Wanbli a écrit :Bon, y'a pas à tortiller, l'an prochain faut remettre ça !
Je suis venue à Val de Reuil pour la première fois, donc je ne pourrai pas comparer avec les parcours précédents, toujours est-il que franchement, je garde un super souvenir de cette édition :
Bon, la natation un peu longue à mon gout (mais ça c'est la distance qui veut ça !), pour le reste, RAS, l'eau était bonne.
Vélo, rien à dire, un grand bravo aux bénévoles et au balisage ; c'était limpide ! Pis la prochaine fois je me ferai un peu moins surprendre par la côte au premier tour ! J'en avait entendu parler mais heu ... j'étais vachement plus optimiste en fait !
Course à pieds, nickel, manquait p'tete juste le balisage de la distance, en revanche bravo pour les nombreux ravitos ...
Bref, bénévoles souriants, organisation sans faille, et ... cerise sur le gateau : bel effort pour la météo !
J'espère que l'an prochain vous aurez tous les éléments et les confirmations pour réitérer, une course comme ça mérite d'être au calendrier.
En ce qui concerne la bosse en vélo sa vous apprendra à écouté ce qui dit Nick il voie tjr tout facile
Parcours de nat' avec sortie à l'australienne bien délimité, plein de bénévoles sur le parcours vélo - très roulant, ça c'est sur -, course à pied sympa autour du lac, bref nickel bravo aux organisateurs !
Sinon le flan en ravito à la fin de la course c'est génial, mais sur le coup ça passe un peu moyen...
Moi je reviens l'an prochain et cette fois-ci j'accroche un top 20 !
See you.
I, I wish you could swim
Like the dolphins, like dolphins can swim...
Au niveau compétiteurs et accompagnateurs, c'est largement mieux le parcours pédestre sur le bord du lac, et le fait qu'il n'y ait qu'un parc à vélo c'est pareil. Car les accompagnateurs qui n'avaient pas de vélo pour circuler, franchement c'était assez galère pour se déplacer entre les 2 parcs, les années précédentes.
Température nickel pour une telle épreuve.
Juste quelques petits points négatifs, car il en faut : le ravito en vélo n'était pas signalé sur le parcours, aucun balisage des km à pied, alors que ça nous permet de voir notre allure, avec le chrono et les épongeages sont toujours très très légers, par contre, cette année, les ravitos liquides étaient bien fournis, même au 2° tour de ceux placés vers la fin du classement, y compris en coca.
heureusement qu'il ne faisait pas trop chaud hier, mais avec l'effort, les corps chauffaient quand même.
Mais sinon, pour ceux qui avaient déjà participé, on préfère largement cette organisation à un seul parc et càp autour du lac et pour les newbies, ils sont prêts à revenir l'an prochain.
Encore merci pour les organisateurs et les bénévoles
Le Calendrier du sportif
c'est, des milliers de triathlons, duathlons, courses pédestres, trails, courses vtt, cyclosportives, gravel, et autres compétitions sportives
Merci à tous pour votre présence, vos critiques constructives (si vous aviez juste 5' pour les copier-coller en mail et les envoyer à hirunick@yahoo.fr avec votre nom et l'épreuve à laquelle vous avez participé, ce serait parfait et surtout très utile pour tenter de sauver l'orga tel quel est).
L'épreuve était morte en mai, encore en péril à J-72h mais grâce à une poignée de passionnés, elle a eu lieu et dans de bonnes conditions de sécurité (97 signaleurs rien que sur le parcours vélo par exemple). Le reste est forcément accessoire bien qu'important et n'hésitez pas à nous en faire part.
Belle course, temps idéal, parcours sympa.
Mention très bien pour tous les bénévoles et tous les signaleurs sur la route. Ils veillaient sur nous à chaque carrefour.
spécial dédicace au signaleur avant le retour sur le lac qui nous a envoyé dans la pampa moi et quelques autres... le temps de se rendre compte du mauvais aiguillage, le petit aller retour m'a coûté personnellement 12' , bâché au passage 2eme tour, plus dans la course. gâché ce qui aurait dû et s'annoncer être une belle journée de tri pour ma dixième participation.
Ca y est le MD de VdR a trouvé sa meilleure place ( unité de lieu oblige ) ; le succès sportif est là ; les athlètes sont ravis et en plus il a fait beau et pas trop chaud ! que demande le peuple : Benoit XVI à l'arrivée pour nous bénir peut-être ?
