D'où viennent ces nausées ?
Publié : 04 févr. 2011 16:59
J'ai bientôt 46 ans et mon premier souvenir de ces nausées remonte à 1981, j'avais 16 ans.
Elles arrivent après environ 5-7 heures d'effort (mais lors de la SaintéLyon 2008 elles sont arrivées au bout d'une heure). Le simple fait de boire un peu d'eau me fait immédiatement vomir. Environ une demi heure après c'est rebelote, le simple fait de me toucher la bouche me fait vomir (de la bile car entre deux vomissements je ne peux rien ingurgiter). A Nice en 2004, j'arrive 10 minutes avant le hors délai (vers 19h de mémoire) et je ne peux boire de l'eau que vers minuit, le copain qui me conduisait à l'hôtel le soir a été obligé de s'arrêter deux fois (sur 20 km) pour que je puisse "vomir" dehors.
J'ai évidemment pensé à l'alimentation, mais après BEAUCOUP de tests (ça fait 30 ans que ça m'occupe ce truc là) du genre ne pas manger ça et ça 3 jours avant l'effort, manger pendant l'effort, ne pas manger pendant l'effort, de l'overstim, de l'ADEP, des maltos, du sucré du salé, des trucs soi disant très digestes.... je n'ai eu AUCUN résultat...
Alors la boisson ? déficit de minéraux ? manque de sodium ? lors du dernier Tri Ventoux, j'ai bu 4.25 litres de St-Yorre sur le vélo... ça ne m'a pas empêché de vomir mes tripes toujours à peu près au même moment : après 5-10 km de CAP.
Alors le triathlon ? brassage en natation... non : ces nausées je les ai eues maintes fois en CAP seule, en vélo seul...
Alors le stress ? pas du tout ! j'ai eu de belles nausées tout seul à l'entraînement sur des parcours archiconnus....
Alors une méga hypoglycémie ? Non, sous la tente de la croix rouge de Cublize 2006 (Iron Man, terribles nausées et abandon après 140 km de vélo seulement) ils m'ont fait une prise de sang : glycémie normale. Leurs perfusions de glucose n'ont absolument rien changé à mon état.
Alors rythme trop élevé ? Pas du tout, même avec un cœur à 120 puls, elles arrivent (essai en juillet 2006 lors du LD de St-Rémi sur Durolle, j'allais tellement lentement en vélo qu'un bénévole à un ravitaillement a cru que je ne faisais pas partie du tri....), les nausées sont arrivées après 10 km de CAP.
Analyse de sang ? tout est OK !
Dispositions défavorables ? aucune sensibilité alimentaire en général.
La dernière hypothèse (provenant d'un médecin) serait une alcalose du sang due à une sur ventilation... Bof bof bof.... Dans ce cas, je devrais être sensible au mal des montagnes, or je suis monté 7 fois au sommet du mont Blanc sans le moindre mal de tête (aucun médoc)... là je rentre des Andes où je suis monté à 6400 m sans aucun mal de crâne...
Deux exceptions remarquables dans le tas : un Paris-Brest-Paris (1250 km de vélo) sans la moindre nausée en 2003 en 68 heures, un Norseman sans aucune nausée (en 2005 alors qu'il faisait un froid épouvantable)... Ces nausées ne sont toutefois pas fonction de la température, j'en ai eu fréquemment en hiver et de nuit (SaintéLyon, Roanne-Thiers...).
Alors c'est quoi ?
Merci d'avance si vous pouvez m'aider ou m'aiguiller vers une piste encore inexplorée !
m.gagnard+@+lyon1.fr ôter les deux + de part et d'autre du @
Elles arrivent après environ 5-7 heures d'effort (mais lors de la SaintéLyon 2008 elles sont arrivées au bout d'une heure). Le simple fait de boire un peu d'eau me fait immédiatement vomir. Environ une demi heure après c'est rebelote, le simple fait de me toucher la bouche me fait vomir (de la bile car entre deux vomissements je ne peux rien ingurgiter). A Nice en 2004, j'arrive 10 minutes avant le hors délai (vers 19h de mémoire) et je ne peux boire de l'eau que vers minuit, le copain qui me conduisait à l'hôtel le soir a été obligé de s'arrêter deux fois (sur 20 km) pour que je puisse "vomir" dehors.
J'ai évidemment pensé à l'alimentation, mais après BEAUCOUP de tests (ça fait 30 ans que ça m'occupe ce truc là) du genre ne pas manger ça et ça 3 jours avant l'effort, manger pendant l'effort, ne pas manger pendant l'effort, de l'overstim, de l'ADEP, des maltos, du sucré du salé, des trucs soi disant très digestes.... je n'ai eu AUCUN résultat...
Alors la boisson ? déficit de minéraux ? manque de sodium ? lors du dernier Tri Ventoux, j'ai bu 4.25 litres de St-Yorre sur le vélo... ça ne m'a pas empêché de vomir mes tripes toujours à peu près au même moment : après 5-10 km de CAP.
Alors le triathlon ? brassage en natation... non : ces nausées je les ai eues maintes fois en CAP seule, en vélo seul...
Alors le stress ? pas du tout ! j'ai eu de belles nausées tout seul à l'entraînement sur des parcours archiconnus....
Alors une méga hypoglycémie ? Non, sous la tente de la croix rouge de Cublize 2006 (Iron Man, terribles nausées et abandon après 140 km de vélo seulement) ils m'ont fait une prise de sang : glycémie normale. Leurs perfusions de glucose n'ont absolument rien changé à mon état.
Alors rythme trop élevé ? Pas du tout, même avec un cœur à 120 puls, elles arrivent (essai en juillet 2006 lors du LD de St-Rémi sur Durolle, j'allais tellement lentement en vélo qu'un bénévole à un ravitaillement a cru que je ne faisais pas partie du tri....), les nausées sont arrivées après 10 km de CAP.
Analyse de sang ? tout est OK !
Dispositions défavorables ? aucune sensibilité alimentaire en général.
La dernière hypothèse (provenant d'un médecin) serait une alcalose du sang due à une sur ventilation... Bof bof bof.... Dans ce cas, je devrais être sensible au mal des montagnes, or je suis monté 7 fois au sommet du mont Blanc sans le moindre mal de tête (aucun médoc)... là je rentre des Andes où je suis monté à 6400 m sans aucun mal de crâne...
Deux exceptions remarquables dans le tas : un Paris-Brest-Paris (1250 km de vélo) sans la moindre nausée en 2003 en 68 heures, un Norseman sans aucune nausée (en 2005 alors qu'il faisait un froid épouvantable)... Ces nausées ne sont toutefois pas fonction de la température, j'en ai eu fréquemment en hiver et de nuit (SaintéLyon, Roanne-Thiers...).
Alors c'est quoi ?
Merci d'avance si vous pouvez m'aider ou m'aiguiller vers une piste encore inexplorée !
m.gagnard+@+lyon1.fr ôter les deux + de part et d'autre du @