Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

Bonne humeur de rigueur, pour les sujets ne concernant pas le monde sportif merci de poster dans "...et plus si affinité".
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Thierry *OnlineTri*
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Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

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tridjaz a écrit :J'aurai une petite question:
Quelle sont les retombés médiatique pour les CG, les DDJS ..., lorsque ceux ci sponsorise ou aide des club régionaux qui n'ont ni équipe de haut niveau, ni des titres de champion de france dans leurs palmares.

En revanche, il est clair que nous ne pourrions pas vivre ou se développer sans l'aide de ces financements, et sans l'éfforts aussi des bénévoles

:D
Attention les missions de la DDJS, d'un CG ou d'une agglo ne sont pas que médiatique ;) Il ne s'agit pas de leur part de "sponsoring" mais de mettre en oeuvre les politiques sportives fixées par les élus (ex. favoriser la santé par le sport, l'accueil des personnes en situation de handicap dans le milieur sportif, l'accès des jeunes vers le HN, le sport HN, etc...), l'un des moyens d'action est alors d'aider au financement des acteurs du milieu sportif qui contribue à la mise en oeuvre de ces politiques. Il peut aussi y avoir une aide globale au mouvement sportif car il est estimé qu'il est socialement utile pour la collectivité et le territoire (les villes aident ainsi leurs clubs, les cg les comités, les régions les ligues et l'état les fédérations). Je suis conscient que je suis très simplificateur dans mes propos ;).

T.
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Richie
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Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

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Thierry *OnlineTri* a écrit :
Richie a écrit :Bon, là j'y peux rien mais l'exemple qui me vient en tête, c'est RAEL (comme fox MULDER, :shock: il a vu les extraterrestres :shock: , mais là RAEL, il existe :D ) :
http://fr.rael.org/rael_content/rael_bio.php
Tu as de sacrés exemples :lol:

Effectivement entre mécènat et abus de bien social la limite est parfois étroite. C'est ce qui rend les comptables particulièrement frileux...

A l'échelle de notre sport, la distinction sponsoring / mécénat l'est souvent tout autant. Dans un petit sport, les retours sur investissement des "sponsors" est effectivement souvent loin d'être évident... c'est dommage car en profitant des avantages fiscaux les sponsors pourraient souvent donner un peu plus mais on en revient à la frilosité des comptables (encore une idée de billet futur :idea:).

Tu as raison de mentionner la quatrième voie que je n'ai pas cité: le financement occulte et autre blanchiment d'argent, mais c'est je pense très minoritaire dans le monde du triathlon aujourd'hui. Les flux financiers restent tout de même très modestes dans notre sport. Commençons cependant par détailler le système avant d'en pointer les dérives ;)

T.
Hum, tout dépend des "particularismes" des pays justement :D
Cela fait cliché, mais si tu prends l'Italie, si tu occultes le financement occulte qui est du blanchiment, à mon avis, tu ne vas pas très loin :D
Il y a quelques années, Monaco a eu des problèmes avec un candidat à son sponsor maillot.

L'affaire FESTINA a révélé qu'une partie des salaires l'était en liquide...or vus les montants... :mrgreen:

Parfois, le fait de vouloir être médiatisé entraîné des problèmes : référence à l'équipe cycliste le "GROUPEMENT" qui du coup a vite renoncé.
Vaut mieux "pigeonner" à petite échelle tranquillement qu'à grande échelle et finir en tolle :idea:

J'ai encore pire si tu veux, des chiffres sur l'industrie du dopage...issues d'une revue économique : 4 pages... :idea:
Silver0l
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Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

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Quelques réflexions, en tant que trésorier d'un petit club.

1) les ressources du club sont
a) les cotisations des adhérents
b) loin derrière les cotisations, les subventions, essentiellement de la Ville
c) loin derrière les subventions, les sponsors

2) je ne compte pas là-dedans la subvention indirecte que représente la mise à disposition par la ville de créneaux de piscine


3) Nous sommes donc très dépendants de la Ville pour assurer notre équiulibre financier. Or cet appui ne va pas sans contre-partie.

