Re: T'as pas trois ans, t'oublies la princesse
Publié : 17 févr. 2010, 07:55
Hum, là on est loin de la volonté de protéger les oreilles des bambins (notion de santé publique). On est plus dans la volonté de protéger le fonds de commerce d’UGC. Le lien UGC et police devient pour le moins étrange….
http://djkweezes.ch/368/lugc-appel-a-no ... e-revolte/
Souvenez-en, il y a deux semaines, un UGC Paris Les Halls appelait la police pour virer un spectateur de ses salles par ce qu’il mangeait un sandwich qu’il n’avait pas acheté à l’UGC (je vous en parlais ici).
Cette semaine, l’UGC Paris Opéra renouvelle l’expérience et fait intervenir la police pour sortir un couple d’une salle. En effet, les deux personnes avaient payés leurs places, mais la jeune femme était en possession d’une canette de Coca Cola qu’elle n’avait pas acheté à l’UGC, ce qui est horrible mon dieu écartez les enfants </sarcasms> (je l’aime bien cette balise tiens).
Les policiers, sous la demande du directeur du cinéma, ont ordonnée à notre couple de quitter la sale illico presto, mais le couple a refusé, soutenu par la salle, pendant que des spectateurs demandaient la sortie des policiers et prenaient a parti le directeur (et pendant que le projectionniste lançait le film, imperturbable).
Finalement, les policiers ont « seulement » procédé à un contrôle d’identité et ont dressé un procès verbal. Je vous invite à lire le témoignage d’une certaine Noémie, ayant été témoin de la scène.
Visiblement, l’UGC profite donc d’un monopole pour pouvoir faire appliquer à la lettre (et par la force) le règlement interdisant toute consommation de nourriture dans les salles qui n’auraient pas été vendu par le cinéma. Règlement que peu de gens connaissent (et qui est relativement bien caché).
C’est pour dénoncer ces manoeuvres que la charmante @Moom Light a lancé sur son blog l’opération Grosse Canette :
Une flash-mob « canette à l’UGC » est à prévoir. Chaque personne souhaitant participer devra [...] se munir d’un ticket de cinéma et d’une… canette. [...] La courtoisie est de rigueur : la flash-mob est symbolique et cherche à attirer le ridicule sur les pratiques de l’UGC.
Vous savez tous que j’aime vraiment ce genre d’opération, et que j’aime encore plus quand la toile se mobilise pour agir IRL. C’est pourquoi je relaie cette opération et je vous invite à faire de même. Je ne suis pas sur Paris, donc je ne pourrais y participer, mais je vous invite à y aller pour moi !
http://www.numerama.com/magazine/14992_ ... vient.html
Le mercredi 27 janvier 2010 autour de 19H35, la police est intervenue salle 9 du cinéma UGC Cité Cité Les Halles à Paris pour déloger un spectateur. Avait-il commis un délit ou pire, un crime ? S'était-il équipé d'un camescope numérique pour pirater Mother, le film de Joon-ho Bong qu'il était venu voir en bon cinéphile ? Criait-il des injures dans la salle au point que les videurs ont pensé qu'il pouvait s'agir d'un déséquilibré ? Montrait-il sa quéquette aux voisines de sa rangée ? Non, pire. L'homme avait emmené avec lui un sandwich qu'il n'avait pas acheté à l'UGC. L'effronté !
C'est en tout cas ce que raconte un amateur de salles obscures sur son blog, comme l'a repéré Kassandre. "Il fut interpellé avant la mise en bouche par un agent de sécurité qui lui demanda (sans les formes) de bien vouloir jeter son sandwich", raconte le blogueur. "Le pauvre gars a bien entendu refusé et a assuré avoir rangé son sandwich à l'intérieur de son sac (chose qu'il a faite) et qui le mangerait en sortant de la salle. Le vigile qui n'a rien voulut savoir est allé cherché la responsable du site, ou du moins une personne haut placé présente dans le cinéma ce soir là. Bien entendu le type au sandwich sous l'encouragement des autres spectateurs (y compris moi) n'a pas accepté de sortir de la salle".
Face à la rebellion des spectateurs présents, solidaires du mangeur de sandwich, la responsable présente aurait alerté la police... qui s'est rendue sur les lieux. L'homme a été interpellé, prié d'accompagner les dépositaires de la force publique. "Je fut assez loin de la scène mais je peux vous dire que l'homme en question ne fut pas traité de la meilleure des manière par ces nouveaux "amis" qui l'embarquèrent avec lui", raconte le témoin.
