onlinetri.com

Bonjour,

Je pratique le triathlon depuis quelques années, j'obtiens des resultats corrects mais mes performances en vélo sont loin de celles de mes partenaires, a entrainement equivalent.
Je roule sur un cadre route, sans prolongateurs, je suis le seul a le faire dans la gamme de performance que je vise.
Inutil de me dire que là est la cause de mes malheurs... car si je n'utilise pas de prolongateurs, c'est que je ne me sent pas performant avec. A la moindre bosse, je me sent planté, en manque de puissance, une sensation que je n'ai plus lorsque je repasse les mains au cintre en ajoutant une dent ou deux.

Je cherche un stage, avec un entraineur cycliste, qui me conseil et m'oriente pour utiliser, puis acheter un vélo chrono.

Merci de vos conseils,
Sportivement,

lol

velopuissance.com

Toi... tu as des sous à claquer !!
Et je parle pas du vélo.

Bonjour! Quand on est fort, on va vite quel que soit le vélo (vélo de bonne qualité et à la taille, bien sur).
Tu as à mon avis plus besoin de rouler que tes collègues de club afin de progresser, mais pas forcément de changer de velo, ni même de mettre un prolongateur, puisque cela ne semble pas te convenir.
Vérifie ta position et roule!
Cela dit, si tu es tenté par le beau matos (nous le sommes quasiment tous ici) et que tu en as les moyens, tu peux céder à la tentation, car c'est toujours agréable de rouler sur une bécane de rêve. Néanmoins, ce n'est pas cela qui rend plus fort, c'est l'entraînement.
A+!

Je te confirme d'apres experience recente que passer a un velo de chrono ne te donne pas plus de jambes ...
mais ca t'incite au début a appuyer plus fort, moins privilegier la velocité.

Et donc te retrouver planté à la première bosse !!!

Une paire de jambes ne s'achete pas. Tu ne peux que depenser du temps pour plus ou mieux t'entrainer.

Je suis d'accord avec vous sur le fait que rien ne remplace les jambes, c'est clair..

Mais si on veut être honnête jusqu'au bout, si tu fais un parcours de 20km avec un vieux coucou de 10kg, des roues de merde, pas de prolongateur, une grosse inertie au changement de vitesse, etc..,
et que tu fais le même parcours avec un vélo même pas extraordinaire, juste très bien, plus léger, meilleures roues, prolongateur, etc..

Au final, sur 20 bornes, tu peux gagner plusieurs minutes sans problème.

Ce n'est pas une affirmation en l'air, j'ai déjà testé..

DOnc je "tempère" un peu vos propos! Mais suis d'accord avec vous sur el fond!!

Bonjour,
Merci d'avoir passé du temps pour vos réponses.
Après plusieures année de triathlon, l'utilisation ou non des prolongateurs reste un peu un mystere pour moi.
J'ai pu ressentir un réel interet sur 70.3 avec des parcours pas trop vallonés, mais je n'arrive pas a m'y faire dès que ca vallone un peu.
J'ai parfois l'impression que tous les triathletes amateur en mettent parceque ca se fait, mais que ce n'est pas toujours rentable.

A coté de ca, je constate que les pros en utilisent systematiquement, et j'imagine mal qu'ils puissent le faire si ce n'est pas rentable.
De la a penser que eux savent bien utiliser ce truc et pas moi, il n'y a qu'un pas. C'etait l'objet de ma question en fait.... est ce que ca s'apprend, ou suffit il de se forcer a rouler dessus jusqu'a pouvoir supporter de longs faut plats, voir petite bosse, couché dessus ?

Pour ceux qui aurons la gentillesse de repondre, une autre question : pensez vous qu'il faut etre plus fort pour utiliser un velo de chrono qu'un cadre classique ? est il envisageable de rouler moins vite avec un chrono parceque les jambes sont pas suffisantes ?

Merci bien,

Je pense pour ce que j'ai experimenter que le velo de chrono permet d'allé plus vite, seulement si les jambes sont là
j'ai l'impression que quand on est planté en velo de chrono, c'est bien pire qu'en classique
velo de chrono = faut pas que les jambes lache avant la fin, sinon c'est pas "rentable" (et en plus faut pensé qu'il y a la cap derrière ! )

Combien de fois je me suis dit "mais pourquoi t'as pas sorti le chrono, oui, pourquoi ???". Quand en haut de la bosse on sort de la forêt et que paf, on prend 20km/h de vent de face Là j'essaye tout ce que je peux, je serre les coudes, je mets les mains en bas du cintre, puis en haut recroquevillé comme un raisin sec... mais non, rien à faire. Je sais que posé sur mon kestrel je ne serais pas en train de lutter comme ça.

