Ouvrier paysagiste et triathlète...est ce compatible?

Que faire pour aller plus vite, plus loin, plus longtemps? Ici on débat de tout ce qui touche de près ou de loin à la préparation physique et mentale (y compris les clubs).
FAYARD
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yoann-51 a écrit : 09 déc. 2019 07:00 Il y a que moi qui trouve cela étrange cette histoire de compléments alimentaires ?
Sincèrement il faut arrêter, le type est paysagiste.
C'est une dépense énergétique folle non plus.
Tu te penches un peu sur ton alimentation et ça passe.
Prendre des protéines en poudre, c’est pas non plus un truc de ouf, cela se fait dans énormément de sport.
“Les réseaux sociaux vous ont tous mis trop à l’aise avec le fait de manquer de respect aux gens, sans vous faire casser la gueule”. Mike Tyson :eusa-whistle:
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Re: Ouvrier paysagiste et triathlète...est ce compatible?

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PoorSwimmer a écrit : 09 déc. 2019 09:03 De mon expérience perso, j'ai remarqué qu'avoir un boulot un peu physique semble être une bonne chose pour le tri.
J'ai un travail plutôt de bureau, et je peux vous assurer que la moindre coupure se paie cash. Cela prend pas mal de temps pour retrouver un semblant de forme. Parallèlement, mon beauf qui fait aussi du tri mais a un boulot plutôt "physique" (pas mal de marche, port de charges de temps en temps, efforts physiques variés sans être intensifs), semble ne jamais baisser au niveau des perfs. Après une coupure de plusieurs semaines, il claque des sorties de 80km à vélo sans problèmes au bout de 2 sorties et retrouve très vite son niveau de performance.
Difficile d'extrapoler à partir de 2 cas isolés, mais j'avais déjà remarqué ceci avec d'autres personnes. Ceux qui ont un boulot physique semblent retrouver leur forme très rapidement après coupure et enchaîner les entraînements "intensifs" sans trop de difficultés.
Ce n’est pas idiot, et sans extrapoler à partir de deux cas, cette constatation est tout à fait logique, la sédentarité tue, et être assis abîme notre squelette.
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FAYARD a écrit : 09 déc. 2019 09:10
yoann-51 a écrit : 09 déc. 2019 07:00 Il y a que moi qui trouve cela étrange cette histoire de compléments alimentaires ?
Sincèrement il faut arrêter, le type est paysagiste.
C'est une dépense énergétique folle non plus.
Tu te penches un peu sur ton alimentation et ça passe.
Prendre des protéines en poudre, c’est pas non plus un truc de ouf, cela se fait dans énormément de sport.
Non non je suis d'accord, mais en cherchant un peu, en mangeant correctement tu dois arriver à équilibrer ton alimentation.
Après comme dis pool swimer, de mon point de vue c'est plutôt un avantage d'avoir une activité physique au boulot. Ça permet de faire du volume sans trop empiéter sur la vie de famille, ça maintient une forme de fond.
Le sport va chercher
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Boulegan
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FAYARD a écrit : 09 déc. 2019 09:10
yoann-51 a écrit : 09 déc. 2019 07:00 Il y a que moi qui trouve cela étrange cette histoire de compléments alimentaires ?
Sincèrement il faut arrêter, le type est paysagiste.
C'est une dépense énergétique folle non plus.
Tu te penches un peu sur ton alimentation et ça passe.
Prendre des protéines en poudre, c’est pas non plus un truc de ouf, cela se fait dans énormément de sport.
Y a tout dans l'assiette, suffit d'être curieux et de prendre - un peu - de temps pour faire son marché.
Les prot, c'est la solution de facilité, ça déséquilibre la machine (reins, foie) et c'est souvent pris n'importe quand et n'importe comment...
Quand on fait 10-15 h de sport par semaine, une bonne alimentation suffit amplement à couvrir ses besoins. :arrow:
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FAYARD a écrit : 09 déc. 2019 09:14
PoorSwimmer a écrit : 09 déc. 2019 09:03 De mon expérience perso, j'ai remarqué qu'avoir un boulot un peu physique semble être une bonne chose pour le tri.
J'ai un travail plutôt de bureau, et je peux vous assurer que la moindre coupure se paie cash. Cela prend pas mal de temps pour retrouver un semblant de forme. Parallèlement, mon beauf qui fait aussi du tri mais a un boulot plutôt "physique" (pas mal de marche, port de charges de temps en temps, efforts physiques variés sans être intensifs), semble ne jamais baisser au niveau des perfs. Après une coupure de plusieurs semaines, il claque des sorties de 80km à vélo sans problèmes au bout de 2 sorties et retrouve très vite son niveau de performance.
Difficile d'extrapoler à partir de 2 cas isolés, mais j'avais déjà remarqué ceci avec d'autres personnes. Ceux qui ont un boulot physique semblent retrouver leur forme très rapidement après coupure et enchaîner les entraînements "intensifs" sans trop de difficultés.
Ce n’est pas idiot, et sans extrapoler à partir de deux cas, cette constatation est tout à fait logique, la sédentarité tue, et être assis abîme notre squelette.
80 bornes à vélo c'est pas fou non plus, le problème c'est que beaucoup ne gèrent pas leur effort. Et il est évident qu'on ne peut pas non plus maintenir un pic de forme toute l'année.
Bon après il y a des extraterrestres comme Antoine qui maintiennent un très bon niveau en s'entraînant peu, je me dis qu'une fois que tu as investi un certain temps tu n'as plus besoin d'autant pour maintenir un certain niveau, le passé sportif aide sans doute beaucoup, bien se connaître aussi.

