Tiens je viens de trouver cela, je crois que la réponse y est...
Exactement.
L'entrainement polarisé : selon Seiler la répartition de l'entrainement idéale serait 80% en Zone 1 (ou I1 + I2) 20% en Zone 3 (I4 à I7) Rien en Zone 2 !
Si tu prends les zones du polarisé (système à 3 zones) :
- la zone 1 du polarisé correspond à i1-i2
- la zone 2 du polarisé (qu'il faut éviter) correspond à la zone 3
- la zone 3 du polarisé correspond à i4-i5
Donc la nouveauté de cette vision est que i4 et i5 (zone trois du polarisé) font monter VO2 max, PMA et seuil+... Il y a des études qui disent que tout monte ensemble et que si le chrono sur une montée de 30' s'est amélioré alors souvent la PMA/kg aussi. Donc c'est un changement par rapport à certain livres des années 90 et 2000 où l'on distingue le travail vers VO2 max (VMA et PMA) et l'augmentation du seuil en vue de tenir un plus grand pourcentage de VO2 max le jour de la course. Cette "zone 3" du polarisé est une nouveauté, car elle regroupe des intensité dont la durée limite va de 5 min (PMA) à 1h (CLM). Perso, je retiens le fait que cette "zone rouge" fait "un peu tout monter vers le haut", mais j'aime distinguer quand même i4 et i5 en pratique (Ex. prépa d'un 5 km avec des fractions en i4 à vitesse limite 5 km et des fractions en i5 à vitesse limite 1500- 2000 m, donc VMA)
Je note que tu es un adepte de la surcompensation glucidique.
Tu vas même jusqu'à écrire que tu gagnes 1h de glycogène en plus, ce qui est énorme !!! (Sur marathon même si le mur hydrique frappe plus souvent que le mur glycogénique, gagner 1H je signe des 4 mains DE SUITE !)
Comme je le disais, dès que j'ai trouvé une étude sérieuse sur le sujet je ne fais que l'appliquer du mieux que je peux. Juste un extrait avec les références en bas :
http://www.volodalen.com/31articles/articles011.htm
Bref, j'ai toujours vu des articles du genre sur le stockage du glycogène en vue d'une épreuve de 2 à 6h. J'ai souvent eu des fringales (marathon, cyclo, IM). Donc j'ai toujours pris au sérieux ces trois derniers jours à manger moins gras, assez de sucres complexes, dans des repas.
Ensuite, en regardant attentivement certains articles sur la "surcompensation" après une séance d'entraînement, on se rend compte que la courbe parle en fait des réserves de glycogène et non de la performance...
http://www.velo2max.com/lexique/surcompensation/
Bref, j'ai toujours lu que sans régime spécial hyperglucidique on tenait environ 90 min en i3 (intensité marathon). Donc si on voit dans la première étude qu'on double les réserves... Il me semble que je ne m'avance pas bcp avec une heure de plus, non ?
Et pour parfaire le tout, je fais juste avant ma séance de VMA ou PMA à 2/3 d'une séance normale. De cette manière, j'espère profiter de la fenêtre glucidique et des hormones, qui vont donner l'ordre de produire des enzymes en vue d'une surcompensation... de glycogène. Bref, tout cela ne vient pas de moi, ce sont justes des choses que j'ai lu et que j'applique bêtement sans trop me poser de questions parce que ça tient la route. Si les chercheurs ont mesuré un taux de glycogène doublé, c'est qu'il était doublé. S'ils ont réussi à faire ce petit schéma avec la surcompensation du glycogène après un effort c'est qu'ils l'ont mesuré... Bref je n'ose plus rien dire... Je sents que je vais me faire allumer...
En résumé, +1h me paraît cohérent, mais le chiffre vient de ce que j'ai lu. En pratique, par rapport au SV1 (à l'impression par rapport au puls et respiration) ça donne 4h de maintien en vélo et 3h en cap. Le vélo c'est plus long parce que je peux bien boire et qu'il y a toujours des mini-récup (descente). Mais ce n'est pas scientifique, juste une impression.
Je n'ai jamais lu que le RDS, outil le plus pointu dans ce domaine mais délaissé aujourd'hui au vu des risques, ait eu la possibilité de faire gagner 1h ?
RDS ?
Dans quel cadre tu écris cela ?
Pour des efforts où c'est déterminant, donc environ de 2h à 6h de compétition, donc le marathon typiquement.