COVID-19, de l'espoir?

Que faire quand ça va pas?
Silver0l
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Re: COVID-19, de l'espoir?

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Z__orglub a écrit : 13 mai 2021 12:53
Silver0l a écrit : 13 mai 2021 11:09
Z__orglub a écrit : 13 mai 2021 10:36

Et la marmotte....
Ben ouais, sauf que c'est comme ça que ça se passe partout sauf en France, où on a besoin d'un code de 4000 pages pour t'expliquer qu'il est interdit de manger un sandwich en face de ton ordi le jour où t'es charrette.
Tout ça, c'est pour protéger les employés. Je sais pas si t'as déjà été dans des pays où on laisse faire n'importe quoi mais les salariés sont littéralement des esclaves. Sans un cadre légal, le rapport de force joue en défaveur des salariés. C'est bien joli ta théorie du marché libre où le prix des carottes s'équilibre de façon à maximiser l'utilités des producteurs et des consommateurs, mais ça ne marche absolument pas pour le marché du travail. Ça a été étudié en long en large et en travers par les économistes. Franchement, je me demande comment tu arrives à sortir ce genre de clichés, alors même que tu es ultra-interventionniste sur tout ce qui ne concerne pas les impots et le code du travail.

Il faut vraiment que tu arrêtes généraliser ta situation privilégiée et que tu essayes de te mettre deux secondes à la place de la majorité des gens. En France, 12 millions de personne gagnent à peine plus que le smic. Avec un tel salaire, tu ne peux pas facilement déménager partout en France du jour au lendemain chaque fois que ton patron te fait des misères. Et la plupart des gens veulent rester près de leurs familles et leurs amis. C'est quand même légitime.
Évidemment qu'il faut un code du travail, il y en a dans tous les pays civilisés. Mais en France, avec un code de 4 000 pages et 12000 articles, on est tombé dans un extrême, un monstre que plus personne ne peut comprendre, qui ne sert pas les salariés et qui n'est plus soutenable, avec un empilement de régulations qui ne font plus aucun sens.

Il faut fixer des grands principes à respecter, mais les détails, tels que les modalités du télétravail, ça n'a rien à faire dans un code du travail. Evitons de rajouter des couches de règlement aux couches de règlement, laissons les acteurs locaux négocier et décider au plus près du terrain, et tout le monde s'en portera mieux.

La meilleure protection du salarié, c'est pas d'avoir un code du travail de 4000 pages que personne ne comprend et des décisions des prudhommes qui relèvent de la loterie, c'est d'avoir un marché du travail vigoureux et sain. La meilleure protection, c'est que le jour où ton patron te fait trop ch..., tu puisses lui dire sans souci "OK, si c'est comme ça je me casse", et dans la semaine tu retravaille à côté et mieux payé. Et ton patron a intérêt à te chouchouter, parce qu'il sait que c'est pas facile de trouver un bon employé.

C'est comme ça que ça marche en Suisse et personne ne rêve là-bas d'un modèle social à la française, dans lequel tu empiles les protections juridiques théoriques, mais dans la pratique tu travailles dans des conditions de m... , juste parce que le marché de l'emploi est pourri. Or si le marché du travail est pourri, c'est précisément, et pour une très large part, parce que le code du travail fait 4000 pages... Un code du travail de 4000 pages te donne une illusion de protection juridique mais te fait perdre en échange la protection très réelle que te donne un marché du travail vigoureux. Je le vois tous es jours avec mes collègues des autres pays.
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Re: COVID-19, de l'espoir?

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Silver0l a écrit : 13 mai 2021 08:01
Z__orglub a écrit : 12 mai 2021 23:33

L'état n'est pas obligé d'imposer une norme unique, mais il doit fixer un cadre qui permettra d'éviter des dérives.
Non, il n'y a aucun cadre supplémentaire à imposer nationalement par rapport à ce qui existe déjà, les situations sont beaucoup trop diverses. Il y a des entreprises dont l'activité se prête au télétravail et d'autres non, à l'intérieur des entreprises, il y a des métiers qui peuvent se prêter au télétravail et d'autres non, il y a des entreprises qui ont le moyen de richement doter leurs salariés en moyens à la maison et d'autres non, il y a des entreprises et des salariés dont la culture se prête au télétravail et d'autres non. Laissons les acteurs décider et négocier ça sur le terrain. Et si pour quelqu'un, le télétravail est vraiment important et que son entreprise ne le propose pas, il ira voir ailleurs. Et si une entreprise ne veut pas se mettre de télétravail et que c'est important pour ses employés, elle perdra ses employés et disparaîtra, ou alors elle arrivera à recruter les réticents au télétravail qui seront heureux de trouver enfin une boîte qui ne l'incite pas.

