trop bien ton t-shirt Swiss triathlon, je le veux !!!
Challenge Vichy 2013
Re: Challenge Vichy 2013
super CR Aurelie et encore bravo !
trop bien ton t-shirt Swiss triathlon, je le veux !!!
trop bien ton t-shirt Swiss triathlon, je le veux !!!
Re: Challenge Vichy 2013
Bonjour à toutes et tous.
Après plus d'un an d'absence sur ce forum, un peu lasse des polémiques de chaque discussion et de certaines mentalités, je ne résiste pas à l'envie de partager avec vous mon petit CR, à l'issue de ce premier full.
Petit pied de nez à ceux qui m'ont taclé sèchement il y a deux ans quand je souhaitai démarrer le triathlon, mais surtout envie de partager avec ceux qui vivent ce sport un peu de la même façon que moi, sans honte d'être finisher simplement.
façon aussi de renvoyer l’ascenseur à ceux qui m'ont soutenu pour leur dire: ça y est !!! j'y suis arrivé !!! merciiiiiiiiiiii
Alors si ce long texte intéresse quelqu'un ...
Amicalement de retour
Denis
Prologue
Temps rêvé : 11h30
Temps estimé : 12h00 max
Scénario cata : entre 12h et 13h
La journée commence à 3h45 du mat. Après deux nuits moyennes à l’hôtel, grâce à des énergumènes qui ne se doutent pas qu’il se peut que des gens dorment dans les hôtels entre 23h et 7h du mat. J’ai encore envie de dormir, mais j’ai tellement de trucs en tête que je me lève rapidos en essayant de ne pas trop déranger mes deux fans, ma compagne Claire et ma fille Lilou 5 ans. 4h ... petit dèj : pain de mie grillé avec un peu de beurre et de la confiture. Le tout accompagné d’un chocolat chaud et d’un jus d’orange moyennement bon. Je prépare un sandwich au nut pour mon ravitio perso de vélo. Je ne suis évidement pas seul, entre arbitres et triathlètes inscrits sur le half et le full. Je retourne à la chambre, et me recouche pour 30/45 minutes. Je ne vais évidement pas dormir, mais c’est toujours un peu de repos.
5h15 : branle bas de combat. Claire se lève et se prépare, pendant que je peaufine ma préparation. Je remplie mes différents bidons de différentes mixtures, prépare mon alimentation, en tergiversant toujours autant.
Je me mets en tenue, pendant que Claire prépare lilou que je viens de réveiller. Pov tit choupinette ... c’est pas des heures !!!! mais elle est super motivée pour cette folle journée, et se lève de très bonne humeur. Elle a passée la ligne de l’alpe d’huez avec moi, et n’attends que de pouvoir refaire ça.
Mon sac avec combinaison, lunette de piscine, bonnet, tas de truc de rechange pour le vélo, les nourritures diverses et variées etc etc ...est prêt. Ma puce à la cheville, pour ne pas l’oublier. Ha !!! et tatouage sur les poils de mon numero : 302
Départ tous les trois un peu avant 6h00. je stress. Toujours peur de ne pas avoir assez de temps.
Je suis rapidement déposé à bon port, et claire file garer la voiture plus loin, sur le parking prévu. Quelle sensation de rentrer sur l’air de transition après vérification de la puce, et de nuit. Là je retrouve Philippe du même club (pour une fois j’arrive après lui), et notre troisième acolyte Bertrand ne tarde pas à arriver. Je retrouve cette ambiance si particulière due à l’heure matinale que j’avais ressentie l’année dernière pour le half. Il y a une sorte de quiétude au milieu de toute cette agitation.
Gonflage des vélos, pomadage des bonhommes, rangeage des sac, enfilage de cette satanée combinaison ... nous voici à priori fin prêts vers 6h45. J’ai retrouvé Claire pour lui rendre la pompe, petits bisous, et voilà la team Liberty bike qui sort de l’aire de transition. Ceux qui ne connaissaient pas, découvrent la longueur de la transition entre la sortie nat et le vélo ... ça peut surprendre ! Nous déposons nos sac, et je me rend avec Philippe au bord de l’eau. L’accès n’est pas encore ouvert, moi ça me va, mais Philippe trépigne, il aime nager un peu avant. Finalement c’est la mise à l’eau ... je perds Philippe. Me voilà seul ... au milieu de 600 copains, mais seul, sous mon bonnet et derrière mes lunettes. Je ne suis pas très bavard dans ces moments là, et pendant la course, plutôt genre fermé. Beaucoup d’appréhension, mais heureux d’être là après une année de découverte du triathlon, et une deuxième année de préparation pour vichy. On va enfin savoir si je peux le faire. Je vais pouvoir me bagarrer contre moi-même. L’eau est bonne, mais l’attente derrière la ligne semble interminable, et refroidit la bête. En fait je n’ai fait que 3 ou 4 mouvements d’échauffement dans l’eau. De toute façon, je ne compte pas partir comme un félé Je n’entends rien avec mon bonnet, juste le grondement de la foule qui augmente. C’est surement pour bientôt ...
Natation :
Temps rêvé : 1h20
Temps estimé : 1h30
Scénario cata : 1h45
C’est parti !!! ça bouscule moins que dans les formats plus courts, mais quand même ! Il faut gérer ceux qui me dépassent et tentent de s’accoupler, ceux qui vont moins vite que moi (oui j’en ai vu !!! incroyable), ceux qui ne nagent pas droit, et ceux qui nagent plus droit que moi. Le début se passe bien, je suis a peu près dans le rythme de ceux qui m’entourent. J’essaie d’installer un peu ma super nage ... et petit à petit, je me rends compte que je suis souvent dépassé, mais que je ne double pas grand monde. Ça me mine un peu le moral, mais je me souviens qu’en terme de temps à la sortie de l’eau, ça ne représente jamais énorme. Ben oui, j’ai oublié de dire que je ne joue pas le podium.
Donc je continue à mon rythme. Parfois je me sens vraiment plus lent que les autres, alors j’accélère un peu. J’en garde assez sous le pied, le but étant de ne pas m’entamer de trop. En nageant, je me dis que dans ce sport, la nat n’est là que pour grignoter nos forces avant la vraie explication. J’ai de l’eau dans l’oreille gauche ... ça m’agace, mais tant pis.
Enfin le premier demi tour. Je trouve que c’est long quand même, alors que c’est sensé ne faire que 20mn de nage. Ça bouscule toujours à ces bouées, pfffff encore de l’énergie perdue. Donc, retour vers la sortie à l’australienne ...
Je ne force pas mon « talent » lol. Donc je ne suis pas fatigué, juste je trouve le temps long. Je sors de l’eau, pas de crampe comme parfois à la sortie de l’eau ... ouf. Je trottine (je me fais doubler par un mec qui aura sans doute gagné 5 secondes le veinard !!!). Zut, comment c’est le retour dans l’eau ? y’a du fond , on plonge ? c’est 20 cm de fondcomme au départ ? mince, je n’en sais rien !!! Le mec devant moi je jette un peu comme une bouse. Moi j’avance derrière ... et je tombe dans l’eau avec autant d’élégance. Bon ben j’aurai pu sauter ... pas grave . on repart ... je cherche un peu l’azimut en me fiant plus aux nageurs de devant qu’aux bouées parfois un peu loin.