Par contre au delà de la sédentarité le stress a aussi un impact énorme, sans doute pire que le physique. Pour ma part, je le constate en tombant régulièrement malade au moment où je pars en vacances. Comme si la machine était en mode survie pendant tout ce temps et que le relâchement causait un craquage y compris du système immunitaire. C'est très pervers aussi, car des fois tu débauches avec des yeux de panda, tu penses que tu vas être bon à rien et en fait tu pars courir et tu te sens mieux après.
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FAYARD a écrit : 09 déc. 2019 09:14
PoorSwimmer a écrit : 09 déc. 2019 09:03 De mon expérience perso, j'ai remarqué qu'avoir un boulot un peu physique semble être une bonne chose pour le tri.
J'ai un travail plutôt de bureau, et je peux vous assurer que la moindre coupure se paie cash. Cela prend pas mal de temps pour retrouver un semblant de forme. Parallèlement, mon beauf qui fait aussi du tri mais a un boulot plutôt "physique" (pas mal de marche, port de charges de temps en temps, efforts physiques variés sans être intensifs), semble ne jamais baisser au niveau des perfs. Après une coupure de plusieurs semaines, il claque des sorties de 80km à vélo sans problèmes au bout de 2 sorties et retrouve très vite son niveau de performance.
Difficile d'extrapoler à partir de 2 cas isolés, mais j'avais déjà remarqué ceci avec d'autres personnes. Ceux qui ont un boulot physique semblent retrouver leur forme très rapidement après coupure et enchaîner les entraînements "intensifs" sans trop de difficultés.
Ce n’est pas idiot, et sans extrapoler à partir de deux cas, cette constatation est tout à fait logique, la sédentarité tue, et être assis abîme notre squelette.
J'ai également constaté cela . Des athlètes ayant un métier physique sortent des performances honorables sur S, eu égard à leur faible volume d'entraînement du genre une sortie dans chaque discipline par semaine en tout et pour tout. A la belle saison, l'hiver, c'est grand max une sortie vtt par semaine ... :clap:
Reminox
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shika a écrit : 09 déc. 2019 22:58
FAYARD a écrit : 09 déc. 2019 09:14
PoorSwimmer a écrit : 09 déc. 2019 09:03 De mon expérience perso, j'ai remarqué qu'avoir un boulot un peu physique semble être une bonne chose pour le tri.
J'ai un travail plutôt de bureau, et je peux vous assurer que la moindre coupure se paie cash. Cela prend pas mal de temps pour retrouver un semblant de forme. Parallèlement, mon beauf qui fait aussi du tri mais a un boulot plutôt "physique" (pas mal de marche, port de charges de temps en temps, efforts physiques variés sans être intensifs), semble ne jamais baisser au niveau des perfs. Après une coupure de plusieurs semaines, il claque des sorties de 80km à vélo sans problèmes au bout de 2 sorties et retrouve très vite son niveau de performance.
Difficile d'extrapoler à partir de 2 cas isolés, mais j'avais déjà remarqué ceci avec d'autres personnes. Ceux qui ont un boulot physique semblent retrouver leur forme très rapidement après coupure et enchaîner les entraînements "intensifs" sans trop de difficultés.
Ce n’est pas idiot, et sans extrapoler à partir de deux cas, cette constatation est tout à fait logique, la sédentarité tue, et être assis abîme notre squelette.
80 bornes à vélo c'est pas fou non plus, le problème c'est que beaucoup ne gèrent pas leur effort. Et il est évident qu'on ne peut pas non plus maintenir un pic de forme toute l'année.
Bon après il y a des extraterrestres comme Antoine qui maintiennent un très bon niveau en s'entraînant peu, je me dis qu'une fois que tu as investi un certain temps tu n'as plus besoin d'autant pour maintenir un certain niveau, le passé sportif aide sans doute beaucoup, bien se connaître aussi.

