Je suis très surpris du fonctionnement de la presse spécialisé triathlon en France.
Récement, on m'a dit que si une organisation voulait avoir une couverture médiatique, il fallait payer les magasines?...
On m'a informé que certains athlètes étaient en contrat avec des magasines.
Es ce vrai?
Je pense que le journaliste doit être neutre, impartial et objectif. Il doit être l'image du triathlon en France. Es ce possible avec ce fonctionnement?
J'attends vos remarques, des informations suplémentaires sur sujet.
Journaliste ou homme d'affaire?
Et oui...la vie est injuste 
!
D' autant plus qu' avec ces formes de partenariats ( Mag & Epreuves ), les articles sont parfois incomplets, pas très objectifs ( comme tu l' as très bien dit ) ou pire carrément érronés ( a moins que se soit volontaire
?! )
Mais bon, quoiqu' il en soit, je me precipiterais toujours sur le dernier numéro de ces mag'zines au cas ou une belle photo d' Annaleah Emmerson & Co se soit glissée a l' intérieur !
Xavier
!
Je suis tout a fait d' accord avec toi !Je pense que le journaliste doit être neutre, impartial et objectif.
D' autant plus qu' avec ces formes de partenariats ( Mag & Epreuves ), les articles sont parfois incomplets, pas très objectifs ( comme tu l' as très bien dit ) ou pire carrément érronés ( a moins que se soit volontaire
?! )Mais bon, quoiqu' il en soit, je me precipiterais toujours sur le dernier numéro de ces mag'zines au cas ou une belle photo d' Annaleah Emmerson & Co se soit glissée a l' intérieur !
Xavier
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Thierry *OnlineTri*
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J'ai eu l'occasion de travailler avec la pluspart des mags de tri et la réponse à tes questions n'est pas forcement évidente...
A première vue on pourrait penser que la presse triathlètique se porte très bien: 4 titres en kiosque et un cinquième qui devrait arriver mais cette situation est-elle bien sérieuse lorsque l'on sait que la FFTri ne compte que 20000 licenciés??? A diviser un vivier de lecteurs si petit et à se battre sur les prix pour les annonceurs combien de temps ces mags pourront tenir??? Dans une telle situation, les journalistes sont ils alors libre de travailler hors de toute contrainte économique??? Pas toujours malheureusement (pour nous et pour eux aussi).
Au niveau des athlètes: certains signent des chroniques dans les différents mags (Fred Belaubre & Cyril Neveu pour Triathlète, Nico Becker pour Tri Attitude, ... ) je ne vois rien de choquant en cela.
T.
A première vue on pourrait penser que la presse triathlètique se porte très bien: 4 titres en kiosque et un cinquième qui devrait arriver mais cette situation est-elle bien sérieuse lorsque l'on sait que la FFTri ne compte que 20000 licenciés??? A diviser un vivier de lecteurs si petit et à se battre sur les prix pour les annonceurs combien de temps ces mags pourront tenir??? Dans une telle situation, les journalistes sont ils alors libre de travailler hors de toute contrainte économique??? Pas toujours malheureusement (pour nous et pour eux aussi).
Au niveau des athlètes: certains signent des chroniques dans les différents mags (Fred Belaubre & Cyril Neveu pour Triathlète, Nico Becker pour Tri Attitude, ... ) je ne vois rien de choquant en cela.
T.
thierry @ onlinetri.com
Onlinetri a aussi sa page sur facebook!
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Hello à tous,
C'est clair comme le dit Thierry le triathlon est plus un microcosme qu'autre chose. Aussi 5 titres en kiosque cela fait beaucoup.
Le monde est tellement petit, que des arrangements entre amis (ou "businessmen" !) interviennent : "je t'écris des articles sur l'entraînement, et toi tu me fais la pub de mes stages gratos", ou alors "on a pas le temps de faire les tests matos, fais les stp, et tu pourras garder le matos pour toi" ou "si vous sponsorisez notre organisation, je vous aurai une pub gratuite dans tel magazine" etc...
Comme l'équilibre économique est difficilement atteignable pour les titres, les journalistes ne sont effectivement pas impartiaux : un journaliste ne peut pas prendre le risque d'émettre une critique négative sur un produit, car le fabricant risquerait de retirer son budget publicitaire, et se tourner vers un autre magazine. Les journalistes sont donc obligés de ne dire que du bien des produits ou organisations : car ce sont des annonceurs potentiels, ou alors ils sont déjà annonceurs.
