xophe a écrit :Excuse moi si tu t'es senti insulté. Je te souhaite de réussir la prochaine fois.
Le mauvais temps n'était pas une surprise, la météo l'annonçait depuis plusieurs jours.
J'avais mis le lien pour la météo du col de l'Izoard quelques pages avant. Samedi matin, je me suis connecté, il était prévu entre 3 et 9° + pluie.
Ce que je ne comprends pas c'est que tu t'entraînes des mois pour, le jour J, partir en vélo équipé comme pour faire le sprint de St Trop...
Si tu es frileux, tu prends des sur-chaussures, des gants longs, une veste de pluie etc.
Merci.
Oui, je savais pour la météo. La veille, j'ai déposé mon vélo au parc au plus fort de la pluie, et j'étais au courant qu'il allait pleuvoir aussi le lendemain. D'ailleurs, vu ce que j'ai pris sur la tronche le vendredi, je partais du principe qu'on aurait la même chose le samedi, soit bien pire que ce que l'on a finalement eu. Alors non, je ne suis pas du tout parti comme pour faire le sprint de St-Trop mais avec quatre couches de vêtements sur moi : maillot cycliste (sec après changement complet à T1), veste longue, veste d'hiver (avec manches retirées pour ne pas avoir deux couches sur les bras), et enfin coupe-vent sans manches gardé dans la poche et enfilé au sommet de l'Izoard. Certes, ce n'est pas optimal (je ne dispose pas d'un équipement très technique), certes j'aurais pu prévoir les gants longs en plus, mais bon, je suis parti chaudement vêtu quand même.
J'ajoute que mes deux compagnons de voiture balai portaient de bonnes vestes de pluie, et que ça ne les a pas empêché de souffrir du froid, le meilleur des deux (finisher de l'Embrunman deux fois) au bord de l'hypothermie alors que ce n'était pas un novice ou une chochotte.
FAYARD a écrit :Pourtant, les pires hécatombes sur IM c'est jamais à cause du mauvais temps mais toujours sous la canicule. En cas de froid, tu peux toujours te protéger, il y a des textiles de très hautes qualités mais en cas de chaleur extrême et bien y a rien à faire. Et puis question sécurité, c'est toujours le chaud qui est le plus dangereux. J'ai jamais vu un triathlete mourir de froid sur une épreuve en France mais des malaises graves à cause de la chaleur, ça manque pas.
Après pour votre défense (aux frileux), on s'est tapé 6 semaines de canicule dans l'Est et là paf, de la pluie et du froid !!! C'est pas de bol.
On est tous différent face aux conditions climatiques, c'est très difficile de changer sa nature, mais l'EM reste un triathlon situé en haute montagne, ce n'est pas anodin, il faut en tenir compte et faire très attention à la météo annoncée quelques jours avant la course. Ceux qui ont abandonné à cause du froid ont clairement négligé cet aspect de la course. Un dessous thermique, des manchettes et une veste fine pour la pluie sont largement suffisant pour les conditions que vous avez eu ce 15 août 2015.
Je suis d'accord, la canicule fait bien plus de ravages que le froid et la pluie, je parlais simplement de mes préférences personnelles. Même si, en montant l'Izoard, j'ai apprécié la fraîcheur bien sûr. Mais la descente m'a mis hors course. Pourtant, je le répète, j'étais chaudement vêtu et prêt psychologiquement depuis la veille (et même depuis des mois car j'avais un mauvais pressentiment sur ce point dès le départ) à affronter la pluie et le froid. Alors non, désolé, tous ceux qui ont abandonné n'ont pas clairement négligé cet aspect de la course. Merci toutefois de souligner que le contraste entre un été particulièrement chaud et ce brusque virement de situation 2-3 jours avant l'Embrunman, c'est pas de bol.
Bref, on apprend de ses échecs, l'année prochaine j'investirai dans un équipement plus technique au cas où la météo se fait mauvaise deux ans de suite.