Par contre au delà de la sédentarité le stress a aussi un impact énorme, sans doute pire que le physique. Pour ma part, je le constate en tombant régulièrement malade au moment où je pars en vacances. Comme si la machine était en mode survie pendant tout ce temps et que le relâchement causait un craquage y compris du système immunitaire. C'est très pervers aussi, car des fois tu débauches avec des yeux de panda, tu penses que tu vas être bon à rien et en fait tu pars courir et tu te sens mieux après.

Je confirme ++ pour le stress. En ce qui me concèrne c'est souvent lors des pics d'activités au boulot qui engendrent un certain stress que les blessures arrivent.

Aussi par mon expérience personnelle, je vais aller un peu à contre courant de ce qui a été dit précédemment: dans le cadre de ma pratique sportive je préfère avoir un travail de bureau qu'un travail physique. S'entraîner 15h par semaine en étant assis sur une chaise toute la journée, ça va. Faire la même avec en plus un boulot physique, c'est le burn out assuré. Mais chacun est différent est c'est peut-être une question d'habitude :think:
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Re: Ouvrier paysagiste et triathlète...est ce compatible?

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Reminox a écrit : 11 déc. 2019 10:48
shika a écrit : 09 déc. 2019 22:58
FAYARD a écrit : 09 déc. 2019 09:14

Ce n’est pas idiot, et sans extrapoler à partir de deux cas, cette constatation est tout à fait logique, la sédentarité tue, et être assis abîme notre squelette.
80 bornes à vélo c'est pas fou non plus, le problème c'est que beaucoup ne gèrent pas leur effort. Et il est évident qu'on ne peut pas non plus maintenir un pic de forme toute l'année.
Bon après il y a des extraterrestres comme Antoine qui maintiennent un très bon niveau en s'entraînant peu, je me dis qu'une fois que tu as investi un certain temps tu n'as plus besoin d'autant pour maintenir un certain niveau, le passé sportif aide sans doute beaucoup, bien se connaître aussi.

Par contre au delà de la sédentarité le stress a aussi un impact énorme, sans doute pire que le physique. Pour ma part, je le constate en tombant régulièrement malade au moment où je pars en vacances. Comme si la machine était en mode survie pendant tout ce temps et que le relâchement causait un craquage y compris du système immunitaire. C'est très pervers aussi, car des fois tu débauches avec des yeux de panda, tu penses que tu vas être bon à rien et en fait tu pars courir et tu te sens mieux après.

Je confirme ++ pour le stress. En ce qui me concèrne c'est souvent lors des pics d'activités au boulot qui engendrent un certain stress que les blessures arrivent.

