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http://www.triathlon-hebdo.com/?p=10077

ça calme...

bon rétablissement à lui et bonne continuation dans sa nouvelle vie

Un grave accident qui fait office de coup de détonateur... C'est fou comme un événement inattendu peut changer une trajectoire à 180 degrés

Vu mon intérêt pour tout ce qui touche aux "trajectoires de vie" (=> travaux universitaires) , je trouve les deux extraits suivants tout à fait remarquables

Après ce choc plus psychologique que physique, il m’est apparu comme une évidence que cette vie ne pouvait plus durer comme cela. Et ce malgré votre soutien. J’ai tenté avec mes moyens (ie en dessous du seuil de pauvreté) de donner mon maximum. Mais j’attendais un déclic, un signe, un évènement pour changer significativement ma vie et la reprendre en main. J’ai pris cet accident presque comme un soulagement. Le triathlon était en train de me tuer à petit feu.

En ce qui concerne ma force mentale, elle en est décuplée. Je pense qu’aucune souffrance sportive n’atteindra 1/10e de la douleur ressenti la semaine dernière .Je vais ressortir plus fort que jamais de cet incident. Je suis bien entouré et j’ai confiance en moi. Je me sens libre et déterminé à vivre ma vie sans cette stupide contrainte que je m’étais imposé. Je vais en faire moins mais avec des résultats probants.

Bref, en dehors de cette "analyse de récit" (avec ce "déclic", ce "signe", cet "événement" dont il parle...ce vilain coup dur qui le conduit vers un ciel bleu et du renouveau), je lui souhaite tous mes voeux de rétablissement ! J'admire son optimiste et sa force mentale...même après un accident, il sort gagnant^^

Bien Faab900, effectivement j'avais lu l'article et je voulais ouvrir ce sujet tant ses propos sont détonnant et révélateurs d'une réalité peu connu du circuit KPR .
il y a une sélection par l'argent qui rend vulnérable celui qui n'a pas le team, les sponsors ou la fédé. , et hormis le top de l'IM,
la masse des pro est contraint avec des bouts de ficelle à une longue saison sans répit pour arriver sur les genoux à Hawaii, ce qui constitue encore et toujours quand l'argent prend le pas sur sportif, une incitation au dopage pour endurer l'inconcevable ...
en tous cas, Simon est lucide, sincère et courageux, bonne rééducation à lui .

tiens ça me rappelle une citation que j'ai vu passer récemment sur facebook :

"on a deux vies, la deuxième commence quand on se rend compte qu'on n'en a qu'une"
Confucius.

Salut,

Je retiens deux choses dans ce que j'ai lu :
1/ la gravité de l'accident
2/ la problématique du sport de haut niveau

Je réagirais comme suit :
1/ je souhaite un bon rétablissement à Simon, humblement et de tout mon cœur (même si je ne le "connais" que par ce que j'ai lu de lui)
2/ quand je vois un certain nombre de blessures, accidents, dopages, etc... je me demande comment le sport de haut niveau peut encore être considéré comme un exemple
http://www.lemonde.fr/sport/article/201 ... _3242.html

A+

J'ai lu l'info hier, c'est spectaculaire, mais heureusement sans gravité. Il marche à nouveau, il souffrira encore dans sa chair, courage...
Mon sentiment, c'est qu'il devait y avoir déjà quelque chose de "casser" dans son envie, sa motivation, une réflexion sur son avenir avait du être enclenchée avant cet accident qui a juste servi de déclencheur à sa prise de décision.
Des gros cartons, ça arrive dans tous les sports. Selon l'âge et le dégré de motivation, ils y a ceux qui décident de lever le pied, de passer à autre chose, de changer de voie. Et ceux qui poursuivent, coûte que coûte.
Mike Dooha, en moto, au début de sa carrière, tombe sévèrement, risque l'amputation. mais Il revient à la compétition. La saison suivante, il recommence à gagner et la saison d'après, il enchaîne les succès. Au compteur, 4 titres de champion du monde en 500. En 1999, Aux essais, à Jerez, en Espagne (j'étais devant la télé ), il fait un tout droit dans les pneus, il se brise la jambe et le bras. Stop, terminé, il arrête !
Dans tous les cas, bon courage à Simon, pour sa rééducation et sa nouvelle orientation sportive et personnelle.

