smoyoyo a écrit :eric d a écrit :il reste plus que 3 mois et demi. il me reste encore deux binne journee de travaille sur la machine a nager a la suite de quoi jen ferais 30 minute tout les matins pour demarer la journee cela me permetra de voir combien je peu gagner de watt en 3 mois et le gain obtenue dans leau
j'ai nagé jusqu'au niveau podium N2, jamais entendu parler de watts mec ! enfile ton slibard et tourne les bras de façon efficace !
Ouais et c'est bien ça qui est regrettable...
On n'arrête pas de se prendre la tête avec la puissance à vélo, on élabore tout un tas de théories, on crée toute une industrie autour des capteurs, des logiciels de suivi etc... mais personne ne se préoccupe de suivre la puissance en nat.
Et pourtant...
A la base, la propulsion est quand même assuré par l'exercice d'une puissance propulsive. Le nageur avance à proportion de la quantité d'eau qu'il propulse vers l'arrière, et de la vitesse moyenne à laquelle il propulse cette eau. C'est de la physique de base et c'est incontournable (principe de conservation de la quantité de mouvement).
Mon avis est que la technique est très surestimée en nat.
On n'arrête pas de parler de la gamine de 12 ans qui nage comme un poisson, en tenant pour acquis qu'elle a peu de puissance, et on en déduit hâtivement que la puissance ne joue pas de rôle dans la vitesse en nat.
Le problème est qu'on n'en sait rien. On n'a pas mesuré. Justement parce que personne ne mesure, ne développe, ne travaille la puissance en nat.
Les vieux triathlètes machos ont l'illusion qu'ils sont beaucoup plus fort que la gamine de 12 ans parce qu'il la plierait sans problème au bras de fer ou sur des tractions (sur un effort bref et violent), mais sans doute que soumettre tout ce petit monde à la machine à nager réserverait bien des surprises.
On s'apercevrait peut-être qu'aller nager 1h par jour 6 fois par semaine pendant toute son adolescence n'est pas sans impact sur la composition des muscles du bras. On s'apercevrait que si elle s'enquille des km de séries de la mort qui tue, à en gerber, au commandement du sifflet de son coach, c'est pas que pour acquérir la glisse, mais qu'il y a aussi du physiologique dans tout ça. Qu'on est peut-être plus proche du vélo que du patinage artistique.
Et on s'apercevrait que sur un CP20 ou un CP60 en nat, la petite fille pourrait bien tordre les gros bras, simplement parce que ses bras ont pu développer de la fibre rouge adaptée aux efforts de longue durée, alors que les gros bras n'ont plus rien dans les bras au bout de 2 minutes - condamnés qu'ils sont par leur fibre blanche. Peut être pas en terme de Watts purs, mais en terme de Watt/kg, qui est bien ce qui compte.
OK, il faut un niveau technique minimum, mais encore une fois, la curiosité naturelle d'Eric ouvre des portes de développement intéressantes pour progresser en nat.