Tout ça sera très bien, et un équilibre se créera sans que l'Etat ait besoin de s'impliquer, puisque par définition soit ce sera simpliste, sommaire et inapplicable dans la pratique, soit il faudra prendre en compte tous les cas, toutes les industries, tous les métiers, toutes les exceptions et les exceptions d'exceptions, et on va se retrouver avec 1000 pages de plus dans le code du travail qui ne satisferont que les fonctionnaires qui grattent des codes et les juristes et avocats qui tentent de les interpréter.
Rarement lu autant de conneries d'un coup.
Déjà tu dis que pour faire du TLT l'entreprise doit avoir une activité qu'y s'y prête : LOL . Tu pensais quoi ? qu'on parlait des chauffeurs de bus ou des couvreurs ?
Le télétravail ne concerne qu'une petite partie des actifs, ceux du tertiaire notamment. Et tous les salariés sont confrontés au même problème car dans toutes les situations il faut : 1 ordinateur, 1 téléphone, 1 connexion internet, 1 logement adapté.
Ensuite il faut savoir que deviennent les droits du salarié habituellement sur site dans cette nouvelle configuration, et pour ça eh oui il faut un cadre et des textes.
L'employeur a l'obligation d'équiper ses salariés, c'est un fait, que ce soit au bureau ou chez soi, ce n'est pas aux salariés de payer leur équipement. Ca peut paraître une évidence mais rien en situation de TLT imposée à l'employé vient cadrer ça.
J'ai un pote kiné, 50% de ces clients en TLT se plaignent de mal de dos, mal aux cervicales, sauf ceux dont les boîtes ont payé un fauteuil ergo (ça coûte 200 balles,tout le monde ne peut pas s'e payer un, le mec qui bosse chez free pour 1300 balles par mois par exemple ne peut pas s'e payer un)
Renvoyer systématiquement à la négociation revient à ce que l'accord d'entreprise déroge au code du travail, or l'entreprise ce n'est pas la démocratie, il y a un lien de subordination entre employeur et employé; la direction a 1001 ficelles pour imposer ce qu'elle veut aux salariés, c'est donc la porte ouverte à tous les abus et des abus il y en a.
Tu abordes donc un sujet sans rien y connaître et nous balances l'argument mille fois usé du code du travail (que t'as jamais ouvert) à 4000 pages, alors qu'il n'a fait qu'être "simplifié", et que ce qui vient le grossir c'est toute la jurisprudence liée au fait que les employeurs cherchent par tous les moyens à le contourner.
Donc je le répète, t'as encore loupé une occasion de la fermer. Tu veux absolument intervenir sur tous les sujets même quand tu ne les maîtrises pas, avec ta rhétorique trumpienne et tes arguments moisis des années 80.
Cela s'explique par le fait que t'as un melon "comme aç" et un égo complètement surdimensionné, et aussi que t'es prêt à dire tout et son contraire du moment qu'il s'agit de te la jouer porte parole LREM et nous bassiner avec tes vieilles doctrines libérales de merde.
Donc argumenter avec toi ne sert à rien, tu ne lis pas ce qu'on te dit, à quoi bon discuter avec un crétin fanatique comme toi ?
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Re: COVID-19, de l'espoir?

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Silver0l a écrit : 13 mai 2021 15:33
Z__orglub a écrit : 13 mai 2021 12:53
Silver0l a écrit : 13 mai 2021 11:09

Ben ouais, sauf que c'est comme ça que ça se passe partout sauf en France, où on a besoin d'un code de 4000 pages pour t'expliquer qu'il est interdit de manger un sandwich en face de ton ordi le jour où t'es charrette.
Tout ça, c'est pour protéger les employés. Je sais pas si t'as déjà été dans des pays où on laisse faire n'importe quoi mais les salariés sont littéralement des esclaves. Sans un cadre légal, le rapport de force joue en défaveur des salariés. C'est bien joli ta théorie du marché libre où le prix des carottes s'équilibre de façon à maximiser l'utilités des producteurs et des consommateurs, mais ça ne marche absolument pas pour le marché du travail. Ça a été étudié en long en large et en travers par les économistes. Franchement, je me demande comment tu arrives à sortir ce genre de clichés, alors même que tu es ultra-interventionniste sur tout ce qui ne concerne pas les impots et le code du travail.

Il faut vraiment que tu arrêtes généraliser ta situation privilégiée et que tu essayes de te mettre deux secondes à la place de la majorité des gens. En France, 12 millions de personne gagnent à peine plus que le smic. Avec un tel salaire, tu ne peux pas facilement déménager partout en France du jour au lendemain chaque fois que ton patron te fait des misères. Et la plupart des gens veulent rester près de leurs familles et leurs amis. C'est quand même légitime.
Évidemment qu'il faut un code du travail, il y en a dans tous les pays civilisés. Mais en France, avec un code de 4 000 pages et 12000 articles, on est tombé dans un extrême, un monstre que plus personne ne peut comprendre, qui ne sert pas les salariés et qui n'est plus soutenable, avec un empilement de régulations qui ne font plus aucun sens.

Il faut fixer des grands principes à respecter, mais les détails, tels que les modalités du télétravail, ça n'a rien à faire dans un code du travail. Evitons de rajouter des couches de règlement aux couches de règlement, laissons les acteurs locaux négocier et décider au plus près du terrain, et tout le monde s'en portera mieux.

