L'ACTUALITE DU CYCLISME

Bonne humeur de rigueur, pour les sujets ne concernant pas le monde sportif merci de poster dans "...et plus si affinité".
Waingro
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Message non lu par Waingro »

Concernant P. Gaumont, vous pensez qu'il est décédé à cause de sa consommation excessive ou bien à cause de ses ventes excessives de produits?
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Boulegan
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Kayou a écrit :
Boulegan a écrit : On a bien compris de quel côté de la barrière tu te situes Kayou :!: :roll:
Des dopés, du dopage ? Où ça ? :roll:
Tu fais un super amalgame.
Pour moi un peloton du TdF, c'est 95% de dopés. Au niveau du tri (que je connais bcp moins), ça serait étonnant qu'ils soient propres et je n'y crois pas une seconde. (aussi bien sur les épreuves que pour encaisser les charges d'entrainement)

Ma première saison de vélo (il y a 20 ans), la problématique des nationaux c'était de gagner des primes pour s'acheter des produits...

Ce qui m'agace, c'est de faire de suite le rapprochement sportif qui meurt -> à cause du dopage.
En Nationale et Elite 2, pour moi, c'était le plaisir, pas la tune !!
Gagner des primes pour s'acheter des produits, oui, c'est le cas, mais pas toujours. Et quels produits ils achètent les gaziers ? Des saloperies, testo, cortico, amphets, des merdes qui filent des cancers, des insuffisances rénales, hormonales, des trucs qui détraquent l'organisme, et le cerveau !!
Des barjots en UFOLEP qui dépensent 200 €/mois en cortico pour gagner une kermesse en 3-4, j'en ai connu, des malades, des toxicos. La question, c'est de savoir s'ils étaient déjà à moitié barjots avant de pratiquer le cyclisme, ou si le cyclisme les a rendu ainsi...
Mais nier que le dopage ne tue pas, c'est irresponsable.
Comme ceux qui, fut un temps, ont osé avancé que la "pandémie" de crises cardiaques chez les fondeurs scandinaves étaient était due à un lichen (oui, oui, un lichen :roll: ) solidement agrippé aux arbres des forêts où s'entraînaient ces athlètes. Jusqu'au jour où une enquête a mis au jour un trafic et une prise d'EPO massifs chez ces skieurs, sans équivoque.
A l'occasion, tu diras à la veuve de Mika Myllylä, double champion olympique du 30 km, que son mec est mort d'avoir respiré trop fort dans les forêts !
Ou à Mme Fignon, que son mari Laurent se faisait soigner par le grand professeur Conconi.
Tout comme Denis Zanette, mort à 32 ans d'un arrêt cardiaque, qui allait aussi se faire faire des ordonnances pour des mycoses au pied chez Conconi. :roll:
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Silver0l
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Boulegan a écrit :
Silver0l a écrit :+1

Il est toujours très facile et très anti-scientifique de sortir quelques données anecdotiques et d'en tirer des conclusions générales.

Il faudrait vraiment une étude plus précise.

Si on y regarde de près, ce que je crains, c'est que ce n'est pas le dopage qui entraîne des décès prématurés, mais la pratique excessive du sport. Certaines études vont d'ailleurs tout à fait dans ce sens.

Ou il y a aussi le fait que ce sont d'anciens champions. On a aussi un peu ce phénomène de décès prématurés chez les stars de la chanson ou de la téléréalité: des gens confrontés à une gloire et à une richesse précoce, qui ensuite doivent ré-atterrir dans la dure réalité, atterrissage qui peut être plus ou moins douloureux, avec à la clé des comportements addictifs (drogues, alcoolisme, sexe...).

Alors, est-ce le fait d'avoir été riche et célèbre et de retombé dans la médiocrité? Ou de s'être trop entraîné et d'avoir un coeur dilaté? Ou le dopage?

Ou simplement une mortalité normale? On ne parle pas non plus de tous les ex-dopés qui ne meurent pas à un âge précoce, et qui font que peut être finalement ils ne meurent en moyenne pas plus tôt que les autres.

Il faudrait vraiment voir de plus près avant de tirer des conclusions hâtives...
Silver, tu devrais t'interdire de poster le moindre mot sur un sujet concernant le dopage, tu es ridicule à jouer les Monsieur-je-sais-tout et clownesque pour reprendre une expression désormais entrée dans la postérité.
Tu es un moulin à vent doublé d'une bouteille de Fa, tu le sais le truc qu'on verse dans l'eau du bain et qui mousse, qui mousse, qui mousse... :roll: :arrow:
Boulegan, tu es absolument absolument affligeant dans ton obscurantisme anti-scientifique.

