Ce qui vous ferait arrêter le TRI

[wave33]

Bonjour

Je suis revenu en 2009 pour une épreuve (cf post sur les débuts), puis j'ai continué , puis j'ai de nouveau arrêté.

pourquoi : Prise de quiche généralisé de ce sport

Un sport génial qui se prend trop au sérieux , le niveau moyen est faible et il baisse mais la quiche est énorme , un truc de dingue .

Et que je trimballe mon matos (je parle du vélo quoique....)
Et que je paie un coach
Et que je m'interroge sur le bien fondé d'un 4*200 ma grand mére en chemise, court forest court....
Et que je pique les bas de mamie à la maison de retraite pour faire mon retour veineux...
Et que je pond des règlements toujours plus compliqués et zélés (oh on nage , on roule cf UFOLEP, on court Cf FFA on ne fait pas de la formule 1)

Ben moi ça me parle pas ,bon je vais continuer à patauger , roulotter et trotinner car j'adore cela

J’exagère un max et je vais me faire pourrir mais un peu d'humilité ne ferait pas de mal .
Allez la bise

[BN]

un deuxième divorce

En même temps, avec un nom pareil, tu dois vite les user

[Nico U.]

CE qui m'a fait arreter? Une combinaison de plusieurs choses que je classe par ordre d'importance:

1 - Une lassitude générale après une quinzaine d'années de pratique intensive. Plus la motivation d'aller me jeter dans l'eau le soir pendant l'hiver et globalement le manque de plaisir a l'entrainement, ce qui etait mon moteur principal.
2 - L'envie de donner la priorité a une famille nouvellement constituée. Une femme et des enfants ca prends du temps!
3 - L'impression d'avoir réalisé tous mes reves de triathlete et le manque de nouveaux objectifs.
4 - La dérive commerciale des epreuves en général et des IM en particulier.

[T.K]

rien d'autre que la déchéance , l'abandon de toute estime de soi , rien d'excusable si ce n'est la misère de l'âme , si on n'avance pas , on recule .
mon grand-père à plus de 80 ans marchait longuement tous les jours , refusait de prendre le bus , c'est lui qui préparait les marches de 20 kms vallonées du club du 3ème age de Perpignan , faisait ses mouvements de gym le matin , bref il avait de la tenue comme disaient tout le monde ... voilà , tout le reste , c'est de la littérature .

[Jaginho]

- la règlementation toujours plus contraignante pour les affaires dans les parcs à vélo.

Désolé de le dire, mais ça fait un peu réflexion de consumériste qui ne regarde pas plus loin que le bout de son nez !

Quand je vois le nombre de triathlons où je me suis retrouvé avec le sac du voisin sur mes chaussures, les chutes que j'ai parfois vues aussi à cause de concurrents indélicats qui s'étaient bien étalés, je me dis que cette règle est plutôt bienvenue est opportune. Après, si c'est trop insupportable de bien s'organiser et d'aller poser son sac dans la zone vestiaire à quelques dizaines de mètres au plus de son emplacement, évidemment, y'a de quoi envisager d'arrêter oui !

Je fais effectivement ce constat malheureux : de plus en plus de consuméristes qui supportent de moins en moins bien la moindre règle qu'il perçoivent comme une atteinte à leur retour sur investissement ! ça, ça pourrait me faire arrêter !

1- Je dois avoir une trentaine de tri dans la tronche (toutes distances), je n'ai jamais eu/vu de sac qui traînait... J'en entends parlé mais je ne trouve personne qui en a été victime (sauf toi et ceux qui vont certainement témoigner mais serait-ce leur cas ou un cas entendu ???)
2- Les zones vestiaires sont malheureusement très rares => ce qui explique le raz le cul notamment de ma femme qui a gardé 8 sacs, serviettes à Biscarrosse !!! (je ne déconne pas en plus, elle a été dégoûtée !)
3- Quel lien avec "consumérisme" ? On parlerait de bracelet magique, de vélo dernière génération, de visière new génération (etc.) mais là, je colle ! Si je suis ton raisonnement, c'est cette règle qui m'oblige à acheter un sac
4- L'amoncellement de règle devient effectivement débile mais ne sommes-nous pas dans un pays un souci = une loi (cigarette au volant...)