La meilleure protection du salarié, c'est pas d'avoir un code du travail de 4000 pages que personne ne comprend et des décisions des prudhommes qui relèvent de la loterie, c'est d'avoir un marché du travail vigoureux et sain. La meilleure protection, c'est que le jour où ton patron te fait trop ch..., tu puisses lui dire sans souci "OK, si c'est comme ça je me casse", et dans la semaine tu retravaille à côté et mieux payé. Et ton patron a intérêt à te chouchouter, parce qu'il sait que c'est pas facile de trouver un bon employé.

C'est comme ça que ça marche en Suisse et personne ne rêve là-bas d'un modèle social à la française, dans lequel tu empiles les protections juridiques théoriques, mais dans la pratique tu travailles dans des conditions de m... , juste parce que le marché de l'emploi est pourri. Or si le marché du travail est pourri, c'est précisément, et pour une très large part, parce que le code du travail fait 4000 pages... Un code du travail de 4000 pages te donne une illusion de protection juridique mais te fait perdre en échange la protection très réelle que te donne un marché du travail vigoureux. Je le vois tous es jours avec mes collègues des autres pays.
Code du travail 1779 pages : https://www.lgdj.fr/code-du-travail-202 ... 15794.html
Le reste n'est que annotations et jurisprudence.
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Re: COVID-19, de l'espoir?

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Z__orglub a écrit : 13 mai 2021 12:53
Silver0l a écrit : 13 mai 2021 11:09
Z__orglub a écrit : 13 mai 2021 10:36

Et la marmotte....
Ben ouais, sauf que c'est comme ça que ça se passe partout sauf en France, où on a besoin d'un code de 4000 pages pour t'expliquer qu'il est interdit de manger un sandwich en face de ton ordi le jour où t'es charrette.
Tout ça, c'est pour protéger les employés. Je sais pas si t'as déjà été dans des pays où on laisse faire n'importe quoi mais les salariés sont littéralement des esclaves. Sans un cadre légal, le rapport de force joue en défaveur des salariés. C'est bien joli ta théorie du marché libre où le prix des carottes s'équilibre de façon à maximiser l'utilités des producteurs et des consommateurs, mais ça ne marche absolument pas pour le marché du travail. Ça a été étudié en long en large et en travers par les économistes. Franchement, je me demande comment tu arrives à sortir ce genre de clichés, alors même que tu es ultra-interventionniste sur tout ce qui ne concerne pas les impots et le code du travail.

Il faut vraiment que tu arrêtes généraliser ta situation privilégiée et que tu essayes de te mettre deux secondes à la place de la majorité des gens. En France, 12 millions de personne gagnent à peine plus que le smic. Avec un tel salaire, tu ne peux pas facilement déménager partout en France du jour au lendemain chaque fois que ton patron te fait des misères. Et la plupart des gens veulent rester près de leurs familles et leurs amis. C'est quand même légitime.
Absolument, le mec ne bronche pas quand Castex t'explique qu'à Noel faut être 6 à table avec les enfants dans la cuisine, mais s'offusque qu'on mette en place des textes pour protéger les salariés.
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Silver0l a écrit : 13 mai 2021 15:33
Z__orglub a écrit : 13 mai 2021 12:53
Silver0l a écrit : 13 mai 2021 11:09

Ben ouais, sauf que c'est comme ça que ça se passe partout sauf en France, où on a besoin d'un code de 4000 pages pour t'expliquer qu'il est interdit de manger un sandwich en face de ton ordi le jour où t'es charrette.
Tout ça, c'est pour protéger les employés. Je sais pas si t'as déjà été dans des pays où on laisse faire n'importe quoi mais les salariés sont littéralement des esclaves. Sans un cadre légal, le rapport de force joue en défaveur des salariés. C'est bien joli ta théorie du marché libre où le prix des carottes s'équilibre de façon à maximiser l'utilités des producteurs et des consommateurs, mais ça ne marche absolument pas pour le marché du travail. Ça a été étudié en long en large et en travers par les économistes. Franchement, je me demande comment tu arrives à sortir ce genre de clichés, alors même que tu es ultra-interventionniste sur tout ce qui ne concerne pas les impots et le code du travail.

Il faut vraiment que tu arrêtes généraliser ta situation privilégiée et que tu essayes de te mettre deux secondes à la place de la majorité des gens. En France, 12 millions de personne gagnent à peine plus que le smic. Avec un tel salaire, tu ne peux pas facilement déménager partout en France du jour au lendemain chaque fois que ton patron te fait des misères. Et la plupart des gens veulent rester près de leurs familles et leurs amis. C'est quand même légitime.
Évidemment qu'il faut un code du travail, il y en a dans tous les pays civilisés. Mais en France, avec un code de 4 000 pages et 12000 articles, on est tombé dans un extrême, un monstre que plus personne ne peut comprendre, qui ne sert pas les salariés et qui n'est plus soutenable, avec un empilement de régulations qui ne font plus aucun sens.

