VICHY 2016

[francky48]

euh mes scéances longue d'HT de 5 à 10H ne pose pas pb, ma famille se réveille quand j'ai fini... sinon quand il se couche de 20h à 1h du matin

[Bryce]

Ce n'est pas exactement ce que j'ai voulu dire, c'est vraiment un sentiment de pouvoir prendre le temps le week end, ne pas se lever à 6-7h le Dimanche et ne plus avoir envie de bouger l'après midi par exemple.

Mais toi t'es une machine je suis sur qu'après tes séances t'as encore du jus pour jouer avec tes enfants et faire le ménage la lessive la bouffe des travaux et l'apéro avec tes potes le soir

[yyouye]

Allez, à mon tour de m’y coller ! Bizut, premier Ironman...

Petit rappel, j’ai repris un peu le triathlon sur un coup de tête après avoir pratiqué il y a presque... 20 ans maintenant... Je me connais et je savais dès le début que j’allais me (re)prendre au jeu et pourquoi pas aborder cette distance qui m’avait fait tant rêver...

De fait en trois ans, je me suis aligné sur 4M, 3 halfs, un 321 et j’ai réussi à proposer et faire accepter un contrat au reste de la famille : préparer un (et un seul) Ironman avant de faire une pause... à durée indéterminée... comme le contrat.

Je me suis préparé le mieux possible, je parcouru le forum, j'ai testé, j'ai cogité. L’hiver a passé vite, le printemps aussi malgré une météo bien pourrie...

Et me voilà samedi à chercher à garer la voiture loin, loin du parc... alors qu'il ne reste que 45mn pour récupérer le dossard!! Un comble après 8 mois de préparation!! La chaleur est écrasante, mais quelle ambiance déjà: fin du half, des super vélos partout, les biceps tatoués, la musique!! Mes deux filles participent à l’Ironkids, mon épouse participe à l’Irongirl, le temps pour moi de prendre vraiment la température (et laquelle! 35°C à l'ombre), de mesurer la rigueur de l’organisation et de commencer à vraiment bien stresser... à refaire 50 fois les sacs et à se sentir fatigué pour rien !

Avant de le confier au parc à vélo, ma « modeste » monture par vraiment "aéro" est quand même prise en photo (pour les assurances me dit-on!!) avant de trouver sa place entre deux fusées... Je suis certain qu'on y touchera pas!!

Dimanche matin, tout passe à une vitesse dingue. Je me force à être en pleine forme et savoure le levé tranquille du soleil dans l’effervescence du parc. J’ai un peu de mal à comprendre pourquoi tout le monde se précipite avant de réaliser qu’il faut piétiner un bon moment avant d’atteindre les sas et le rolling start. Piètre nageur, je me suis entraîné en juillet avec des mini palmes alors... je paye cash...1h37 avec une fin interminable... à nager debout. Sur le vélo je me dis qu’enfin je vais savoir si c’est roulant ou pas, si c’est plat ou pas. Et bien pour moi c’est plat et plutôt roulant... Mais surtout c’est sympa et magnifique. Parmi les mauvais nageurs, j’ai trouvé de la bienveillance, des sourires, une application plutôt rigoureuse des règles. Je m’étais fixé comme consigne un premier tour prudent dans l’effort. Au deuxième tour, j’insiste un peu plus avec une belle frayeur en glissant sur un gel (ou une peau de banane) dans un virage alors que le mec devant moi vient de tomber. Comme dit le chanteur : « Le bonheur est une vieille qui marche sur du verglas, et j'y pense à chacun de mes pas ». 5h56 de vélo avec un arrêt "pipi" et un arrêt pour récupérer le ravitaillement personnel, c’est ce que j’avais prévu dans les objectifs optimistes pour moi... c’est donc vraiment plat !! Moment sympa: j'ai doublé au deuxième tout l'unique coureur Tunisien avec qui j'ai bien rigolé... Ce que je vois n'est pas une hallucination, il m'explique qu'il a bien oublié l'antivol de son vélo! Une perle de bonheur dans ce monde "tout carbone".

