Ben j'ai du boulot alors, pourtant je m'en sors pas trop mal en piscine, en EF en 4 temps je nage entre 1150 et 1350m en 30min, j'ai une bonne horizontalité, une bonne flottabilité, je travail à réduire les temps morts de glisse. C'est la coordination bras jambe que je ne maitrise pas, un battement en 2 temps qui me sert juste à me stabiliser, pas très efficace. La montre me donne un indice de nage assez bon, difficile de savoir ce qui va et ce qui ne va pas, d'où l'idée de cours de nat.
J'ai déja corrigé pas mal de chose, un bassin trop bas, une nage en semi-rattrappé, une épaule que descendait pas assez dans l'eau et une entrée dans l'eau qui croisait la ligne médiane du corps. J'arrive à nager en 4 temps avant c'était impossible, 2 temps uniquement et je suis plus détendu dans l'élément liquide
C'est quand on se rend compte qu'on a qu'une vie que la seconde commence!
Nouvelle venue, je me permets un petit retour d'expérience à mon tour sur ce XS : j'y étais aussi, dans les bonnets roses!
Au passage, c'est sympa de retrouver quelques toulousains ici (je lis le forum régulièrement mais n'ayant pas d'expérience, je ne poste pas).
A la base je viens du running, je n'ai jamais fait de course : le côté technique, cardio etc; ne m'intéressait pas. Donc je courrais pour le plaisir, mais avec un peu de monotonie à la longue, et allonger les distances peut devenir compliqué en terme d'emploi du temps. Pendant l'été je me suis mise à la natation, avec un handicap : je ne savais pas nager le crawl... mon premier tri se fera donc à la brasse, et cet hiver je bosse le crawl. Quant au vélo... je n'en avais tout simplement jamais fait si ce n'est en ballade trois fois l'an, et je ne dispose que d'un vtt tout pourri qui ne passe plus que deux vitesses et pèse 15kg.
Avec le recul je dirais que j'ai fait plus de la "remise en forme" que de l'entraînement mais bon, faut bien démarrer.
Le jour J est arrivé vite (en plus j'ai pris un nouveau poste en septembre, du coup beaucoup de choses à gérer en parallèle), la veille pas bien dormi bien sûr, estomac en vrac etc. Je me suis aperçue 3j avant que je n'avais pas de porte-vélo compatible avec ma voiture actuelle... coup de stress, tant pis, le vélo ira... dans la voiture avec moi. Les gens ont dû me prendre pour une tarée à sortir et rentrer mon vélo du coffre de ma twingo!
Arrivée sur place, 2h avant parce que je suis prévoyante, il fait frais, j'ai du mal à me repérer, je n'avais pas pensé qu'il faudrait laisser mes affaires sur le côté pour aller récupérer mon dossard ou passer par les WC... la prochaine fois je viens accompagnée.
Le parc à vélo ouvre, je suis très très tendue, j'ai beau me raisonner en me disant que ce n'est qu'un XS, que je fais 3 fois les distances sans aucun problème, la logistique est un peu effrayante, il y a beaucoup de gens, avec des vélos d'enfer, j'ai un peu honte de mon b'twin.
Je positionne mon vélo, prépare tout, les deux paires de chaussures, les hauts, etc. Je n'ai ni trifonction ni combi, je ferai la nat en bas de maillot et en brassière de running pour pas avoir à me changer entièrement.
Du coup je le sens bien le vent frais du matin là, je me gèle sur place (je choperai d'ailleurs un méga rhume à la suite de l'épreuve!), je n'ose mettre que les pieds dans l'eau par peur d'avoir encore plus froid, en plus j'ai oublié ma montre je n'ai pas l'heure sur moi.
Je me positionne à l'intérieur, n'étant pas sûre de ma performance, selon les indications des panneaux (plus rapides à l'extérieur, plus lentes à l'intérieur).
La voix qu'on entend très mal dans le haut-parleur dit quelque qui tend tout le monde, je comprends que le départ va être donné, je me prépare.
Surprise, au départ, je fonce, moi qui ne suis pas du genre à me précipiter, sans doute l'émulation, toute cette tension à évacuer.
L'épreuve de nat a été très éprouvante : la densité était telle que je n'ai pas fait un seul mouvement de brasse des 300m, on se prend et on donne des coups tout le long, pas moyen de "s'échapper" du petit groupe qui m'encercle (à moins d'en noyer une volontairement en lui passant dessus), je suis contenue à une vitesse qui ne me convient pas, sans aucun espace, c'est rude.