Je suis beaucoup doublé sur le deuxième tour ... et je réalise que ce sont les bons nageurs de la deuxième vague. Les pauvres !!! Doivent pas être très contents de devoir slalomer entre nous ... ceci dit, il y en a qui ne s’embarrassent pas de détour pour passer. Ils nagent bien droit eux, obstacle ou non. Moi je zigzague pas mal. Un coup près de la ligne de bouées, voir du mauvais coté, et quand j’essaie de rectifier, je me retrouve à l’opposé. Tu m’étonnes que je trouve long, je fais du rab !
Je me trouve toujours aussi lent, alors j’accélère un peu parfois. Y’a des mecs à coté de qui je nage pendant de longue distances. On s’éloigne, se touche ... se ré éloigne ... Définitivement impossible de tenir le cap en posant ma nage. Alors j’alterne entre nage ou surveillance de la direction. Demi tour, puis long, très long retour vers l’arrivée. Je passe la bouée 2500 ... puis 3000 ... et là, après avoir tourné une dernière fois en bousculant un peu à la bouée, là ou on prend la direction du quai ... paf !!! Crampe au mollet droit. Aie, c’est une sérieuse ... J’essaie de continuer à nager en le décontractant, mais impossible. Je dois m’arrêter, tirer sur mon pied, et même me mettre quelques secondes sur le dos. RHAAAAA la poisse, et ça à moins de 500m de la sortie. Ca passe finalement d’un coup, comme c’est venu, mais je la sens là tout près. Alors je termine sur 3 pates, en zigzaguant de plus belle jusqu’à la sortie de l’eau.
Claire est là avec Lilou, et m’annonce très motivée 1h20. ha oui ? ben finalement j’ai bien nagé alors ? cool !
Finalement le chrono dira 39 mn pour l’australienne et 42mn pour la deuxième boucle, soit 1h21 de natation. Première épreuve bien gérée...
Mais il faut poursuivre, et je trottine vers la transition, sous les encouragements du public.
Vélo :
Temps rêvé : 5h30/5h45
Temps estimé : 6h00
Scénario cata : Plus de 6h30
Je choppe mon sac vélo, rejoins la tente et me change avec l’aide d’un bénévole. Ils assurent !!! Mais il n’arrive pas à me retirer cette satanée combine, alors je me démène et il me remballe mes affaires. C’est appréciable.
Je rejoins mon vélo, chausse lunettes et casque, et c’est parti pour le deuxième round. Il fait un peu frisquet, et j’apprécie les manchettes ... ça circule beaucoup, et il faut parfois slalomer. Je râle un peu intérieurement contre ceux qui roulent carrément à gauche, voir en zigzaguant ... On est pas dans l’eau là quand même !
J’ai prévu de rouler entre 30 et 32km/h. je regarde mon compteur : 35 ! ça va, pas d’affolement.
Au kilomètre 4 on attaque les premières cotes que j’ai repérées la veille au matin avec julien inscrit sur le half. Je sais donc que ça passe tranquille, alors je monte à mon rythme sans économiser. Devant moi un mec à droite qui monte lentement, et un autre complètement à gauche (encore) qui le double à peine plus vite. Je passe entre deux ...
PATATRA !!! celui de gauche resserre, on s’accroche ... et voilà trois cyclistes par terre ! Celui de droite repart rapidement, mais celui de gauche à son guidon emmêlé dans ma cosmic a l’arrière. Il est dégouté, mais reste calme, et demande plusieurs fois « mais pourquoi ? » Je lui explique qu’il était complètement à gauche et a resserré, mais il n’y croit pas. C’était pourtant vrai, mais avec le recul, j’ai eu tort, je n’étais pas à 2 secondes dans une course d’une journée, ça valait pas le coup de risquer un an d’entrainement. J’étais pris dans la course, un peu excédé par certains coureurs qui roulent en travers, et ai manqué clairement de discernement. Je n’ai pas eu l’occasion de m’en excuser , et je le regrette. Mais j’étais dégouté aussi. On finit par se démêler, alors qu’un bénévole nous dit « restez calmes les gars, ça va aller ». Mon compagnon d’infortune repart un peu talé sur le coté. J’espère réellement qu’il aura pu faire sa course dans les conditions prévues. Moi j’ai la chaine coincée dans le pédalier, et je peine à la sortir et à enclencher une vitesse pour reprendre la montée. Finalement, je repars, avec pour bilan, plus de 6 minutes de perdues, des dizaines de places, les mains crades, le coté droit talé, le porte bidon de selle cassé, le bout du cintre à droite déchiré et le bouchon envolé. Je verrai plus tard que la roue à morflé aussi. Il va sans dire que le moral est dans les chaussettes, et que je m’en veux. Il me faudra de nombreux kilomètres pour passer le cap. Je repars, mon compteur indique 26km/h de moyenne. ça ne remontera que très doucement, trop doucement. En plus je stress à l’idée d’être arrêté par un arbitre à cause du bouchon de guidon perdu. En plus je sens mon mollet droit qui me rappelle qu’il a souffert à la natation et peut être durant la chute.
J’arrive à la moitié de la première boucle, encore perturbé, mais à un rythme régulier. Ça tourne, on repart dans l’autre sens, et là grosse surprise. Le vent annoncé à 15km/h par la météo est bien plus fort, et de face. La lutte commence, mais c’est dur. Dès qu’on se relève, ça fait parachute. En plus les coureurs du half nous rattrapent, et quand je vois passer des mecs à fond, roue dans roue, ça me dégoute. Y’a d’ailleurs pas que des mecs ... Que font les arbitres. A certains moments, je me demande pourquoi je roule seul comme un con. Je me demande comment je vais boucler ce premier tour, et surtout comment je vais faire le deuxième. Ça passe tellement lentement les kilomètres ... j’évite de trop penser à ce qui reste à faire, et j’avance en baissant la tête, au sens propre comme au figuré. Je pense que ça a été mon moment le plus dur niveau moral. Et puis les premières pancartes qui annoncent bellerive ... ça fait du bien. à droite arrivée ... à gauche deuxième tour... C’est reparti à gauche pfff.
Le moral remonte ! déjà, on ne voit plus passer les half ... ensuite plus de vent de face ... et ma moyenne repassée au dessus de 30. Allez, c’est reparti. Je passe sans forcer les côtes, vu que je m’y sens tellement mieux que sur le plat face au vent.
Je n’ai pas vu les ravitos persos, mais ce n’est pas grave, je fais avec ceux sur place, et mes prises de bananes, cocas etc sont bien rodées maintenant. Petite envie pipi lancinante aussi ... je me demande si je vais m’arrêter comme certains ou attendre la transition, ce serait mieux.
Les Kilomètres ne passent toujours pas très vite. A un moment je suis à 137/138. Alors je me dis que c’est tout comme 140, vu que mon GPS à un petit retard par rapport aux panneaux. Un bon moment plus tard, je regarde ou j’en suis espérant me rapprocher de la dizaine suivante. Ben là le GPS m’indique froidement « 140 » !!! Encore un coup au moral. En plus, me voici de nouveau dans les 50 km en vent de face ... ça m’use à tous points de vue. Le vent est encore plus fort qu’au premier tour, et parfois même dangereux quand il y a des rafales un peu de coté. Chaque kilomètre est passé à la bagarre dans de longues lignes droites, et avec les douleurs physique qui se font plus pressantes (lombaires, nuque, bras cuisses ...). difficile de garder la position, mais infernal de se relever.
J’arrive au bout ... enfin. Mais pas le temps de savourer vraiment, la fin est technique, et encore avec du vent. Mais j’ai repéré tout ça la veille, alors je sais ou je vais.