Il faut fixer des grands principes à respecter, mais les détails, tels que les modalités du télétravail, ça n'a rien à faire dans un code du travail. Evitons de rajouter des couches de règlement aux couches de règlement, laissons les acteurs locaux négocier et décider au plus près du terrain, et tout le monde s'en portera mieux.

La meilleure protection du salarié, c'est pas d'avoir un code du travail de 4000 pages que personne ne comprend et des décisions des prudhommes qui relèvent de la loterie, c'est d'avoir un marché du travail vigoureux et sain. La meilleure protection, c'est que le jour où ton patron te fait trop ch..., tu puisses lui dire sans souci "OK, si c'est comme ça je me casse", et dans la semaine tu retravaille à côté et mieux payé. Et ton patron a intérêt à te chouchouter, parce qu'il sait que c'est pas facile de trouver un bon employé.

C'est comme ça que ça marche en Suisse et personne ne rêve là-bas d'un modèle social à la française, dans lequel tu empiles les protections juridiques théoriques, mais dans la pratique tu travailles dans des conditions de m... , juste parce que le marché de l'emploi est pourri. Or si le marché du travail est pourri, c'est précisément, et pour une très large part, parce que le code du travail fait 4000 pages... Un code du travail de 4000 pages te donne une illusion de protection juridique mais te fait perdre en échange la protection très réelle que te donne un marché du travail vigoureux. Je le vois tous es jours avec mes collègues des autres pays.
:roll:
Et la Suisse n'est pas la panacée, en tant que frontalier, je pourrais te citer X exemples(à commencer par ma fille), tu ne retrouves pas du boulot aussi facilement que tu le dis.
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Re: COVID-19, de l'espoir?

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FAYARD a écrit : 13 mai 2021 12:06
Silver0l a écrit : 13 mai 2021 11:09
Z__orglub a écrit : 13 mai 2021 10:36

Et la marmotte....
Ben ouais, sauf que c'est comme ça que ça se passe partout sauf en France, où on a besoin d'un code de 4000 pages pour t'expliquer qu'il est interdit de manger un sandwich en face de ton ordi le jour où t'es charrette.
Silver, il est quand même préférable d’encadrer un peu le TLT. On a mis les profs au TLT, mais l’état ne leur a pas donner de moyens. Il me semble qu’ils ont quelques centaines d’euros pour se payer ordi, feuilles et cartouches d’encre de leur imprimante. Avec ça tu vas nulle part.
Dans le privé, les entreprises vont faire des économies sur le dos des salariés. Certes ils vont y gagner en transport, mais pourront ils au moins déclarer en frais réels tout ce qu’ils sortent de leur poche pour travailler ou alors l’entreprise leur donnera t elle un forfait à la hauteur de leurs dépenses. La question mérite d’être étudiée.
Rien que sur l'action sociale, les gains pour l'employeur sont colossaux.
Mon administration subventionne mes repas au restaurant administratif (cantine) à hauteur de 5€ (encore plus pour les petits indices). Tu multiplies par 200 cela fait 1000 €. Tu multiplirs par les 15 agents de mon service, cela fait 15.000 €.
Et ainsi de suite...
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Re: COVID-19, de l'espoir?

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FAYARD a écrit : 13 mai 2021 12:06
Silver0l a écrit : 13 mai 2021 11:09
Z__orglub a écrit : 13 mai 2021 10:36

Et la marmotte....
Ben ouais, sauf que c'est comme ça que ça se passe partout sauf en France, où on a besoin d'un code de 4000 pages pour t'expliquer qu'il est interdit de manger un sandwich en face de ton ordi le jour où t'es charrette.
Silver, il est quand même préférable d’encadrer un peu le TLT. On a mis les profs au TLT, mais l’état ne leur a pas donner de moyens. Il me semble qu’ils ont quelques centaines d’euros pour se payer ordi, feuilles et cartouches d’encre de leur imprimante. Avec ça tu vas nulle part.
Dans le privé, les entreprises vont faire des économies sur le dos des salariés. Certes ils vont y gagner en transport, mais pourront ils au moins déclarer en frais réels tout ce qu’ils sortent de leur poche pour travailler ou alors l’entreprise leur donnera t elle un forfait à la hauteur de leurs dépenses. La question mérite d’être étudiée.
[HS ON]Je me permets une petite précision pour confirmer qu'effectivement "on ne va nulle part" avec la mirobolante prime d'équipement généreusement octroyée par l'Eduknat aux enseignants qui se monte à.......................tadam........roulements de tambour........... 12€ nets par mois sur 10 mois. Imposable bien entendu. Selon la comm de m.... de l'oncle Fester (Blanquer), elle sert aux enseignants à "s'équiper progressivement en matériel informatique". C'est sûr qu'à ce tarif là, ça va être trèèèèèès progressif et que ça ne couvrira pas les machines foutues pour avoir tourné des journées entières lors de la première réclusion et les factures électricité qui en ont découlé [HS OFF]
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Marc 4 tri a écrit : 13 mai 2021 16:19
Silver0l a écrit : 13 mai 2021 15:33

Évidemment qu'il faut un code du travail, il y en a dans tous les pays civilisés. Mais en France, avec un code de 4 000 pages et 12000 articles, on est tombé dans un extrême, un monstre que plus personne ne peut comprendre, qui ne sert pas les salariés et qui n'est plus soutenable, avec un empilement de régulations qui ne font plus aucun sens.

