Deux annés d'avance...rats de labo

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Richie
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Deux annés d'avance...rats de labo

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http://www.lemonde.fr/sports/article/20 ... id=1210866

Une nouvelle génération d'EPO suspectée
LE MONDE | 27.07.09 | 11h00 • Mis à jour le 27.07.09 | 15h18


la différence du Tour 2008, l'édition 2009 s'est achevée sans la révélation du moindre cas positif. Faut-il en conclure pour autant que cette 96e Grande Boucle s'est courue à l'eau claire ?

Ce n'est pas ce que croit Pierre Bordry, le président de l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD): "Il y a vraisemblablement eu des transfusions sanguines", a-t-il déclaré au Monde. Le président de l'AFLD a également "la conviction que deux nouveaux produits ont été utilisés pendant le Tour, deux médicaments qui ne sont pas encore sur le marché". Selon nos informations, l'une de ces deux substances serait l'hematide, une EPO de troisième génération qui permet de maintenir le niveau d'hémoglobine.

Encore en phase clinique, ce médicament, dont la commercialisation n'est prévue que pour 2011, figure déjà sur la liste des substances interdites de l'Agence mondiale antidopage (AMA). Le second médicament serait l'Aicar, un produit qui agit sur les tissus musculaires et permet de brûler les graisses. "J'ai été saisi par la maigreur de certains coureurs", note Pierre Bordry. Les tests de détection de ces deux produits pourraient être prêts d'ici septembre-octobre. Autant dire, qu'à l'instar de l'EPO CERA l'an dernier, des cas positifs pourraient être déclarés plusieurs semaines après la fin du Tour.

D'autant que l'AFLD s'apprête également à tester de nouveau des échantillons prélevés lors du Tour 2008 sur une quinzaine de coureurs venant de disputer la Grande Boucle et dont certains ont connu des performances bien inférieures à celles de l'an dernier. Enfin, l'AFLD a fait des découvertes dans les poubelles de certaines équipes. "Nous avons trouvé des médicaments lourds, comme une substance pour produire de l'insuline qui est normalement utilisée par des diabétiques", indique Pierre Bordry.



Stéphane Mandard
Article paru dans l'édition du 28.07.09
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Richie
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Re: Deux annés d'avance...rats de labo

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Oups, "Deux années"
Richie a écrit :http://www.lemonde.fr/sports/article/20 ... id=1210866

Une nouvelle génération d'EPO suspectée
LE MONDE | 27.07.09 | 11h00 • Mis à jour le 27.07.09 | 15h18


la différence du Tour 2008, l'édition 2009 s'est achevée sans la révélation du moindre cas positif. Faut-il en conclure pour autant que cette 96e Grande Boucle s'est courue à l'eau claire ?

Ce n'est pas ce que croit Pierre Bordry, le président de l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD): "Il y a vraisemblablement eu des transfusions sanguines", a-t-il déclaré au Monde. Le président de l'AFLD a également "la conviction que deux nouveaux produits ont été utilisés pendant le Tour, deux médicaments qui ne sont pas encore sur le marché". Selon nos informations, l'une de ces deux substances serait l'hematide, une EPO de troisième génération qui permet de maintenir le niveau d'hémoglobine.

Encore en phase clinique, ce médicament, dont la commercialisation n'est prévue que pour 2011, figure déjà sur la liste des substances interdites de l'Agence mondiale antidopage (AMA). Le second médicament serait l'Aicar, un produit qui agit sur les tissus musculaires et permet de brûler les graisses. "J'ai été saisi par la maigreur de certains coureurs", note Pierre Bordry. Les tests de détection de ces deux produits pourraient être prêts d'ici septembre-octobre. Autant dire, qu'à l'instar de l'EPO CERA l'an dernier, des cas positifs pourraient être déclarés plusieurs semaines après la fin du Tour.

D'autant que l'AFLD s'apprête également à tester de nouveau des échantillons prélevés lors du Tour 2008 sur une quinzaine de coureurs venant de disputer la Grande Boucle et dont certains ont connu des performances bien inférieures à celles de l'an dernier. Enfin, l'AFLD a fait des découvertes dans les poubelles de certaines équipes. "Nous avons trouvé des médicaments lourds, comme une substance pour produire de l'insuline qui est normalement utilisée par des diabétiques", indique Pierre Bordry.