Dans mon message ci-dessous, je n'affirme rien, je pose des questions, demande des faits, au delà des anecdotes, et tu ne trouves rien de mieux que de sortir des insultes et des noms d'oiseaux - et tu n'apportes aucun fait au débat. Tu es tombé bas, vraiment très bas... quelque part entre l'amibe et le roquet au niveau intellectuel.
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Boulegan
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Message non lu par Boulegan »

Silver0l a écrit : Boulegan, tu es absolument absolument affligeant dans ton obscurantisme anti-scientifique.

Dans mon message ci-dessous, je n'affirme rien, je pose des questions, demande des faits, au delà des anecdotes, et tu ne trouves rien de mieux que de sortir des insultes et des noms d'oiseaux - et tu n'apportes aucun fait au débat. Tu es tombé bas, vraiment très bas... quelque part entre l'amibe et le roquet au niveau intellectuel.
Mais oui, tout le monde boit vos paroles Votre Grandeur Silver, tu es LE scientifique, l'avocat du forum, la caution intellectuelle d'Onlinetri... mais avec un nez rouge ! :mrgreen: :mrgreen:
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kent 7
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:shock: Silver , t 'en rates pas une :!:

C'est vrai qu'on est tous des jaloux , des aigris dès qu'on s'étonne que des mecs chargés meurent prématurément :?:

Pour faire "scientifique " il faudrait s'appuyer sur des stats sur le dopage alors que même devant un tribunal les mecs nient tout ou avouent bien tard ... c'est impossible de faire des études approfondies sur les pratiques dopantes :!:
On ne peut que constater ... la liste des décès prématurés de dopés s'allonge : c'est INCONTESTABLE mais il n'y a sûrement AUCUN RAPPORT :?:

Tu devrais lire le livre d'Hamilton sur les perfs de ton idole : :sm10: :sm10: :sm10:
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Message non lu par Silver0l »

Je regrette, mais il y a tout à fait matière à faire des stats. On a quand même aujourd'hui un paquet d'athlètes qui ont reconnu ou dont on sait qu'ils se sont dopés, et ce serait intéressant de voir combien d'entre eux sont mort entre 20 et 30 ans, entre 30 et 40, entre 40 et 50... et ensuite de comparer ça à la mortalité dans la population générale, ou à la mortalité chez les sportifs de haut niveau dans les sports d'endurance (marathoniens par exemple), ou à la mortalité dans des sports à chocs (football américain, boxe), ou à la mortalité dans le monde des stars du show bizz. Franchement, je serai très curieux de voir le résultat - et je m'abstiendrai d'avoir des a priori sur ce qu'on pourrait découvrir, au contraire de certains ici dont la cécité mentale, les préjugés, et l'absence de curiosité scientifique sont tout simplement consternants de stupidité et d'aveuglement haineux.
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Message non lu par Silver0l »

kent 7 a écrit ::shock: Silver , t 'en rates pas une :!:

C'est vrai qu'on est tous des jaloux , des aigris dès qu'on s'étonne que des mecs chargés meurent prématurément :?:
Des mecs qui meurent prématurément, il y en a tous les week-ends, qui attrappent un AVC en tondant la pelouse ou en faisant leur jogging du dimanche.

J'ai traité personne de jalou ou d'aigri :roll: , mais tu pourras toujours citer des anecdotes de tel ou tel mec qui est mort prématurément, ça ne prouvera strictement rien, à moins que tu ne fasses une étude scientifique sérieuse, dans laquelle tu vas comparer les stats de mortalité entre certains groupes de personne aggrégés selon des critères spécifiques. C'est peut-être chiant, mais c'est comme ça qu'on faut quand on veut parler sérieusement d'un phénomène, le reste c'est du bla-bla de comptoir à la Boulegan.
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Boulegan
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Message non lu par Boulegan »