Arrivé à l’aire de transition, pas de bénévole. Une dame court vers moi et un autre cycliste qui attend, et tiens nos deux vélos pour nous laisser continuer. Merci à elle.
Le sentiment générale à l’issue du vélo, c’est que comme pour la natation, c’était plus dur que prévu (a cause du vent principalement), et que je vais devoir démarrer un marathon en étant rincé ... fiouf ...
Temps final : 5h36 pour le vélo. Deuxième épreuve bien gérée compte tenu des circonstances.
Marathon :
Temps rêvé : 4h15
Temps estimé : 4h30
Scénario cata : Plus de 4h45
Deuxième transition. Claire et Lilou sont là ... ça fait du bien même si je ne peux pas leur montrer. Claire m’annonce que je suis dans mes temps, et que mon pote Philippe est 7mn devant moi. Il s’est bloqué le dos une semaine avant, et donc n’est pas au top, mais je me dis qu’en course à pied, je n’ai aucune chance de revenir sur lui. Peu importe, je fais ma course comme je peux, à mon rythme.
Je choppe mon sac, et rejoins la tente. Personne de dispo pour moi cette fois, alors je me débrouille seul, je change mes chaussettes pour être confort, je me crème, casquette, je remballe tout, et je vais faire mon pipi.
Je mets mon gps en mode couse à pied, je démarre le chrono est c’est parti.
Quelques centaines de mètres, et on passe dans le stade d’arrivé. Il faut passer à gauche, et prendre le chouchou noir. Tiens ... il y en a qui arrivent déjà ... pourtant, ils n’ont pas l’air bien plus rapides que moi. Haaaaaa mais oui ... les half qui arrivent !
Premiers kilomètres dans le parc. Oulà, ma moyenne démarre à plus de 10km/h et monte régulièrement jusqu’à 10,9. c’est beaucoup trop, je dois partir plus lentement que ça (10 maxi) j’essaie de ralentir, mais ce n’est pas net du tout sur le GPS. Je passe une première fois devant claire et lilou qui me tape dans la main. Claire m’annonce 8 mn sur Philippe. C’est normal, je suis moins habitué que lui aux transitions, et j’ai fait pipi. Je les revois une deuxième fois à la fin de la boucle du parc, et après c’est parti pour ce grand tour interminable. Qu’ils sont loin ces ponts !!! En passant le premier pont, je vois Philippe en contre bas, loin d’avoir l’allure habituelle. Il ne doit pas être bien, et je lui ai repris un peu de temps.
J’ai pris le parti de prendre mes ravitos en marchant. Un coup d’eau, ou banane, ou coca, mais le reste ne passe pas, sans oublier de m’asperger. J’ai eu très soif tout le marathon, mais mon estomac ne veut rien recevoir. Dur de le convaincre ... alors juste par très petites doses. Je termine ce premier tour en 57 minutes, donc un peu en avance sur les 4 fois 1h00 idéales. Tout va bien, enfin autant que possible. C’est long !
Je repasse par l’arrivée, après avoir pris mon chouchou jaune. Petit moment d’échange avec l’animateur, je lève les bras pour accueillir les encouragements du public, et je me lance dans la deuxième boucle. Passage devant mes fans qui m’annoncent Philippe à 4 mn. Je me dis qu’on pourrait peut être finir ensemble, ça serait cool. Je commence à avoir les jambes très dures, et suis à la limite des crampes. Mon allure ralentie, et je vois la moyenne GPS descendre progressivement. Je m’occupe en calculant que je peux perdre 0,2 km/h a chaque tour etc etc ... des trucs inutiles, mais ça aide à passer le temps. Je construits méthodiquement mes tours maintenant. Marche au ravitos, en essayant de ne jamais marcher entre, première boucle dans le parc avec passage devant mon public, longue ligne droite jusqu’au pont, passage du pont, arrêt au ravito après le pont, et au moment de repartir ... qui je vois pas sortir des toilettes ? mon Philippe !!! aller hop ! on repart ensemble en causant tranquille. Enfin surtout lui qui cause, moi j’ai du mal à suivre son rythme, naturellement plus rapide que le mien. Je sens que c’est dur pour moi et pour mes mollets. Je finis par le laisser partir pour ne pas me mettre dans le rouge. Il s’éloigne un peu mais pas trop. Je pense déjà à la bagarre que je vais vivre dans le troisième tour pour ne pas céder a la tentation de m’arrêter. Il faudra se bagarrer pour chaque kilomètre. Philippe s’éloigne un peu mais reste a vue. Je boucle mon deuxième tour en 1h01. Je repasse dans l’aire d’arrivée après avoir pris mon chouchou vert (je crois que c’est cet ordre). Cette fois ci, passage discret vu que l’animateur commente des arrivées.
C’est parti pour la troisième boucle. A ce moment, je me dis que sauf gros soucis, je finirais ce marathon. Je m’arrête plus longuement aux ravitaillements, je m’arrête même marcher un peu avec claire quand je la rejoins. A ce moment là, il ne faut pas grand-chose pour trouver une raison de s’arrêter. Mais je trouve à chaque fois la force de repartir, même si c’est à chaque fois la galère pour remettre en route les jambes. Par contre, a l’autre endroit ou elle m’attend, elle m’a organisé un encouragement avec quelques volontaires qui crient « aller Denis !!! ». je n’ai décemment pas pu m’arrêter. Elle m’a fait gagner quelques secondes lol.
Je vois devant moi, Philippe jusqu’au milieu du troisième tour, il finit par m’attendre à un des ravitaillements. Mais comme il s’arrête plus longtemps que moi, je repars doucement avant de rester cloué sur place, en pensant qu’il me rejoindra, mais je ne le reverrai pas. Dommage, on n’arrivera pas à finir ensemble, ça aurait été sympa. Je suis un peu déçu pour lui qu’il ne soit pas au mieux de sa forme, et j’espère qu’il finira quoiqu’il arrive.
Je boucle ce 3ème tour en 1h14. Je dois me faire à l’idée que je ne ferais pas moins de 4h15, mais peu importe, je veux juste en finir, et signer l’arrivée de mon premier ironman. Et puis je peux encore ne pas être trop loin des 4h30, et comme j’avais un peu d’avance, j’ai du mal à calculer, n’étant plus très lucide, mais je pressens que je peux être en dessous des 12h comme prévu. Je choppe le dernier chouchou rose. Pas peu fier de l’annoncer, et je passe encore incognito vers l’arrivée. Le prochain coup, c’est la bonne ! Je passerai enfin à droite.