Il faut fixer des grands principes à respecter, mais les détails, tels que les modalités du télétravail, ça n'a rien à faire dans un code du travail. Evitons de rajouter des couches de règlement aux couches de règlement, laissons les acteurs locaux négocier et décider au plus près du terrain, et tout le monde s'en portera mieux.

La meilleure protection du salarié, c'est pas d'avoir un code du travail de 4000 pages que personne ne comprend et des décisions des prudhommes qui relèvent de la loterie, c'est d'avoir un marché du travail vigoureux et sain. La meilleure protection, c'est que le jour où ton patron te fait trop ch..., tu puisses lui dire sans souci "OK, si c'est comme ça je me casse", et dans la semaine tu retravaille à côté et mieux payé. Et ton patron a intérêt à te chouchouter, parce qu'il sait que c'est pas facile de trouver un bon employé.

C'est comme ça que ça marche en Suisse et personne ne rêve là-bas d'un modèle social à la française, dans lequel tu empiles les protections juridiques théoriques, mais dans la pratique tu travailles dans des conditions de m... , juste parce que le marché de l'emploi est pourri. Or si le marché du travail est pourri, c'est précisément, et pour une très large part, parce que le code du travail fait 4000 pages... Un code du travail de 4000 pages te donne une illusion de protection juridique mais te fait perdre en échange la protection très réelle que te donne un marché du travail vigoureux. Je le vois tous es jours avec mes collègues des autres pays.
Code du travail 1779 pages : https://www.lgdj.fr/code-du-travail-202 ... 15794.html
Le reste n'est que annotations et jurisprudence.
Celui que tout le monde utilise c'est le Dalloz, et il fait 3900 pages.

https://www.boutique-dalloz.fr/code-du-travail-p.html
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Steffy92 a écrit : 13 mai 2021 21:08
FAYARD a écrit : 13 mai 2021 12:06
Silver0l a écrit : 13 mai 2021 11:09

Ben ouais, sauf que c'est comme ça que ça se passe partout sauf en France, où on a besoin d'un code de 4000 pages pour t'expliquer qu'il est interdit de manger un sandwich en face de ton ordi le jour où t'es charrette.
Silver, il est quand même préférable d’encadrer un peu le TLT. On a mis les profs au TLT, mais l’état ne leur a pas donner de moyens. Il me semble qu’ils ont quelques centaines d’euros pour se payer ordi, feuilles et cartouches d’encre de leur imprimante. Avec ça tu vas nulle part.
Dans le privé, les entreprises vont faire des économies sur le dos des salariés. Certes ils vont y gagner en transport, mais pourront ils au moins déclarer en frais réels tout ce qu’ils sortent de leur poche pour travailler ou alors l’entreprise leur donnera t elle un forfait à la hauteur de leurs dépenses. La question mérite d’être étudiée.
[HS ON]Je me permets une petite précision pour confirmer qu'effectivement "on ne va nulle part" avec la mirobolante prime d'équipement généreusement octroyée par l'Eduknat aux enseignants qui se monte à.......................tadam........roulements de tambour........... 12€ nets par mois sur 10 mois. Imposable bien entendu. Selon la comm de m.... de l'oncle Fester (Blanquer), elle sert aux enseignants à "s'équiper progressivement en matériel informatique". C'est sûr qu'à ce tarif là, ça va être trèèèèèès progressif et que ça ne couvrira pas les machines foutues pour avoir tourné des journées entières lors de la première réclusion et les factures électricité qui en ont découlé [HS OFF]
Je crois que t'as pas besoin des balises HS, car si on restait dans le sujet sur ce topic, ça se saurait! :lol:
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Re: COVID-19, de l'espoir?

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Silver0l a écrit : 13 mai 2021 21:34
Marc 4 tri a écrit : 13 mai 2021 16:19
Silver0l a écrit : 13 mai 2021 15:33

Évidemment qu'il faut un code du travail, il y en a dans tous les pays civilisés. Mais en France, avec un code de 4 000 pages et 12000 articles, on est tombé dans un extrême, un monstre que plus personne ne peut comprendre, qui ne sert pas les salariés et qui n'est plus soutenable, avec un empilement de régulations qui ne font plus aucun sens.

Il faut fixer des grands principes à respecter, mais les détails, tels que les modalités du télétravail, ça n'a rien à faire dans un code du travail. Evitons de rajouter des couches de règlement aux couches de règlement, laissons les acteurs locaux négocier et décider au plus près du terrain, et tout le monde s'en portera mieux.

La meilleure protection du salarié, c'est pas d'avoir un code du travail de 4000 pages que personne ne comprend et des décisions des prudhommes qui relèvent de la loterie, c'est d'avoir un marché du travail vigoureux et sain. La meilleure protection, c'est que le jour où ton patron te fait trop ch..., tu puisses lui dire sans souci "OK, si c'est comme ça je me casse", et dans la semaine tu retravaille à côté et mieux payé. Et ton patron a intérêt à te chouchouter, parce qu'il sait que c'est pas facile de trouver un bon employé.