Bravo et MERKI aux bénévoles et organisateurs ; 4eme participation = 4 fois satisfait
ravi d'avoir (trop rapidement ) revu ironturtle et chapeau à Woody !
PS : merci à l'arbitre moustachu qui m'a gentiment gratifié d'un carton jaune à 5 mètres de la ligne d'arrivée pour fermeture trop descendue ! mes potes en rigolent encore
Quitte à courir à 11 km/H autant que se soit sur un I.M
Moi je n'ai fait que le sprint et je suis ravie d'y avoir été, d'avoir pu faire un coucou à Woody au courage exemplaire mais mon coup de gueule je dirais mon carton rouge va à monsieur l'arbitre qui a refusé que l'on se mettent à l'eau juste avant le début de l'épreuve .. en fait je m'en fou moi de m'échauffer mais je profite de cet instant pour faire mon last pipi post compétition afin ne pas avoir de surchage sur le vélo bref ceux qui m'entouraient savent comment j'ai géré ce problème mais j'avoue que c'été plutôt génant ..
Voilà à part ça pour avoir été spectatrice du LD de l'année dernière et celui de cette année , y'a pas photo faut rien changer, le cadre de la course à pied pour les coureurs comme pour les spectateurs est très agréable et en effet l'année dernière sans le vtt, c'été mission impossible ..
Merci aux organisateurs ..
Fin juin 2008, je suis en pleine saison de vélo, mais j’ai envie de passer à autre chose. Des collègues me parlent du triathlon longue distance de val de Reuil : 3km en natation, 90 en vélo et 20 en courant. Je ne sais pas nager le crawl, je n’ai pas couru depuis des mois, mais j’ai envie d’essayer…
Le matin de l’épreuve, beaucoup de stress, car beaucoup d’inconnus dans cette journée. Je ne suis même pas sur d’être capable de finir la natation. Autour de moi, que des spécialistes du triathlon, des vélos profilés, des épaules de nageurs, je me sens tout petit. Je suis pressé de prendre la départ. J’achète une combinaison de natation d’occasion une heure avant le départ. Je ne l’aurais pas testé avant, tant pis, je prend le risque.
Natation : deux boucles de 1.5km.
Plusieurs inquiétudes suite à mes entraînements en piscine : j’ai toujours besoin de 800m pour me mettre dans le rythme, il me faut régulièrement récupérer en brasse, et je sais pas ce que ça fait de nager sans s’aider du bord pour pousser tous les 50m. Mon objectif est donc de sortir en 1h15-20, donc dernier ou presque. Je me met à l’arrière, je veux pouvoir nager à mon rythme sans me prendre trop de coups.
Et puis finalement, je prends un bon rythme dès le départ, je nage tout en crawl et j’accroche le peloton. A la fin du premier tour, je passe en 31mn sans avoir vraiment forcé, très bonne surprise ! Comme je suis bien, je tente d’accélérer un peu. Mauvaise idée. Je n’arrive pas à garder ma ligne, je zigzag beaucoup et finalement je fais ma deuxième boucle en 35mn. Mais je sors de l’eau en 1h06, très bonne surprise, et je suis loin d’être le dernier. Seul point négatif, des début de crampes dans les cuisses, sûrement à cause du froid.
Je fais ma première transition tranquillement, je ne suis pas à 30s près. Je suis placé juste à coté des barrières du parc, du coup mes supporteurs sont à 2m de moi, on peut discuter un peu, ils m’encouragent beaucoup, c’est cool. Je pars avec mon vélo après 1h10.
Vélo : trois boucles de 30km.
