Si je me rappelle bien, j'ai vu un message ou en effet le président de la FFTRI est traité de "gr.. c..", c'était il me semble sur le sujet des nouvelles appellations des distances.
A ce moment là, on était en pleine discussion très chaude et très mouvementée sur Lance Armstrong ou les "pour" et les "contre" s'envoyaient royalement des roses !
Le sujet sur les nouvelles appellations est arrivé à ce moment là et il vrai qu'un internaute, déjà chaud bouillant sur L.A., s'est laché sur le président de la FFTRI.
J'ai vu le message car à cette période, j'étais très assidu sur ces sujets.
Je peux dire que le modérateur a rapidement compris que dans ce message, les bornes ont été franchies et le message a été supprimé.
Il n'empêche que des mots ont été écrits et lus.
On peut ne pas être d'accord sur un sujet et en débattre même de manière très vive mais il n'empêche qu'un certain respect doit être de mise dans les messages.
Pourquoi la FFTRI agit de cette manière ?
Tout d'abord parce que c'est son président en personne qui est "attaqué".
Ensuite parce que c'est la procédure à suivre. On attaque l'internaute qui a écrit le message et l'éditeur qui l'a publié.
Thierry, en tant que créateur de ce forum, est responsable de ce qui s'écrit sur le forum.
Le créateur du forum, et ses modérateurs, ne peuvent pas empêcher un internaute d'écrire des injures mais ils doivent controler le contenu et la divulgation des messages et agir en conséquence. Ce qui a été fait avec la suppression du message en question.
A mon avis, Thierry ne risque pas grand chose car les propos tenus sur Onlinetri.com sont généralement corrects, et quand il y a quelques dérapages, Thierry en personne ou les modérateurs font des rappels à l'ordre pour recadrer les indiciplinés.
Par contre, l'internaute en question a oublié que "La liberté des uns s'arrête là ou commence celle des autres" : art 4 de la Déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen du 26 août 1789.
Pour lui, suivant la plainte de la FFTRI, la sanction peut être plus ou moins grave.
Apparemment, au moment ou je poste mon message, on ne sait pas si la plainte a été déposée mais ça ne fait rien.
Cela permet de faire un petit rappel à l'ordre.
Que dit la loi en matière de diffamation et d'injure ?
La diffamation et l’injure sont des délits de presse, réprimés par la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse.
La diffamation : constitue un délit ou une contravention suivant qu’elle est exprimée publiquement ou en privé. Consultable en ligne, la diffamation est toujours publique (=déli).
La diffamation est définie comme "toute allégation ou imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé".
Par exemple, c’est dire de quelqu’un, sans preuve, qu’il est un voleur.
Dès lors que la personne peut être identifiée facilement, on commet une diffamation.
Elle est punissable dès l’instant où elle est commise envers les particuliers par, notamment, tout moyen de communication au public par voie électronique.
L’injure : est définie par la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse comme « toute expression outrageante, termes de mépris ou invective qui ne renferme l’imputation d’aucun fait. »
L’injure, regroupe par exemple toutes les expressions visant une personne et qui manifestent un mépris, une critique infondée.
Ce qui est pris en compte c’est à la fois les mots prononcés mais également la manière dont ils sont dits, comme par exemple dans le cas de l’expression : "la prof d’histoire est une grosse vache".
C’est ce dernier point, l’absence d’imputation de fait précis qui fait la différence, parfois difficile à apprécier, entre l’injure et la diffamation.
Sanctions
La diffamation publique proférée contre une personne exerçant des fonctions publiques est punie d’une amende pouvant aller jusqu’à 45 000€.
Si elle est faite contre une personne privée, l’amende n’excède pas 12 000€.
Enfin, si la diffamation revêt un caractère racial, la peine est de un an d’emprisonnement et 45 000€ d’amende.
Une injure publique est réprimée par la loi de 1881 (article 33), qui la punit d’une amende de 12 000 euros.
"Dura lex, sed lex".