Silver0l a écrit : et je m'abstiendrai d'avoir des a priori sur ce qu'on pourrait découvrir, au contraire de certains ici dont la cécité mentale, les préjugés, et l'absence de curiosité scientifique sont tout simplement consternants de stupidité et d'aveuglement haineux.
Abstiens-toi, vaut mieux !!
Parce que les stats, les chiffres, les preuves scientifiques, les faits, tu as le culot tantôt de les nier, tantôt de les cuisiner à ta sauce (cf. les posts sur Contador et LA), tu es d'une malhonnêteté intellectuelle sans borne, et tu viens après pleurer, parler de "stupidité", "d'aveuglement" et, le comble, de "curiosité scientifique", c'est juste pathétique :roll:
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Boulegan a écrit :
Silver0l a écrit : et je m'abstiendrai d'avoir des a priori sur ce qu'on pourrait découvrir, au contraire de certains ici dont la cécité mentale, les préjugés, et l'absence de curiosité scientifique sont tout simplement consternants de stupidité et d'aveuglement haineux.
Abstiens-toi, vaut mieux !!
Parce que les stats, les chiffres, les preuves scientifiques, les faits, tu as le culot tantôt de les nier, tantôt de les cuisiner à ta sauce (cf. les posts sur Contador et LA), tu es d'une malhonnêteté intellectuelle sans borne, et tu viens après pleurer, parler de "stupidité", "d'aveuglement" et, le comble, de "curiosité scientifique", c'est juste pathétique :roll:
Boulegan, tu es de plus en plus lamentable. Tu ressors de vieux truc pour t'écarter du sujet parce que tu n'as rien à apporter de constructif au débat, mais OK, parlons en.

Les faits et les chiffres, je les ai donné et détaillé sur les différents fils dont tu parles, et il n'y a strictement rien à en retirer. Tu peux t'obstiner à nier les faits, mais autant il est aujourd'hui avéré que LA était un tricheur effronté lors de ses 7 victoires au TdF, autant il n'y a à ce jour aucune preuve décisive d'un dopage de LA en 2009-2010. Et pour Contador, le TAS a confirmé ma vision en retenant l'hypothèse d'une contamination alimentaire pour expliquer la présence de clembuterol dans son sang.

Tu ferais mieux de te taire que de raconter des énormités pareilles et de faire preuve d'autant de mauvaise foi et d'aveuglement. Juste consternant...
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Boulegan
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Message non lu par Boulegan »

Silver0l a écrit :Tu ferais mieux de te taire que de raconter des énormités pareilles et de faire preuve d'autant de mauvaise foi et d'aveuglement. Juste consternant...
:roll: Sans dec, juste consternant :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:
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le fils
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Message non lu par le fils »

Bon désolé de vous couper...
est-ce que vous connaissez un site où voir le Giro en streaming ou des résumés de l'étape du jour? Un truc facile si possible car du fond de ma cambrousse je n'ai pas bcp de débit!
Merci d'avance!
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Message non lu par Kenzo »

Bon Boulegan et Silver01 vous le faites exprès ? :evil: On ne va quand même pas sortir lacrymogène nannnnn !!!!!

Autrement le Tour de Californie ça sent le barbecue !! Image

45° au Tour de Californie: les coureurs exténués


Image
Le coureur belge Guillaume Van Keirsbulck au bout du rouleau.

Le Tour de Californie est frappé par la canicule. Hier, lors de la seconde étape remportée par Javier Alexis Acevedo, certains coureurs ont franchi la ligne d'arrivée totalement exténués.

Une course de plus de 200 km, 45 degrés au thermomètre et une montée ardue vers le Mountain Center (Palm Springs): la seconde étape du Tour de Californie a laissé des traces dans le peloton (voir les vidés sous l'article).

Certains coureurs, comme c'est le cas du coureur belge Guillaume Van Keirsbulck (sur la photo), ont franchi la ligne d'arrivée à bout de souffle.

De Gendt: "Comme un biscuit dans un four"

D'autres, comme Pieter Serry (Omega Pharma-Quick) et Mauro Da Dalto (Cannoncale) n'ont pas eu la même "chance". Ils sont arrivés hors délai.

phpBB [video]


phpBB [video]
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FAYARD
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Message non lu par FAYARD »

kent 7 a écrit ::shock: Silver , t 'en rates pas une :!:

C'est vrai qu'on est tous des jaloux , des aigris dès qu'on s'étonne que des mecs chargés meurent prématurément :?:

Pour faire "scientifique " il faudrait s'appuyer sur des stats sur le dopage alors que même devant un tribunal les mecs nient tout ou avouent bien tard ... c'est impossible de faire des études approfondies sur les pratiques dopantes :!:
On ne peut que constater ... la liste des décès prématurés de dopés s'allonge : c'est INCONTESTABLE mais il n'y a sûrement AUCUN RAPPORT :?:

Tu devrais lire le livre d'Hamilton sur les perfs de ton idole : :sm10: :sm10: :sm10:
Sans compter les sportifs de seconde zone qui se dopent allègrement et dont la mort prématurée ne fait pas la une....comment faire une étude sur des cas non révélés :?:
Silver tu déconnes, il est impossible de faire une étude sur les quelques mecs qui ont avoués alors qu'ils sont beaucoup plus nombreux à s'être dopés et que même en décédant prématurément, il serait impossible de les compter dans les dopés sans jamais s'être fait prendre par la patrouille...
Pour finir, le coup des stars du show biz qui pourrait mourir à cause de la gloire, pouahhhhh..tu sais que la consommation de drogue et d'alcool est très très très répandue dans ce milieu....
T'es vraiment un marrant toi... :mrgreen: :mrgreen:
“Les réseaux sociaux vous ont tous mis trop à l’aise avec le fait de manquer de respect aux gens, sans vous faire casser la gueule”. Mike Tyson :eusa-whistle:
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Message non lu par Richie »

FAYARD a écrit :
kent 7 a écrit ::shock: Silver , t 'en rates pas une :!:

C'est vrai qu'on est tous des jaloux , des aigris dès qu'on s'étonne que des mecs chargés meurent prématurément :?:

Pour faire "scientifique " il faudrait s'appuyer sur des stats sur le dopage alors que même devant un tribunal les mecs nient tout ou avouent bien tard ... c'est impossible de faire des études approfondies sur les pratiques dopantes :!:
On ne peut que constater ... la liste des décès prématurés de dopés s'allonge : c'est INCONTESTABLE mais il n'y a sûrement AUCUN RAPPORT :?:

Tu devrais lire le livre d'Hamilton sur les perfs de ton idole : :sm10: :sm10: :sm10:
Sans compter les sportifs de seconde zone qui se dopent allègrement et dont la mort prématurée ne fait pas la une....comment faire une étude sur des cas non révélés :?:
Silver tu déconnes, il est impossible de faire une étude sur les quelques mecs qui ont avoués alors qu'ils sont beaucoup plus nombreux à s'être dopés et que même en décédant prématurément, il serait impossible de les compter dans les dopés sans jamais s'être fait prendre par la patrouille...
Pour finir, le coup des stars du show biz qui pourrait mourir à cause de la gloire, pouahhhhh..tu sais que la consommation de drogue et d'alcool est très très très répandue dans ce milieu....
T'es vraiment un marrant toi... :mrgreen: :mrgreen:
Allemagne de l'Est...le nombre de décès et problèmes divers, et dans un sport où il n'y a pas de dopage, le foot, et le vélo :

http://www.dopage.be/actualites/mort_pr ... 2e2d3e0564

L'ITALIE MÈNE L'ENQUÊTE

Jusqu'à présent, l'Italie est la seule nation à avoir enquêté rigoureusement sur cette épineuse question. Tout est parti d'une déclaration de Zdenek Zeman, l'entraîneur tchèque de L'AS Roma. En 1998, ce technicien s'était mis à dos l'ensemble des acteurs du Calcio en souhaitant publiquement que le football "sorte des pharmacies". Par cette petite phrase, il entendait dénoncer un recours massif aux médicaments de la part de joueurs sous la pression de plus en plus manifeste de l'encadrement. Dans la foulée, on s'aperçut que le laboratoire Acqua Acetosa chargé des tests antidopage faisait montre à l'égard des footballeurs d'un coupable laxisme.

Le juge Raffaele Guariniello se saisit du dossier et entreprit de remonter l'histoire du dopage dans le Calcio. Sur base d'anciens catalogues de figurines Panini, le juge italien et ses collaborateurs retrouvèrent la trace de 24.000 joueurs qui avaient évolué en divisions 1, 2 et 3 nationales entre 1960 et 1996. Et là, surprise! Les enquêteurs s'aperçurent que 400 d'entre eux étaient déjà morts, dont 70 de manière suspecte. Cette étude révéla notamment des fréquences anormalement élevées de cancers du foie, du pancréas et du colon. Par divers témoignages, on sait aujourd'hui que des produits dopants circulaient dans les vestiaires pendant toutes ces années. Et même ceux qui ne se dopaient pas consommaient une quantité affolante de médicaments et autres compléments alimentaires.