Aussi par mon expérience personnelle, je vais aller un peu à contre courant de ce qui a été dit précédemment: dans le cadre de ma pratique sportive je préfère avoir un travail de bureau qu'un travail physique. S'entraîner 15h par semaine en étant assis sur une chaise toute la journée, ça va. Faire la même avec en plus un boulot physique, c'est le burn out assuré. Mais chacun est différent est c'est peut-être une question d'habitude :think:
C'est surtout que tu t'entraines différemment.
Pour avoir un boulot demandant une activité physique extérieure, je prends mon travail comme du volume et je me consacre plus à faire des séances de qualités durant l'entraînement.
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Re: Ouvrier paysagiste et triathlète...est ce compatible?

Message non lu par FAYARD »

yoann-51 a écrit : 11 déc. 2019 11:27
Reminox a écrit : 11 déc. 2019 10:48
shika a écrit : 09 déc. 2019 22:58

80 bornes à vélo c'est pas fou non plus, le problème c'est que beaucoup ne gèrent pas leur effort. Et il est évident qu'on ne peut pas non plus maintenir un pic de forme toute l'année.
Bon après il y a des extraterrestres comme Antoine qui maintiennent un très bon niveau en s'entraînant peu, je me dis qu'une fois que tu as investi un certain temps tu n'as plus besoin d'autant pour maintenir un certain niveau, le passé sportif aide sans doute beaucoup, bien se connaître aussi.

Par contre au delà de la sédentarité le stress a aussi un impact énorme, sans doute pire que le physique. Pour ma part, je le constate en tombant régulièrement malade au moment où je pars en vacances. Comme si la machine était en mode survie pendant tout ce temps et que le relâchement causait un craquage y compris du système immunitaire. C'est très pervers aussi, car des fois tu débauches avec des yeux de panda, tu penses que tu vas être bon à rien et en fait tu pars courir et tu te sens mieux après.

Je confirme ++ pour le stress. En ce qui me concèrne c'est souvent lors des pics d'activités au boulot qui engendrent un certain stress que les blessures arrivent.

Aussi par mon expérience personnelle, je vais aller un peu à contre courant de ce qui a été dit précédemment: dans le cadre de ma pratique sportive je préfère avoir un travail de bureau qu'un travail physique. S'entraîner 15h par semaine en étant assis sur une chaise toute la journée, ça va. Faire la même avec en plus un boulot physique, c'est le burn out assuré. Mais chacun est différent est c'est peut-être une question d'habitude :think:
C'est surtout que tu t'entraines différemment.
Pour avoir un boulot demandant une activité physique extérieure, je prends mon travail comme du volume et je me consacre plus à faire des séances de qualités durant l'entraînement.
Quand tu as un travail physique qui te permet de bouger, d’être à l’extérieur, mais sans abîmer ton squelette, c’est une bonne chose, mais y a des tâches physiques qui te détruisent, comme dans le bâtiment, ou l’usine et ça tu ne peux pas le prendre en compte comme volume dans ton entraînement et après une journée de boulot t’es bien entamé.
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Fafa44
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Re: Ouvrier paysagiste et triathlète...est ce compatible?

Message non lu par Fafa44 »

Du temps que je travaillais en labo pharma, 8/9h debout à piétiner, le seul truc que j'avais pas envie de faire après le boulot c'est d'aller courir.
Je me suis mis à la CàP quand j'ai commencé le travail le cul derrière un écran, ça me permettait de prendre l'air et de garder la forme.
Ceci dit il ne faut pas minimiser l'impact de la fatigue mentale sur les perf physiques.
J'ai eu des périodes très à bloc au niveau du taf, avec des journées de 10/12h, voyages d'affaires avec jet lag, beaucoup de choses en tête qui continuent de tourner la nuit. Par contre le tout avec 0 stress :lol: , simplement j'ai un taf qui me plaît.
Durant ces périodes ça m'est arrivé de partir courir et de m'arrêter au bout de 3 bornes, sans trop savoir pourquoi, peut être le cerveau saturé qu'il ne pouvait plus accepter d'être d'avantage stimulé (?). Cela ce traduisait aussi par une nage de merde, sans sensations.