Au parc, je me dis moi aussi que je vais aller jusqu’au bout si je continue à bien respecter les consignes d’hydratation. Le premier semi passe à une allure régulière et comme vous je comprends par l’expérience la formule sur le début réel de l’épreuve... Tout se dérègle !! Ce n’est plus le cerveau qui commande mais le bide, et il me faut courir avec la tête car les jambes sont en plomb. Au bord de la nausée, je me force à boire du coca, et compte le nombre de ponts restant à franchir! Je tiens surtout grâce au soutien des bénévoles, de mon épouse et de mes deux filles... j’arrive à résister et ne pas marcher entre les ravitaillements !! Je suis encore pris par l’émotion en pensant à tous ces accompagnateurs et ces bénévoles qui ont maintenu cette ambiance sur les 4 tours. Impressionnant.

A l’approche de la ligne, je me garde un petit temps pour repenser aux galères en savourant mon (peut être) dernier triathlon. 11h43, j’en termine. Le reste c’est tellement bon : respirer, boire, écouter les conneries des speakers (à un finisher qui passe la ligne, il dit« Tu peux pas terminer sur les 2be3, allez tu refais un tour!!»), discuter tranquillement avec les voisins de massage, retrouver la famille, se doucher, boire un verre de vin à l’hôtel (après 10 jours de sevrage) et allumer le téléphone avec tous ces messages en attente. A 22 heures, le mélange triathlètes à jambe lourdes/curistes à peau molle vaut le détour... Les petites sont presque aussi crevées que leur père, on écoute le feu d'artifice au balcon!!

J’arrête pour un temps indéterminé le triathlon, je vais troquer le carbone et l’alu du vélo contre l’épicéa et l’érable du violoncelle qui accueille des araignées depuis bien trop longtemps... Le sevrage ne sera pas forcément évident, c’est tout aussi passionnant et moins chronophage... enfin j'espère!

Mais ces trois années et surtout ce tri quel kif !! J’en ai encore les poils au garde à vous... Il a raison Spud, maintenant je sais ce qu’ont ressenti les premiers mecs qui ont pratiqué ce sport génial... de malades!

Merci Fredpless pour ce compte rendu. C'est ça que je veux voir sur un fil comme celui-ci et non pas un débat sur l'argent.
Ceci dit celui qui n'a pas les moyens, n'achète pas du "gros matos" ou alors d'occase, et choisi des courses non labélisées vers chez lui. Sinon, il économise pour se faire plaisir. J'ai attendu 5 ans de triathlon pour m'offrir un CLM, et une course labélisée (le half).

Pour le coup, fred, ça a dû te changer d'il y a 20 ans de voir ce matos
Bravo à toi et à ta famille .

J'en profite pour féliciter toutes nos FAMILLES qui ont eu beaucoup de courage, je dirais autant que nous, athlètes, pour nous avoir supporté pendant des mois.

Fred, je vois ton avatar...tu es de Bisca ?

[francky48]

Mais toi t'es une machine je suis sur qu'après tes séances t'as encore du jus pour jouer avec tes enfants et faire le ménage la lessive la bouffe des travaux et l'apéro avec tes potes le soir

Clair que Hermi c'est vraiment une machine J'aurais bien aimé te rencontrer à Vichy. Peut être sur une autre course

[Bread]

c'est marrant d'avoir revu Hermi à Vichy alors qu'on s'était déjà croisé sur un triathlon en Moselle alors que je ne le connaissais pas, c'est juste en discutant après l'arrivée que j'ai fait le rapprochement. Mais une chose est sûre, niveau style, ce serait lui qui devrait tout gagner !

[prechet]

c'est marrant d'avoir revu Hermi à Vichy alors qu'on s'était déjà croisé sur un triathlon en Moselle alors que je ne le connaissais pas, c'est juste en discutant après l'arrivée que j'ai fait le rapprochement. Mais une chose est sûre, niveau style, ce serait lui qui devrait tout gagner !

...on veut des photos

[Bread]

Pas sans son autorisation

[Spud le teigneux]

Allez, à mon tour de m’y coller ! Bizut, premier Ironman...

Petit rappel, j’ai repris un peu le triathlon sur un coup de tête après avoir pratiqué il y a presque... 20 ans maintenant... Je me connais et je savais dès le début que j’allais me (re)prendre au jeu et pourquoi pas aborder cette distance qui m’avait fait tant rêver...

