HYDRATATION en course, quelques billes...

Quoi manger? Quoi boire?
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Re: HYDRATATION en course, quelques billes...

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Math81 a écrit :Bonjour, concernant son utilisation je l'ai déjà testé plusieurs fois en trails, aucun souci de frottement ou d'utilisation.
La seule interrogation concerne juste le fait d'embarquer un "lest" qui peut peser surtout après les heures d'effort accumulées avant.
Mais je pense jouer la sécurité en la prenant.
Si l'Isostar te va, prends les ravito de l'orga (sans ceinture).
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falkner
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Re: HYDRATATION en course, quelques billes...

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lopapy
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Re: HYDRATATION en course, quelques billes...

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J'ai sauté dessus car nombre de thèse ou press faites durant les journées "médicales" du marathon du Médoc (réservés au praticien le vendredi matin) m'ont permises d'avoir des éclairages parfois très iconoclastes, mais très pertinent.

La, malheureusement, à part que'il y a des soucis stomacaux-intestinaux en CAP, je ne retire rien.

Surtout, qu'en plus, ce n'est PAS le marathon a étudier.

En effet, malgré plusieurs sujets à caution sur les marathons classiques, je n'ai pas eu de retours symptomatiques causé par ce marathon.
Car, pour la plupart d'entre nous, il fallait rajouter au moins 2h sur nos temps habituels, voire plus !

Faut faire cela sur les marathons de paris, de Nantes ou de Reims, ansolument pas festifs !

L'Papy_déçu_mais_pas_étonné... :mrgreen:
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lopapy
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Re: HYDRATATION en course, quelques billes...

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:sm2:
:arrow: Ce marathon du médoc vient de me montrer ce que j'avais en souffrance depuis quelques semaines... Allooooo FVI70 ? :sm2:


Tout d'abord je tiens à écrire que FVI70 (cékoi ce pseudo ? :evil: ) est très intéressant par ses questions qui pourraient paraitre dérangeantes.
AU CONTRAIRE, la remise en cause avec argutie est SUPER intéressante et mon temps de latence a répondre ne traduit absolument pas de snobisme ou autre morgue hautaine.
Non... Simplement ses questions demandent du temps pour y répondre voire... Je peux aussi ne pas avoir de réponse, arf... Ou alors il n'y en a pas et il faudra travailler le sujet...
Alors merci pour ces questions ! :sm2:
FVI70 a écrit :Ah… je suis désolé de ne pas approuver les yeux fermés la voix du Maitre :wink: mais le sujet est vraiment intéressant!
Effectivement, bien vu, j'ai une maitrise en IA :lol: :sm8:

FVI70 a écrit :
lopapy a écrit : Jusqu'ou ces capteurs, standarisé pour un sédentaire, vont ils se mettre au niveau pour un sportif d'ultra ?
Je ne veux pas réanimer un vieux débat entre Silver et le Husky mais je serais tenté de dire que l’homme a passé plus de temps à chasser la gazelle (la vraie :mrgreen: ) ou à travailler dans les champs de 6h à 18h que devant son ordinateur. Donc si nous avons des « capteurs » il me semblerait assez logique d’en avoir aussi pour les exercices endurants. Et d’ailleurs pourquoi diable avons-nous décidé que nos capteurs ne fonctionneraient plus quand on fait du sport ?
Ce débat était déjà prégnant en 1955 quand les médecins d'état de l'époque explicitait que la société post 2nde guerre mondiale fonçait dans le mur en ne se bougeant plus alors que leurs aïeulx faisait 30 à 60kms/jours fin du siècle précédent.
Pour ma part j'en étais sauvegardé car à la même époque mon aieul se tapait 20 bornes à pied matin puis soir pour aler faire son boulot de jardinier.

Ceci écrit, tu peux regarder la grande majorité de la population actuelle pour te rendre compte que les capteurs n'ont pas mis longtemps à changer de bord. :wink:
Ou alors ces capteurs n'ont pas l'atavisme comme les gènes, mais s'éduquent tout au long de la vie ?
FVI70 a écrit :
lopapy a écrit : Jusqu'ou les laisser nous guider sans réfléchir à l'adaptation à leur place ?
Oui je suis d’accord : il est nécessaire de réfléchir et voir si on peut améliorer « la machine » mais je pense qu’il serait bon également de revenir régulièrement aux bases pour re-étalonner tout le bazar. Tiens un exemple : je suis en train de me documenter sur le régime paleo et je lis des choses très très surprenantes. Tim Olesen par exemple a gagné la Western States Endurance en ne prenant que 1400 kcal… (le troisième de la course était d’ailleurs également un adepte du régime paleo). Ca serait un comble quand même si tout cela se confirmait dans les années à venir, à savoir qu’avec un métabolisme adapté quelques olives et trois fois rien comme glucose suffisent pour effectuer un ultra dans de très bonnes conditions. Et on fait quoi nous avec nos PowerPachin, nos malto et Cie. :roll: Bon tu vas dire que je délire mais qui sait…
Pas du tout...
Cf ma remarque sur les capteurs possiblement hérité de l'acquis et non de l'innée...