Les contre-parties sont:
- assurer la promotion du sport, notamment auprès des jeunes: OK, même si on n'est pas structuré pour accueillir des mineurs.
- s'assurer de la présence majoritaire de résidents de la ville, en différenciant fortement les cotisations payées par les résidents et les non-résidents, et là c'est à mon sens plus contestable.
- en revanche, pas de demande particulière pour l'élite, le haut-niveau etc

Quelque chose qui me hérisse de plus en plus, c'est de voir les municipalités favoriser à outrance leurs propres résidents. Comme à la piscine de Puteaux par exemple (tarif résident=4 euros, tarif non résident=13 euros!!!). L'argument massue mis en avant par la municipalité est: ce sont nos citoyens qui paient nos impôts, ce sont eux qui doivent en profiter.

Mais on voit bien les dérives auxquelles mènent un tel système. Chaque ville ne peut pas avoir la palette complète des activités. Donc si on suit le raisonnement des Maires, on va devoir faire Triathlon si on habite la Ville X, musique au Conservatoire si on habite la ville Y, ou tricot et macramé si on habite la ville Z, suivant la politique municipale.

Le grand perdant de cette vision étriquée et clochemerlesque est le citoyen, qui voit ses choix considérablement limités, et ses budgets augmnter.
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Richie
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Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

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Silver0l a écrit :Quelques réflexions, en tant que trésorier d'un petit club.

1) les ressources du club sont
a) les cotisations des adhérents
b) loin derrière les cotisations, les subventions, essentiellement de la Ville
c) loin derrière les subventions, les sponsors

2) je ne compte pas là-dedans la subvention indirecte que représente la mise à disposition par la ville de créneaux de piscine


3) Nous sommes donc très dépendants de la Ville pour assurer notre équiulibre financier. Or cet appui ne va pas sans contre-partie.

Les contre-parties sont:
- assurer la promotion du sport, notamment auprès des jeunes: OK, même si on n'est pas structuré pour accueillir des mineurs.
- s'assurer de la présence majoritaire de résidents de la ville, en différenciant fortement les cotisations payées par les résidents et les non-résidents, et là c'est à mon sens plus contestable.
- en revanche, pas de demande particulière pour l'élite, le haut-niveau etc

Quelque chose qui me hérisse de plus en plus, c'est de voir les municipalités favoriser à outrance leurs propres résidents. Comme à la piscine de Puteaux par exemple (tarif résident=4 euros, tarif non résident=13 euros!!!). L'argument massue mis en avant par la municipalité est: ce sont nos citoyens qui paient nos impôts, ce sont eux qui doivent en profiter.

Mais on voit bien les dérives auxquelles mènent un tel système. Chaque ville ne peut pas avoir la palette complète des activités. Donc si on suit le raisonnement des Maires, on va devoir faire Triathlon si on habite la Ville X, musique au Conservatoire si on habite la ville Y, ou tricot et macramé si on habite la ville Z, suivant la politique municipale.

Le grand perdant de cette vision étriquée et clochemerlesque est le citoyen, qui voit ses choix considérablement limités, et ses budgets augmnter.
C'est légal cette discrimination, donc on ne dépasse pas certaines limites :idea:
Exemple célèbre : un tarif de traversée de pont pour les habitants de l'ile = Ok. mais une discrimination entre les habitants du département et ceux qui n'en sont pas.
Autre limite : la nature du service : facultatif ou pas.

De la saine lecture : http://www.cace.fr/jurisprudence/tarification.html

Avec le développement de l'intercommunalité sur les piscines, conservatoires (...), cela va limiter la discrimination de fait, car la tarification minimale irradiera les communes participant à la structure intercommunale.
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Richie
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Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

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Richie a écrit :
Silver0l a écrit :Quelques réflexions, en tant que trésorier d'un petit club.

1) les ressources du club sont
a) les cotisations des adhérents
b) loin derrière les cotisations, les subventions, essentiellement de la Ville
c) loin derrière les subventions, les sponsors

2) je ne compte pas là-dedans la subvention indirecte que représente la mise à disposition par la ville de créneaux de piscine


3) Nous sommes donc très dépendants de la Ville pour assurer notre équiulibre financier. Or cet appui ne va pas sans contre-partie.

Les contre-parties sont:
- assurer la promotion du sport, notamment auprès des jeunes: OK, même si on n'est pas structuré pour accueillir des mineurs.
- s'assurer de la présence majoritaire de résidents de la ville, en différenciant fortement les cotisations payées par les résidents et les non-résidents, et là c'est à mon sens plus contestable.
- en revanche, pas de demande particulière pour l'élite, le haut-niveau etc

Quelque chose qui me hérisse de plus en plus, c'est de voir les municipalités favoriser à outrance leurs propres résidents. Comme à la piscine de Puteaux par exemple (tarif résident=4 euros, tarif non résident=13 euros!!!). L'argument massue mis en avant par la municipalité est: ce sont nos citoyens qui paient nos impôts, ce sont eux qui doivent en profiter.