De fait en trois ans, je me suis aligné sur 4M, 3 halfs, un 321 et j’ai réussi à proposer et faire accepter un contrat au reste de la famille : préparer un (et un seul) Ironman avant de faire une pause... à durée indéterminée... comme le contrat.

Je me suis préparé le mieux possible, je parcouru le forum, j'ai testé, j'ai cogité. L’hiver a passé vite, le printemps aussi malgré une météo bien pourrie...

Et me voilà samedi à chercher à garer la voiture loin, loin du parc... alors qu'il ne reste que 45mn pour récupérer le dossard!! Un comble après 8 mois de préparation!! La chaleur est écrasante, mais quelle ambiance déjà: fin du half, des super vélos partout, les biceps tatoués, la musique!! Mes deux filles participent à l’Ironkids, mon épouse participe à l’Irongirl, le temps pour moi de prendre vraiment la température (et laquelle! 35°C à l'ombre), de mesurer la rigueur de l’organisation et de commencer à vraiment bien stresser... à refaire 50 fois les sacs et à se sentir fatigué pour rien !

Avant de le confier au parc à vélo, ma « modeste » monture par vraiment "aéro" est quand même prise en photo (pour les assurances me dit-on!!) avant de trouver sa place entre deux fusées... Je suis certain qu'on y touchera pas!!

Dimanche matin, tout passe à une vitesse dingue. Je me force à être en pleine forme et savoure le levé tranquille du soleil dans l’effervescence du parc. J’ai un peu de mal à comprendre pourquoi tout le monde se précipite avant de réaliser qu’il faut piétiner un bon moment avant d’atteindre les sas et le rolling start. Piètre nageur, je me suis entraîné en juillet avec des mini palmes alors... je paye cash...1h37 avec une fin interminable... à nager debout. Sur le vélo je me dis qu’enfin je vais savoir si c’est roulant ou pas, si c’est plat ou pas. Et bien pour moi c’est plat et plutôt roulant... Mais surtout c’est sympa et magnifique. Parmi les mauvais nageurs, j’ai trouvé de la bienveillance, des sourires, une application plutôt rigoureuse des règles. Je m’étais fixé comme consigne un premier tour prudent dans l’effort. Au deuxième tour, j’insiste un peu plus avec une belle frayeur en glissant sur un gel (ou une peau de banane) dans un virage alors que le mec devant moi vient de tomber. Comme dit le chanteur : « Le bonheur est une vieille qui marche sur du verglas, et j'y pense à chacun de mes pas ». 5h56 de vélo avec un arrêt "pipi" et un arrêt pour récupérer le ravitaillement personnel, c’est ce que j’avais prévu dans les objectifs optimistes pour moi... c’est donc vraiment plat !! Moment sympa: j'ai doublé au deuxième tout l'unique coureur Tunisien avec qui j'ai bien rigolé... Ce que je vois n'est pas une hallucination, il m'explique qu'il a bien oublié l'antivol de son vélo! Une perle de bonheur dans ce monde "tout carbone".

Au parc, je me dis moi aussi que je vais aller jusqu’au bout si je continue à bien respecter les consignes d’hydratation. Le premier semi passe à une allure régulière et comme vous je comprends par l’expérience la formule sur le début réel de l’épreuve... Tout se dérègle !! Ce n’est plus le cerveau qui commande mais le bide, et il me faut courir avec la tête car les jambes sont en plomb. Au bord de la nausée, je me force à boire du coca, et compte le nombre de ponts restant à franchir! Je tiens surtout grâce au soutien des bénévoles, de mon épouse et de mes deux filles... j’arrive à résister et ne pas marcher entre les ravitaillements !! Je suis encore pris par l’émotion en pensant à tous ces accompagnateurs et ces bénévoles qui ont maintenu cette ambiance sur les 4 tours. Impressionnant.