Faut-il y voir une relation de cause à effet? L'enquête permit également d'attirer l'attention sur le nombre anormalement élevé de Scléroses Latérales Amyotrophiques (SLA), une maladie rare qui détruit progressivement et de manière inexpliquée des motoneurones de la corne antérieure de la moelle épinière, c'est-à-dire des cellules nerveuses qui transmettent directement l'influx aux muscles. Après des premières sensations d'engourdissement des membres et une fatigue anormalement élevée, la maladie évolue vers une paralysie qui gagne d'autres muscles sans que malheureusement on ne puisse faire grand-chose pour ralentir son cours. Une quarantaine de ces footballeurs dont certains sont déjà morts sont atteints par cette dégénérescence mieux connue chez nous sous le nom de maladie de Charcot. Cette fréquence est dix à vingt fois supérieure à la moyenne nationale. Si les prévisions statistiques avaient été respectées, on aurait recensé un, voire deux cas de SLA parmi les footballeurs! Pour l'heure, il est impossible de déterminer avec certitude les causes de cette maladie. Peut-être les sportifs de haut niveau sont-ils tout simplement fragilisés en raison d'une sollicitation accrue de leur musculature. La consommation outrancière de médicaments est une autre piste. Des enquêtes épidémiologiques réalisées dans l'île de Guam dans le Pacifique et la presqu'île de Kii au Japon ont montré que la maladie était clairement liée à la concentration importante d'aluminium et de plomb dans l'alimentation. Or, il arrive que ces mêmes substances pénètrent dans l'organisme par voie médicamenteuse. On trouve notamment de l'aluminium dans les pansements gastriques que prennent de nombreux sportifs pour atténuer les douleurs à l'estomac liées à une consommation excessive d'antiinflammatoires. Ces antiinflammatoires pourraient d'ailleurs être une des causes de ce déséquilibre. En gommant systématiquement les signes d'un malaise, on pousserait l'organisme au-delà de ses capacités naturelles de régénération. Reste que le dopage est une piste que les enquêteurs s'en voudraient d'écarter. On sait que la SLA est classiquement liée au dysfonctionnement de la thyroïde. Or, des médicaments qui copient les hormones thyroïdiennes circulent dans les milieux sportifs dans le but d'accroître la consommation d'oxygène ou de brûler des graisses.

http://membres.multimania.fr/regaliz/do ... e_obs3.htm
Quand le sport tue

1998 aura donc été l'année du grand déballage. De l'affaire Festina en passant par l'enquête sur le football italien, on a pu mesurer l'ampleur du fléau : le dopage est une pratique massive, organisée, quasiment scientifique. A l'heure où le Parlement examine le projet de loi anti-dopage, notre enquête démontre que l'enjeu de ce combat va bien au-delà : à vouloir forcer la nature, les athlètes mettent en péril leur santé. Et leur vie même. Voici les preuves, tirées d'une étude menée à notre demande par un médecin sportif et deux statisticiens de l'institut Curie. Elles sont accablantes. En collaboration avec « D'un monde à l'autre », sur France 2, le 23 novembre à 22 h 40 : « Faut-il sacrifier la santé à la performance ? »

Entre 1975 et 1995, cinq coureurs français du Tour de France sont morts d'infarctus ou d'accident vasculaire sans avoir atteint 45 ans. Les trois plus jeunes avaient 27, 29 et 31 ans, les deux autres 40 et 44. Une telle série noire n'aurait jamais dû se produire. Les décès d'origine vasculaire aussi précoces sont exceptionnels. En appliquant les taux nationaux au peloton, on ne devrait déplorer, sur la période considérée, qu'une mort de ce type avant 45 ans. 1,472 pour être précis, encore que les demi-morts soient rares. Cinq, c'est donc quatre de trop. Quatre morts statistiquement significatives : la probabilité que cet excès soit dû au hasard est exactement de 0,0173... Moins de 2% ! Selon le critère universellement admis par les épidémiologistes, une probabilité au-dessous de 5% ne correspond pas à une fluctuation aléatoire mais à un effet réel. En clair, les coureurs du peloton ont maintenant un risque anormalement élevé d'être lâchés avant l'heure par leur coeur ou leurs artères. Un risque très supérieur à celui de la population générale.

A quoi attribuer cette augmentation du risque, sinon aux dangers du cyclisme de compétition ? Les coureurs du Tour ne sont pas des garçons fragiles. Plutôt des gaillards au coeur d'acier et à la santé de taureau. Les quatre morts en excès démontrent mathématiquement ce que l'on sait depuis belle lurette sans l'admettre : les cadences de la course moderne, le surentraînement et le dopage organisé se paient. A force de pousser la machine humaine au-delà de ses limites, d'« allumer la chaudière », selon l'expression idoine, elle finit par exploser. Au passage, le jargon de la dope constitue en lui-même la preuve la plus imparable du fait que les cyclistes ne marchent pas « à l'eau claire » (1). Mieux que n'importe quel contrôle, ce langage trahit les liens anciens qui unissent le peloton au dopage. On n'invente pas fortuitement des expressions telles que « billes de 4 » (pilules de strychnine d'un diamètre de 4 mm, comme les billes de la cuvette de direction d'un vélo), « marcher aux boulons de 18 » (se doper) ou « chargeurs réunis » (soigneurs).