Sauf que le champion de pilotage motorisé déjà en rien comparable avec la violence d'un entraînement sportif,
se fait pas mal d'argent et donc ne vit pas la paupérisation et la dessocialisation du triathlète pro IM lambda .

T.K a écrit :Sauf que le champion de pilotage motorisé déjà en rien comparable avec la violence d'un entraînement sportif,
se fait pas mal d'argent et donc ne vit pas la paupérisation et la dessocialisation du triathlète pro IM lambda .

La violence d'un entraînement sportif, c'est quoi pour toi ?
Tu fais de la moto un peu ? En circuit ?
Mike Doohan, c'est pas un sportif ? Le Moto GP, c'est pas du sport ?

T.K a écrit :Sauf que le champion de pilotage motorisé déjà en rien comparable avec la violence d'un entraînement sportif,

En sport mécanique, outre la préparation physique et mentale incroyable, le pilote risque sa vie à tout moment. Une erreur d'anticipation, un pépin mécanique, un concurrent qui te met dans le décor et c'est la mort au tournant...

T.K a écrit :se fait pas mal d'argent et donc ne vit pas la paupérisation et la dessocialisation du triathlète pro IM lambda .

Il existe très peu de sports où les champions sont rémunérés à la juste valeur des risques qu'ils prennent/ de l'intensité qu'ils mettent dans leurs entraînements.
Même au tennis, un gars qui est 120ème joueur mondial rentre tout juste dans ses frais sur une année. Là aussi la sélection se fait aussi par l'argent et là aussi des mecs/nanas craquent.

Là je suis d'accord avec toi.
Sinon en effet entre un champion qui a la gloire et l'argent et un mec qui galère les situations ne sont pas identiques. Et on trouve ça dans tous les sports, voir les conditions de vie des joueurs de tennis qui écument les challengers, loin du niveau de vie d'un Federer!!!!
Ceci-dit TK, ne pousse pas trop le bouchon du misérabilisme sous peine de te décrédibiliser. J'ai un pote de 54 ans qui fait toujours les 3 huit en usine de production de tuyaux dans le bruit pour un salaire merdique ; l'ai toujours connu dans cette situation et il est déjà bien content que l'usine n'ait pas fermé et qu'il y ait juste des fois des RTT à poser de force pour chômage technique. Je crois qu'il aurait préféré la vie de triathlète et ses galères car au moins il aurait vu autre chose que son usine.

Le temps que je tape le message, tribuddy disait la même chose sur le tennis.

T.K a écrit :Sauf que le champion de pilotage motorisé déjà en rien comparable avec la violence d'un entraînement sportif,
se fait pas mal d'argent et donc ne vit pas la paupérisation et la dessocialisation du triathlète pro IM lambda .

Je rejoins complètement Bougelan... Je ne suis pas sur que tu saches vraiment de quoi tu parles.
Les sports motorisés sont bien des sports physiques et même très physiques, en particulier le motocyclisme dont certaines disciplines sont parmi les sports les plus violents et nécessitent une excellente condition et donc un entrainement sportif complet avec la "souffrance" qui avec. Il faut en plus y ajouter le risque qui éprouve encore davantage les organismes (même si le vélo n'est pas sans risque... la preuve) .

Quant à l'argent dans le sport moto (en mécanique d'une façon générale), il faut relativiser, car en dehors de quelques pro qui ne sont "pas à plaindre" (et Doohan en faisait partie), c'est un sport de passionnés dans lequel la plupart des concurrents dépenses plus d'argent qu'ils n'en gagnent !

Bref, pour moi, ce sont des sports différents mais des états d'esprits comparables !

!!! Ca va trop vite sur ce forum !!!
Le temps d'écrire 3 lignes et 3 réponses avant la mienne !

tribuddy a écrit :

T.K a écrit :Sauf que le champion de pilotage motorisé déjà en rien comparable avec la violence d'un entraînement sportif,

En sport mécanique, outre la préparation physique et mentale incroyable, le pilote risque sa vie à tout moment. Une erreur d'anticipation, un pépin mécanique, un concurrent qui te met dans le décor et c'est la mort au tournant...

Encore une idée reçue. Il y a beaucoup plus de morts en vélo ou en rando à ski qu'en Formule 1, en moto GP ou en Rallye auto...

En compétition ou en loisir?