A l’approche de la ligne, je me garde un petit temps pour repenser aux galères en savourant mon (peut être) dernier triathlon. 11h43, j’en termine. Le reste c’est tellement bon : respirer, boire, écouter les conneries des speakers (à un finisher qui passe la ligne, il dit« Tu peux pas terminer sur les 2be3, allez tu refais un tour!!»), discuter tranquillement avec les voisins de massage, retrouver la famille, se doucher, boire un verre de vin à l’hôtel (après 10 jours de sevrage) et allumer le téléphone avec tous ces messages en attente. A 22 heures, le mélange triathlètes à jambe lourdes/curistes à peau molle vaut le détour... Les petites sont presque aussi crevées que leur père, on écoute le feu d'artifice au balcon!!

J’arrête pour un temps indéterminé le triathlon, je vais troquer le carbone et l’alu du vélo contre l’épicéa et l’érable du violoncelle qui accueille des araignées depuis bien trop longtemps... Le sevrage ne sera pas forcément évident, c’est tout aussi passionnant et moins chronophage... enfin j'espère!

Mais ces trois années et surtout ce tri quel kif !! J’en ai encore les poils au garde à vous... Il a raison Spud, maintenant je sais ce qu’ont ressenti les premiers mecs qui ont pratiqué ce sport génial... de malades!

Salut Fred !

Quel bon CR... ça implique le respect !
On a ressenti les mêmes choses.... de la souffrance et du bonheur..... (comme beaucoup)

Par contre je doute que tu coupes les efforts si rapidement.... Tôt ou tard... ce sport va te rattraper !!!
Si tu es de Bisca... au passage, quelle tristesse de voir ce si joli triathlon mourir.... J'avais fait les 3 dernières éditions....
C'était d'ailleurs mon premier triathlon tout court. Un M.... (j'avais envoyé 1 500m en brasse...)

En tous cas... bonne continuation ... et gardes cet esprit là !

Spud le rochelais

[echofred]

Récapitulatif de l'Ironman de VICHY.