A l'heure actuel faire des M, des trails et courses en eau libre c'est ce que je peux faire, le tout en équilibre avec ma vie socio-professionnelle.
Je me fais bien plaisir comme ça et j'espère le faire le plus longtemps possible.
Même en assumant d'avoir les capacités physiques et aussi l'envie, je ne pourrais pas aller sur du L ou XL sans sacrifier autre chose (boulot, famille ou amis).
Anthony C
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Re: Ouvrier paysagiste et triathlète...est ce compatible?

Message non lu par Anthony C »

Même constat me concernant.
Mon travail est à la fois physique et cérébrale.
Le côté physique ne degrade pas la "qualité " de mes entraînements, du moins je pense.
Préparer des M sans viser les podiums, juste améliorer ses propres chronos est jouable .
Je ne veux pas devenir esclave de l'entraînement sportif mais comme disait " l'autre ", chacun est libre de s'épanouir dans la voie qu'il choisit 😋. ..
PoorSwimmer
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Re: Ouvrier paysagiste et triathlète...est ce compatible?

Message non lu par PoorSwimmer »

yoann-51 a écrit : 11 déc. 2019 11:27
Reminox a écrit : 11 déc. 2019 10:48
shika a écrit : 09 déc. 2019 22:58

80 bornes à vélo c'est pas fou non plus, le problème c'est que beaucoup ne gèrent pas leur effort. Et il est évident qu'on ne peut pas non plus maintenir un pic de forme toute l'année.
Bon après il y a des extraterrestres comme Antoine qui maintiennent un très bon niveau en s'entraînant peu, je me dis qu'une fois que tu as investi un certain temps tu n'as plus besoin d'autant pour maintenir un certain niveau, le passé sportif aide sans doute beaucoup, bien se connaître aussi.

Par contre au delà de la sédentarité le stress a aussi un impact énorme, sans doute pire que le physique. Pour ma part, je le constate en tombant régulièrement malade au moment où je pars en vacances. Comme si la machine était en mode survie pendant tout ce temps et que le relâchement causait un craquage y compris du système immunitaire. C'est très pervers aussi, car des fois tu débauches avec des yeux de panda, tu penses que tu vas être bon à rien et en fait tu pars courir et tu te sens mieux après.

Je confirme ++ pour le stress. En ce qui me concèrne c'est souvent lors des pics d'activités au boulot qui engendrent un certain stress que les blessures arrivent.

Aussi par mon expérience personnelle, je vais aller un peu à contre courant de ce qui a été dit précédemment: dans le cadre de ma pratique sportive je préfère avoir un travail de bureau qu'un travail physique. S'entraîner 15h par semaine en étant assis sur une chaise toute la journée, ça va. Faire la même avec en plus un boulot physique, c'est le burn out assuré. Mais chacun est différent est c'est peut-être une question d'habitude :think:
C'est surtout que tu t'entraines différemment.
Pour avoir un boulot demandant une activité physique extérieure, je prends mon travail comme du volume et je me consacre plus à faire des séances de qualités durant l'entraînement.
Voilà, le boulot fait office aussi de PPG ! Donc il ne reste plus que le spécifique, donc moins d'heures à effectuer pour ceux qui ont un boulot physique (dans la limite du raisonnable) pour être au même niveau que ceux qui ont le cul derrière un bureau...

Je connaissais un jeune maçon qui faisait du vtt. Il me disait qu'à chaque fois qu'il soulevait qqch, il faisait des squats avec. Résultat, il avait une caisse d'enfer et n'avait pas besoin de faire de ppg, de muscu des jambes avec des poids etc... 100% de son temps d'entrainement était consacré au vélo. Résultat, c'était aussi un super pilote car bcp d'heures à rouler.
Blog voyage (Bali Thailande Corse Berlin Amsterdam Londres Rome Landes Pays Basque...) et triathlon (CR Madine 2020, Gérardmer 2021, Chtriman 2022, Deauville 2023, Obernai 2023, Openlakes Champagne 2023) : https://www.laptitefamillebaroudeuse.fr
bendalytri
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Re: Ouvrier paysagiste et triathlète...est ce compatible?