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kent
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Re: Deux annés d'avance...rats de labo

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Merci Richie :wink: cette info c'est de la dynamite ! ça pourrait expliquer des perfs hors normes de pas mal de top 10
Quitte à courir à 11 km/H autant que se soit sur un I.M
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Re: Deux annés d'avance...rats de labo

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Les dopés auront toujours un temps d'avance.Hélas.
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Re: Deux annés d'avance...rats de labo

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Et ça commence !!! le debut du 2°TDF ???? héhéhé .... :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol:
Garder le contact !!!!! Car le virus est toujours là...c'est la moelle qui manque !!!
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Re: Deux annés d'avance...rats de labo

Message non lu par Boulegan »

franky60 a écrit :Et ça commence !!! le debut du 2°TDF ???? héhéhé .... :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol:
:lol: et j'attends les commentaires désabusés de Christian Prudhomme et consorts qui loueront toujours et encore "la beauté du Tour de France et le succès populaire du Tour de France que rien ne saurait ternir, pas même la bêtise de certains coureurs qui n'ont toujours pas compris et nous continuerons plus jamais à lutter pour un Tour de France propre" :roll: :roll: :sm2:
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Re: Deux annés d'avance...rats de labo

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ironturtle a écrit :Les dopés auront toujours un temps d'avance.Hélas.

Les dopés auront tjs un temps d'avance. HERAS !
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Richie
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Re: Deux annés d'avance...rats de labo

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kent a écrit :Merci Richie :wink: cette info c'est de la dynamite ! ça pourrait expliquer des perfs hors normes de pas mal de top 10
Cela explique pourquoi surtout un coureur a pu perdre de 6 à 9 kilos...pour passer de pistard à escaladeur de cols :idea:

Et visiblement, il n' y a pas que lui. Un pote qui connait un coureur français a eu du mal à le reconnaître : "il était super maigre, je ne comprends pas" et moi je lui sors "bizarre, normalement, un coureur qui maigrit sur le TDF, il abandonne".
Mon pote est persuadé qu'il est clair ("tu comprends, il ne prend que x minutes dans le CLM...il est dans le gruppetto....", je lui ai envoyé l'article :idea: :D :x :( :oops: :|

Une chose est sûre, c'est la "guerre" depuis quelques années entre les quotidiens : d'un côté l'Equipe qui vend le rêve et de l'autre, Le Monde et Libération qui cherchent l'info décalée mais explicatrice...
L'Equipe ne va pas très bien financièrement, mais je crois qu'il ne va pas aller mieux, car s'il y a eu Festina 1, il pourrait y avoir un jour "........"2 et là le vélo aura du mal à s'en remettre.
Ce jour arrivera car visiblement les Equipes se sentaient "protégées" sur ce TDF ("trucs, bidules, machins..." laissés dans les poubelles...), ce qui peut disparaître de fait sur un coup de pas de chance (contrôle douanier, inopiné et zèle...).
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Richie
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Re: Deux annés d'avance...rats de labo

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Bienvenue à Gattacatour :!:

L'AICAR et son pendant, c'est effectivement du "LOURD", il est classé dans la liste encore "vague" du dopage génétique :
http://www.dopage.com/produits-dopants- ... 73-20.html

http://sciencesetavenirmensuel.nouvelob ... 4025-.html
Des athlètes génétiquement modifiés sont-ils déjà sur le podium ?