C'est comme ça que ça marche en Suisse et personne ne rêve là-bas d'un modèle social à la française, dans lequel tu empiles les protections juridiques théoriques, mais dans la pratique tu travailles dans des conditions de m... , juste parce que le marché de l'emploi est pourri. Or si le marché du travail est pourri, c'est précisément, et pour une très large part, parce que le code du travail fait 4000 pages... Un code du travail de 4000 pages te donne une illusion de protection juridique mais te fait perdre en échange la protection très réelle que te donne un marché du travail vigoureux. Je le vois tous es jours avec mes collègues des autres pays.
Code du travail 1779 pages : https://www.lgdj.fr/code-du-travail-202 ... 15794.html
Le reste n'est que annotations et jurisprudence.
Celui que tout le monde utilise c'est le Dalloz, et il fait 3900 pages.

https://www.boutique-dalloz.fr/code-du-travail-p.html
Celui que tout le monde utilise c'est Legifrance, encore une fois tu parles sans savoir.
Le Dalloz contient les annotations et les jurisprudences qui sont le fait des employeurs qui essaient continuellement de contourner la loi, c'est eux qui cherchent noyer le poisson, et certainement pas dans l'idée d 'aider les salariés.
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vioqman a écrit : 13 mai 2021 16:33
Silver0l a écrit : 13 mai 2021 15:33
Z__orglub a écrit : 13 mai 2021 12:53

Tout ça, c'est pour protéger les employés. Je sais pas si t'as déjà été dans des pays où on laisse faire n'importe quoi mais les salariés sont littéralement des esclaves. Sans un cadre légal, le rapport de force joue en défaveur des salariés. C'est bien joli ta théorie du marché libre où le prix des carottes s'équilibre de façon à maximiser l'utilités des producteurs et des consommateurs, mais ça ne marche absolument pas pour le marché du travail. Ça a été étudié en long en large et en travers par les économistes. Franchement, je me demande comment tu arrives à sortir ce genre de clichés, alors même que tu es ultra-interventionniste sur tout ce qui ne concerne pas les impots et le code du travail.

Il faut vraiment que tu arrêtes généraliser ta situation privilégiée et que tu essayes de te mettre deux secondes à la place de la majorité des gens. En France, 12 millions de personne gagnent à peine plus que le smic. Avec un tel salaire, tu ne peux pas facilement déménager partout en France du jour au lendemain chaque fois que ton patron te fait des misères. Et la plupart des gens veulent rester près de leurs familles et leurs amis. C'est quand même légitime.
Évidemment qu'il faut un code du travail, il y en a dans tous les pays civilisés. Mais en France, avec un code de 4 000 pages et 12000 articles, on est tombé dans un extrême, un monstre que plus personne ne peut comprendre, qui ne sert pas les salariés et qui n'est plus soutenable, avec un empilement de régulations qui ne font plus aucun sens.

Il faut fixer des grands principes à respecter, mais les détails, tels que les modalités du télétravail, ça n'a rien à faire dans un code du travail. Evitons de rajouter des couches de règlement aux couches de règlement, laissons les acteurs locaux négocier et décider au plus près du terrain, et tout le monde s'en portera mieux.

La meilleure protection du salarié, c'est pas d'avoir un code du travail de 4000 pages que personne ne comprend et des décisions des prudhommes qui relèvent de la loterie, c'est d'avoir un marché du travail vigoureux et sain. La meilleure protection, c'est que le jour où ton patron te fait trop ch..., tu puisses lui dire sans souci "OK, si c'est comme ça je me casse", et dans la semaine tu retravaille à côté et mieux payé. Et ton patron a intérêt à te chouchouter, parce qu'il sait que c'est pas facile de trouver un bon employé.

C'est comme ça que ça marche en Suisse et personne ne rêve là-bas d'un modèle social à la française, dans lequel tu empiles les protections juridiques théoriques, mais dans la pratique tu travailles dans des conditions de m... , juste parce que le marché de l'emploi est pourri. Or si le marché du travail est pourri, c'est précisément, et pour une très large part, parce que le code du travail fait 4000 pages... Un code du travail de 4000 pages te donne une illusion de protection juridique mais te fait perdre en échange la protection très réelle que te donne un marché du travail vigoureux. Je le vois tous es jours avec mes collègues des autres pays.
:roll:
Et la Suisse n'est pas la panacée, en tant que frontalier, je pourrais te citer X exemples(à commencer par ma fille), tu ne retrouves pas du boulot aussi facilement que tu le dis.
La Suisse n'est certainement pas la panacée, le système a plein de défauts comme tous les systèmes. Tout ce que je dis, c'est que malgré un code du travail ultra-light, les salariés n'ont pas l'air plus malheureux qu'en France, et si on en croit les flux de frontaliers, c'est plutôt le contraire.
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Marc 4 tri
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Re: COVID-19, de l'espoir?