Message non lu par bendalytri »

Je ne peut pas dire que mon travail physique de paysagiste fait partie de mon entrainement en triathlon mais il y contribue .
J'essaye simplement d'optimiser mon travail physique pour le retransmettre en triathlon , comme expliquer plus haut je porte les poubelles en faisant des squats à chaque fois , je travail ma propriosception sur l'echelle , je renforce ma ceinture abdominal en ayant le taille haie à bout de bras . je vous assure pas besoins de séance de PPG !
J'essaye de travailler au maximum de manière intelligente afin de ne pas blesser .
je pense qu'il faut simplement savoir s'écouter , écouter son corps selon la fatigue du jour adaptée l'intensité de sa séance d'entrainement et prendre du plaisir avant tout !
je prépare une 1ere saison longue distance pour 2020 , je vais essayer de rester a l'écoute de mon corps , faire du volume et adaptée mes intensités d'entrainement . optimiser au maximum la récuperation ( alimentation , sommeil ) et ne pas oublier de garder du temps pour ma famille , mes proches , mes amis . tout un équilbre à trouver qui as mon avis s'apprend avec le temps et les années d'experience...
Drancis Frake
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Re: Ouvrier paysagiste et triathlète...est ce compatible?

Message non lu par Drancis Frake »

Bonsoir

Désolé pour certains, mais vous avez tout faux !

Beaucoup d'artisans sont complètement cassés après 30 à 40 ans de travail physique, alors considérer leur activité comme de la PPG c'est ignorer à quel point de nombreux métiers et surtout de nombreux gestes techniques et postures sont usants.

Je suis bien placé pour en parler :
  • j'ai suivi pendant plusieurs années des cours au CNAM en caressant l'idée de devenir ergonome car la santé des autres me tient à cœur. (Si je pratique le triathlon c'est avant tout parce que c'est une discipline « complète » et que l'on peut très bien concilier santé et performance, il est juste impératif de se poser des questions sur la préparation et d'être curieux pour trouver des réponses. J'avais cette même exigence les quelques temps que j'ai pu consacrer à entraîner)
  • je suis moi-même artisan depuis un peu plus de 10 ans.
Aujourd'hui, ce qui me permet de progresser en natation ce n'est pas de passer des heures à enduire, poncer et peindre des plafonds et des murs – et parfois c'est plusieurs jours d'affilé, ce qui représente bien plus que la durée d'un ironman – ce n'est pas non plus de déplacer des sacs d'enduit de 25kg ou des bassines de plus de 20 kg de peinture, des sacs de gravats de 30 kg, etc., mais de faire du yoga et de la gym régulièrement toutes les semaines.

A mes débuts, maîtrisant très mal les outils, les matériaux et les techniques d'application j'ai eu des tendinites dans les épaules que je ne suis pas prêt d'oublier, j'avais l'impression que l'on m'enfonçait de grosses aiguilles des que mes bras passaient au-dessus de la ligne horizontale constituée par mes épaules. Lorsque j'allais à la piscine, les muscles de mes bras étaient tellement endoloris par la fatigue que je ne pouvaient pas prendre appui sur le bord du bassin pour me sortir de l'eau.
J'ai un confrère et ancien collègue d'industrie qui vient de prendre sa retraite, il a des douleurs dans les poignets, en septembre j'ai fait la connaissance d'un plaquiste qui a à peine 50 ans, il a des problèmes de sensibilité dans les mains et il y a quelques mois il s'est retrouvé avec le dos complètement bloqué, pourtant il est particulièrement bien bien charpenté et vraiment costaud.
Il y a 3 ans je me suis bloqué le dos en déplaçant un imposant radiateur. J'avais quelqu'un pour m'aider bien plus costaud que moi, mais la position du radiateur ne facilitait pas son déplacement et j'avais une très mauvaise prise. Heureusement, j'ai une très bonne professeure de yoga, elle maîtrise parfaitement la biomécanique, elle m'a fait faire des étirements en veillant au parfait placement de mon dos et du bassin, cela a beaucoup aidé à mon rétablissement.