Et ça, c'est valable quel que soit l'état des guibolles

fajou a écrit :Bonjour,
Merci d'avoir passé du temps pour vos réponses.
Après plusieures année de triathlon, l'utilisation ou non des prolongateurs reste un peu un mystere pour moi.
J'ai pu ressentir un réel interet sur 70.3 avec des parcours pas trop vallonés, mais je n'arrive pas a m'y faire dès que ca vallone un peu.
J'ai parfois l'impression que tous les triathletes amateur en mettent parceque ca se fait, mais que ce n'est pas toujours rentable.

A coté de ca, je constate que les pros en utilisent systematiquement, et j'imagine mal qu'ils puissent le faire si ce n'est pas rentable.
De la a penser que eux savent bien utiliser ce truc et pas moi, il n'y a qu'un pas. C'etait l'objet de ma question en fait.... est ce que ca s'apprend, ou suffit il de se forcer a rouler dessus jusqu'a pouvoir supporter de longs faut plats, voir petite bosse, couché dessus ?

Pour ceux qui aurons la gentillesse de repondre, une autre question : pensez vous qu'il faut etre plus fort pour utiliser un velo de chrono qu'un cadre classique ? est il envisageable de rouler moins vite avec un chrono parceque les jambes sont pas suffisantes ?

Merci bien,

Si ton vélo de chrono est bien réglé pour toi, tu vas tomber naturellement en position aéro, c'est à dire "baisse la tête, t'auras l'air d'un coureur", + cette position spécifique de jambes assez difficile à reproduire avec un cadre route.
En ce qui me concerne, j'ai mis deux sorties pour être parfaitement à l'aise sur mon Transition, ( et d'ailleurs, quand je suis remonté sur mon Tarmac, j'ai trouvé la potence trop longue, et j'en ai mis une de 8 cm ( -2cm)
Il ne faut donc pas être plus fort pour rouler sur un vélo de chrono, puisqu'au contraire tu as une position plus profilée, et que tu démarres mieux à pied ensuite....
Pour ce qui est des montées, ça grimpe quasiment tout pareil: tu as une position plus VTT, buste plus droit, tu te cales bien sur les jambes, et tu recules un peu sur la selle....Il n'y a qu'à observer les coureurs: ils montent les mains en haut du guidon, et reculés sur la selle, non pas allongés sur leur prolongateur ( à part Jan Ullrich, parfois....)
Question de force ? j'avais une cassette 12/23, et je me trouvais un poil juste dans les bosses du Morbihan: j'ai donc monté une 12*25, et je m'en suis bien porté ( pour mon ndm) à Vendôme.
Si' j'allais en montagne, je monterais ma cassette 11/28, et on verrait bien ce à quoi j'arrive avec 39/28 ( avec l'âge, je suis passé sur mon Tarmac en compact..... )
Par contre, ce qui me gênerait en montagne, c'est de descendre, parce qu'à partir de 65, je me sens plus en sécurité les mains en bas du cintre, en suivant les bons conseils de Fayard
Il me semble au total que le mythe " il faut être fort pour avoir un vélo de chrono" arrange ceux qui, comme moi, ont la chance de se payer €€€€€€ un vélo de chrono devant lequel baille la foule qui bave "Oh, qu'il doit être fort, ce mec, pour avoir un vélo comme ça.....
Il n'y a qu'à lire les commentaires de tests de vélo qui attribuent à l'engin des qualités spécifique du cycliste: "vélo rapide", "puissant"," qui bondit", "qui relance dans les bosses" etc.etc.
AMHA

"Deux mots" sur mon expérience personnelle :
J'ai récemment franchi le pas du vélo de chrono (je me suis monté un Argon18 E112, équipé ultegra SL avec roues sonic hyper/mega), avant j'avais un Lapierre de milieu de gamme avec prolongateur... et ben, y'a pas photo !

Tout d'abord, je suis tout aussi confortable sur l'un que sur l'autre malgré une position radicalement plus inclinée sur l'ARGON. Du coup, je suis plus aérodynamique. Par ailleurs, la géométrie (ou tout du moins ma position sur le vélo) fait que je peux appuyer plus fort (pour un effort ressenti comparable) : j'avais un 39/48 et j'ai maintenant un 42/50 et sur mes routes d'entrainement habituelles, j'utilise les même pignons au mêmes endroits ! De plus, il semble que l'amélioration des mes performances à vélo ne se fasse pas au détriment de la course à pieds.