Depuis le temps qu'on l'annonce, le dopage génétique est-il devenu une réalité ? En Russie, contre 10 000 Euros, il serait aujourd'hui possible de se doper avec un médicament de thérapie génique, le Repoxygen. Mis au point en 2002 par la société Oxford Biomedica, il a été conçu pour traiter l'anémie. Mais les essais, demeurés au stade préclinique, n'ont jamais été étendus à l'homme. Sur la souris, les résultats étaient pourtant prometteurs : en injectant dans un muscle un vecteur viral porteur du gène de l'EPO muni d'un interrupteur génique, les cellules musculaires se comportaient soudain comme des cellules rénales ! Elles se mettaient à synthétiser de l'EPO dès que les concentrations en oxygène dans le sang diminuaient.
On voit bien tous les avantages que pourrait en tirer un sportif : il augmenterait le nombre de ses globules rouges sans avoir recours à des injections d'EPO régulières, simplement en passant la nuit en caisson hypoxique ou hypobare pour donner un signal de production aux cellules musculaires reprogrammées (voir le schéma).
Le Repoxygen est-il pour autant entré dans la trousse à pharmacie des tricheurs ? Aucune preuve tangible, seulement des suspicions. Pour Caroline Le Guiner, chercheuse au laboratoire de thérapie génique du CHU de Nantes, «malgré les risques encourus, puisque les essais n'ont pas été menés à terme, il est parfaitement possible que les sportifs aient bientôt recours à ce genre de technique. Nous sommes d'ailleurs en train de développer un test pour repérer l'injection de vecteurs viraux. Il devrait être au point d'ici à deux ans.»

Pourtant, de l'avis de plusieurs spécialistes, le véritable enjeu du dopage ne se situe pas dans des procédés modifiant physiquement le génome des sportifs. Et ce pour une bonne raison : la thérapie génique n'a pas encore fait la preuve de son efficacité chez l'homme. Peu d'essais ont été menés : ils concernaient tous des maladies monogéniques et n'ont pas été sans danger. Les leucémies développées par quatre des vingt enfants bulles traités en 1999 par l'équipe d'Alain Fischer et Marina Cavazzana-Calvo à l'hôpital Necker de Paris, sont là pour le rappeler. Or, les artisans du dopage n'inventent rien. Ils ne font que détourner les méthodes déjà éprouvées en médecine. Les craintes portent donc davantage sur les usages illicites qui pourraient être faits de la «pharmacopée intelligente», ainsi que la nomme Michel Rieu, conseiller scientifique à l'Association française de lutte contre le dopage (AFLD). Ces méthodes consistent à modifier l'expression de gènes d'intérêt par le biais de molécules exogènes. L'intervention se fait légèrement en aval. Il n'y a pas modification des gènes eux-mêmes, mais réorientation des voies de signalisation qu'ils codent. Cette manipulation fonctionne déjà très bien !
En tout cas chez la souris... Des molécules comme le GW1516 ou l'Aicar accélèrent le développement des fibres musculaires lentes durant l'effort, rendant l'animal deux fois plus performant. Autre cible intéressante, le gène codant pour l'enzyme PEPCK-C. En surexprimant cette protéine, des chercheurs de l'université américaine de Cleveland ont obtenu, fin 2007, une «super-souris» capable de parcourir 6 kilomètres à la vitesse de 20 m/min, alors qu'à cette allure, elle est normalement épuisée au bout de 200 mètres ! :shock: :shock: :shock:

Les tricheurs pourraient également imaginer de détourner une autre technique prometteuse,, mais encore au stade expérimental, celle des ARN interférents. Cela permettrait d'inactiver l'ARN messager issu du gène de la myostatine, et d'augmenter ainsi la masse musculaire d'un individu. Autre piste encore : jouer sur l'expression du gène ACTN3 qui régule la croissance des muscles rapides, afin de donner des atouts supplémentaires à un sprinter par exemple.
L'avenir du dopage génétique est d'autant plus radieux que la liste des gènes potentiels naturels de la performance ne cesse de s'étendre. On en dénombre aujourd'hui près de 200, dans des fonctions aussi variées que le développement des fibres musculaires, une meilleure utilisation de l'énergie métabolique ou le transport plus efficace de l'oxygène. Au point que les sportifs de demain pourraient ne plus être sélectionnés uniquement sur leurs performances réelles, mais aussi sur leurs promesses génétiques !