Mais on voit bien les dérives auxquelles mènent un tel système. Chaque ville ne peut pas avoir la palette complète des activités. Donc si on suit le raisonnement des Maires, on va devoir faire Triathlon si on habite la Ville X, musique au Conservatoire si on habite la ville Y, ou tricot et macramé si on habite la ville Z, suivant la politique municipale.

Le grand perdant de cette vision étriquée et clochemerlesque est le citoyen, qui voit ses choix considérablement limités, et ses budgets augmnter.
C'est légal cette discrimination, tant qu'on ne dépasse pas certaines limites :idea:
Exemple célèbre : un tarif de traversée de pont pour les habitants de l'ile = Ok. Mais une discrimination entre les habitants du département et ceux qui n'en sont pas (autres départements) : non.
Autre limite : la nature du service : facultatif ou pas.

De la saine lecture : http://www.cace.fr/jurisprudence/tarification.html

Avec le développement de l'intercommunalité sur les piscines, conservatoires (...), cela va limiter la discrimination de fait, car la tarification minimale irradiera les communes participant à la structure intercommunale.
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lashemale
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Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

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grille de prix ou tirage au sort ?

si tu considères que tu fais vivre ton événement grace aux spectateurs, aux médias (télé) etc, il te faut de scadors, donc grille de prix

pour le reste, si ce sont les participants qui financent ton événement, out la grille de prix et accent mis sur le tirage au sort, lots, etc.
c'est le cas des triathlons (peu de spectateurs, et non payants en plus) donc il ne devrait quasi pas avoir de grille de prix. maheureusement ce n'est pas le cas.

ça soulève d'aileurs un autre problème : quand tu es bénévole sur un triathlon où il y a une grille de prix , tu n'as pas l'impression de te faier ent.. ? de ne pas être là pour filer un coup de main, mais plutôt d'être un bon plan pour l'organisateur d'avoir de la main d'oeuvre pas chère ? la 1ère fois que j'ai vu des bénévoles, c'était sur grosse épreuve (coupe du monde) et en parfait candide j'étais surpris qu'ils ne soient pas payés vu le marketing fait autour de la course ...
Silver0l
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Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

Message non lu par Silver0l »

Richie a écrit : C'est légal cette discrimination, donc on ne dépasse pas certaines limites :idea:
C'est pas parce que c'est légal que ça ne me hérisse pas, que ça ne révèle pas une mentalité étriquée, et surtout que ça n'a pas plein d'effets pervers...

Quant à l'intercommunalité, les communautés d'agglomération, OK, mais souvent le sport est en dehors des compétences de la communauté, et puis on peut ne pas avoir de bol, vivre en frontière de la communauté. Et dès que tu franchis la rue, tu te retrouves alors en territoire hostile...
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Boulegan
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Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

Message non lu par Boulegan »

Richie a écrit :Avec le développement de l'intercommunalité sur les piscines, conservatoires (...), cela va limiter la discrimination de fait, car la tarification minimale irradiera les communes participant à la structure intercommunale.
Le gros souci des intercommunalités (communautés d'agglo, communauté de communes, communauté urbaine, etc.), c'est le mitage des territoires dessinés par les intercommunalités, c'est-à-dire que les 36 000 communes que compte la France ne sont pas toutes en intercommunalité.
Quand bien même...
La loi de décentralisation de 1982 dont le but était de donner une certaine autonomie aux territoires (et surtout, à l'Etat de se décharger de bon nombre de responsabilités) était correlée aux transferts de charges : l'Etat transfère ses responsabilités en matière de voirie, de constructions d'équipements publics, etc. mais elle transfère aussi les budgets. Ca, c'était dans l'absolu.
Le hic, c'est que l'Etat se désengage de plus en plus. Les responsabilités, elles, restent transférées aux conseils régionaux, généraux et agglos mais pas les charges, en tout cas de moins en moins.
La DGF (dotation globale de fonctionnement) versée par l'Etat aux communes représentaient il y a 10 ans encore, 40 à 90 % des budgets de fonctionnement des communes. Aujourd'hui, c'est à peine 10 à 15 %.
Aujourd'hui, les communes n'ont guère que les droits de mutation (taxe sur la vente des biens immobiliers), la taxe foncière et la taxe d'habitation pour monter un budget, sachant que la TP (taxe professionnelle) est reversée aux communautés d'agglo dans le cas d'une intercommunalité.
Oui aux intercommunalités, si et seulement si elles avaient réellement leur autonomie (financière et décisionnelle).
Tu veux construire une piscine ? Ton interco dit ok (après deux ans d'études de faisabilité, de chiffrages, de réunions publiques, etc) ! Mais parfois, au niveau du SCOT (schéma de cohérence territoriale) ou de la DTA (directive territoriale d'aménagement), ça coince, pour plusieurs raisons (querelles de clocher, pbs environnementaux, associations de défense ... du cadre de vie, nuisances sonores, des coléoptères imberbes, etc...)
Pas simple... :wink:
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Capt'ain Cavern
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Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