Et c’est parti pour le dernier tour. Je le visualise par segment, pour surmonter les passages un à un. Je passe devant claire qui me dit que chaque endroit passé ne sera plus à faire. Je n’ai pas compris sur le coup, mais ça a rapidement muri. Oui c’est vrai ! Plus question de tour. Je suis dans une course linéaire, un seul tour, et chaque pas me rapproche de l’arrivée, chaque portion vaincue ne sera plus revue ... je construits donc ce tour portion par portion, avec arrêts aux ravitaillements et j’avance (tiens au fait, là non plus je ne toucherai pas à mon ravito perso). Claire et Lilou, re Claire et lilou, sortie du parc, les quais jusqu’au pont, petite boucle, les quais d’en face, l’escalier ... Ha tien !!! y’a du monde pour nous voir souffrir dans ce grrrrrrr d’escalier ! ma moyenne au GPS continue à baisser un peu, mais ça peut encore passer en 4h30. ravitaillement sur le quai, et je décide que ce sera le dernier ou je m’arrète. J’arrive enfin vers le pont, entendant les commentaires de l’arrivée, de l’autre coté de l’allier. Je passe comme prévu tout droit devant le ravitaillement en eau avant le pont, sur lequel je monte sans marcher contrairement au 3ème tour. Et puis là, je n’irai pas jusqu’à dire que c’est que du bonheur, parce que je trébuche de plus en plus souvent, je dois rester vigilent, c’est dur ! la transition entre le pont et le parking d’arrivée est très dure pour les jambes ... mais je finis un ironman, et je sais que Lilou m’attend vers l’arrivée pour franchir la ligne avec moi. J’arrive enfin, après ce tapis rouge interminable et encore plein de pièges a force des passages. Je passe à droite moi monsieur !!! je passe avec beaucoup d’assurance et de fierté, et je vois ma lilounette à l’entrée de l’aire d’arrivée. Claire la passe par-dessus la barrière, elle m’attend avec un joli bouquet de fleur sauvages dont elle a le secret, m’attrape la main au passage, et nous voici partis tout sourire, comme des fous vers la ligne d’arrivée. Je n’ai aucune idée de mon temps, mais j’ai fini. Je prends Lilou dans mes bras, on lui remet cette médaille convoitée depuis 2 ans dans ma tête. La vie est belle. Une dame raccompagne Lilou vers Claire, et moi je me rends vers la salle des rescapés pour un épilogue bien mérité ...
J’ai bouclé mon marathon en 4h26:46 (j’ai bien fait de ne pas m’arrêter avant le pont ...), et vaincu mon premier ironman en 11h36:35. mission accomplie !
Epilogue
Je me traine comme je peux dans la salle de récupe ... je choppe deux cocas au passage et vais m’asseoir dès que je trouve une place. Là je décompresse seul, ma petite larme à l’œil, sans claire ni Lilou pour partager ce moment. Je reste là quelques minutes, puis je me lève pour aller chercher de la pastèque. Retour à ma chaise, et j’attends Philippe ... Il arrive une dizaine de minute après moi, c’est dire s’il a drôlement limité la casse. Je suis content pour lui. On débriefe ensemble, devant une bière et une crêpe nature. Ça fait du bien. J’ai mal aux jambes, et je suis très tenté par un massage, Philippe doit retrouver sa femme. On se félicite encore une fois, et je vais au massage. Attente d’à peine 5mn, et une gentille masseuse me détend un peu les jambes et la nuque.
Je ne traine pas, pressé de retrouver mes deux minettes pour partager tout ça.
Petite pause tous les 3sur une chaise dans le parc, récupération du vélo, retour a l’hôtel, douche, et on retrouve Philippe et sa famille au restau.
Une bonne nuit de sommeil, et dernier petit dèj à l’hôtel, au milieu de quelques autres t-shirts de finisher ... On range la chambre, et en chargeant la voiture, je discute avec un gars de la course. Ça s’est pas bien passé pour lui, il a crevé deux fois et a stoppé. Il me dira un peu plus tard qu’il était sorti de l’eau en premier et avait 3 minutes d’avance en vélo quand ça lui est arrivé... Ha ok !!! ben on a pas fait la même course lol. Du coup il partait courir pour s’entrainer à sa prochaine course.
Nous libérons la chambre, et en avant pour la paella de midi. On mange rapidement en regardant défiler les extra terrestres sur les podiums.
Départ pour la maison à 13h, arrivée à 17h00 pour se poser un peu, puis boulot en soirée. Pour le moment ça va bien, juste du mal à quitter la position assise et a déplier les jambes.
Dans la journée de mardi, je fais une crise de boulimie, et bouffe n’importe quoi. La facture arrive dans la nuit, à 3h du mat. Je ne bougerai plus de mon lit jusqu’à jeudi matin, sauf pour aller dans la petite pièce d’en face. Note pour la prochaine fois : la course ne s’arrête pas à la ligne !
Bref, j’y laisse 2 ou 3 kilos, me retrouve très affaibli, arrêté par le médecin. Pas cool ... mais ça va un peu mieux, et puis je l’ai fini ce triathlon !!!
Aujourd’hui je me sens un peu sans objectif, il me faut encore un peu de temps pour décanter. A suivre ...
Après plus d'un an d'absence sur ce forum, un peu lasse des polémiques de chaque discussion et de certaines mentalités, je ne résiste pas à l'envie de partager avec vous mon petit CR, à l'issue de ce premier full.
Petit pied de nez à ceux qui m'ont taclé sèchement il y a deux ans quand je souhaitai démarrer le triathlon, mais surtout envie de partager avec ceux qui vivent ce sport un peu de la même façon que moi, sans honte d'être finisher simplement.
façon aussi de renvoyer l’ascenseur à ceux qui m'ont soutenu pour leur dire: ça y est !!! j'y suis arrivé !!! merciiiiiiiiiiii
Alors si ce long texte intéresse quelqu'un ...
Amicalement de retour
Denis
Prologue
Temps rêvé : 11h30
Temps estimé : 12h00 max
Scénario cata : entre 12h et 13h
La journée commence à 3h45 du mat. Après deux nuits moyennes à l’hôtel, grâce à des énergumènes qui ne se doutent pas qu’il se peut que des gens dorment dans les hôtels entre 23h et 7h du mat. J’ai encore envie de dormir, mais j’ai tellement de trucs en tête que je me lève rapidos en essayant de ne pas trop déranger mes deux fans, ma compagne Claire et ma fille Lilou 5 ans. 4h ... petit dèj : pain de mie grillé avec un peu de beurre et de la confiture. Le tout accompagné d’un chocolat chaud et d’un jus d’orange moyennement bon. Je prépare un sandwich au nut pour mon ravitio perso de vélo. Je ne suis évidement pas seul, entre arbitres et triathlètes inscrits sur le half et le full. Je retourne à la chambre, et me recouche pour 30/45 minutes. Je ne vais évidement pas dormir, mais c’est toujours un peu de repos.
5h15 : branle bas de combat. Claire se lève et se prépare, pendant que je peaufine ma préparation. Je remplie mes différents bidons de différentes mixtures, prépare mon alimentation, en tergiversant toujours autant.
Je me mets en tenue, pendant que Claire prépare lilou que je viens de réveiller. Pov tit choupinette ... c’est pas des heures !!!! mais elle est super motivée pour cette folle journée, et se lève de très bonne humeur. Elle a passée la ligne de l’alpe d’huez avec moi, et n’attends que de pouvoir refaire ça.
Mon sac avec combinaison, lunette de piscine, bonnet, tas de truc de rechange pour le vélo, les nourritures diverses et variées etc etc ...est prêt. Ma puce à la cheville, pour ne pas l’oublier. Ha !!! et tatouage sur les poils de mon numero : 302
Départ tous les trois un peu avant 6h00. je stress. Toujours peur de ne pas avoir assez de temps.
Je suis rapidement déposé à bon port, et claire file garer la voiture plus loin, sur le parking prévu. Quelle sensation de rentrer sur l’air de transition après vérification de la puce, et de nuit. Là je retrouve Philippe du même club (pour une fois j’arrive après lui), et notre troisième acolyte Bertrand ne tarde pas à arriver. Je retrouve cette ambiance si particulière due à l’heure matinale que j’avais ressentie l’année dernière pour le half. Il y a une sorte de quiétude au milieu de toute cette agitation.