Suite à plusieurs tendinites sur les mollets, j’abrège fortement les séances de cap et de vélo 12 j avant le jour J. Bref la veille du départ, je suis plus que reposé et je ne sais vraiment pas ou j'en suis au niveau de la forme. Certes le gros du travail a été fait en amont mais j'ai jamais senti le rythme et je me sens très fatigué. Des petites douleurs vont et viennent sur un mollet. J'alterne froid et chaud. Le moral un peu dans les chaussettes. J'attends également le verdict de la météo qui est alarmiste pour le Week end. Chaleur +35 degrés et orage.
Le jour de la course, le verdict est confirmé. Pas de combinaison mais il fait moins chaud que prévu. L'eau est à plus de 26 degrés. Je croise Jean Séb sur la longue ligne droite qui nous amène au départ de la nat. Il a un grand sourire. Nous discutons quelques secondes. Moi je ne rigole pas et je me rappelle la natation de l'année dernière ou malgré une combinaison j'avais pulvérisé mon plus mauvais temps sur Ironman. Je me place dans mon sas. Un petit bisou à ma femme qui va serpenter le parcours pour me suivre toute la journée et j'ai à peine le temps de mettre mes lunettes et je saute avec hésitation dans l'eau. Ben je suis un peu frileux. J'en oublie même de mettre mon chronomètre. Tout de suite, je suis impressionné par l'eau qui est franchement bonne. J'adopte immédiatement la stratégie nat que je me suis fixé. Bouffer le moins d’énergie et sortie de l'eau sans avoir eu l'impression d'avoir nager. Le cardio est au plus bas, pas de bagarre et je m'applique à nager le plus droit possible. Je double beaucoup de femmes parties dans un sas précédent et de nombreuses personnes qui ont surestimé leur niveau. A la sortie à l'australienne, je salue le public en espérant que ma femme me voie et c'est reparti pour un deuxième tour en mode touriste. Je sors de l'eau frais comme un gardon avec le même tps que l'année dernière. 1H 15 Chercher l'erreur. Je file me changer et j'enfourche mon vélo dans une transition que je pense rapide pour une fois. Le départ et tranquille avec beaucoup de virages et une route assez abîmée dans les premiers kilométrés. Je croise plusieurs cyclistes qui ont crevé. Une sueur froide me glace et la tragi-comédie du triathlon de Troyes ou j'avais du abandonner pour double crevaisons me rappelle qu’aujourd’hui ben j'ai encore moins envie de crever. Bref j’évite avec attention tous les nids de poules et autres objets (gourdes porte gourde ….).
Je roule bien, il n'y a pratiquement pas de vent. Je double des gros paquets de cyclistes qui sont plus que limite avec le drafing. Je roule à la sensation et je ne regarde pas le compteur. Le cardio est au plus bas, bref je me fais plaisir en encourageant les bénévoles. A la fin du premier tour je tombe sur les encouragements de ma femme et de ma petite dernière qui vont m’émouvoir dans un premier tps et me galvaniser ensuite. Le deuxième tour le vent a monté mais je décide de ne pas forcer.
Au environ de 120éme kilomètres. J'ai des hallucinations. Un paquet d'environ 7 gugusses me double. ils sont tous à moins de 5 m les uns des autres. Un cycliste frotte pratiquement ses pneus sur celui de son voisin. Je vocifère comme un malade et redouble l'ensemble du troupeau. Et là deuxième hallucination en moins de 2 minutes l'un des cyclistes vient à coté de moi et me dit: « je ne suis pas dans la course, je suis en repérage pour l'année prochaine ou je dois faire le full. Je gène personne » Et là je lui explique qu'il n'a rien à faire ici que si un juge passe, il va finir par nous mettre un carton. Après cette aparté, je suis doublé par des petits groupes qui par bonheur se feront cartonner par des juges. (Merci). Aux environs du 140 kms, je double une femme sans ambiguïté et se présente dans le même temps une juge en moto qui se porte à ma hauteur. La juge se tourne vers moi et me lance qui faut laisser une distance de 12 m. Je reste un peu sur le cul et je constate que les futures interventions des juges seront nombreuses et assez sèches. Bref le retour est un peu humide avec une petite averse sans gravité mais qui provoquera quelques chutes dans les sens giratoires du retour. Je boucle le parcours vélo en 5 h 09 avec pratiquement 25 minutes de mieux que l'année dernière.
Je fais une transition rapide et je pars sur mes allures. 11.7 K/h Au environ du 15 kilométres succession de crampes monstrueuses aux quadriceps et aux mollets... Bref boucherie charcuterie générale comme d’habitude. Avec arrêt obligatoire à chaque stand ou je vais ingurgiter le maximum de coca boissons énergétiques en mode Chrek. Bref cela ne devait pas être beau à voir pour les bénévoles que je remercie encore. Finalement cela aura aucun effet et je vais alterner marche avec cris de douleur et des petites foulées de cochon d'inde avec des crampes en permanence aux mollets. Bref 4 h 24 d'un marathon en souffrance. A environ 1 kilomètre de la fin, j’entends le speaker complètement déganté qui annonce pour l'arrivée d'un triathlète 10 h 47 de course. Quoi à l’insue de mon plein grè on m'aurait caché ça. Je décide de mettre le cerveau en mode off pour rejoindre l'arrivée et de faire une croix sur toutes douleurs non prioritaires. Finalement après un petit bisou à ma femme et aux enfants je termine en 10 h 58.

Merci aux bénévoles

[jéjé]

Bonjour à tous,
Pour ma part rien à redire sur l épreuve, si ce n est sur l arbitrage
Je me posais une question suite à vos réflexions sur le matos, quel est le gain de temps approximatif sur une épreuve comme l Ironman de Vichy avec un velo clm par rapport à un velo traditionnel ? Merci de partager votre expérience

[DLP]

Bonjour à tous,
Pour ma part rien à redire sur l épreuve, si ce n est sur l arbitrage
Je me posais une question suite à vos réflexions sur le matos, quel est le gain de temps approximatif sur une épreuve comme l Ironman de Vichy avec un velo clm par rapport à un velo traditionnel ? Merci de partager votre expérience

Je peux juste te dire que jetais dans le top 200 en vélo, j'ai pas vu un vélo classique, donc il doit y avoir un lien de causalité !

[flo02]

Bonjour à tous,
Pour ma part rien à redire sur l épreuve, si ce n est sur l arbitrage
Je me posais une question suite à vos réflexions sur le matos, quel est le gain de temps approximatif sur une épreuve comme l Ironman de Vichy avec un velo clm par rapport à un velo traditionnel ? Merci de partager votre expérience

Je peux juste te dire que jetais dans le top 200 en vélo, j'ai pas vu un vélo classique, donc il doit y avoir un lien de causalité !

