

En conclusion, scientifique je sais pas... mais sois a minima "raisonnable" pour progresser en évitant les blessures, c'est le plus important

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olivcody
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Re: progresser "scientifiquement" en triathlon

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@Trim, oui, les chiffres sont bons:
je mesure 192cm, pese aujourd'hui 108kg (gagnés grace à la nourriture), et j'ai commencé en janvier à 1h02 sur mon 10km (58min la semaine derniere).

pour faire un historique, j'ai commencé le vélo à 120kg il y a 4 ans. peu de perte de poids dans un premier temps mais une grosse progression de perfs grace au vtt l'année suivante.
j'ai perdu 10kg en 2 paliers (regime alimentaire) sur 2 ans. et là j'ai pu monter les cotes avec les autres. j'ai meme gagné en perfs sur le plat :arrow: donc gain de puissance/endurance dans tous les domaines avec moins de poids
concernant la musculature, je sens mes cuisses plus grosses depuis que j'ai commencé la course à pieds. j'ai arreté la muscu du haut du corps (tout juste quelques pompes et abdos de temps en temps) pour perdre un peu de ce poids de muscles qui sera inutile... avoir des gros pecs me fera pas courir plus vite...
concernant le volume d'entrainement, je l'ai dit ailleurs, si j'enchaine 2 séances consécutives, j'ai une perte de perfs sur la deuxieme (manque de puissance, muscles durs)

toutes ces axes de reflexion/progression, sont issu de mon ressenti (je n'ai roulé que 6 mois au cardio) et non d'un quelconque plan d'entrainement structuré.
est-ce qu'une approche chiffré et structuré me permettrait d'enchainer les séances? de progresser plus rapidement qu'en gerant la nourriture avec un peu de fractionné?
comme tu le dis, la marge progression d'un pro est tellement infime, qu'il lui faut etre d'autant plus precis dans son suivi scientifique
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nfkb
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Re: progresser "scientifiquement" en triathlon

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olivcody a écrit : concernant la musculature, je sens mes cuisses plus grosses depuis que j'ai commencé la course à pieds. j'ai arreté la muscu du haut du corps (tout juste quelques pompes et abdos de temps en temps) pour perdre un peu de ce poids de muscles qui sera inutile... avoir des gros pecs me fera pas courir plus vite...
concernant le volume d'entrainement, je l'ai dit ailleurs, si j'enchaine 2 séances consécutives, j'ai une perte de perfs sur la deuxieme (manque de puissance, muscles durs)
Lorsqu'un sportif d'endurance fait de la musculation occasionnellement il n'y a pas de prise de masse pouvant gêner sa performance en endurance. Cela a été montré notamment avec l'équipe norvégienne de cyclisme.

Ensuite il vaut mieux comme dit El Papy respecter alimentation-récupération que de bourriner de l'enchainement de séance. Je n'ai jamais aussi bien couru que lorsque j'ai fait un plan marathon à 3 séances par semaine (40 km courus hebdo) avec des vacances avant le marathon pour bien manger, faire la sieste et se coucher tôt. Il vaut mieux faire 3 bonnes séances qualitatives dans la semaine où tu vas aller chercher ta VO2max pendant 8-15 minutes (fractionné) et bien récupérer entre les séances plutôt que de faire du volume, du volume et encore du volume. Ca j'en suis persuadé +++
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Re: progresser "scientifiquement" en triathlon

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@nfkb
Je ne dis pas le contraire sur la pertinence des séances de qualité... mais il faut regarder les choses en face, pour ceux comme nous qui évoluons au delà de 100 ou 110 kg, c'est que nous avons un petit problème avec la nourriture. Je ne me sens pas "malade", j'ai une nature robuste donc je ne ferai jamais 75 kg,... mais je sais aussi que suivre un plan d'alimentation hyper strict n'est pas facile pour moi. Maintenir du volume à intensité modérée n'est pas "nécessaire", mais permet de maintenir un équilibre.

@olivcody
Tout dépend ce que tu appelles "une approche structurée". Si derrière cela tu mets le fait d'organiser ton entrainement autour de séances avec du fractionné (fartlek), des séances où tu maintiens un rythme défini (soutien) et des séances plus tranquilles: oui, cela va t'aider beaucoup. Deux points importants:
1 - cela peut se faire assez simplement: par exemple, si tu fais du VTT ou du trail, ta séance fartlek peut très bien se faire sur une sortie avec des montées assez brutales où tu accélères franchement... Après, tu peux faire cela de manière plus "scientifique" comme tu dis: montre pour des durées rapides/lentes plus précises, cardio pour les séances de soutien,...
2 - désolé d'insister, mais fais attention: les risques de blessures sont bien plus importants sur ces séances plus intenses... surtout si tu en fais trop au début (max une par semaine...)