Le vélo commence mal. Fortes douleurs derrière les cuisses, conséquence de la natation, et mon compteur ne marche pas, je fais devoir tout faire sans points de repère sur ma vitesse. Je double quelques coureurs, d’autres me doublent, dont certains qui s’écroulent quelques km après. J’essaye de prendre une allure régulière, tranquille, les douleurs passent. Tourner les jambes sans trop se faire mal, sinon la course à pied ne passera pas. Je mouline, je dit bonjour à tous les gardiens de carrefour qui m’encouragent. Heureusement qu’ils sont là, parce que à part eux et le passage à coté des zones de transition, les villages sont déserts. Personne n’a l’air intéressé par notre effort. Après 20km, je me fais doubler par le leader de l’épreuve, qui a donc déjà 30km d’avance sur moi. Impressionnant. Fin de la première boucle, je fais petit coucou à mes supporteurs, ils le méritent ça fait presque une heure qu’ils m’attendent. La deuxième boucle se passe très bien, les sensations sont bonnes. Trop bien peut être. Je vais trop vite, j’ai presque 10mn d’avance sur les prévisions. Ca commence à être long, mais je n’ai fait que la moitié du temps prévisionnel… Je commence à faiblir au début du troisième tour, et les joies des épreuves longues distances commencent à apparaître : douleurs aux articulations, et surtout la bouffe ne passe plus, j’ai envie de vomir après chaque bouchée. Pour compenser, je bois beaucoup. J’ai de plus en plus mal aux jambes, mais je ne veux surtout pas utiliser toute l’énergie qui me reste avant la course à pied, alors je ralenti de plus en plus. Les gardiens de carrefour doivent voir que je ne suis pas au mieux, car ils m’encouragent de plus en plus. Je crois que durant mon entraînement j’ai trop délaisser le vélo en pensant que c’était mon point fort. La bosse qui était bien passée aux deux premiers tours me paraît interminable. Juste avant le sommet je double un mec qui marche à coté de son vélo. Je me dis qu’il y a pire que moi, et je l’encourage. En fait il a cassé sa chaîne, pas de pot. Je termine enfin le vélo, en un peu plus de 4h10. J’ai perdu toute mon avance dans le dernier tour.
Je me change pendant que mes supporteurs m’encouragent. Il est 16h, il fait bien chaud, heureusement que j’ai prévu la casquette. A coté de moi, les premiers en terminent. Il me reste 18.5km à courir…
Course à pied : deux boucles de 9.2km.
C’est parti pour la partie la plus difficile du triathlon ! Bonne surprise, j’ai encore de l’énergie dans les jambes et je court doucement mais sûrement. Mauvaise surprise, au bout de 500m, apparition d’une pointe de coté. Supportable au début, elle devient très douloureuse, au bout de 2km, je ne peux plus courir, je m’arrête, je marche. Je demande des conseils à ceux qui me doublent. Certains me disent de continuer à courir, d’autre de marcher, d’autre de m’arrêter complètement. J’essaye tout, la pointe de coté reste. Je décide de courir tout doucement. Tout le monde m’encourage, mes concurrents comme les bénévoles, et tous me disent de ne pas abandonner maintenant. Je n’y pense même pas, les jambes sont encore à peu près bonnes, je ne vais pas arrêter sans avoir tout donner à cause d’une pointe de coté ! A chaque ravito je m’arrête, je bois et je respire profondément. A partir du 8eme km, la douleur devient supportable, mais elle ne disparaîtra pas. Tous les coureurs autour de moi ont un bracelet rouge, preuve qu’ils ont déjà fait un tour et que l’arrivée leur tend les bras. Je récupère enfin ce bracelet, j’ai mis plus d’une heure à faire le premier tour, mais je court de mieux en mieux. J’annonce à mes supporteurs inquiets de mon temps de passage que je me lance dans le dernier tour. Je court normalement, presque rapidement, j’annonce fièrement à tous les bénévoles croisés que je vais allé au bout. Je suis quasiment seul à courir, tout le monde ou presque est arrivé. Dernier tube de vitamines, il reste 5km, je n’ai plus qu’à profiter. Mais à 3km de l’arrivée, les jambes se durcissent d’un coup. En quelques centaines de mètres, j’ai l’impression que toute mon énergie disparaît, et que je subit d’un coup l’accumulation des efforts de la journée. Chaque foulée est douloureuse, j’ai mal partout et je n’avance quasiment plus mais je suis trop proche de l’arrivée pour imaginer abandonner. Un bénévole m’annonce 500m, ça me parait interminable. Enfin je vois l’arrivée et mes supporteurs. Je profite, j’ai les larmes aux yeux, mélange de douleur et de joie. A 50m de la ligne, ma maman vient courir juste à cote de moi, elle me gène un peu et je lui demande de me laisser. Je n’ai pas la lucidité pour comprendre qu’elle voulait passer la ligne avec moi, désolé. Ca y est je passe la ligne, je m’écoule, je suis trop heureux ! Le speaker me pose des questions, mes supporteurs me félicitent, ma copine m’embrasse, je sais plus où donner de la tête. Je profite, parce que même si c’est super agréable, je ferais pas ça toutes les semaines !
Bilan : 6h16, 296 sur 304 finisher, et 45 abandons. Je crois que j’ai envie de recommencer, mais avec un peu plus d’entraînement, et si possible avec mon frère qui m’a fait découvrir le triathlon !