Officiellement, la haut-placée du soir accusait l'infâme affamé de troubler les autres spectateurs par le bruit croustillant de son sandwich, qu'il avait pourtant rangé au fond d'un sac à dos. Officieusement, elle faisait sans doute appliquer manu militari le règlement du cinéma qui interdit d'emmener avec soi dans la salle des aliments autres que ceux vendus par les charmantes hôtesses de l'UGC. Comme nous l'expliquions ce matin à propos du prix des places de cinéma, les pop-corns (beaucoup plus bruyant que les sandwich) et autres gobelets de coca vendus aux caisses rapportent bien plus que les entrées en salle, surtout chez la clientèle titulaire de cartes d'abonnement illimité.
http://www.lepost.fr/article/2010/02/14 ... l-ugc.html
Et bien, ça devient une habitude non ?
Après une descente de police à l'UGC des Halles , à Paris, à cause d'enfants trop jeunes...
Après une descente de police à l'UGC des Halles suite à une affaire de sandwich consommé dans une salle...
La police à l'UGC, c'est toutes les semaines maintenant ...
Cette fois-ci, une femme est entrée avec une boisson achetée à l'extérieur du cinéma et s'est installée dans la salle avec son ami qui ,lui, avait pris une boisson à l'intérieur du cinéma UGC Opéra, à Paris.
Les policiers sont donc intervenus sur demande du directeur, comme le rapporte Rue89. 3 policiers en civils portant un brassard ont demandé à la femme de sortir, celle-ci a refusé à multiples reprises.
"La salle étant assez petite, la raison de la présence des policiers a été vite sue par tout les spectateurs qui ont commencé à protester vivement en disant que c'était n'importe quoi", raconte un témoin de la scène sur Rue89.
Les policiers ont fini par faire subir un contrôle d'identité à la femme et son ami, ayant bien pris soin de noter les noms et coordonnées de ces derniers avant de les laisser dans le cinéma pour la séance. Et dire que tout cela est dû à une pauvre canette qui ne provient pas du cinéma ! Capitalisme quand tu nous tiens !
Personnellement, je suis encore allé au ciné ce matin à l'UGC de Bercy avec un gobelet de café Starbucks et j'ai pu entrer sans problème .. Pas de képi ni de PV pour moi. Alors coup d'éclat de certains directeurs ou zèle de certains personnels ?
Dingue non ?
http://djkweezes.ch/368/lugc-appel-a-no ... e-revolte/
Souvenez-en, il y a deux semaines, un UGC Paris Les Halls appelait la police pour virer un spectateur de ses salles par ce qu’il mangeait un sandwich qu’il n’avait pas acheté à l’UGC (je vous en parlais ici).
Cette semaine, l’UGC Paris Opéra renouvelle l’expérience et fait intervenir la police pour sortir un couple d’une salle. En effet, les deux personnes avaient payés leurs places, mais la jeune femme était en possession d’une canette de Coca Cola qu’elle n’avait pas acheté à l’UGC, ce qui est horrible mon dieu écartez les enfants </sarcasms> (je l’aime bien cette balise tiens).
Les policiers, sous la demande du directeur du cinéma, ont ordonnée à notre couple de quitter la sale illico presto, mais le couple a refusé, soutenu par la salle, pendant que des spectateurs demandaient la sortie des policiers et prenaient a parti le directeur (et pendant que le projectionniste lançait le film, imperturbable).
Finalement, les policiers ont « seulement » procédé à un contrôle d’identité et ont dressé un procès verbal. Je vous invite à lire le témoignage d’une certaine Noémie, ayant été témoin de la scène.
Visiblement, l’UGC profite donc d’un monopole pour pouvoir faire appliquer à la lettre (et par la force) le règlement interdisant toute consommation de nourriture dans les salles qui n’auraient pas été vendu par le cinéma. Règlement que peu de gens connaissent (et qui est relativement bien caché).
C’est pour dénoncer ces manoeuvres que la charmante @Moom Light a lancé sur son blog l’opération Grosse Canette :
Une flash-mob « canette à l’UGC » est à prévoir. Chaque personne souhaitant participer devra [...] se munir d’un ticket de cinéma et d’une… canette. [...] La courtoisie est de rigueur : la flash-mob est symbolique et cherche à attirer le ridicule sur les pratiques de l’UGC.