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tridjaz a écrit :J'aurai une petite question:
Quelle sont les retombés médiatique pour les CG, les DDJS ..., lorsque ceux ci sponsorise ou aide des club régionaux qui n'ont ni équipe de haut niveau, ni des titres de champion de france dans leurs palmares.

En revanche, il est clair que nous ne pourrions pas vivre ou se développer sans l'aide de ces financements, et sans l'éfforts aussi des bénévoles

:D

C'est assez simple : Qui dirige les CG et DDJS ? => des politiciens. Comme ils sponsorisent, ils sont présents (ou se font représenter) lors des Assemblées Générales (AG) des clubs. Ils ont un lien direct avec les personnes les plus actives (bénévoles) de la communauté. Ils utilisent donc ces réseaux pour se faire voir, mais utilisent aussi "l'aura" des clubs. Ce n'est rien d'Autre que du sponsoring avec de l'argent public. Ce n'est pas non plus de la malversation, puisque nos impôts servent en partie à financer nos activités sociales. :wink:
Plus tu pédales moins vite, moins t'avances plus vite.
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Capt'ain Cavern
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Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

Message non lu par Capt'ain Cavern »

Greg28 a écrit :Bjr
Sujet intéressant, et vaste...
Oui je pense que le sport amateur peut vivre sans business, mais pas le sport professionnel (ou sport spectacle).
Il me semble qu'un jour où l'autre nous serons obligé de distinguer le sport amateur et soutenu par les fédérations, les pouvoirs publics, du sport spectacle soutenu par des financiers...
Pour ce qui est du budget d'un club amateur (pour être trésorier d'un petit club de 130 licenciés), la majorité de nos ressources vient des pouvoirs publics (Jeunesse et sport, Ville, Agglo, Conseil Général). Mais il est clair que nous pourrions faire "beaucoup mieux", en allant chercher des sponsors privés. Nous avons montés une équipe de duathlon en D2, et nous avons vu déjà les subventions publiques augmenter grâce à l'impact médiatiques que cela représente pour les élus...

Perso je viens (en partie) du judo et du rugby. Mon club de rugby a sorti le meilleur joueur mondial. Ok, le meilleur plaqueur : Serges Betsen. Il est parti à Biarritz (de toute facon il n'a fait que 2 clubs dans sa carrière) pour jouer en pro, mais revenait souvent à Paris pour les matchs contre le Stade Francais ou les finales en tout genre. Quand son club le lui autorisait il passait nous voir, et filait des billet aussi parfois au gamins. Quand il venait, on oubliait pas de prévenir le maire(surtout lors des renouvellement des subventions) qui venait (accompagné du photographe municipal) se faire mousser. Dans l'édition de la feuille de choux de la commune du mois suivant on avait droit à leurs ganaches. :sm10:
Pour nous la pilulle était passé sans douleur. :sm11:
On avait aussi une sorte d'accord moral avec la mairie concernant les subventions liées à nos montées en divisions supérieures. :sm2:
Plus tu pédales moins vite, moins t'avances plus vite.
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Boulegan
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Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

Message non lu par Boulegan »