J'arrive essoufflée, vraiment à bout, point de côté etc. je me dis que je vais me reprendre sur le vélo.
T1 rapide, efficace (sauf que j'avais laissé mon cuissard sur l'envers, le temps de le retourner...), même pas 6min au total.
Je cours avec mon vélo, je prends conscience qu'il ne va pas droit, une roue est légèrement voilée... tant pis, on fera avec!
Les 8km passent vite, et ne sont pas suffisants pour reprendre mon souffle : je me fais dépasser de partout, j'ai du mal à relâcher pour respirer, je pensais pas que ça pouvait être aussi dur de se laisser dépasser! Je poserai le vélo à peine moins essoufflée qu'en le prenant.
T2 moins efficace, je sens que je vais souffrir pour la cap mais je me dis que 2,5km pour moi c'est rien, sauf que j'ai rarement deux épreuves comme celles-là derrière moi... note pour plus tard, faire plus de transitions vélo/cap à l'entraînement.
Les 2,5km sont interminables, je me surprends à essayer d'évaluer combien il me reste à faire, au feeling, comme je fais dans mes entraînements cap quand j'ai poussé trop loin et qu'il faut rentrer en courant. Je n'arrive pas à accélérer, je n'aime pas accélérer, paradoxalement j'aurais voulu avoir plus de distance pour m'adapter du vélo à la cap, mais tout en me disant que je n'en étais pas capable à ce moment-là.
Je remonte beaucoup de personnes qui semblent souffrir, il fait chaud, le ravito en courant fait mal au ventre, la prochaine fois je marche pour boire.
La ligne d'arrivée, sur le coup, c'est un mélange de "putain que c'était dur!" et de "la prochaine fois je fais plus et mieux!". Sur les photos j'ai l'air plus en forme à la fin de la course qu'après les transitions.
C'était mon tout premier tri donc, plein d'émotions fortes auxquelles je ne m'attendais pas du tout : la jubilation de franchir la ligne, d'avoir explosé mes temps habituels malgré les transitions (effet compétition?). C'était dur aussi, la notion de triple effort a raisonné plus d'une fois dans ma tête!
Par contre pour la nat le fait de placer les plus rapides le plus à l'extérieur... ça ne m'a pas semblé très cohérent, du coup c'était une cohue sans nom, je ne sais pas de quoi ça avait l'air de l'extérieur mais de "dedans" c'était du n'importe quoi, j'ai barboté plutôt que nagé, c'était vraiment pas chouette. En même temps 250 concurrentes sur 300m de parcours... forcément... ça bouchonne un peu.
Un des enseignements de ce XS pour moi c'est que les courtes distances c'est pas mon truc : j'ai trouvé ça trop stressant, pas le temps de penser, de goûter l'épreuve qu'elle est déjà finie (même si sur le moment je n'en menais pas large). Depuis je rêve de longue distance, mais pour ça faut s'équiper! Au programme : S et M à la prochaine saison pour s'habituer au côté compétition, transitions etc. et half en 2017 (le temps d'économiser pour un vélo d'occase basique mais efficace). Et après... après pourquoi pas IM, mais là je ne suis pas sûre d'avoir les capacités physiques et la disponibilité pour s'entraîner.
Voilà, c'était mon retour avec quelques mois de recul!
Le club j'y pensais oui, mais plutôt pour quand j'attaquerai les longues distances : les programmes d'entraînement ont l'air exigeants, j'ai peur de m’écœurer par trop de contraintes avec de petits objectifs, c'est tuer les mouches au bazooka!
Par contre je suis certaine que sur du half ou du IM ça peut faire toute la différence
Salut Demcy, et merci pour ce feedback.
Pour ce qui est du intense et rapide, c'est pareil sur le S aussi, en un peu plus gros.
Le M ça commence aussi à causer, sachant que c'est 5 fois la distance de nage que tu as fait, ce qui n'est pas une mince affaire.
Tu es de quel côté de Toulouse ? Un club ça ne te tente pas ? J'ai aussi galéré comme toi sur un S, du coup je me suis inscrit en club. C'est bien d'avoir sans son entourage des personnes d'expérience pleines de bons conseils.
