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Salut à tous

Je suis quelqu'un qui se décourage très vite, que ce soit en entrainement ou en compet, j'ai beaucoup de mal à me pousser à bout. Je me dis que je ne vais pas y arriver, donc forcément je n'y arrive pas
Je voulais savoir si il y a ici des personnes dans le même cas que moi, et quelles sont vos "astuces" pour éviter de se décourager pendant l'éfort

A+

J'avais ce problème là avant aussi.J'ai commencé à faire du sport avec un ami et ça m'a bien aidé

Au début c'était difficile et après quelques temps je prenais du plaisir à faire du sport.
Il faut se fixer des objectifs peut-être pas très haut mais c'est un bon moyen de se motiver

Hello !

Tu te sens découragé dans quel sens ?
- Démotivé de ton sport en général ("vivement que je franchisse la finish line") ?
- Découragé à l'idée de te donner à fond pour fournir le meilleur de toi-même ?

Dans ce dernier cas de figure, je te rejoins (pas cap' de me dépouiller, je lâche vite l'affaire, à des visées de protection de mon estime de moi parce que j'ai la trouille d'être trop déçue de moi si je me donne à fond et que j'obtiens malgré tout un résultat minable). Mais j'y travaille gentiment, j'essaie de prendre confiance en moi en me disant : "OK c'est une compet, mais il n'y a aucun enjeu narcissique, tant pis si je suis un peu ridicule". Du coup, j'ai moins la pression et depuis quelques semaines (depuis que j'ai retrouvé la forme après un passage à vide entre novembre et février), j'ai davantage envie de me décalquer la gueule On verra ce que ça donne en situation de course...
Concrètement :
-1 : relativiser.......c'est marrant d'y aller à fond, on s'en fout d'être courageux ou pas....tu fais ça uniquement pour toi^^
-2 : te "faire mal" déjà à l'entraînement....genre sur piste sur une séance VMA, ou alors dans un col à vélo => tu mentalises, tu t'imagines en situation de compétition

Rechercher le plaisir ... et la suite viendra normalement !

Si tu te decourage en course, prend 15 secondes, visualise un parcours que tu fais a l'entrainement et qui represente ce qu'il te reste a accomplir
tu va voir, c'est simple et ca aide, pense "positif" ==> il me reste 5 km a pied, c'est la petite boucle vers le village juste a coté que je fais le matin au reveil ... ca va passé en course forcement ...
Le fais aussi de "savoir faire" a l'entrainement les distances de competition, ca aide (80 km de velo ... c'est moins que le parcours d'entrainement ... )

Merci pour vos réponses
Le plaisir et l'envie sont là, mais pendant une grosse séance, il est vrai que je perds très vite le courage que j'avais avant l'entrainement (surtout en càp, je ne suis pas un coureur ).
C'est vrai qu'il est plus facile de se pousser à bout pendant les séances collectives que tout seul.
Ce manque de mental à dû me faire perdre bien des places pendant les compet .

TriMartolod a écrit :Merci pour vos réponses
Le plaisir et l'envie sont là,


Ce manque de mental à dû me faire perdre bien des places pendant les compet .

Et?
Ton plaisir vient de ton classement?
Ou de l'effort que tu as produit, du vent sur ton visage, de la puissance que tu ressens, des encouragements des gens, des sourires que tu leur donnes...?

+1 la tortue!

+ 10 !!!

Sinon, rapproche-toi d'un préparateur mental, sophrologue... Etc.
Tient, un coup de pub pour mon fils : http://www.byo-form.fr/
Et avant tout, prends (et donne) du plaisir, partage... Ça fait un bien fou au moral et au mental... Ça ira tout de suite mieux... !

Et?
Ton plaisir vient de ton classement?
Ou de l'effort que tu as produit, du vent sur ton visage, de la puissance que tu ressens, des encouragements des gens, des sourires que tu leur donnes...?

Je suis parfaitement d'accord avec toi. Mais ce que j'ai dit était purement anecdotique, je n'accorde pas tant d'importance à mon classement en compétition (à la compétition en elle même non plus d'ailleurs), contrairement à ce que tu as pu croire.

Option 1) Tu te fous un gros coup de pied aux fesses

Option 2) Tu demandes à ce qu'on te lâche à 150kms de chez toi avec ton vélo, dans un coin paumé avec juste une carte, à boire et à manger et tu dois rentrer à la maison.

Option 3) Tu arrêtes le sport

Hormis problème réel psychologique lié à quelque chose dans ton passé de marquant, tu dois juste te botter les fesses...

Au choix:

1-10/12*1000 avec 1' de récup

Ca pique mais ca forge, sur la fin tu es proche de tes limites et en course tu n'es quasiment jamais aussi proche de cette limite, puis avec le monde qu'il y a autour et les concurrents de devant et celui qui revient fort de l'arrière... ben mentalement tu tiens...

2-T'as la chance de courir, penses a celui qui ne pourra jamais utiliser ses jambes de sa vie, t'as la chance d'avoir mal alors tu te bats tu te fais mal, tu penses a ta première fois et soudain t'as plus mal, t'accèlère naturellement...

-Antoine- a écrit : Option 2) Tu demandes à ce qu'on te lâche à 150kms de chez toi avec ton vélo, dans un coin paumé avec juste une carte, à boire et à manger et tu dois rentrer à la maison.

Option 3) Tu arrêtes le sport

Hormis problème réel psychologique lié à quelque chose dans ton passé de marquant, tu dois juste te botter les fesses...

Salut,

En complément de ces précieux conseils, je te conseille de bouquiner "La préparation mentale du sportif", chez Amphora (http://www.ed-amphora.fr/fr/products/de ... /1285.html). On néglige trop ce facteur en France. Pourtant, çà donne de bonnes pistes de reflexions, quelque soit ton niveau et tes ambitions.

Pour le reste l'essentiel, est effectivement de savoir ce qui te motive au final, comme le disait Turtle. "Connais-toi toi même" comme dirait l'autre. Car, effectivement, analyser ses "freins" c'est approfondir la connaissance de soi. Sur le LD de Troyes, je me suis offert une véritable séance de psychanalyse pour pas cher et dans un cadre génial . C'est en se connaissant qu'on court mieux, mais c'est aussi en courrant qu'on apprend à mieux se connaître : on n'est loin d'avoir résolu la question de l'oeuf et de la poule !

En tous cas, pour moins cher qu'un bouquin, il n'y a guère mieux qu'une séance de cap ou de vélo, partagée avec un partenaire d'entraînement. Rien de tel pour se motiver. J'ai d'ailleurs eu la chance de roulotter avec Turtle, papotter avec Pat76, etc. C'est un vrai régal, complémentaire aux discussions que tu pourras avoir en club avec les "pro abordables" (oui, il y en a !) ou sur le bord du bassin.


Bonne route donc !