Gonflage des vélos, pomadage des bonhommes, rangeage des sac, enfilage de cette satanée combinaison ... nous voici à priori fin prêts vers 6h45. J’ai retrouvé Claire pour lui rendre la pompe, petits bisous, et voilà la team Liberty bike qui sort de l’aire de transition. Ceux qui ne connaissaient pas, découvrent la longueur de la transition entre la sortie nat et le vélo ... ça peut surprendre ! Nous déposons nos sac, et je me rend avec Philippe au bord de l’eau. L’accès n’est pas encore ouvert, moi ça me va, mais Philippe trépigne, il aime nager un peu avant. Finalement c’est la mise à l’eau ... je perds Philippe. Me voilà seul ... au milieu de 600 copains, mais seul, sous mon bonnet et derrière mes lunettes. Je ne suis pas très bavard dans ces moments là, et pendant la course, plutôt genre fermé. Beaucoup d’appréhension, mais heureux d’être là après une année de découverte du triathlon, et une deuxième année de préparation pour vichy. On va enfin savoir si je peux le faire. Je vais pouvoir me bagarrer contre moi-même. L’eau est bonne, mais l’attente derrière la ligne semble interminable, et refroidit la bête. En fait je n’ai fait que 3 ou 4 mouvements d’échauffement dans l’eau. De toute façon, je ne compte pas partir comme un félé Je n’entends rien avec mon bonnet, juste le grondement de la foule qui augmente. C’est surement pour bientôt ...
Natation :
Temps rêvé : 1h20
Temps estimé : 1h30
Scénario cata : 1h45
C’est parti !!! ça bouscule moins que dans les formats plus courts, mais quand même ! Il faut gérer ceux qui me dépassent et tentent de s’accoupler, ceux qui vont moins vite que moi (oui j’en ai vu !!! incroyable), ceux qui ne nagent pas droit, et ceux qui nagent plus droit que moi. Le début se passe bien, je suis a peu près dans le rythme de ceux qui m’entourent. J’essaie d’installer un peu ma super nage ... et petit à petit, je me rends compte que je suis souvent dépassé, mais que je ne double pas grand monde. Ça me mine un peu le moral, mais je me souviens qu’en terme de temps à la sortie de l’eau, ça ne représente jamais énorme. Ben oui, j’ai oublié de dire que je ne joue pas le podium.
Donc je continue à mon rythme. Parfois je me sens vraiment plus lent que les autres, alors j’accélère un peu. J’en garde assez sous le pied, le but étant de ne pas m’entamer de trop. En nageant, je me dis que dans ce sport, la nat n’est là que pour grignoter nos forces avant la vraie explication. J’ai de l’eau dans l’oreille gauche ... ça m’agace, mais tant pis.
Enfin le premier demi tour. Je trouve que c’est long quand même, alors que c’est sensé ne faire que 20mn de nage. Ça bouscule toujours à ces bouées, pfffff encore de l’énergie perdue. Donc, retour vers la sortie à l’australienne ...
Je ne force pas mon « talent » lol. Donc je ne suis pas fatigué, juste je trouve le temps long. Je sors de l’eau, pas de crampe comme parfois à la sortie de l’eau ... ouf. Je trottine (je me fais doubler par un mec qui aura sans doute gagné 5 secondes le veinard !!!). Zut, comment c’est le retour dans l’eau ? y’a du fond , on plonge ? c’est 20 cm de fondcomme au départ ? mince, je n’en sais rien !!! Le mec devant moi je jette un peu comme une bouse. Moi j’avance derrière ... et je tombe dans l’eau avec autant d’élégance. Bon ben j’aurai pu sauter ... pas grave . on repart ... je cherche un peu l’azimut en me fiant plus aux nageurs de devant qu’aux bouées parfois un peu loin.
Je suis beaucoup doublé sur le deuxième tour ... et je réalise que ce sont les bons nageurs de la deuxième vague. Les pauvres !!! Doivent pas être très contents de devoir slalomer entre nous ... ceci dit, il y en a qui ne s’embarrassent pas de détour pour passer. Ils nagent bien droit eux, obstacle ou non. Moi je zigzague pas mal. Un coup près de la ligne de bouées, voir du mauvais coté, et quand j’essaie de rectifier, je me retrouve à l’opposé. Tu m’étonnes que je trouve long, je fais du rab !
Je me trouve toujours aussi lent, alors j’accélère un peu parfois. Y’a des mecs à coté de qui je nage pendant de longue distances. On s’éloigne, se touche ... se ré éloigne ... Définitivement impossible de tenir le cap en posant ma nage. Alors j’alterne entre nage ou surveillance de la direction. Demi tour, puis long, très long retour vers l’arrivée. Je passe la bouée 2500 ... puis 3000 ... et là, après avoir tourné une dernière fois en bousculant un peu à la bouée, là ou on prend la direction du quai ... paf !!! Crampe au mollet droit. Aie, c’est une sérieuse ... J’essaie de continuer à nager en le décontractant, mais impossible. Je dois m’arrêter, tirer sur mon pied, et même me mettre quelques secondes sur le dos. RHAAAAA la poisse, et ça à moins de 500m de la sortie. Ca passe finalement d’un coup, comme c’est venu, mais je la sens là tout près. Alors je termine sur 3 pates, en zigzaguant de plus belle jusqu’à la sortie de l’eau.
Claire est là avec Lilou, et m’annonce très motivée 1h20. ha oui ? ben finalement j’ai bien nagé alors ? cool !
Finalement le chrono dira 39 mn pour l’australienne et 42mn pour la deuxième boucle, soit 1h21 de natation. Première épreuve bien gérée...
Mais il faut poursuivre, et je trottine vers la transition, sous les encouragements du public.
Vélo :
Temps rêvé : 5h30/5h45
Temps estimé : 6h00
Scénario cata : Plus de 6h30
Je choppe mon sac vélo, rejoins la tente et me change avec l’aide d’un bénévole. Ils assurent !!! Mais il n’arrive pas à me retirer cette satanée combine, alors je me démène et il me remballe mes affaires. C’est appréciable.
Je rejoins mon vélo, chausse lunettes et casque, et c’est parti pour le deuxième round. Il fait un peu frisquet, et j’apprécie les manchettes ... ça circule beaucoup, et il faut parfois slalomer. Je râle un peu intérieurement contre ceux qui roulent carrément à gauche, voir en zigzaguant ... On est pas dans l’eau là quand même !
J’ai prévu de rouler entre 30 et 32km/h. je regarde mon compteur : 35 ! ça va, pas d’affolement.
Au kilomètre 4 on attaque les premières cotes que j’ai repérées la veille au matin avec julien inscrit sur le half. Je sais donc que ça passe tranquille, alors je monte à mon rythme sans économiser. Devant moi un mec à droite qui monte lentement, et un autre complètement à gauche (encore) qui le double à peine plus vite. Je passe entre deux ...