Message non lu par Marc 4 tri »

Silver0l a écrit : 13 mai 2021 21:42
vioqman a écrit : 13 mai 2021 16:33
Silver0l a écrit : 13 mai 2021 15:33

Évidemment qu'il faut un code du travail, il y en a dans tous les pays civilisés. Mais en France, avec un code de 4 000 pages et 12000 articles, on est tombé dans un extrême, un monstre que plus personne ne peut comprendre, qui ne sert pas les salariés et qui n'est plus soutenable, avec un empilement de régulations qui ne font plus aucun sens.

Il faut fixer des grands principes à respecter, mais les détails, tels que les modalités du télétravail, ça n'a rien à faire dans un code du travail. Evitons de rajouter des couches de règlement aux couches de règlement, laissons les acteurs locaux négocier et décider au plus près du terrain, et tout le monde s'en portera mieux.

La meilleure protection du salarié, c'est pas d'avoir un code du travail de 4000 pages que personne ne comprend et des décisions des prudhommes qui relèvent de la loterie, c'est d'avoir un marché du travail vigoureux et sain. La meilleure protection, c'est que le jour où ton patron te fait trop ch..., tu puisses lui dire sans souci "OK, si c'est comme ça je me casse", et dans la semaine tu retravaille à côté et mieux payé. Et ton patron a intérêt à te chouchouter, parce qu'il sait que c'est pas facile de trouver un bon employé.

C'est comme ça que ça marche en Suisse et personne ne rêve là-bas d'un modèle social à la française, dans lequel tu empiles les protections juridiques théoriques, mais dans la pratique tu travailles dans des conditions de m... , juste parce que le marché de l'emploi est pourri. Or si le marché du travail est pourri, c'est précisément, et pour une très large part, parce que le code du travail fait 4000 pages... Un code du travail de 4000 pages te donne une illusion de protection juridique mais te fait perdre en échange la protection très réelle que te donne un marché du travail vigoureux. Je le vois tous es jours avec mes collègues des autres pays.
:roll:
Et la Suisse n'est pas la panacée, en tant que frontalier, je pourrais te citer X exemples(à commencer par ma fille), tu ne retrouves pas du boulot aussi facilement que tu le dis.
La Suisse n'est certainement pas la panacée, le système a plein de défauts comme tous les systèmes. Tout ce que je dis, c'est que malgré un code du travail ultra-light, les salariés n'ont pas l'air plus malheureux qu'en France, et si on en croit les flux de frontaliers, c'est plutôt le contraire.
Tout ce que tu dis est le fait de ton imagination, de tes fantasmes et de ta connerie comparable à un puit sans fond, en Suisse, il n’y a pas de code du travail mais un accord entre les cantons et, dans chaque canton, il y a un code du travail plus important que le nôtre.
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Re: COVID-19, de l'espoir?

Message non lu par Z__orglub »

Silver0l a écrit : 13 mai 2021 15:33
Z__orglub a écrit : 13 mai 2021 12:53
Silver0l a écrit : 13 mai 2021 11:09

Ben ouais, sauf que c'est comme ça que ça se passe partout sauf en France, où on a besoin d'un code de 4000 pages pour t'expliquer qu'il est interdit de manger un sandwich en face de ton ordi le jour où t'es charrette.
Tout ça, c'est pour protéger les employés. Je sais pas si t'as déjà été dans des pays où on laisse faire n'importe quoi mais les salariés sont littéralement des esclaves. Sans un cadre légal, le rapport de force joue en défaveur des salariés. C'est bien joli ta théorie du marché libre où le prix des carottes s'équilibre de façon à maximiser l'utilités des producteurs et des consommateurs, mais ça ne marche absolument pas pour le marché du travail. Ça a été étudié en long en large et en travers par les économistes. Franchement, je me demande comment tu arrives à sortir ce genre de clichés, alors même que tu es ultra-interventionniste sur tout ce qui ne concerne pas les impots et le code du travail.

Il faut vraiment que tu arrêtes généraliser ta situation privilégiée et que tu essayes de te mettre deux secondes à la place de la majorité des gens. En France, 12 millions de personne gagnent à peine plus que le smic. Avec un tel salaire, tu ne peux pas facilement déménager partout en France du jour au lendemain chaque fois que ton patron te fait des misères. Et la plupart des gens veulent rester près de leurs familles et leurs amis. C'est quand même légitime.
Évidemment qu'il faut un code du travail, il y en a dans tous les pays civilisés. Mais en France, avec un code de 4 000 pages et 12000 articles, on est tombé dans un extrême, un monstre que plus personne ne peut comprendre, qui ne sert pas les salariés et qui n'est plus soutenable, avec un empilement de régulations qui ne font plus aucun sens.

Il faut fixer des grands principes à respecter, mais les détails, tels que les modalités du télétravail, ça n'a rien à faire dans un code du travail. Evitons de rajouter des couches de règlement aux couches de règlement, laissons les acteurs locaux négocier et décider au plus près du terrain, et tout le monde s'en portera mieux.