Inutile d'épiloguer. A qui fera-t-on avaler qu'une seule équipe gagnerait 10% en endurance grâce à l'EPO - les cyclistes disent « l'épau » - tandis que les autres carbureraient à l'aqua simplex ? A-t-on vu les coureurs d'une même équipe rafler toutes les étapes avec 30 minutes d'avance ? Il faut une sérieuse dose d'hypocrisie ou de mauvaise foi pour persister à nier que le dopage soit bien une composante structurelle du cyclisme moderne. Comme d'ailleurs d'une grande partie des disciplines de haute compétition. Nous avons cependant souhaité pousser l'investigation un cran plus loin. Quel est l'effet à long terme d'une pratique sportive de plus en plus artificielle, de moins en moins proche de la « vérité des organismes » ? Qu'advient-il des champions une fois qu'ils ont quitté les podiums ? Comment vivent les hommes réels, quand ils cessent d'être des géants de la route ? A quel âge meurent-ils, et de quoi ?

Nulle fédération, aucune instance officielle du cyclisme, aucun Comité olympique n'a mené cette enquête. Le monde sportif n'aime pas montrer les accrocs sur l'étoffe des héros. Et ce silence n'est pas particulier au vélo. Dans la bibliographie épidémiologique française, on ne trouve pas la moindre étude sérieuse sur le devenir d'une cohorte de sportifs de haut niveau.

L'analyse statistique que présente ici « le Nouvel Observateur » est donc une première. Elle porte sur l'ensemble des cyclistes français qui ont participé à la Grande Boucle depuis la fin de la dernière guerre. Soit 677 coureurs pour 52 éditions, de 1947 à 1998.
Seul un concours de circonstances exceptionnel a rendu possible cette enquête. Au départ, il y a la passion d'un médecin sportif, Jean-Pierre de Mondenard, responsable du contrôle antidopage sur le Tour, de 1973 à 1975. Depuis de longues années, le docteur de Mondenard a entrepris un travail inlassable de documentation. Aidé de deux autres amoureux de la petite reine, Philippe Fetter et Henri Lumineau, il a consacré des milliers d'heures à rassembler les dates de naissance et, quand il y avait lieu, de décès des coureurs. Tout, y compris les causes des morts, a été minutieusement vérifié. A l'arrivée, une base de données unique qu'il restait à « faire parler ». Le docteur Bernard Asselain, responsable du service de biostatistiques de l'Institut Curie, à Paris, et Yann DeRycke, ingénieur dans le même service, ont accepté de s'en charger. Rompus aux études sur la survie de cohortes de patients, ils ont passé les données à la moulinette d'une méthodologie statistique rigoureuse. Leurs austères listings révèlent l'histoire cachée du Tour, racontée par les chiffres.

Sur les 677 coureurs français étudiés , seuls 9 ont participé à l'épreuve avant guerre (il n'y a pas eu de Tour de 1940 à 1946). Les 668 autres se sont engagés dans une ou plusieurs des 52 éditions disputées de 1947 à 1998. La moyenne de participation se situe entre 3 et 4, mais beaucoup n'ont couru qu'un ou deux Tours, face à des cumulards qui dépassent la dizaine. Les deux recordmen de participation sont André Darrigade, qui a disputé les 14 Tours de 1953 à 1966 et a aujourd'hui 69 ans, ainsi que Raymond Poulidor, également 14 Tours, de 1962 à 1976 (il a manqué celui de 1971 à cause d'un zona).
1947, c'est l'année du premier Tour d'après-guerre : 21 étapes, 100 partants, 53 arrivants. Le vainqueur s'appelle Jean Robic, 26 ans, à la moyenne de 31,412 km/h. En 1948, c'est l'Italien Gino Bartali. Puis il y aura le Campionissimo Fausto Coppi - 1949 et 1952 -, Louison Bobet et Jacques Anquetil, dont la grande période s'étendra de 1961 à 1964, avec quatre victoires consécutives.
Avec l'ère Anquetil, une nouvelle génération surgit. Les coureurs des années 50 étaient nés avant guerre, entre 1910 et 1930. Au milieu des années 60 arrivent les enfants du baby-boom, nés entre 1945 et 1955, qui auront définitivement pris le relais dans les années 70. Cette relève démographique s'articule à toute une série de mutations du cyclisme professionnel. Les équipes de marques apparaissent en 1962. Le rythme des courses s'accélère. Le calendrier des compétitions s'alourdit. Les retransmissions télévisées s'allongent. En un mot, le vélo change de braquet dans les années Anquetil (dont la moyenne record de 37,317 km/h dans le Tour 1963 ne sera pas améliorée avant la victoire de Bernard Hinault en 1981). L'escalade des cadences se poursuit tout au long des années 70. « Le Belge Freddy Maertens, raconte Jean-Pierre de Mondenard, est un exemple emblématique de ce stakhanovisme . Il a été engagé en 1978 dans 220 courses, en a gagné 56 et a totalisé 23 jours de courses entre le 24 mars et le 1er mai. Les coureurs de cette époque couraient fréquemment plus de 200 jours par an. »