Vous savez tous que j’aime vraiment ce genre d’opération, et que j’aime encore plus quand la toile se mobilise pour agir IRL. C’est pourquoi je relaie cette opération et je vous invite à faire de même. Je ne suis pas sur Paris, donc je ne pourrais y participer, mais je vous invite à y aller pour moi !
http://www.numerama.com/magazine/14992_ ... vient.html
Le mercredi 27 janvier 2010 autour de 19H35, la police est intervenue salle 9 du cinéma UGC Cité Cité Les Halles à Paris pour déloger un spectateur. Avait-il commis un délit ou pire, un crime ? S'était-il équipé d'un camescope numérique pour pirater Mother, le film de Joon-ho Bong qu'il était venu voir en bon cinéphile ? Criait-il des injures dans la salle au point que les videurs ont pensé qu'il pouvait s'agir d'un déséquilibré ? Montrait-il sa quéquette aux voisines de sa rangée ? Non, pire. L'homme avait emmené avec lui un sandwich qu'il n'avait pas acheté à l'UGC. L'effronté !
C'est en tout cas ce que raconte un amateur de salles obscures sur son blog, comme l'a repéré Kassandre. "Il fut interpellé avant la mise en bouche par un agent de sécurité qui lui demanda (sans les formes) de bien vouloir jeter son sandwich", raconte le blogueur. "Le pauvre gars a bien entendu refusé et a assuré avoir rangé son sandwich à l'intérieur de son sac (chose qu'il a faite) et qui le mangerait en sortant de la salle. Le vigile qui n'a rien voulut savoir est allé cherché la responsable du site, ou du moins une personne haut placé présente dans le cinéma ce soir là. Bien entendu le type au sandwich sous l'encouragement des autres spectateurs (y compris moi) n'a pas accepté de sortir de la salle".
Face à la rebellion des spectateurs présents, solidaires du mangeur de sandwich, la responsable présente aurait alerté la police... qui s'est rendue sur les lieux. L'homme a été interpellé, prié d'accompagner les dépositaires de la force publique. "Je fut assez loin de la scène mais je peux vous dire que l'homme en question ne fut pas traité de la meilleure des manière par ces nouveaux "amis" qui l'embarquèrent avec lui", raconte le témoin.
Officiellement, la haut-placée du soir accusait l'infâme affamé de troubler les autres spectateurs par le bruit croustillant de son sandwich, qu'il avait pourtant rangé au fond d'un sac à dos. Officieusement, elle faisait sans doute appliquer manu militari le règlement du cinéma qui interdit d'emmener avec soi dans la salle des aliments autres que ceux vendus par les charmantes hôtesses de l'UGC. Comme nous l'expliquions ce matin à propos du prix des places de cinéma, les pop-corns (beaucoup plus bruyant que les sandwich) et autres gobelets de coca vendus aux caisses rapportent bien plus que les entrées en salle, surtout chez la clientèle titulaire de cartes d'abonnement illimité.
http://www.lepost.fr/article/2010/02/14 ... l-ugc.html
Et bien, ça devient une habitude non ?
Après une descente de police à l'UGC des Halles , à Paris, à cause d'enfants trop jeunes...
Après une descente de police à l'UGC des Halles suite à une affaire de sandwich consommé dans une salle...
La police à l'UGC, c'est toutes les semaines maintenant ...
Cette fois-ci, une femme est entrée avec une boisson achetée à l'extérieur du cinéma et s'est installée dans la salle avec son ami qui ,lui, avait pris une boisson à l'intérieur du cinéma UGC Opéra, à Paris.
Les policiers sont donc intervenus sur demande du directeur, comme le rapporte Rue89. 3 policiers en civils portant un brassard ont demandé à la femme de sortir, celle-ci a refusé à multiples reprises.
"La salle étant assez petite, la raison de la présence des policiers a été vite sue par tout les spectateurs qui ont commencé à protester vivement en disant que c'était n'importe quoi", raconte un témoin de la scène sur Rue89.
Les policiers ont fini par faire subir un contrôle d'identité à la femme et son ami, ayant bien pris soin de noter les noms et coordonnées de ces derniers avant de les laisser dans le cinéma pour la séance. Et dire que tout cela est dû à une pauvre canette qui ne provient pas du cinéma ! Capitalisme quand tu nous tiens !
Personnellement, je suis encore allé au ciné ce matin à l'UGC de Bercy avec un gobelet de café Starbucks et j'ai pu entrer sans problème .. Pas de képi ni de PV pour moi. Alors coup d'éclat de certains directeurs ou zèle de certains personnels ?
Dingue non ?