Triathlon de SIREUIL (3/80/20) 2010 : vélo=2h33'42" / cap= 1h44'46"
Même épreuve 2011 (mêmes conditions météo) : vélo=2h24'03" / cap=1h41'13"

Ce n'est qu'un exemple, et je reconnais volontiers que mon entrainement vélo cette année a été meilleur et que la course s'est mieux déroulée (pas d'ennui gastrique cette année). En revanche, mon entrainement cap étant plus limité cette année, j'ai volontairement "géré" le vélo pour assurer la cap.

Bref, je ne regrette pas mon investissement... je me suis fait plaisir et j'améliore mes modestes performances.

Enfin, s'il n'est malheureusement pas possible pour tout le monde d'acheter un vélo de chrono, l'achat d'un prolongateur me semble d'un rapport investissement/rendement très intéressant... à condition de s'en servir ! Je double en effet beaucoup de triathlètes (je suis un mauvais nageur : 196ème temps natation et 59ème temps vélo cette année) qui ne sont pas "en position". Et sans être du niveau de Simon BILLEAU qui m'a doublé dans la côte la plus difficile du parcours avec les bras sur le prolongateur, je maintien ma position aéro le plus longtemps possible et je ne me relève que lorsque ma vitesse passe sous les 25-27 km/h environ et je faisais pareil avec mon ancien vélo. Cependant, j'ai commencé le vélo de route en même temps que le triathlon si bien que j'ai toujours roulé avec un prolongateur et il est peut-être plus difficile pour un ancien cycliste ("pur coursier") de changer de position.

Salut à tous,

Sans être un spécialiste, il me semble qu'ajouter un prolongateur sur un vélo de course standard est comme plâtrer une jambe de bois : on a l'effet placebo mais le positionnement et la géométrie du cadre course font que l'on perd énormément en efficacité par rapport à un vélo de chrono étudié pour cette position spécifique.

Je le ressent d'ailleurs assez bien : lorsque que je pose les avant bras sur le prolongateur, j'ai tendance naturellement pour améliorer ma puissance à m'avancer au maximum sur le bec de selle ce qui est très inconfortable. Ceci permet d'être "à la verticale" du pédalier comme sur un vélo de chrono. Et je fais ceci alors que j'ai déjà positionné le bec de selle à l'aplomb du pédalier...

sauf que, si on prend un cervelo en exemple, l'angle du tube vertical est plus important sur un R3 ou un R5 (à partir de la taille 54 >73°) alors qu'avec un P3, on aura toujours 72,5°, angle extrapolé dans les 2 cas sur l'axe de la selle. le changement de position se fera essentiellement avec un poste de pilotage plus bas (colonne de direction plus courte d'environ 50 mm entre un R3 et un P3 sur une T58).
Ce qu'on voit souvent au niveau du positionnement d'un vélo "classique", c'est une selle très en arrière et un guidon relativement haut (avec souvent 2-3 entretoises qui sont restées sur la fourche). Commencez déjà par supprimer ces entretoises et (ensuite) coupez la fourche pour y correspondre et votre position deviendra légèrement plus aérodynamique)
Après, si on regarde la position des pro en clm, ils sont sur l'avant de la selle, mais restent bien en arrière de l'axe de pédalier

Leonick a écrit :sauf que, si on prend un cervelo en exemple, l'angle du tube vertical est plus important sur un R3 ou un R5 (à partir de la taille 54 >73°) alors qu'avec un P3, on aura toujours 72,5°, angle extrapolé dans les 2 cas sur l'axe de la selle. le changement de position se fera essentiellement avec un poste de pilotage plus bas (colonne de direction plus courte d'environ 50 mm entre un R3 et un P3 sur une T58).

Pas tout compris la .... Un P3 a 72.5 degre ??? Tu n'aurais pas confondu l'angle de tige de selle avec celui de direction par hasard ???? Parce qu'un P3, c'est des angles de tige de selle "constructeurs' de 75 ou 78 degres.... Soit bien plus 'sur l'avant' que le R3.

Leonick a écrit :Après, si on regarde la position des pro en clm, ils sont sur l'avant de la selle, mais restent bien en arrière de l'axe de pédalier

Si par Pro, tu entends Pro cycliste, evidemment qu'ils restent derriere l'axe de pedalier, vu que la reglementation UCI interdit que la selle soit au niveau du pedalier (le bec de selle doit meme etre recule de 5cm derriere le pedalier normalement...).