[Joel]

CE qui m'a fait arreter? Une combinaison de plusieurs choses que je classe par ordre d'importance:

1 - Une lassitude générale après une quinzaine d'années de pratique intensive. Plus la motivation d'aller me jeter dans l'eau le soir pendant l'hiver et globalement le manque de plaisir a l'entrainement, ce qui etait mon moteur principal.
2 - L'envie de donner la priorité a une famille nouvellement constituée. Une femme et des enfants ca prends du temps!
3 - L'impression d'avoir réalisé tous mes reves de triathlete et le manque de nouveaux objectifs.
4 - La dérive commerciale des epreuves en général et des IM en particulier.

Ce qui m'a fait arrêter ? Une combinaison de plusieurs choses que je classe par ordre d'importance:

1 - L'impression d'avoir réalisé tous mes rêves de triathlète et le manque de nouveaux objectifs.
2 - L'envie de donner la priorité a une famille en constante augmentation Une femme et 3 enfants ça prends du temps !
3 - Une lassitude générale après 25 ans de pratique intensive. Plus la motivation d'aller me jeter dans l'eau le soir (ou le matin !).
4 - Un changement de carrière professionnelle plus chronophage
5 - L'impression de ne plus être en complet phasage avec le monde triathlètique (d'être un vieux dinosaure quoi !)

[PierreM]

Ce qui me ferait arrêter le tri :

- Le prix des inscriptions
- L'ambiance qui deviendrait délétère
- L'aspect "logistique" toujours un peu pénible

Bref pas grand chose en somme. Par contre, ce qui me ferait arrêter la pratique sportive (cap, vélo et nat' pris indépendamment), là je dois dire qu'à part une énorme blessure, rien (et encore, paraplégique, je me mettrais sans hésiter au sport en fauteuil !)

[L'Dingo]

-Si Eric faisait Nice en moins de 12H avec ses techniques d'entrainement
ce serait alors une remise en cause profonde , ajoutée à la perte financière incommensurable face à Silver

[pierrot12]

Bonjour,

J'ai voulu pratiquer le tri par esprit d'aventure et de dépassement de soi car fortement inspiré par les IM. Les autres formats d'épreuves ne m'attirent guère sinon pour servir de tremplin en vue d'une préparation longue distance. Je respecte bien entendu les formules plus courtes et je suis un fervent supporter de nos équipes nationales. Mais je ne suis pas fan des formats olympiques et autres sprints. Bref, il en faut pour tous les goûts et c'est très bien ainsi.

J'ai déjà prévu d'arrêter ce sport dans 2/3 ans maxi pour de probables orientations professionnelles qui ne me permettront plus de me préparer convenablement. Je continuerai le vélo et un peu de CAP et reprendrai peut être mon sport d'origine (escrime) car moins chronophage. Je suis en CDD. En tout cas c'est toujours une super expérience à vivre.

[magnus]

Vaste sujet

J'ai commencé le triathlon en 1989......et je viens de stopper ma préparation pour l'ironman de Frankfurt.
Je pense que je vais faire un très très gros break au niveau du triathlon......pour plusieurs raisons :

Un peu comme Joel, je le rejoins pour tous ses points sauf le professionnel, ou là moi c'est même tout a fait l'inverse.

J'ai réalisé tout mes objectifs que je m’étais fixé (gagner un petit tri local (1996), faire moins de 2h sur CD (1996), faire un ironman (J'en ai fait 4 entre 2007 et 2009) et aller a clearwater (2008)

J'ai 45 ans et mécaniquement je prend beaucoup moins de plaisir et je sens que le corps fatigue bcp plus......j'ai encore la chance d'être en bonne santé et sans bobo style hanche, genoux, dos, etc........donc je sens qu'il est temps de lever le pied pour continuer a faire du sport "plaisir"

Je suis séparé depuis 2 ans et ma vie a bcp changé, j'ai une vie de célibataire et le triathlon est quand même un sport fort prenant et qui consomme bcp d'heure d'entrainement et autres déplacement d'un coin a l'autre......et je n'ai plus l'envie ni le temps de consacrer 10-15h de sport par semaine et si c'est juste pour faire joujou avec le tri, ca ne m’intéresse pas.

Professionnellement, je suis chez ARCELOR et disons que depuis 18 mois, on vit au jour le jour et l'avenir n'est pas bon du tout du tout......alors psychologiquement, j'ai un peu du mal.