Que disent les statistiques ? Sur les 677, on dénombre 77 décès, soit un peu plus de 11%. Quand on examine la mortalité par tranche d'âge, une première observation frappe : la survie des coureurs devient de moins en moins bonne au cours des ans. A mesure que l'on avance dans le temps, on relève de plus en plus de morts avant l'âge de 60 ans. Le peloton semble évoluer à rebours de la population générale, dont la mortalité diminue dans toutes les tranches d'âge depuis la guerre.

Pour analyser cette évolution paradoxale, les statisticiens de l'Institut Curie ont distingué deux sous-groupes : les coureurs dont l'année de milieu de carrière est antérieure ou égale à 1961, et ceux pour qui elle est postérieure. Schématiquement, les « anciens » correspondent à la génération d'avant guerre et à la période Coppi-Bobet. Les « modernes » sont très majoritairement nés après la guerre et ont couru pendant les années Anquetil, Merckx, Hinault ou Indurain. Darrigade, notre champion de longévité, fait partie des anciens, mais il a connu le début de la période moderne.
Le groupe des anciens comprend 285 sujets, dont 229 en vie ; le groupe des modernes 392 sujets, dont 370 vivants. La moyenne d'âge du premier groupe est de 70 ans, celle du second 44. Le déséquilibre entre les deux traduit le fait que le premier correspond vraiment à une génération, tandis que les modernes comprennent à la fois les enfants du baby-boom et le début d'une génération plus jeune, née autour de 1970.
Le groupe le plus âgé se distingue par une santé exceptionnelle. Si l'on oublie les décès précoces de Louison Bobet, Jean Robic ou Roger Rivière, nos anciens ont dans l'ensemble une pêche d'enfer. Les octogénaires fleurissent. Leur doyen, Lucien Lauk, a aujourd'hui 87 ans et a couru les Tours 48 et 50. Au total, 93% des anciens atteignent 60 ans, 70% vivent encore à 80 ans. A titre de comparaison, dans la population générale, on compte environ 85% de survivants à 60 ans, 70% à 70 ans, 40% à 80 ans (données de 1975). Ainsi, les anciens ont quasiment une décennie de bonus sur le Français moyen !

En comparaison avec l'étonnante conservation de leurs aînés, les modernes ont triste mine : 85% de survie à 60 ans, pas mieux que la population générale. Ils sont trop jeunes pour qu'on puisse calculer leur taux de survie à 80 ans, mais s'ils continuent sur leur lancée, ils n'auront pas la longévité remarquable de leurs aînés. Une fois de plus, notre Poupou national fait figure d'exception confirmant la règle : âgé de 63 ans, il semble bien parti pour démontrer que, dopage ou pas, le vélo vous maintient son bonhomme.
Comment expliquer le décalage anormal - et statistiquement significatif - entre anciens et modernes ? Pour répondre, les biostatisticiens de l'Institut Curie ont ventilé les causes de décès en trois rubriques : cancers, maladies vasculaires, accidents (les autres causes sont peu nombreuses et ne changent guère l'analyse). Pour les cancers, les deux groupes sont proches et affichent des taux nettement meilleurs que la population générale. Les accidents alourdissent l'addition des modernes ; globalement, les 677 coureurs ont deux fois plus d'accidents que la population générale, mais les modernes en ont encore 2 fois plus que les anciens. Assez logiquement, il s'agit le plus souvent d'accidents de la route (voiture ou vélo).
Pour les maladies vasculaires, les cadets s'en sortent également moins bien que leurs aînés, mais l'écart n'est pas significatif. En revanche, si l'on se limite aux décès avant 45 ans, la différence devient explosive : les cinq coureurs cueillis dans la fleur de l'âge par des crises cardiaques ou des accidents vasculaires sont tous des modernes. Aucun décès de ce type n'a été enregistré chez les anciens, et ces cinq morts constituent bien une anomalie criante. D'autant que les coureurs du peloton affichent au départ une constitution plus robuste que la moyenne nationale. Ajoutons que l'anomalie n'est pas liée au vélo, en général, mais au cyclisme de la période récente.
Des résultats qui confirment qu'une rupture s'est bien produite dans les années Anquetil. La mutation des années 60 a rendu plus dangereuse la pratique du cyclisme de compétition. On a couru de plus en plus, de plus en plus vite et sans doute aussi de plus en plus « chargé ». Jusqu'à la guerre, le dopage a des côtés folkloriques : caféine, éther, sang de taureau en ampoules, testicules de fauves écrasés et les fameuses « billes de 4 » à la strychnine. La guerre popularise les amphétamines, très prisées notamment par les pilotes de chasse. Les amphétamines se répandent parmi les cyclistes dans les années 50-60. C'est la « bomba » de Fausto Coppi (voir encadré), la « dynamite » capable de faire littéralement exploser le corps par hyperthermie. Le 13 juillet 1967, le Britannique Tom Simpson tombe pendant l'ascension du mont Ventoux. Chaleur, extrême fatigue masquée par l'effet des amphétamines, la mécanique humaine a grillé comme un moteur qui coule une bielle.