En fait, ce qu'il manque, c'est la "concurrence pure et parfaite" ! (lol : voir un bouquin d'économie). Tant qu'il y aura peu d'annonceurs, peu de lecteurs et comparativement beaucoup de titres, la qualité et l'impartialité de nos magazines ne seront pas.
Ce qui est vraiment dommage, c'est que nous n'avons pas de vrais tests, de vrais comparatifs : au mieux on a une revue de fiches techniques à peine détaillées... super les journalistes, mais tout le monde sait lire les fiches sous les baskets dans un magasin ! A lire les magazines, tous les produits sont "tops" ("ce vélo grimpe tout seul", "cette chaussure avale les kilomètres" etc... mdr!).
En ce qui concerne les chroniques d'athlètes "célèbres" (!), le principe est simple : c'est du gagnant/gagnant. Le magazine se paie une star dans ses colonnes, c'est bon pour une meilleure diffusion du titre. L'athlète a une page à lui : c'est bon pour sa notoriété, et aussi il pourra mettre des photos de lui et ses sponsors. Le(s) sponsor(s) (de l'athlète) a une pub gratuite. Le lecteur peut lire les conseils ou la vie d'une star. Bref, tout le monde est content (ou presque ?!).
Enfin voilà, si un jour on est 200 000 licenciés, que tous les annonceurs se pressent aux portes des magazines, pas trop nombreux, peut être qu'on aura des magazines de meilleure qualité.
ciao
pierre
C'est clair comme le dit Thierry le triathlon est plus un microcosme qu'autre chose. Aussi 5 titres en kiosque cela fait beaucoup.
Le monde est tellement petit, que des arrangements entre amis (ou "businessmen" !) interviennent : "je t'écris des articles sur l'entraînement, et toi tu me fais la pub de mes stages gratos", ou alors "on a pas le temps de faire les tests matos, fais les stp, et tu pourras garder le matos pour toi" ou "si vous sponsorisez notre organisation, je vous aurai une pub gratuite dans tel magazine" etc...
Comme l'équilibre économique est difficilement atteignable pour les titres, les journalistes ne sont effectivement pas impartiaux : un journaliste ne peut pas prendre le risque d'émettre une critique négative sur un produit, car le fabricant risquerait de retirer son budget publicitaire, et se tourner vers un autre magazine. Les journalistes sont donc obligés de ne dire que du bien des produits ou organisations : car ce sont des annonceurs potentiels, ou alors ils sont déjà annonceurs.
En fait, ce qu'il manque, c'est la "concurrence pure et parfaite" ! (lol : voir un bouquin d'économie). Tant qu'il y aura peu d'annonceurs, peu de lecteurs et comparativement beaucoup de titres, la qualité et l'impartialité de nos magazines ne seront pas.
Ce qui est vraiment dommage, c'est que nous n'avons pas de vrais tests, de vrais comparatifs : au mieux on a une revue de fiches techniques à peine détaillées... super les journalistes, mais tout le monde sait lire les fiches sous les baskets dans un magasin ! A lire les magazines, tous les produits sont "tops" ("ce vélo grimpe tout seul", "cette chaussure avale les kilomètres" etc... mdr!).
En ce qui concerne les chroniques d'athlètes "célèbres" (!), le principe est simple : c'est du gagnant/gagnant. Le magazine se paie une star dans ses colonnes, c'est bon pour une meilleure diffusion du titre. L'athlète a une page à lui : c'est bon pour sa notoriété, et aussi il pourra mettre des photos de lui et ses sponsors. Le(s) sponsor(s) (de l'athlète) a une pub gratuite. Le lecteur peut lire les conseils ou la vie d'une star. Bref, tout le monde est content (ou presque ?!).
Enfin voilà, si un jour on est 200 000 licenciés, que tous les annonceurs se pressent aux portes des magazines, pas trop nombreux, peut être qu'on aura des magazines de meilleure qualité.
ciao
pierre
Tout à fait d'accord...
Je rejoint l'avis de Pierre concernant le test de matériel.
Depuis des années que je lis les magazines de Triathlon c'est toujours une des choses qui m'a manqué, des vrais tests objectifs avec des comparatifs, les défauts et des qualités au sujet du matos.