Le tri ne m’intéresse que si je peux être à 100% de mon potentiel a l'instant T......et pour ca, il faut que je sois bien dans ma tête et motivé comme un cadet......et pour toutes les raisons évoquées ci dessus, l'entrainement "triathlon" est devenu une contrainte......donc il y a 15 jours, j'ai décidé de jeter l'éponge et de reprendre une vie normal, sans sport a gogo et à courir partout et j'en suis vraiment soulagé

Je ne dis pas que je ne ferais plus jamais de triathlon......mais il faudra du temps et que ma vie redevienne plus stable et plus simple.

Voila enjoy life et carpe diem....

[magnus]

rien d'autre que la déchéance , l'abandon de toute estime de soi , rien d'excusable si ce n'est la misère de l'âme , si on n'avance pas , on recule .
mon grand-père à plus de 80 ans marchait longuement tous les jours , refusait de prendre le bus , c'est lui qui préparait les marches de 20 kms vallonées du club du 3ème age de Perpignan , faisait ses mouvements de gym le matin , bref il avait de la tenue comme disaient tout le monde ... voilà , tout le reste , c'est de la littérature .

On a pas dit "qu'es ce qui vous ferait arrêter le sport" mais bien le triathlon.

Le sport, faut pas arrêter (tant que la santé nous le permet), on est "condamné" a faire du sport toute sa vie (c'est plutôt une bonne maladie )

J'arrête le tri, mais je continue a courir 1 jour sur 2 et a faire des trails pour mon plaisir et voir les copains....avec une petite natation de temps en temps et une sortie vélo quand il fera très beau.....

voilou

[T.K]

Je ne m'étais pas trompé de question , et ce qui est amusant , mais qui ne m'étonne pas car on essaie tous de déterminer le profil psychologique des internautes , c'est que j'allais répondre à ton message , preuve peut-être d'une hypersensibilité commune .
Non , en fait j'admire autant le champion que La Tortue sous-entraîné qui relève son défi personnel .
Tu confonds pour moi compétition et performance . Je te souhaite de franchir le pas , d'aborder la compétition juste pour le plaisir d'y participer , et là , il n'y a pas de limite d'âge pour se faire plaisir .

[magnus]

Je ne m'étais pas trompé de question , et ce qui est amusant , mais qui ne m'étonne pas car on essaie tous de déterminer le profil psychologique des internautes , c'est que j'allais répondre à ton message , preuve peut-être d'une hypersensibilité commune .
Non , en fait j'admire autant le champion que La Tortue sous-entraîné qui relève son défi personnel .
Tu confonds pour moi compétition et performance . Je te souhaite de franchir le pas , d'aborder la compétition juste pour le plaisir d'y participer , et là , il n'y a pas de limite d'âge pour se faire plaisir .

Entièrement d'accord avec toi, même a 45 ans et après 20 ans de sport intensif et de compétition a mon niveau de performance.....je suis toujours un compétiteur dans l'âme.....même si j'ai un niveau tout a fait banal, j'ai toujours été au taquet et toujours "un peu trop vite"

Je sais que je serai toujours comme ca....Et je sais aussi que ce n'est pas bon.....il faut accepter que l'horloge tourne et ce n'est pas toujours evident......mais il le faudra sinon ca risque de devenir pathétique et je ne veux pas devenir ce vieux sportif dépassé qui continue a courir après les jeunes en se mettant minable a chaques courses ou entrainements.

Maintenant, sur le trail, c'est un autre esprit et les défis sont différents.......et mes priorités actuelles sont en dehors du sport....donc no stress je gère

[coluccinico]

je pense que si on etait obligé de courir en trifonction cause de disparition du short/cinglet alors moi j'arrêterai car allergie aux trucs kiserlebid...

oui, je pense que ce serait la goutte d eau qui ferait deborder la vase dans ma tête...

le short cinglé...

[le_chat]

- Ne plus terminer mes courses dans la 1ère moitié du classement.
- La double tendance qui oblige à s'inscrire partout plusieurs mois à l'avance (cf. Royan cette année...même pas eu le temps de dégainer),
et les tarifs d'inscription progressifs qui se généralisent.
- Ne plus trouver de partenaires d'entrainement (surtout en vélo).
- Ne plus pouvoir m'entraîner de temps en temps au soleil et à l'étranger.