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FAYARD
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Re: progresser "scientifiquement" en triathlon

Message non lu par FAYARD »

nfkb a écrit :
olivcody a écrit : concernant la musculature, je sens mes cuisses plus grosses depuis que j'ai commencé la course à pieds. j'ai arreté la muscu du haut du corps (tout juste quelques pompes et abdos de temps en temps) pour perdre un peu de ce poids de muscles qui sera inutile... avoir des gros pecs me fera pas courir plus vite...
concernant le volume d'entrainement, je l'ai dit ailleurs, si j'enchaine 2 séances consécutives, j'ai une perte de perfs sur la deuxieme (manque de puissance, muscles durs)
Lorsqu'un sportif d'endurance fait de la musculation occasionnellement il n'y a pas de prise de masse pouvant gêner sa performance en endurance. Cela a été montré notamment avec l'équipe norvégienne de cyclisme.
Et il vaut mieux avoir un corps bien fait plutôt que des carences qui vont aboutir aux blessures sur le long terme. Faire de la musculation permet d'éviter un déséquilibre provoquer par le triathlon car ce sport n'est pas complet dutout. La natation ne permet une musculature homogène du haut du corps quant au vélo et à la cap, elles ne font effet que sur le bas du corps.
“Les réseaux sociaux vous ont tous mis trop à l’aise avec le fait de manquer de respect aux gens, sans vous faire casser la gueule”. Mike Tyson :eusa-whistle:
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Re: progresser "scientifiquement" en triathlon

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FAYARD a écrit :
nfkb a écrit :
olivcody a écrit : concernant la musculature, je sens mes cuisses plus grosses depuis que j'ai commencé la course à pieds. j'ai arreté la muscu du haut du corps (tout juste quelques pompes et abdos de temps en temps) pour perdre un peu de ce poids de muscles qui sera inutile... avoir des gros pecs me fera pas courir plus vite...
concernant le volume d'entrainement, je l'ai dit ailleurs, si j'enchaine 2 séances consécutives, j'ai une perte de perfs sur la deuxieme (manque de puissance, muscles durs)
Lorsqu'un sportif d'endurance fait de la musculation occasionnellement il n'y a pas de prise de masse pouvant gêner sa performance en endurance. Cela a été montré notamment avec l'équipe norvégienne de cyclisme.
Et il vaut mieux avoir un corps bien fait plutôt que des carences qui vont aboutir aux blessures sur le long terme. Faire de la musculation permet d'éviter un déséquilibre provoquer par le triathlon car ce sport n'est pas complet dutout. La natation ne permet une musculature homogène du haut du corps quant au vélo et à la cap, elles ne font effet que sur le bas du corps.
j'ai un peu l'impression que mon torse travaille pas mal en nat et en CAP, en vélo, sais pas, je n'ai pas encore de feeling, et puis la muscu booste aussi la ventilation, le chaîne neuro et l'hémodynamique, y'a pas que l'effet in situ
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Re: progresser "scientifiquement" en triathlon

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Il suffit de regarder les coureurs de demi fond et les cyclistes, ils ont des épaules de serpent et sont taillés comme des arbalètes... :mrgreen:
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Re: progresser "scientifiquement" en triathlon

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FAYARD a écrit :Il suffit de regarder les coureurs de demi fond et les cyclistes, ils ont des épaules de serpent et sont taillés comme des arbalètes... :mrgreen:
certes y'a l'aspect esthétique, mais ça ne veut pas dire qu'ils ne sont pas musclés, en tout certainement plus qu'un congénère sédentaire :) Regarde le balancement des bras des grands champions de CAP, faut un tronc bien taillé pour ça
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Re: progresser "scientifiquement" en triathlon

Message non lu par olivcody »

quand je parlais de musculation, je parlais de prise de masse musculaire. j'ai conscience qu'il ne faut pas delaisser les exercices complementaires, mais je pensais plus à du gainage qu'à de la muscu pure et dure.
mon poids de forme à l'epoque du judo était de 89kg, mais j'avais un manque de puissance/musculature par rapport à mes adversaires (plus petits pour le meme poids = plus puissants)
je situe donc mon poids avec une musculature homogene autour de 95kg. je serais loin d'etre taillé comme une arbalete surtout quand je vois le gabarit de tony moulai (176cm pour 56kg sur le site de poissy)

pour en revenir à l'utilité de la perte de poids (sans mettre la charrue avant les boeufs), si je garde ma puissance musculaire avec moins de poids à propulser, j'aurais un meilleur rendement donc plus de vitesse ou une économie d'energie à meme vitesse (quid du cardio?). je fais un peu mon ericD là....
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