En général la rubrique "matériel" est plus une vitrine des marques plutôt qu'un vrai test.
Si on regarde le dernier Triathlète il y a une rubrique dédiée aux combinaisons (matériel incontournable en Triathlon). Il n'y a même pas un comparatif, même pas un vrai test par des triathlètes. Cette rubrique permet juste de savoir ce qui se fait et à quel prix. En ce qui concerne les caractéristiques des combi il s'agit vraisemblablement de celles décrites par les fabricants. Je me demande où se trouve la valeur ajoutée du magazine. En reprenant l'exemple de cet article sur les combinaisons j'ai trouvé l'article décevant (cela n'engage que moi).
C'est peut-être pour cela que je ne me suis jamais abonné, il me manque le petit plus que me donnerai envie de l'acheter tous les mois en étant sûr de ne pas être déçu.
Dommage...
Depuis des années que je lis les magazines de Triathlon c'est toujours une des choses qui m'a manqué, des vrais tests objectifs avec des comparatifs, les défauts et des qualités au sujet du matos.
En général la rubrique "matériel" est plus une vitrine des marques plutôt qu'un vrai test.
Si on regarde le dernier Triathlète il y a une rubrique dédiée aux combinaisons (matériel incontournable en Triathlon). Il n'y a même pas un comparatif, même pas un vrai test par des triathlètes. Cette rubrique permet juste de savoir ce qui se fait et à quel prix. En ce qui concerne les caractéristiques des combi il s'agit vraisemblablement de celles décrites par les fabricants. Je me demande où se trouve la valeur ajoutée du magazine. En reprenant l'exemple de cet article sur les combinaisons j'ai trouvé l'article décevant (cela n'engage que moi).
C'est peut-être pour cela que je ne me suis jamais abonné, il me manque le petit plus que me donnerai envie de l'acheter tous les mois en étant sûr de ne pas être déçu.
Dommage...
Magazine, journalistes et business....
J'ai été journaliste pour un des 5 médias dont vous parlez.
Le préalable à toute mise au point est le terme business : personne ne gagne de l'argent dans la "presse triathlétique", donc pour moi, le terme business n'est pas approprié : il n'y a pas d'enjeux financiers (pas dignes de ce nom en tous cas !).
Les "arrangements" et le manque d'objectivité dont vous parlez sont vitaux. S'ils n'existaient pas, il n'y aurait pas un seul magazine de triathlon en quiosque.
Dans une optique économique de saine concurrence, ce serait peut-être mieux !
Pour ce qui est des tests, l'équation est simple :
- Le magazine n'a pas l'argent pour acheter les matériels anonymement
- Les journalistes n'ont pas le temps de tester réellement les produits
- Les athlètes qui échangent un test contre une "tribune" dans le magazine sont eux-même en contrat avec des marques concurrentes des produits qu'ils testent. Certains sont un peu objectifs mais c'est rare.
- Les marques qui ont la meilleure exposition dans les magazines sont celles qui envoient des matériels à tester aux magazines. C'est aussi simple que ça. Si en plus elles achètent des pages de pub dans le magazine ça facilite le "schminblick".
Au passage, y-a-t-il un lecteur suffisament naïf pour croire à l'objectivité de la presse ? Je ne parle pas du triathlon mais de la presse en général.
Donc oui les articles sont "orientés" et oui la presse triathlétique tient grâce à une multitude de petits "arrangements" entre fédé, athlètes, marques,...
Mais comment croyez-vous qu'un magazine de 64 pages puisse être écrit par 1 ou 2 permanents et quelques pigistes ?
Le "hic" du système est aussi que les éditeurs eux pensent "business" alors que les journalistes pensent "journalisme" et "passion" !
C'est assez incompatible comme approche même si j'espère que sur les 5 canards de triathlon, tous ne fonctionnent pas sur ce modèle !
Je ne vais pas polémiquer plus longtemps sur un forum publique, ceux qui veulent en discuter en privé peuvent le faire.
Le préalable à toute mise au point est le terme business : personne ne gagne de l'argent dans la "presse triathlétique", donc pour moi, le terme business n'est pas approprié : il n'y a pas d'enjeux financiers (pas dignes de ce nom en tous cas !).