Empiriquement, on commence déjà à s'apercevoir que les athlètes qui trustent les podiums le doivent en partie à des gènes de prédisposition. Tout l'enjeu du dopage futur consistera donc à sélectionner ces sportifs pour stimuler les gènes voulus au cas par cas.
Cette approche est d'ailleurs déjà empruntée dans certains pays : «Au Japon ou en Australie, la recherche des gènes candidats est autorisée», souligne Michel Audran de la faculté de pharmacie de Montpellier. Et des entreprises proposent des tests de détection au grand public. Chacun peut ainsi savoir s'il est doté de certains gènes de la performance. Pour moins d'une centaine d'euros, des officines privées comme l'australienne Genetic Technologies ou l'américaine Atlas Sports Genetics dépistent ainsi le gène ACT N3. Autant de diagnostics alléchants, mais qui relèvent de la fausse promesse.
Nous ne sommes pas des X-Men : un simple gène ne suffit pas à transformer un individu en athlète d'exception. Seule peut y parvenir une conjonction de plusieurs facteurs génétiques - dont la plupart restent inconnus - se retrouvant en interaction fine et intriqués dans des cascades de régulation complexes. Il est toutefois à craindre que le jour où la recherche saura dépister et analyser la carte génétique d'un champion, la face du sport en sera bouleversée.



Hervé Ratel
Sciences et Avenir


http://sciencesetavenirmensuel.nouvelob ... ouris.html
Dopage du futur chez les souris

La prise d'une simple pilule accélère la croissance des fibres musculaires lentes lors d'efforts prolongés, entraînant un quasi-doublement des performances.

La course contre le dopage risque de prendre une nouvelle allure avec la découverte par des chercheurs américains d'un produit capable de transformer les muscles des souris. Pour courir un marathon, de longs mois d'entraînement sont nécessaires pour permettre aux muscles de s'équiper en fibres lentes, les seules capables d'utiliser les réserves de graisses comme source d'énergie. Ronald Evans et son équipe du Salk Institute, en Californie, ont découvert qu'ils pouvaient induire cette transformation en donnant aux animaux une simple pilule pendant un mois. Celle-ci contient une substance chimique, le GW1516, qui accélère l'apparition des fibres musculaires lentes au cours de l'effort. Résultat, en l'espace d'un mois, les souris dopées arrivent presque à doubler la distance maximale qu'elles sont capables de parcourir. Rien dans leur aspect ne trahit ces capacités supplémentaires, ni leur masse musculaire, ni leur comportement alimentaire.
Mieux, ou pire, les chercheurs ont découvert qu'une autre substance pouvait activer cette métamorphose sans que les souris n'aient d'effort à fournir : l'Aicar injecté pendant un mois les rend capables de presque les mêmes performances sans un seul entraînement. Comme pour le GW1516, l'Aicar reprogramme la cellule musculaire en activant une voie enzymatique : elle se trouve alors dotée des fibres lentes et d'un métabolisme aérobie nécessaires à une activité de longue haleine. «C'est à ma connaissance le premier produit qui agit de la sorte sur le muscle, précise le professeur Michel Rieu, de l'Agence française de lutte contre le dopage. Il fait partie de la catégorie qui active la consommation d'oxygène par l'organisme. Le fait de savoir que cela existe est important car toute connaissance sera un jour ou l'autre exploitée par les fraudeurs du sport.»
Pour les chercheurs qui ont publié leurs travaux dans la revue Cell du 8 août, ces produits présentent avant tout un intérêt thérapeutique : stimuler la consommation des graisses par les muscles serait un moyen de rééquilibrer le métabolisme lipidique des personnes en surpoids. Et peut-être même de provoquer de spectaculaires cures d'amaigrissement chez les obèses, qui se mettraient à courir. Dans le premier cas, les premiers tests effectués chez l'homme avec le GW1516 ont déjà donné des résultats encourageants.


Repères

1995 : la souris «Schwarzenegger» exprime l'IGF-1, facteur de croissance des muscles squelettiques.2000 : première souris transgénique ayant des muscles enrichis en fibres lentes. Son poids est normal.2007 : création d'une souris transgénique pour un activateur de la croissance musculaire, la follistatine. Masse musculaire quadruplée.2007 : «Supersouris» exprime un gène du métabolisme énergétique, la PEPCK-C. Elle pèse deux fois moins que les souris normales mais court sur 5 km au lieu de 200 mètres (voir S. et A. n° 730, décembre 2007).