PATATRA !!! celui de gauche resserre, on s’accroche ... et voilà trois cyclistes par terre ! Celui de droite repart rapidement, mais celui de gauche à son guidon emmêlé dans ma cosmic a l’arrière. Il est dégouté, mais reste calme, et demande plusieurs fois « mais pourquoi ? » Je lui explique qu’il était complètement à gauche et a resserré, mais il n’y croit pas. C’était pourtant vrai, mais avec le recul, j’ai eu tort, je n’étais pas à 2 secondes dans une course d’une journée, ça valait pas le coup de risquer un an d’entrainement. J’étais pris dans la course, un peu excédé par certains coureurs qui roulent en travers, et ai manqué clairement de discernement. Je n’ai pas eu l’occasion de m’en excuser , et je le regrette. Mais j’étais dégouté aussi. On finit par se démêler, alors qu’un bénévole nous dit « restez calmes les gars, ça va aller ». Mon compagnon d’infortune repart un peu talé sur le coté. J’espère réellement qu’il aura pu faire sa course dans les conditions prévues. Moi j’ai la chaine coincée dans le pédalier, et je peine à la sortir et à enclencher une vitesse pour reprendre la montée. Finalement, je repars, avec pour bilan, plus de 6 minutes de perdues, des dizaines de places, les mains crades, le coté droit talé, le porte bidon de selle cassé, le bout du cintre à droite déchiré et le bouchon envolé. Je verrai plus tard que la roue à morflé aussi. Il va sans dire que le moral est dans les chaussettes, et que je m’en veux. Il me faudra de nombreux kilomètres pour passer le cap. Je repars, mon compteur indique 26km/h de moyenne. ça ne remontera que très doucement, trop doucement. En plus je stress à l’idée d’être arrêté par un arbitre à cause du bouchon de guidon perdu. En plus je sens mon mollet droit qui me rappelle qu’il a souffert à la natation et peut être durant la chute.
J’arrive à la moitié de la première boucle, encore perturbé, mais à un rythme régulier. Ça tourne, on repart dans l’autre sens, et là grosse surprise. Le vent annoncé à 15km/h par la météo est bien plus fort, et de face. La lutte commence, mais c’est dur. Dès qu’on se relève, ça fait parachute. En plus les coureurs du half nous rattrapent, et quand je vois passer des mecs à fond, roue dans roue, ça me dégoute. Y’a d’ailleurs pas que des mecs ... Que font les arbitres. A certains moments, je me demande pourquoi je roule seul comme un con. Je me demande comment je vais boucler ce premier tour, et surtout comment je vais faire le deuxième. Ça passe tellement lentement les kilomètres ... j’évite de trop penser à ce qui reste à faire, et j’avance en baissant la tête, au sens propre comme au figuré. Je pense que ça a été mon moment le plus dur niveau moral. Et puis les premières pancartes qui annoncent bellerive ... ça fait du bien. à droite arrivée ... à gauche deuxième tour... C’est reparti à gauche pfff.
Le moral remonte ! déjà, on ne voit plus passer les half ... ensuite plus de vent de face ... et ma moyenne repassée au dessus de 30. Allez, c’est reparti. Je passe sans forcer les côtes, vu que je m’y sens tellement mieux que sur le plat face au vent.
Je n’ai pas vu les ravitos persos, mais ce n’est pas grave, je fais avec ceux sur place, et mes prises de bananes, cocas etc sont bien rodées maintenant. Petite envie pipi lancinante aussi ... je me demande si je vais m’arrêter comme certains ou attendre la transition, ce serait mieux.
Les Kilomètres ne passent toujours pas très vite. A un moment je suis à 137/138. Alors je me dis que c’est tout comme 140, vu que mon GPS à un petit retard par rapport aux panneaux. Un bon moment plus tard, je regarde ou j’en suis espérant me rapprocher de la dizaine suivante. Ben là le GPS m’indique froidement « 140 » !!! Encore un coup au moral. En plus, me voici de nouveau dans les 50 km en vent de face ... ça m’use à tous points de vue. Le vent est encore plus fort qu’au premier tour, et parfois même dangereux quand il y a des rafales un peu de coté. Chaque kilomètre est passé à la bagarre dans de longues lignes droites, et avec les douleurs physique qui se font plus pressantes (lombaires, nuque, bras cuisses ...). difficile de garder la position, mais infernal de se relever.
J’arrive au bout ... enfin. Mais pas le temps de savourer vraiment, la fin est technique, et encore avec du vent. Mais j’ai repéré tout ça la veille, alors je sais ou je vais.
Arrivé à l’aire de transition, pas de bénévole. Une dame court vers moi et un autre cycliste qui attend, et tiens nos deux vélos pour nous laisser continuer. Merci à elle.
Le sentiment générale à l’issue du vélo, c’est que comme pour la natation, c’était plus dur que prévu (a cause du vent principalement), et que je vais devoir démarrer un marathon en étant rincé ... fiouf ...
Temps final : 5h36 pour le vélo. Deuxième épreuve bien gérée compte tenu des circonstances.
Marathon :
Temps rêvé : 4h15
Temps estimé : 4h30
Scénario cata : Plus de 4h45
Deuxième transition. Claire et Lilou sont là ... ça fait du bien même si je ne peux pas leur montrer. Claire m’annonce que je suis dans mes temps, et que mon pote Philippe est 7mn devant moi. Il s’est bloqué le dos une semaine avant, et donc n’est pas au top, mais je me dis qu’en course à pied, je n’ai aucune chance de revenir sur lui. Peu importe, je fais ma course comme je peux, à mon rythme.
Je choppe mon sac, et rejoins la tente. Personne de dispo pour moi cette fois, alors je me débrouille seul, je change mes chaussettes pour être confort, je me crème, casquette, je remballe tout, et je vais faire mon pipi.
Je mets mon gps en mode couse à pied, je démarre le chrono est c’est parti.
Quelques centaines de mètres, et on passe dans le stade d’arrivé. Il faut passer à gauche, et prendre le chouchou noir. Tiens ... il y en a qui arrivent déjà ... pourtant, ils n’ont pas l’air bien plus rapides que moi. Haaaaaa mais oui ... les half qui arrivent !
Premiers kilomètres dans le parc. Oulà, ma moyenne démarre à plus de 10km/h et monte régulièrement jusqu’à 10,9. c’est beaucoup trop, je dois partir plus lentement que ça (10 maxi) j’essaie de ralentir, mais ce n’est pas net du tout sur le GPS. Je passe une première fois devant claire et lilou qui me tape dans la main. Claire m’annonce 8 mn sur Philippe. C’est normal, je suis moins habitué que lui aux transitions, et j’ai fait pipi. Je les revois une deuxième fois à la fin de la boucle du parc, et après c’est parti pour ce grand tour interminable. Qu’ils sont loin ces ponts !!! En passant le premier pont, je vois Philippe en contre bas, loin d’avoir l’allure habituelle. Il ne doit pas être bien, et je lui ai repris un peu de temps.
J’ai pris le parti de prendre mes ravitos en marchant. Un coup d’eau, ou banane, ou coca, mais le reste ne passe pas, sans oublier de m’asperger. J’ai eu très soif tout le marathon, mais mon estomac ne veut rien recevoir. Dur de le convaincre ... alors juste par très petites doses. Je termine ce premier tour en 57 minutes, donc un peu en avance sur les 4 fois 1h00 idéales. Tout va bien, enfin autant que possible. C’est long !