Les "arrangements" et le manque d'objectivité dont vous parlez sont vitaux. S'ils n'existaient pas, il n'y aurait pas un seul magazine de triathlon en quiosque.
Dans une optique économique de saine concurrence, ce serait peut-être mieux !
Pour ce qui est des tests, l'équation est simple :
- Le magazine n'a pas l'argent pour acheter les matériels anonymement
- Les journalistes n'ont pas le temps de tester réellement les produits
- Les athlètes qui échangent un test contre une "tribune" dans le magazine sont eux-même en contrat avec des marques concurrentes des produits qu'ils testent. Certains sont un peu objectifs mais c'est rare.
- Les marques qui ont la meilleure exposition dans les magazines sont celles qui envoient des matériels à tester aux magazines. C'est aussi simple que ça. Si en plus elles achètent des pages de pub dans le magazine ça facilite le "schminblick".
Au passage, y-a-t-il un lecteur suffisament naïf pour croire à l'objectivité de la presse ? Je ne parle pas du triathlon mais de la presse en général.
Donc oui les articles sont "orientés" et oui la presse triathlétique tient grâce à une multitude de petits "arrangements" entre fédé, athlètes, marques,...
Mais comment croyez-vous qu'un magazine de 64 pages puisse être écrit par 1 ou 2 permanents et quelques pigistes ?
Le "hic" du système est aussi que les éditeurs eux pensent "business" alors que les journalistes pensent "journalisme" et "passion" !
C'est assez incompatible comme approche même si j'espère que sur les 5 canards de triathlon, tous ne fonctionnent pas sur ce modèle !
Je ne vais pas polémiquer plus longtemps sur un forum publique, ceux qui veulent en discuter en privé peuvent le faire.
Re: Magazine, journalistes et business....
debcyr a écrit :
Récemment, j'ai fait un petit aller retour de mails à divers organes de presse tri. (+ Equipe), le 20 mai pour réagir vis à vis de la sélection PO.
J'ai donc envoyé un tableau de résultats à publier en vue de justifier un point de vue répandu et en tout cas plausible:
% de places dans les 10 premiers 2003 et 2004 sur les compèt. internationnales,
ce qui donnait :
. CF 60 %, meilleure place 2 (et encore, la photo finish...), 5 courses et encore je ne parle pas de Lausanne et Zundert...
. FB 50 %, meilleure place 1, 10 courses,
. SP 25 %, meilleure place 5, 8 courses,
. CB 12,5 %, meilleure place 10. 8 courses.
Ca valait ce que ça valait, mais ce tableau représentait pour moi la matérialisation des résultats sportifs, sur le terrain et tentait d'infirmer le choix final de la DTN...
Pour les réponses, vous les connaissez, puisque (sauf erreur et je m'en excuse par avance au cas où...) on n'a pas vu ce tableau, alors qu'on a vu celui qui a servi à "latter" Dodet dans Triathlète de janvier (il venait de la FD).
Le gros de réponses "off", que j'ai eu :
une grosse majorité de journalistes (+ pdt de clubs, athlètes...) étaient d'accord pour dire que c'était scandaleux et dégueulasse pour FB et CF.
C'est rassurant et la plupart ne sont pas dupes et meme extrèmement clairvoyants, mais qu'ils doivent aussi composer avec un certain ordre établi... au niveau d'un tout petit sport comme le tri, ça fait marrer, limite...
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austin power
- Messages : 364
- Inscription : 26 mai 2004 23:49
- Localisation : Helsinki
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old good time
Pour reparler de mag de tri, vous rappelez vous du défunt
TED magazine ?
Moi j'aimais bien...
TED magazine ?
Moi j'aimais bien...
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austin power
- Messages : 364
- Inscription : 26 mai 2004 23:49
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collector
Moi je dois tjs en avoir dans mes archive perso !
oui C T Max Malaurent ! un sacré bonhome, je me demande ce qu'il devient !?
Jamais bien les description de courses longues et détaillées, çà faisait rêver ! (triathlete le faisait bien aussi a une epoque )
et la foule de resultats de courses !
oui C T Max Malaurent ! un sacré bonhome, je me demande ce qu'il devient !?
Jamais bien les description de courses longues et détaillées, çà faisait rêver ! (triathlete le faisait bien aussi a une epoque )
et la foule de resultats de courses !
. Y en a surement qui ont perce 