Il existe des outils bien conçus pour les artisans mais ils coûtent souvent très cher et malgré leur conception, ils ne répondent pas toujours à toutes les situations, il faut donc souvent improviser. C'est sans compter sur l'ascenseur de l'immeuble qui tombe en panne alors que tu as des dizaines de sacs à gravats à descendre du 5ème étage... J'ai une très bonne petite ponceuse pour mes enduits, elle est légère, la prise en main est excellent dans de nombreuses situations mais par son fonctionnement est vibre obligatoirement et l'utiliser pendant 8 heures d'affilé me cause des fourmillements dans les doigts avec perte de sensibilité. Non ! Il n' y a pas de PPG dans le travail de l'artisan, il y a destruction plus qu'autre chose, il nous faut donc être très vigilant.

Je peux l'affirmer par expérience, pour vraiment être bien physiquement il faut pratiquer un sport dont on peut maîtriser la technicité, la gestuelle, les intensités, une technique qui ne met pas en péril tes articulations, tes tendons, etc. une gestuelle et des intensités qui ne vont pas au-delà de nos limites – il n'y a que les neuneus qui se persuadent qu'ils peuvent dépasser leurs limites, c'est du vent et aussi un discours formaté très à la mode. Des artisans, des ouvriers sont mal en point en fin de carrière car ils ont été au-delà de ce que leur corps permet parce qu'ils n'ont pas toujours le choix, ce n'est pas plus compliqué que cela, de même que les blessures chez les sportifs sont souvent liées à l'excès et /ou à de mauvaises postures, des intensités trop élevées, une récupération inadaptée et insuffisante, un mauvais choix de matériel, etc.

Il est clair pour moi que c'est surtout la pratique sportive qui me permet de tenir le coup avec mon travail. Le yoga m'est aussi d'une aide précieuse, ça me requinque, c'est fabuleux, presque magique !

Les artisans que je connais n'ont pas d'autres solutions que de foncer chez leur médecin qui va leur prescrire des anti-inflammatoires, produits auxquels je ne touche pas du tout, et les mettre en arrêt de travail (ce qui est généralement impensable pour un artisan).Mes plus de 30 années de pratiques sportive me permettent, globalement, de mieux aborder et gérer les pépins physiques que je peux rencontrer aujourd'hui pendant mon travail. Avec le sport j'ai acquis le « réflexe » ostéopathe, postures, étirements, récupération. La pratique sportive m'a permis de développer la notion de limite car le sport permet de se connaître. Je me sers, dans la mesure du possible, de mon expérience de sportif et de ce que j'ai appris au fil des ans pour anticiper les situations à risques et pour trouver des solutions qui m'éviteront des problèmes de santé. Et puis il y a un fait bien plus essentiel : je tiens à ma peau, tout simplement !Dans le cadre du travail, plongé dans l'action et dans la nécessité de gagner ta croûte, se prémunir et prévenir le danger passe généralement au second plan, certains artisans prennent de très gros risques, je pense principalement aux couvreurs.

La PPG ne s'improvise pas non plus, ce n'est pas une activité que l'on doit faire entre potes de club tout en se marrant, ça c'est lorsqu'on va se boire une bière après la séance, cela réclame de la concentration et de l'attention centrée sur soi pour être bien placé, car on peut très bien se blesser ou démolir les articulations si on ne se respecte pas.

Pour me requinquer je me fais faire aussi,de temps en temps, un massage ayurvédique qui est particulièrement apaisant et régénérateur.