Je repasse par l’arrivée, après avoir pris mon chouchou jaune. Petit moment d’échange avec l’animateur, je lève les bras pour accueillir les encouragements du public, et je me lance dans la deuxième boucle. Passage devant mes fans qui m’annoncent Philippe à 4 mn. Je me dis qu’on pourrait peut être finir ensemble, ça serait cool. Je commence à avoir les jambes très dures, et suis à la limite des crampes. Mon allure ralentie, et je vois la moyenne GPS descendre progressivement. Je m’occupe en calculant que je peux perdre 0,2 km/h a chaque tour etc etc ... des trucs inutiles, mais ça aide à passer le temps. Je construits méthodiquement mes tours maintenant. Marche au ravitos, en essayant de ne jamais marcher entre, première boucle dans le parc avec passage devant mon public, longue ligne droite jusqu’au pont, passage du pont, arrêt au ravito après le pont, et au moment de repartir ... qui je vois pas sortir des toilettes ? mon Philippe !!! aller hop ! on repart ensemble en causant tranquille. Enfin surtout lui qui cause, moi j’ai du mal à suivre son rythme, naturellement plus rapide que le mien. Je sens que c’est dur pour moi et pour mes mollets. Je finis par le laisser partir pour ne pas me mettre dans le rouge. Il s’éloigne un peu mais pas trop. Je pense déjà à la bagarre que je vais vivre dans le troisième tour pour ne pas céder a la tentation de m’arrêter. Il faudra se bagarrer pour chaque kilomètre. Philippe s’éloigne un peu mais reste a vue. Je boucle mon deuxième tour en 1h01. Je repasse dans l’aire d’arrivée après avoir pris mon chouchou vert (je crois que c’est cet ordre). Cette fois ci, passage discret vu que l’animateur commente des arrivées.
C’est parti pour la troisième boucle. A ce moment, je me dis que sauf gros soucis, je finirais ce marathon. Je m’arrête plus longuement aux ravitaillements, je m’arrête même marcher un peu avec claire quand je la rejoins. A ce moment là, il ne faut pas grand-chose pour trouver une raison de s’arrêter. Mais je trouve à chaque fois la force de repartir, même si c’est à chaque fois la galère pour remettre en route les jambes. Par contre, a l’autre endroit ou elle m’attend, elle m’a organisé un encouragement avec quelques volontaires qui crient « aller Denis !!! ». je n’ai décemment pas pu m’arrêter. Elle m’a fait gagner quelques secondes lol.
Je vois devant moi, Philippe jusqu’au milieu du troisième tour, il finit par m’attendre à un des ravitaillements. Mais comme il s’arrête plus longtemps que moi, je repars doucement avant de rester cloué sur place, en pensant qu’il me rejoindra, mais je ne le reverrai pas. Dommage, on n’arrivera pas à finir ensemble, ça aurait été sympa. Je suis un peu déçu pour lui qu’il ne soit pas au mieux de sa forme, et j’espère qu’il finira quoiqu’il arrive.
Je boucle ce 3ème tour en 1h14. Je dois me faire à l’idée que je ne ferais pas moins de 4h15, mais peu importe, je veux juste en finir, et signer l’arrivée de mon premier ironman. Et puis je peux encore ne pas être trop loin des 4h30, et comme j’avais un peu d’avance, j’ai du mal à calculer, n’étant plus très lucide, mais je pressens que je peux être en dessous des 12h comme prévu. Je choppe le dernier chouchou rose. Pas peu fier de l’annoncer, et je passe encore incognito vers l’arrivée. Le prochain coup, c’est la bonne ! Je passerai enfin à droite.
Et c’est parti pour le dernier tour. Je le visualise par segment, pour surmonter les passages un à un. Je passe devant claire qui me dit que chaque endroit passé ne sera plus à faire. Je n’ai pas compris sur le coup, mais ça a rapidement muri. Oui c’est vrai ! Plus question de tour. Je suis dans une course linéaire, un seul tour, et chaque pas me rapproche de l’arrivée, chaque portion vaincue ne sera plus revue ... je construits donc ce tour portion par portion, avec arrêts aux ravitaillements et j’avance (tiens au fait, là non plus je ne toucherai pas à mon ravito perso). Claire et Lilou, re Claire et lilou, sortie du parc, les quais jusqu’au pont, petite boucle, les quais d’en face, l’escalier ... Ha tien !!! y’a du monde pour nous voir souffrir dans ce grrrrrrr d’escalier ! ma moyenne au GPS continue à baisser un peu, mais ça peut encore passer en 4h30. ravitaillement sur le quai, et je décide que ce sera le dernier ou je m’arrète. J’arrive enfin vers le pont, entendant les commentaires de l’arrivée, de l’autre coté de l’allier. Je passe comme prévu tout droit devant le ravitaillement en eau avant le pont, sur lequel je monte sans marcher contrairement au 3ème tour. Et puis là, je n’irai pas jusqu’à dire que c’est que du bonheur, parce que je trébuche de plus en plus souvent, je dois rester vigilent, c’est dur ! la transition entre le pont et le parking d’arrivée est très dure pour les jambes ... mais je finis un ironman, et je sais que Lilou m’attend vers l’arrivée pour franchir la ligne avec moi. J’arrive enfin, après ce tapis rouge interminable et encore plein de pièges a force des passages. Je passe à droite moi monsieur !!! je passe avec beaucoup d’assurance et de fierté, et je vois ma lilounette à l’entrée de l’aire d’arrivée. Claire la passe par-dessus la barrière, elle m’attend avec un joli bouquet de fleur sauvages dont elle a le secret, m’attrape la main au passage, et nous voici partis tout sourire, comme des fous vers la ligne d’arrivée. Je n’ai aucune idée de mon temps, mais j’ai fini. Je prends Lilou dans mes bras, on lui remet cette médaille convoitée depuis 2 ans dans ma tête. La vie est belle. Une dame raccompagne Lilou vers Claire, et moi je me rends vers la salle des rescapés pour un épilogue bien mérité ...
J’ai bouclé mon marathon en 4h26:46 (j’ai bien fait de ne pas m’arrêter avant le pont ...), et vaincu mon premier ironman en 11h36:35. mission accomplie !
Epilogue
Je me traine comme je peux dans la salle de récupe ... je choppe deux cocas au passage et vais m’asseoir dès que je trouve une place. Là je décompresse seul, ma petite larme à l’œil, sans claire ni Lilou pour partager ce moment. Je reste là quelques minutes, puis je me lève pour aller chercher de la pastèque. Retour à ma chaise, et j’attends Philippe ... Il arrive une dizaine de minute après moi, c’est dire s’il a drôlement limité la casse. Je suis content pour lui. On débriefe ensemble, devant une bière et une crêpe nature. Ça fait du bien. J’ai mal aux jambes, et je suis très tenté par un massage, Philippe doit retrouver sa femme. On se félicite encore une fois, et je vais au massage. Attente d’à peine 5mn, et une gentille masseuse me détend un peu les jambes et la nuque.
Je ne traine pas, pressé de retrouver mes deux minettes pour partager tout ça.
Petite pause tous les 3sur une chaise dans le parc, récupération du vélo, retour a l’hôtel, douche, et on retrouve Philippe et sa famille au restau.
Une bonne nuit de sommeil, et dernier petit dèj à l’hôtel, au milieu de quelques autres t-shirts de finisher ... On range la chambre, et en chargeant la voiture, je discute avec un gars de la course. Ça s’est pas bien passé pour lui, il a crevé deux fois et a stoppé. Il me dira un peu plus tard qu’il était sorti de l’eau en premier et avait 3 minutes d’avance en vélo quand ça lui est arrivé... Ha ok !!! ben on a pas fait la même course lol. Du coup il partait courir pour s’entrainer à sa prochaine course.
Nous libérons la chambre, et en avant pour la paella de midi. On mange rapidement en regardant défiler les extra terrestres sur les podiums.
Départ pour la maison à 13h, arrivée à 17h00 pour se poser un peu, puis boulot en soirée. Pour le moment ça va bien, juste du mal à quitter la position assise et a déplier les jambes.
