Debcyr, je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi, je crois au contraire que le contexte est très important. Notamment le contexte dans lequel tu as grandi et dans lequel tu t'es forgé des valeurs.NickTheQuick a écrit :+1debcyr a écrit :Elle est simple cette question. Quel est le dilemne ?
Le dopage est une question de CHOIX, pas de contexte.
Fauché ou pas, tu fais le choix de tricher ou pas. Si t'es fauché, t'as toujours des choix : tu bosses comme un dingue, tu deviens plus malin que les autres, tu te barres dans un pays où il y a le plein emploi, ....
Si tu es vraiment dans la merde, des solutions tu en trouveras toujours.
Si tu fais le CHOIX du dopage, c'est que tu n'es pas vraiment dans la merde. Le dopage est un CHOIX de laches.
Faut yarrêter avec les excuses bidons et les chapitres sur la détresse psycho/affectivo/financière des pôôôôôôôvres cyclistes-qui-savent-faire-que-ca-depuis-qu'ils-sont-tout-petits !
Le "dilemne" du sportif devant le CHOIX du dopage n'est jamais une question de survie, c'est toujours une question de GLORIOLE / REFUS DE L'ECHEC / FACILITE / CUPIDITE
Benj' tu fais dans le pathos ! C'est pas bon signe avant Hawaii ! ! !
Sans nier l'existence de contexte différents (qui augmente le facteur de la tentation), on a toujours le choix, en tout cas dans ce domaine. Parfois effectivement ça peut vouloir dire gagner honnêtement le SMIC plutôt que le triple en se chargeant mais c'est un choix à faire et des gens qui n'ont aucune autre possibilité que le vélo, c'est qu'ils n'ont pas cherché beaucoup et que de toute façon ils repoussent une échéance qui n'en sera que plus dur à passer.
Evidemment j'ai voté "non".
Nick
Il ne faut pas négliger le problème de la banalisation: le cyclisme est un milieu relativement fermé, avec ses propres règles (qui n'ont rien d'officiel!), et quand on baigne dedans 8 mois par an, chaque jour de la semaine, on est plus ou moins influencé par ce milieu or la normalité dans ce milieu n'est pas forcément la même que dans le notre (cf Virenque durant son procés qui affirmait ne pas avoir triché avec les lois de son sport en se dopant, puisque son taux d'hématocrites était tjrs sous les 50%).
Clairement, grace à mon éducation et vu les raisons qui me poussent à faire du sport, jamais je ne prendrais un quelconque produit!
Mais dans le cas de la question posée, si j'avais été mal encadré à un moment de ma vie où j'étais encore en train de me construire une identité (je ne me considère pas comme totalement fini
mais je sais un peu plus ce que je veux maintenant 
) je me dis que peut-être, j'aurais pu basculer du "côté obscur". Et je pense que les personnes qui disent "moi jamais", n'ont pas vraiment réfléchi au problème, ce n'est pas si simple...
) se permettant de fustiger les règles du sport qui leur a tout donné 
) ,
en plus ce que je fais c'est ridicule ,un chèque minable pour une association , le mieux , par rapport au mal qu'on fait involontairement c'est de se flinguer , trop déprimant sinon 
oh , il fait beau , footing de 2 heures tout à l'heure ,je suis en bonne santé ,la vie de privilégié qu'on a , à défaut de faire le bonheur des autres , faire le sien est déjà pas mal ,c'est pas que de l'égoisme non ? 
euh ben si je 