Dans la décennie suivante, si l'on n'abandonne pas les amphétamines, l'« armoire aux poisons » s'enrichit de plusieurs rayonnages : les corticoïdes, que l'on s'injecte à travers le maillot - la « fléchette » -, puis le « petit déjeuner des champions » - les anabolisants -, enfin l'hormone de croissance. Cette dernière est au début de l'hormone extraite de cadavre, et l'un de ses surnoms, « sérum de singe », en dit long sur les filières d'approvisionnement. Et toutes ces mixtures impliquent des risques à long terme, cardio-vasculaires ou cancéreux (voir tableau p.28). Enfin, l'EPO, apparue dans la dernière partie des années 80, peut provoquer des embolies et des arrêts cardiaques. On soupçonne, sans confirmation définitive, que le décès à 32 ans du Néerlandais Bert Oosterbosch, vainqueur de 3 étapes du Tour, est dû à l'EPO. Utilisée un peu plus tardivement dans notre pays, elle n'a pas fait jusqu'ici de victime parmi les Français du Tour.
Au total, la période des années 70-80 a donc été particulièrement meurtrière, à la fois du fait des crises cardiaques et des accidents. Les dix dernières années sont caractérisées par une double tendance. D'une part, les cadences sont devenues moins dures, même si le Tour se court de plus en plus vite (Pantani a battu le record cette année, en frisant les 40 km/h de moyenne). Désormais on roule plutôt 100 à 130 jours que 200 jours par an. D'autre part, le dopage a changé. Il est désormais géré directement par des médecins, les « sorciers » italiens notamment, souvent passés du contrôle antidopage à la préparation des coureurs. Le dopage se fait plus scientifique, mieux adapté à l'organisme et à la recherche de la performance.On ne se charge plus « comme une mule », on dose. Et on surveille de près : le coureur sous EPO dort avec sa ceinture thoracique munie d'une alerte qui le réveille si son rythme cardiaque ralentit trop.

Depuis 1990, deux coureurs sont morts avant l'âge de 45 ans. Ils étaient cinq dans la décennie 80 et quatre pendant les années 70. La professionnalisation de l'entraînement, de la diététique et du dopage ont-ils eu des effets bénéfiques ? Il serait prématuré de l'affirmer. Tout au plus peut-on avancer un pronostic : une meilleure maîtrise des substances et de la physiologie pourrait déplacer le risque dans le temps. On verrait alors moins d'accidents brutaux, mais cela ne supprimerait pas les effets chroniques de la manipulation du corps, l'accroissement de risques vasculaires ou cancéreux à long terme. Sans compter l'évolution vers des conduites addictives, comme l'alcoolisme ou la toxicomanie qu'on observe chez de nombreux ex-athlètes de haut niveau (voir p. 18).

Réduire les risques ne suffira pas à enrayer le cycle infernal du dopage. On stigmatise aujourd'hui volontiers la tricherie des coureurs, des médecins ou des autorités sportives complices. On oublie la principale duperie : notre propre exigence d'un spectacle sportif total alors que nous savons confusément qu'il est un feu d'artifice. Oui, les cyclistes se dopent, et ils ne sont pas près d'arrêter. Que celui qui est prêt à renoncer à sa part d'éternité leur jette la première fléchette.

(1) Ces expressions sont tirées du livre de Jean-Pierre de Mondenard, « Dopage aux jeux Olympiques » (Amphora, 1998).

MICHEL DE PRACONTAL
combinard
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Re: L'ACTUALITE DU CYCLISME

Message non lu par combinard »

ou peut on trouver des video avec les résumés des etapes du giro?
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