Dans la journée de mardi, je fais une crise de boulimie, et bouffe n’importe quoi. La facture arrive dans la nuit, à 3h du mat. Je ne bougerai plus de mon lit jusqu’à jeudi matin, sauf pour aller dans la petite pièce d’en face. Note pour la prochaine fois : la course ne s’arrête pas à la ligne !
Bref, j’y laisse 2 ou 3 kilos, me retrouve très affaibli, arrêté par le médecin. Pas cool ... mais ça va un peu mieux, et puis je l’ai fini ce triathlon !!!
Aujourd’hui je me sens un peu sans objectif, il me faut encore un peu de temps pour décanter. A suivre ...
Re: Challenge Vichy 2013
Bravo à toi, et merci pour ce CR.
Quelle est la distance relevée au GPS pour le marathon stp ? (idem pour la nat même si cela dépend également de tes trajectoires).whopic a écrit : j’essaie de ralentir, mais ce n’est pas net du tout sur le GPS
Re: Challenge Vichy 2013
Pour le marathon, je suis entre 41 et 42, mais pas sur du tout d'avoir bipé aux bons endroits ...
J'en profite pour rendre hommage au bénévole au chapeau qui à pourtant essayé de retirer ma combine a T1 lol
Salutations au mec que j'ai aidé à enfiler son haut à la T2
et mes excuses aux 2 gars tombés avec moi.
J'en profite pour rendre hommage au bénévole au chapeau qui à pourtant essayé de retirer ma combine a T1 lol
Salutations au mec que j'ai aidé à enfiler son haut à la T2
et mes excuses aux 2 gars tombés avec moi.
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olivemiller
- Messages : 642
- Inscription : 19 nov. 2010 22:16
Re: Challenge Vichy 2013
C'est vrai qu'il y a quelques experts qui ne sont pas trop accueillants au début. Il faut savoir faire le triwhopic a écrit :Bonjour à toutes et tous.
Après plus d'un an d'absence sur ce forum, un peu lasse des polémiques de chaque discussion et de certaines mentalités, je ne résiste pas à l'envie de partager avec vous mon petit CR, à l'issue de ce premier full.
pour récupérer les infos utiles.
Re: Challenge Vichy 2013
J'en ai appris pas mal au sujet du "tri" sur ce forum dédié !olivemiller a écrit :C'est vrai qu'il y a quelques experts qui ne sont pas trop accueillants au début. Il faut savoir faire le triwhopic a écrit :Bonjour à toutes et tous.
Après plus d'un an d'absence sur ce forum, un peu lasse des polémiques de chaque discussion et de certaines mentalités, je ne résiste pas à l'envie de partager avec vous mon petit CR, à l'issue de ce premier full.
Merci à toi, Whopic pour ce CR, un peu comme si on y était ! et bravo pour être allé au bout.
Résolument, il me tente bien ce triathlon... On verra ça plus tard, j'en ai 5 d'affilée à faire les 5 prochains weekends ! Il va y avoir de la déprime quand ce sera fini...
Ou pas Le vélobleu pour faire du triathlon ? Le site de l'association soutenue par cette action : http://www.htapfrance.com/new.asp
LIFE'S A RACE
LIFE'S A RACE
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petitamateur
- Messages : 43
- Inscription : 06 déc. 2010 15:39
Re: Challenge Vichy 2013
La classe de découvrir sa trombine !!!
Merci Thierry pour la qualité des clichés.
Bonne récupe à toutes et tous
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IronDoudou
- Messages : 11
- Inscription : 02 sept. 2013 13:51
Re: Challenge Vichy 2013
petitamateur a écrit :
La classe de découvrir sa trombine !!!
Merci Thierry pour la qualité des clichés.
Bonne récupe à toutes et tous
La classe petitamateur mais j'avais pu le constater quand tu m'as passé à vélo! Bravo pour ton énorme perf' ... et merci pour les encouragements.
C'était mon premier Full et j'ai adoré l'esprit qui régnait entre les participants !
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petitamateur
- Messages : 43
- Inscription : 06 déc. 2010 15:39
Re: Challenge Vichy 2013
Y a pas de mal...IronDoudou a écrit :petitamateur a écrit :
La classe de découvrir sa trombine !!!
Merci Thierry pour la qualité des clichés.
Bonne récupe à toutes et tous
La classe petitamateur mais j'avais pu le constater quand tu m'as passé à vélo! Bravo pour ton énorme perf' ... et merci pour les encouragements.
C'était mon premier Full et j'ai adoré l'esprit qui régnait entre les participants !
Quel était ton bib number ?
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IronDoudou
- Messages : 11
- Inscription : 02 sept. 2013 13:51
Re: Challenge Vichy 2013
J'étais le 309... pas resté longtemps sur ton porte bagage... d'autant que le porte bagage réglementaire faisait 12m ce jour-là !!!
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erwan_triathlon
- Messages : 1718
- Inscription : 19 juin 2006 13:04
- Localisation : Rennes - France
- Contact :
Re: Challenge Vichy 2013
C est clair que, perso, je n avais pas besoin des arbitres pour ne pas drafter les gars du Half .... Vu su ils me mettaient 12m en 10sec
http://erwan-triathlon.blogg.org
1er Tri LA Baule 05.1er CD La Baule 07.1er half Mansigné 12. 1er IM Vichy 13 puis Vichy 15, XXL Vitoria 16, Nice 18, XXL Tours 19. Bayman 22. Prochaine étape: XXL FrenchMan 23
1er Tri LA Baule 05.1er CD La Baule 07.1er half Mansigné 12. 1er IM Vichy 13 puis Vichy 15, XXL Vitoria 16, Nice 18, XXL Tours 19. Bayman 22. Prochaine étape: XXL FrenchMan 23
Re: Challenge Vichy 2013
En parlant des gars du Half, perso je me suis fait doublé par un paquet de 15 mecs qui se croyaient en CLM par équipe.....c'est tout juste si les mecs se prenaient pas des relais....j'ai trouvé ça vraiment abusé et j'espère qu'ils ont été largement pénalisé.... Sinon grosse orga à Vichy, bonne ambiance avec un ptit manque de public pour accueillir les finisher mais du très bon boulot de la part des bénévoles !!!
j'y reviendrai certainement mais cette fois ci avec de l'entrainement et pour faire une bonne perf !!!
bravo les cr des différents finisher du forum !!!
j'y reviendrai certainement mais cette fois ci avec de l'entrainement et pour faire une bonne perf !!!
bravo les cr des différents finisher du forum !!!
No Pain, no Gain !!!!!
Re: Challenge Vichy 2013
Le règlement interdit-il de drafter entre des participants à deux courses différentes ?erwan_triathlon a écrit :C est clair que, perso, je n avais pas besoin des arbitres pour ne pas drafter les gars du Half .... Vu su ils me mettaient 12m en 10sec
Re: Challenge Vichy 2013
Justement, j'avais une pensée pour vous de l'IM.erwan_triathlon a écrit :C est clair que, perso, je n avais pas besoin des arbitres pour ne pas drafter les gars du Half .... Vu su ils me mettaient 12m en 10sec
Je me disais que ca doit etre frustrant de voir passer des Halfeurs (j'en étais un) à allure half, alors que les IMeurs devaient "gérer" à allure IM...
C'est peut-etre un petit inconvenient de ces épreuves à départs et parcours communs avec des formats différents.
Et meme en CAP plus tard, ca doit etre le meme effet.
Tu me diras... chacun est dans sa course...