Hygrométrie dans l'air : les méfaits

Que faire quand ça va pas?
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ELORAC
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Hygrométrie dans l'air : les méfaits

Message non lu par ELORAC »

Petite question : avez vous déjà fait le bilan sur compétition de hydrométrie + ou - dans l'air et les méfaits dans les résultats

Surtout la perte en eau .
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Thierry *OnlineTri*
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Re: Hydrométrie dans l'air : les méfaits

Message non lu par Thierry *OnlineTri* »

j'ai rajouté les ":" dans ton titre afin de le rendre plus lisible ;)

Pourquoi parle tu de "méfaits"? Je pense que c'est comme tout suivant les individus tout le monde ne réagit pas pareil... Ce thème revient pour les IM les plus chaud : Chine, Malaisie... Il me semble que les français avaient essayé de prendre cela en compte pour les JO de Pekin (sans trop de succès). Si j'avais le temps je ferais quelques recherche de ce coté là ;)

T.
claude
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Re: Hydrométrie dans l'air : les méfaits

Message non lu par claude »

ELORAC a écrit : Petite question : avez vous déjà fait le bilan sur compétition de hydrométrie + ou - dans l'air et les méfaits dans les résultats
Surtout la perte en eau
Hygrométrie plutôt ?
:?:
Claude
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Thierry *OnlineTri*
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Re: Hygrométrie dans l'air : les méfaits

Message non lu par Thierry *OnlineTri* »

corrigé aussi ;)

T.
Michel Gagnard
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Re: Hygrométrie dans l'air : les méfaits

Message non lu par Michel Gagnard »

Il existe un indice utilisant la température de l'air (température du point d'état) et le taux d'humidité de l'air.
Cet indice est nommé humidex, il n'est pas (ou très peu) utiisé par Météo France mais bien davantage en Amérique du Nord.

Cet indice, qui n'est pas homogène à une température donc qui ne comporte pas d'unité, est égal à la température du point d'état (celle mesurée avec un banal thermomètre sous abri) lorsque le taux d'hulidité est faible (inférieur à 25 % pour fixer les idées) ; A température constante, il augmente en fonction du taux d'humidité?.

Vous avez ici une table qui permet de trouver l'humidex en fonction de la tempé et de l'humidité.

Par exemple, avec 25° au thermomètre et 85% d'HR, l'indice humidex grimpe à 34. On pourrait donc dire qu'une telle atmosphère est aussi pénible pour un homéotherme qu'une atmosphère sèche (moins de 20% HR) et à 34° au thermomètre. Cette comparaison explique que souvent et indice humidex est appelé (à tort pour les puristes) la "température ressentie", à tort car ce n'est pas une température.

Vous avez ici un tableau montrant les différents seuils des indices humidex.

La pertinence de cet indice est assez simple à expliquer : les homéothermes doivent réguler leur température interne (en l'ocurrence ici lutter contre une hausse). Ils n'ont pour celà qu'une manière de faire : exploiter l'évaporation de l'eau à la surface de la peau (l'intégralité de la peau chez l'Homme, des surfaces plus restreinte chez d'autres animaux). Cette évaporation est d'autant plus rapide que l'air est sec, donc "en demande d'eau". Plus l'air est humide, donc plus il est chargé en vapeur d'eau, plus l'évaporation est lente d'où une moindre effiicacité de refroidissement de la peau et donc des organes centraux via le sang ; "l'air a déjà de l'eau, il ne veut pas de la nôtre".

Il est donc plus confortable de se mouvoir dans un désert (donc air sec) par 40° au thermomètre (humidex 40) que dans un climat équatorial par seulement 30° mais 80% HR (humidex 43). Evidemment, cette dernière phrase n'est valable que si notre organisme est correctement hydraté ! donc que si l'accès à l'eau potable est possible et non restreint !

Après, si on veut fouiller un peu plus, il faudrait tenir compte non pas de la température sous abri, mais de la température de la peau (elle même fonction de l'intensité solaire). On peut donc dire que ce qui a été raconté au dessus est à peu près valable si notre peau est protégée du soleil (temps couvert par exemple ou port de vêtements vaguement blancs mais ne gênant pas la transpiration... donc amples).

Par exemple, le 21 août 2011, à Vichy (jour et lieu de l'IM), l'humidex atteignait 38.9 à 14h, 38.8 à 17h, 39.2 à 19h (données de la station Météo France de Vichy-Charmeil).

Dans le même chapitre, il existe aussi un indice nommé IRE (indice de refroidissement éolien, windchill chez les anglo-saxon où il est fort utilisé) qui prend essentiellement en compte la température du point d'état et la vitesse du vent. Cet indice (sans unité toujours) est parfois aussi appelé "température ressentie".
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