La meilleure protection du salarié, c'est pas d'avoir un code du travail de 4000 pages que personne ne comprend et des décisions des prudhommes qui relèvent de la loterie, c'est d'avoir un marché du travail vigoureux et sain. La meilleure protection, c'est que le jour où ton patron te fait trop ch..., tu puisses lui dire sans souci "OK, si c'est comme ça je me casse", et dans la semaine tu retravaille à côté et mieux payé. Et ton patron a intérêt à te chouchouter, parce qu'il sait que c'est pas facile de trouver un bon employé.

C'est comme ça que ça marche en Suisse et personne ne rêve là-bas d'un modèle social à la française, dans lequel tu empiles les protections juridiques théoriques, mais dans la pratique tu travailles dans des conditions de m... , juste parce que le marché de l'emploi est pourri. Or si le marché du travail est pourri, c'est précisément, et pour une très large part, parce que le code du travail fait 4000 pages... Un code du travail de 4000 pages te donne une illusion de protection juridique mais te fait perdre en échange la protection très réelle que te donne un marché du travail vigoureux. Je le vois tous es jours avec mes collègues des autres pays.
C'est très creux ce que tu racontes. Tu nous sors l'exemple de la Suisse, comme si la différence entre la France et la Suisse ne tenait qu'au nombre de pages du code du travail.

Et puis l'exemple de tes collègues, ce sont justement des gens qualifiés qui ont beaucoup de marge de manoeuvre. Je sais pas bien ce que tu "vois" depuis ta petite lucarne.
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Re: COVID-19, de l'espoir?

Message non lu par Silver0l »

Marc 4 tri a écrit : 13 mai 2021 21:37
Silver0l a écrit : 13 mai 2021 21:34
Marc 4 tri a écrit : 13 mai 2021 16:19

Code du travail 1779 pages : https://www.lgdj.fr/code-du-travail-202 ... 15794.html
Le reste n'est que annotations et jurisprudence.
Celui que tout le monde utilise c'est le Dalloz, et il fait 3900 pages.

https://www.boutique-dalloz.fr/code-du-travail-p.html
Celui que tout le monde utilise c'est Legifrance, encore une fois tu parles sans savoir.
Le Dalloz contient les annotations et les jurisprudences qui sont le fait des employeurs qui essaient continuellement de contourner la loi, c'est eux qui cherchent noyer le poisson, et certainement pas dans l'idée d 'aider les salariés.
C'est toi qui parle sans rien savoir. Legifrance, c'est essentiellement un site web gratuit sur lequel tu trouves les textes bruts. La jurisprudence fait partie des sources de droit, et elle est donc indispensable. D'ailleurs, la jurisprudence est souvent bien plus informative, opérationnelle et instructive que la loi. Toute législation a une jurisprudence, et c'est pas spécialement lié au fait que les employeurs essaye de contourner la loi. Si tant de pros dépensent de l'argent pour acheter le Dalloz plutôt que de simplement consulter gratuitement légifrance, t'inquiète pas qu'il y a une raison: ils en ont besoin pour bosser correctement!
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Re: COVID-19, de l'espoir?

Message non lu par Z__orglub »

Steffy92 a écrit : 13 mai 2021 21:08
FAYARD a écrit : 13 mai 2021 12:06
Silver0l a écrit : 13 mai 2021 11:09

Ben ouais, sauf que c'est comme ça que ça se passe partout sauf en France, où on a besoin d'un code de 4000 pages pour t'expliquer qu'il est interdit de manger un sandwich en face de ton ordi le jour où t'es charrette.
Silver, il est quand même préférable d’encadrer un peu le TLT. On a mis les profs au TLT, mais l’état ne leur a pas donner de moyens. Il me semble qu’ils ont quelques centaines d’euros pour se payer ordi, feuilles et cartouches d’encre de leur imprimante. Avec ça tu vas nulle part.
Dans le privé, les entreprises vont faire des économies sur le dos des salariés. Certes ils vont y gagner en transport, mais pourront ils au moins déclarer en frais réels tout ce qu’ils sortent de leur poche pour travailler ou alors l’entreprise leur donnera t elle un forfait à la hauteur de leurs dépenses. La question mérite d’être étudiée.
[HS ON]Je me permets une petite précision pour confirmer qu'effectivement "on ne va nulle part" avec la mirobolante prime d'équipement généreusement octroyée par l'Eduknat aux enseignants qui se monte à.......................tadam........roulements de tambour........... 12€ nets par mois sur 10 mois. Imposable bien entendu. Selon la comm de m.... de l'oncle Fester (Blanquer), elle sert aux enseignants à "s'équiper progressivement en matériel informatique". C'est sûr qu'à ce tarif là, ça va être trèèèèèès progressif et que ça ne couvrira pas les machines foutues pour avoir tourné des journées entières lors de la première réclusion et les factures électricité qui en ont découlé [HS OFF]

Quelle honte.

Est-ce que vous pourriez simplement refuser de bosser ? est-ce que vous êtes tenu par la loi à avoir tout l'équipement pour assurer les cours à distance ?
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