Capt'ain Cavern a écrit :Ce n'est rien d'Autre que du sponsoring avec de l'argent public. Ce n'est pas non plus de la malversation, puisque nos impôts servent en partie à financer nos activités sociales. :wink:
Non, à peine ! Ca s'appelle du clientélisme, et c'est dégueulasse.
Qd tu es dirigeant, mieux vaut ne pas afficher ton bord politique parce que si ça ne colle pas avec l'étiquette du maire en place, tu vas ramer !!!
Alors imagine un territoire ou tout le monde ou presque est à droite (citons les Alpes-Maritimes = 9/9 députés UMP ; 5/5 sénateurs UMP ; 86 % des villes et communes UMP ; le CG très très largement UMP) et affiche ta "gauchitude", même modérée (syndicat, social, écologie voire la culture - ces thèmes n'appartiennent pas à la gauche, je le sais, j'en vois déjà qui s'agitent), et tu verras en combien de temps l'illusion démocratie va te broyer... 8) :arrow:
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Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

Message non lu par Capt'ain Cavern »

Et pis faut dire aussi que le financement n'est pas toujours très simple.
Prenons l'exemple des stades. En France ils s'appellent vélodrome, parce des princes, stade de France, chabandelmas, ou encore Victor Hugo (c'est le nouveau nom du stade de Metz depuis qu'ils y jouent les misérables tous les 15 jours ! :lol: :lol: )
Perso je vis en Allemagne et les stades s'appellent Veltins arena à Gelsenkirchen (Schalke04), Allianz arena (Munich), Philips Halle et Esprit Arena (Düsseldorf), Lanxess Arena (Cologne),... et on retrouve la même chose un peu partout.
En France pas moyen de voir une seule marque de sponsoring dans un établissement public, pour ne pas risquer d'influencer les enfants sur telles ou telles marques. (ben oui, c'Est bien connu, nos enfants sont étanches à la pub TV !) Or lorsque je faisais du volley, on jouait dans le gymnase de l'école et on devait systematiquement retirer tous les panneaux pub après match.
Ca a malgré tout tendance à changer, on le voit notament avec Paris Plage dont le budget est bouclé et équilibré par les entreprises "partenaires" .
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Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

Message non lu par Capt'ain Cavern »

Boulegan a écrit :
Capt'ain Cavern a écrit :Ce n'est rien d'Autre que du sponsoring avec de l'argent public. Ce n'est pas non plus de la malversation, puisque nos impôts servent en partie à financer nos activités sociales. :wink:
Non, à peine ! Ca s'appelle du clientélisme, et c'est dégueulasse.
Qd tu es dirigeant, mieux vaut ne pas afficher ton bord politique parce que si ça ne colle pas avec l'étiquette du maire en place, tu vas ramer !!!
Pas faux.
Le pire étant quand tu es comme cul et chemise avec un élu et que c'est l'opposion qui passe aux élections suivantes...
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Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

Message non lu par Silver0l »

Capt'ain Cavern a écrit :
Pas faux.
Le pire étant quand tu es comme cul et chemise avec un élu et que c'est l'opposion qui passe aux élections suivantes...
Ben visiblement, ce n'est pas un risque que l'on court dans les Alpes-Maritimes...
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Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

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Boulegan a écrit :
Capt'ain Cavern a écrit :Ce n'est rien d'Autre que du sponsoring avec de l'argent public. Ce n'est pas non plus de la malversation, puisque nos impôts servent en partie à financer nos activités sociales. :wink:
Non, à peine ! Ca s'appelle du clientélisme, et c'est dégueulasse.
Qd tu es dirigeant, mieux vaut ne pas afficher ton bord politique parce que si ça ne colle pas avec l'étiquette du maire en place, tu vas ramer !!!
Alors imagine un territoire ou tout le monde ou presque est à droite (citons les Alpes-Maritimes = 9/9 députés UMP ; 5/5 sénateurs UMP ; 86 % des villes et communes UMP ; le CG très très largement UMP) et affiche ta "gauchitude", même modérée (syndicat, social, écologie voire la culture - ces thèmes n'appartiennent pas à la gauche, je le sais, j'en vois déjà qui s'agitent), et tu verras en combien de temps l'illusion démocratie va te broyer... 8) :arrow:
Oui cependant pour les bords politique, je pense que c un peu vrai dans toutes les petites communes. Si le tennis CLub tant à Gauche, les gens de Droites ne s'invitent pas à la fete, et si le vélo club est à droite, les gens de gauche ni participeront pas non plus.

Aprés tu peu mettre en place toutes les manifestations possible pour ton club, si on te compare à un partie politique, tu auras du mal à faire profiter l'ensemble de la population local, qui sont indirectement les partenaires de ton club (impots locaux).

Il y a la un probleme de mentalité qui à mon avis est difficil à modifier, et perso je n'aurai pas trop de moyen non plus pour changer sa
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