Oui enfin le lien c'est plus les gens qui vont vite ont un bon (très bon) vélo. C'est pas les bon vélo font allez vite...
95% des gens meurent dans leur lit, peut-on dire que le lit fait mourir???

Pour répondre à mon niveau 6h sur le vélo je pense qu'entre ce que j'avais c'est à dire un vélo très moyen mais bien entretenu qui date de 2000 et une Formule 1 il doit y avoir 15min.
Pour la combi je fais 37min avec au 1900m avec peu d'entrainement, avec un bon entrainement je misais sur 1h15 et j'ai fait 1h27 sans combi à vichy, donc 10-12min la combi ca me parait valable (et j'ai une orca S3 à 170€, pas une formule 1 non plus à 700€). Avec une combi de ouf peut etre 2-3 min de moins encore.

[DLP]

Oui je te l'accorde ahah

C'est sur que tu mets un mec qui fait 6H30 avec un TT, pas sur qu'il fasse beaucoup mieux

[Bread]

Alors 10/12min de différence avec/sans combi je n'y crois pas un seul instant. Ya pas de moteur dans les combis! 3min maxi par tour, ok, au delà c'est de l'imaginaire. Mais bon, je suis mauvais nageur avec mon record à 38' sur 1900 et 41' samedi dernier.

Pour ce qui est du vélo de Clm, je trouve que ça permet de rouler plus vite en étant moins fatigué, donc de l'énergie gagnée pour courir, donc de courir plus, ou plus longtemps. Avec un vélo classique je ne me serais pas vu faire 2h35 sur le Half.

[FAYARD]

Bonjour à tous,
Pour ma part rien à redire sur l épreuve, si ce n est sur l arbitrage
Je me posais une question suite à vos réflexions sur le matos, quel est le gain de temps approximatif sur une épreuve comme l Ironman de Vichy avec un velo clm par rapport à un velo traditionnel ? Merci de partager votre expérience

Je peux juste te dire que jetais dans le top 200 en vélo, j'ai pas vu un vélo classique, donc il doit y avoir un lien de causalité !

Oui enfin le lien c'est plus les gens qui vont vite ont un bon (très bon) vélo. C'est pas les bon vélo font allez vite...
95% des gens meurent dans leur lit, peut-on dire que le lit fait mourir???

Pour répondre à mon niveau 6h sur le vélo je pense qu'entre ce que j'avais c'est à dire un vélo très moyen mais bien entretenu qui date de 2000 et une Formule 1 il doit y avoir 15min.
Pour la combi je fais 37min avec au 1900m avec peu d'entrainement, avec un bon entrainement je misais sur 1h15 et j'ai fait 1h27 sans combi à vichy, donc 10-12min la combi ca me parait valable (et j'ai une orca S3 à 170€, pas une formule 1 non plus à 700€). Avec une combi de ouf peut etre 2-3 min de moins encore.

15' à la louche entre un velo de chrono et un velo des années 2000, c'est sacrément précis ça si tu as un velo de chrono mais que tu es posé comme une merde dessus, et y en a un paquet comme cela, ça va pas te faire gagner grand chose...apres un bon velo des années 2000 mais bien posé dessus tu perds pas grand chose par rapport à un velo classique des années 2010...y a aussi les roues qui sont importantes, les lenti, les carbones 50mm, 80mm etc...tout ça joue énormément...
Pour la combi c'est pareil, si t'es une buse en nat et que tes jambes coulent, prendre une combi haut de gamme avec de la glisse mais une flottaison très légère sur les jambes, ça te fera un handicap plutôt qu'un avantage...la Orca S3 pour ton niveau est suffisante, prendre du haut de gamme, aucun intérêt pour le chrono....
Le parcours de Vichy se prête très bien au velo de chrono, si tu le sors pas là, tu le sors jamais. Ét les mecs qui se battent pour décrocher un slot, ils essayent de gagner des minutes précieuses en optimisant le matos mais il faut également savoir que d'être bien posé sur un velo de chrono c'est de la fatigue en moins pour la cap, la position n'est pas la même que sur un velo classique.