Au plaisir.
Je suis vers Muret, finalement le club me paraît une bonne option pour progresser (merci YannH). Cette année mes horaires ne sont pas compatibles (beaucoup de déplacements) mais l'an prochain ça devrait se tasser.
Je sais pas si on peut intégrer un club en cours d'année au besoin, par contre.
Demcy,
c'est pas parce que tu es dans un club que tu es obligé de faire tous les entrainements.
Dans mon club (une 20aine d'adhérents), ça va du gars qui prépare un IM à celui ou celle qui apprend à nager ! Y en a qui font tous les entrainements et ceux que tu vois 2 fois par an (à l'AG et à la galette des rois )
Pour les sorties vélo, on fait une boucle de 30 km à 24/25 km/h pour ceux qui débutent et pour pas les écoeurer et ensuite ceux qui veulent rouler + fort, roulent + longtemps (et + vite..). Dans un club, y a tous les niveaux et tout types d'objectifs, ça n'empêche qu'on peut tous ensemble bien se marrer et pas trop se prendre au sérieux ....
"Je ne m'arrête pas quand je suis fatigué, je m'arrête quand j'ai fini" Mike Horm
Demcy, à mon club pour la natation on a 2 lignes : les ceux qui envoient du pâté, et les lents (dont je fais partie )
On nage à notre rythme en faisant ce que dit le coach, c'est varié, des educs, de la planche, du volume etc.
Pour le vélo, ce sont des sorties d'environ 60 à 90kms selon les jours mais dans la bonne ambiance, et à un rythme tranquille (25km/h de moyenne je dirais). Souvent par chez nous dans les coteaux qui sont un excellent terrain de jeu (Aureville, Corronsac, Vigoulet, Nailloux etc). Tu n'es pas obligé d'être à TOUS les entrainements, à toi de te motiver, personne ne te dira ni te reprochera.
Si 60kms de vélo te titille dès le début, rien ne t'empêche de te faire quelques kms tranquille, ou même de m'appeler pour des petites sorties de 15 à 30 bornes dans le coin
C'est marrant ( je ne dis as que c'est vous), mais en lisant les commentaires on peut lire
Pour le vélo, ce sont des sorties d'environ 60 à 90kms selon les jours mais dans la bonne ambiance, et à un rythme tranquille (25km/h de moyenne je dirais).
Et lorsque l'on dit a certain que faire une course velo sur un tri à 25 de moyenne c'est se promener , on se fait pourrir en disant que l'on insulte ceux qui ne vont pas vite, et que l'on se prend pour des vedettes.
Hmm... En fait de l'extérieur les triathlètes "de club" ont tous l'air de fous-furieux-suréquipés-qui-pensent-qu'à-ça (ça=le tri hein...)
Bon, en tout cas j'y penserai, je pensais pas qu'on pouvait venir en club pour partir de quasi 0, c'est rassurant en un sens.
Oui dans un club il y a de tout. Un peu comme dans la vie.
Il y a des personnes qui ont pris des licences loisirs, qui ne veulent pas faire de compétition. Certain savent nager, mais d'autres ne peuvent même pas mettre la sous l'eau, alors faire 100m en crawl Mais le but d'un club est de faire prendre du plaisir à ses adhérents , le but d'un entraineur est de faire progresser les personnes à qui il donne des conseils.
Certes dans chaque club tu auras des personnes qui nagent comme des dauphins, qui roules comme pure sang, et qui courent comme des lièvres. Mais cela représente un faible pourcentage.
Dans mon club par exemple:
En natation, sur 20 personnes dans l'eau, il y a 5 nageurs qui peuvent prétendre descendre sous les 7 minutes au 400, le reste nage largement au dessus de 8 minutes.
En vélo, sur une sortie de quinze personnes. Il y a 4 gars qui vont tourner autour 33 de moyenne sur 90 bornes et le reste sera au alentour de 30 de moyenne. La plus part des sorties se fait autour de 28 de moyenne.
En course à pied, notre groupe le plus rempli . Sur 40 personnes présente , seulement 5 sont capable d'avoir une VMA de 18,5 cinq autre un VMA de 17,5 tout le reste est en dessous, avec des personnes qui ont une VMA de 10. Mais nous avons plus de 65% de licences loisirs alors le performance n'est pas la priorité pour eux, mais le plaisir.
)