Penaud a écrit : ↑24 sept. 2018 06:31
flu a écrit : ↑24 sept. 2018 06:12
La finale du grand prix a été annulée hier à la Baule.
Vous avez des infos complémentaires ou des commentaires ?
Oui. J'y étais.
Dans 1 premier, l'organisation et la Fédé ont décidé de transformer l'épreuve en duathlon car la SNSM trouvait les conditions de mer trop dangereuses. Puis Vincent LUIS s'est invité dans le débat en disant que "95% des capitaines ne souhaitaient pas courir car la chaussée était trop glissante". Le 5% devait être le capitaine de Saint Jean de Monts car il n'a pas été consulté.
Donc, un relais cap a été proposé pour le fun par Vincent Luis pour, je rapporte ses propos, "donner quelque chose au public et surtout aux enfants" qui etaient nombreux. Les athlètes de Poissy et de Saint Jean étaient dégoûtés car ils jouaient le titre.
Le pire c'est que tous les triathletes ont joué le jeu en faisant leur relais a bloc ... sauf Vincent Luis. Dorian Coninx, Pierre Le Corre, Léo Bergere (pour ne citer que les derniers relayeurs) l'ont fait à bloc.
Pour finir, Vincent Luis s'est permis de zappé la soirée officielle.
Je pense qu'il n'a pensé qu'a sa gueule et à son gros chèque de la Super league. Écœurant !
Bonjour,
Voici ma version :
-Réunion à 16h entre la fédération et les coachs de clubs (aucun athlète consulté).
-La SNSM n'autorise pas la nage en mer.
-Transformation en duathlon imposé (aucune autre solution proposée, ex : report au lendemain)
-Les athlètes décident de se concerter, étaient présents Pierre LeCorre (Montpellier), Dorian Coninx (Poissy), Yvan Jarrige (Tricastin), Léo Bergère (St Jean de Mont il me semble ?), Thomas Sayer (Metz), Joao Silva (Sables), Fernando Alarza (Sartrouville), Raoul Shaw (Lievin), un athlète du TCC36 également et plusieurs autres.
-TOUS sont d'accord pour dire que les conditions sont dangereuses et que la partie vélo sera plus que limite niveau sécurité. Nous sommes ensuite TOUS ensemble allé exprimer notre point de vue au président de la fédération qui nous à immédiatement annoncé que dans tous les cas après reconnaissance du parcours par un motard qui a manqué plusieurs fois de chuter la course était annulée.
-Avec ou sans pression des athlète la course n'aurait donc pas eu lieu.
Pour l'attaque personnelle que tu te permets en fin de propos : je n'ai rien a gagné à faire ou à ne pas faire un grand prix, mon club n'etait pas en péril et je n'ai pas d'argent à gagner. J'ai d'ailleurs informé ma présidente de club que course ou pas course je ne prendrais pas le depart au vu des conditions et elle m'a immédiatement soutenu.
Si je n'avais pensé qu'à ma gueule je serai rentré à l'hotel et j'aurais laissé les autres dans leur galère.
Pour la soirée de cloture je n'ai même pas été informé que ma présence était souhaitée !
Pour ce qui est de mon chèque de la SuperLeague, c'est bien souvent ceux qui en savent le moins qui en parlent le plus....
Mais cette histoire est un mal pour un bien, j'y aurais appris que beaucoup d'athlètes sont effrayés par leur présidents/dirigeants de club. J'ai un tête un président qui est venu me voir pour me dire "vous faites chier, je m'en tape que ça glisse et qu'il y ai du vent, j'ai un titre à jouer moi" Je n'ai même pas su quoi lui répondre tellement cela me désolait.
J'ai eu une longue discussion le lendemain avec Hervé Delaunay (organisateur de la course et donc le principal intéressé) qui a témoigné son soutient aux athlètes.
Les athlètes ont été soudé, certains dirigeants de club moins mais ce lundi tous le monde est entier à la maison et je me permet de penser que là est l'essentiel.