Le lien entre AICAR (...) et les traces de prise d’insuline retrouvés dans les poubelles sur le TDF :


L'insuline est un produit naturel de l'organisme qui en a besoin pour vivre, ce n'est pas un médicament. Tout comme votre coeur ou vos reins, organes vitaux, l'insuline est indispensable à la vie. L'insuline est en fait une hormone fabriquée par une glande interne et déversée dans le sang. Elle agit ensuite sur d'autres tissus. Secrétée par le pancréas, l'insuline agit alors sur tous les organes qui consomment du glucose. C'est une protéine qui comme toutes les autres est détruite dans le tube digestif par les enzymes. On ne peut de ce fait pas l'ingérer par voie orale. Véritable clé qui ouvre une porte, l'insuline permet la pénétration du glucose dans les cellules. Elle agit donc sur toutes les cellules qui utilisent le glucose comme source d'énergie. La quantité d'insuline nécessaire à un individu adulte varie selon son poids, l'alimentation et aussi l'exercice physique. Mais en général, un adulte a besoin d'environ 0,7 à 0,8 unités par kilo et par jour. Pour ceux qui pratique une activité physique intense, cela nécessite un apport supplémentaire en sucres donc plus d'insuline car un exercice physique important permet de « brûler » du sucre en diminuant l'insuline.
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kent
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Re: Deux annés d'avance...rats de labo

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:? on en viendrait presque à être content d' être vieux et d'avoir connu "l'âge d'or du sport "
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Tri-experience
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Re: Deux annés d'avance...rats de labo

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Sauf votre respect Mr Kent, le dopage est aussi vieux le sport. En revance le terme se doper date de 1903. De tout temps le sportif a cherché par tous le moyens à améliorer ses performances.

D'ailleurs qu'est ce qu'une pratique dopante :?:
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Re: Deux annés d'avance...rats de labo

Message non lu par Polo TCA »

Affligeant, et perturbant tout ça, mais :
:? on en viendrait presque à être content d' être vieux et d'avoir connu "l'âge d'or du sport "
L'âge d'or du sport dont tu parles Kent, c'était quand ??? Parce que tu crois vraiment qu'il y a 20 ou 30 ans les cyclistes ou les triathlètes étaient clean ??
Il n'y avait alors aucun contrôle, c'était probablement la foire ouverte dans le domaine du dopage. Vous n'avez pas vu l'autre jour lors de l'étape du Ventoux un résumé d'une vieille montée de la même côte, je ne me souviens plus de l'année mais vu la tronche des images (noir et blanc) c'était pas tout jeune, un cycliste à fait un malaise en montant le col, il est décédé sur place. Après autopsie, les médecins ont découvert qu'il était archi shooté aux amphétamines et/ou hormones de croissance d'après les dires des journalistes.

Alors bon, je veux bien croire que fût un temps il n'y avait pas de dopage, mais c'était quand ???? Il y a 50 ans ?

Dans le tri : 1989 : Mark Allen, Dave Scott, ils faisaient presque les mêmes temps qu'aujourd'hui sur IM, même parfois mieux, faut pas me dire qu'ils n'étaient pas chargés comme des mules eux non plus ???
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kent
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Re: Deux annés d'avance...rats de labo

Message non lu par kent »

je ne l'ignore pas ... "l'âge d'or " c'était quand le dopage n'était pas assez puissant pour bouleverser la hiérarchie sportive :!: en cyclisme disons 1990/1991et les victoires de Lemond
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Re: Deux annés d'avance...rats de labo

Message non lu par Polo TCA »

1990/1991et les victoires de Lemond
Çà me paraît bien récent pour affirmer que le dopage était limité ou trop peu développé pour faire apparaître des différences énormes entre les coureurs. Au contraire, je suis persuadé qu'à l'époque de Lemond, Fignon...etc, ça devait dopage à gogo.
Tri-experience
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Re: Deux annés d'avance...rats de labo

Message non lu par Tri-experience »

Là encore y a erreur, le dopage a bouleversé la hierarchie très tôt. Maintenant à ue époque y avait le dopage du riche et le dopage du pauvre.

En 1990 l'age d'or si je reprends les propos donc on oublie en 1955 jean mallejac qui a la bave aux lèvres dans le ventoux, simson en 1967. J'ai d'autres exemples en magasin mais qui s'etaye sur la mort précoce mais c'est moins top.
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