Je reviens au sujet ! La pratique du triathlon est possible même lorsqu'on a un travail dit « physique », on a juste besoin d'un peu plus de repos et de réfléchir à son hygiène de vie : Pour le déjeuner, les plats préparés et les sandwichs préemballés (vraiment de la daube!) achetés en vitesse au supermarché situé à proximité de son chantier sont à proscrire. Il faut aussi oublier ces boissons soi-disant « énergisantes » et autres sodas (pour ne pas citer de nom..), j'ai pu me rendre compte que de nombreux jeunes artisans et ouvriers en bâtiment en sont grands consommateurs.
Sachant qu'aujourd'hui, bien plus qu'il y a 20 ou 30 ans, on a tous les éléments pour bien préparer un « Half » ou un triathlon « L » avec 8 heures d'entraînement par semaine tout en réalisant de bons chronos (sans pour autant dépenser une fortune en matériel :sans se faire embobiner par des discours marketing vantant les mérites du cardio qui te dit quand aller faire pipicaca, du vélo qui te permet un (soi-disant) gain de 2'' par km, d'une soi-disant IA – qui est loin d'en être une au sens strict du terme – qui va te promettre monts et merveilles pour ton entraînement à coup d'euros sonnants et trébuchants, etc.) sans avoir à s'entraîner 3 fois par semaine dans chaque discipline, mais en passant seulement 45 minutes à 1 heure dans l'eau, sur la piste d'athlétisme ou sur son home trainer pour faire ses séances à VMA, en faisant régulièrement de l'endurance dans les 3 disciplines, en étant progressif dans les intensités et dans la charge d'entraînement. Il n'est pas nécessaire de se faire des nœuds au cerveau pendant 6 à 8 mois pour être serein comme un nouveau né le jour « J », ni de se bouffer la santé à coup d'entraînements épuisants, (et cela d'autant plus pour un artisan). Sur cette base il sera ensuite possible de glisser vers l'Ironman et cela sans problème, il sera alors surtout important d'ajouter du kilométrage en foncier.

Je rentre chez moi le soir je suis effectivement fatigué par mon travail, je mange un peu, je me repose ½ à 1 heure et je vais m'entraîner. Je suis souvent surpris de ce que je suis capable de faire et de mes sensations et ce n'est pas parce que j'ai un travail physique, c'est parce que je m'entraîne régulièrement et que je sais me construire des séances efficaces qui ne m'épuisent pas, j'ai gardé une philosophie identique à celle qui était déjà mienne lorsque je travaillais en bureau d'études.

J'ai 56 ans et je suis fier d'être encore plutôt affûté, j'ai fait des choix qui m'ont permis d'être ainsi. Il faut parfois se faire violence pour aller s'entraîner, pour ne pas tomber dans la facilité : il est tellement plus simple de se planter devant son téléviseur tous les soirs Je n'ai pas non plus à traiter un diabète ou autre m...e du même genre qui apparaissent souvent au-delà de la cinquantaine. Mais je ne prétends pas être à l’abri d'une quelconque maladie grave, ce qui signifierait que je me sens au-dessus de la Nature, je fais en sorte de m'en préserver du mieux possible.

Être artisan c'est aussi faire sa compta tous les jours pour éviter d'être complètement dépassé par l'accumulation de paperasse, ce sont aussi de nombreux devis à rédiger et cela peut prendre plusieurs heures voire des journées entières. C'est aussi du travail qui arrive au coup par coup, des finances qui pleurent, des rendez vous tardifs chez les clients, des bourdes que l'on commet comme des problèmes que l'on rencontre qu'il n'était pas possible d'anticiper, des clients qui changent d'avis ou qui demandent une prestation supplémentaire en cours de chantier, etc. C'est une vie qui se gère au jour le jour et se projeter en est alors d'autant plus difficile, le quotidien nous apportant aussi, comme à tous, son lot de problèmes variés parfois lourds à gérer, tout cela mis bout à bout ne facilite pas la pratique du triathlon. Depuis 10 ans je ronge mon frein de ne pouvoir m'inscrire à la moindre course mais je sais que je serais parfaitement préparé le jour ou je poserais de nouveau mon vélo dans un parc, je ne me serais pas fait de nœuds au cerveau pour y arriver. Ce jour là je vais vraiment me régaler.

Bon entraînement.
jean2222
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Re: Ouvrier paysagiste et triathlète...est ce compatible?

Message non lu par jean2222 »

Beau témoignage, c'est un réel investissement personnel global tant physique que mental et c'est vrai que le repos et la nutrition jouent un rôle trés important ! :D

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