Après c'est difficile d'évaluer avec nos petits outils car quand je pense comment j'ai fait des marathons dans les années 80, je n'étais absolument pas outillé comme aujourd'hui et, "franchement", aujourd'hui, je me penserais suicidaire à faire pareil, et pourtant... Je ne suis pas mort à l'époque, alors ? Ou est la vérité ?
Bein entendu le paramètre age rentre en compte comme tous les accidents que j'ai pu connaitre, notamment en hydratation, et qui ont laissé leurs marques !
FVI70 a écrit :
lopapy a écrit : Si on laissait faire les capteurs, ne crois tu pas que l'évolution de l'homme serait brimé, ou que les courses serait réduite au minimum ?
Oui sûrement. En tout cas Ben Johnson n’aurait pas gagné devant le grand Carl et Pantani n’aurait pas gagné un paquet d’étapes (d’autres non plus d’ailleurs). :mrgreen:
C'est effectivement du même acabit... :sm6: Mais avec des techniques autorisées aujourd'hui... :sm11:
FVI70 a écrit :
lopapy a écrit : Pourquoi ne boire que lorsque l'on a soif et ne pas s'arreter de courir à la première douleur ?
Pourquoi ecouter son corps dans le premier cas et pas le second ?
Ben… peut-être tout simplement parce que le cerveau sait pertinemment que cette petite douleur est sans aucune conséquence sur l’organisme alors que l'hydratation est importante :shock: . Je ne vois pas trop de contradiction sur ce coup-là.
Vouimééééééééééééééééééé PADAK dutou...
Tu fais intervenir ta subjectivité là basé sur une volonté. Hors quand on étudie il faut virer toute subjectivité humaine et donc sans cela pourquoi un cerveau hierarchiserait le besoin d'un arrêt pour douleur du genou comme bénin ou malin par rapport au besoin d'hydrater pour contrer la déshydratation.
CAD, pour être plus précis, a quel niveau d'urgence vas tu être averti par le cerveau de boire quand on sait que souvent il intervient trop tard ou trop tot pour des douleurs du genou ?

FVI70 a écrit : Tu vas me dire: oui mais comment cela se fait-il que parfois justement on dépasse les limites ? C’est en tout cas la question que je me pose. :lol:
On peut quand même reconnaître que dans 99,9xxx des cas, cela se passe bien donc apparemment il y a un mécanisme qui fonctionne.
Et sur ce sujet je renvoie au travaux très intéressant de Noakes sur le Central Governor.
Tu trouves ?
La première réponse obtenu dans la grande majorité des cas de déshydratation fut "Je n'avais pas soif pourtant..."
Depuis le début des années 80 c'est par milliers de cas que j'ai eu le retour...
FVI70 a écrit : Et histoire de bien gonfler avec Noakes :sm2: et de continuer à me faire l’avocat du diable… j’ai noté que tu mentionnes souvent pour les cas de déshydratation l’hypotension et des cas de rhabdo. Ok mais il semblerait que cela ne soit pas toujours l’explication :

"Athletes who collapse after exercise are dehydrated/heat exhausted

o At the end of marathons/triathlons, most collapsing athletes are suffering from Exercise Associated Postural Hypotension. They collapse because they can not sufficiently regulate their blood pressure upon cessation of exercise. Blood pools in the legs and does not reach the brain, causing a syncopal episode.

· Dehydration causes rhabdomyolysis

o Not true, even people with EAH can develop Rhabdo. Rhabdo is caused purely by the amount of muscle damage incurred during exercise. If the byproducts of damaged muscle reach sufficient concentration to result in damage to the kidneys, then Rhabdo becomes dangerous. It is unclear whether dehydration compounds this effect (Noakes did not discuss this very much) but the fact that people can have both EAH and Rhabdo indicates that dehydration is not a necessary causal agent."

http://www.bouldersportsmedicine.org/blog/109313/8218/
La tu n'es pas gentil car avec mon English pourri, je risque des non sens, mais je m'y risque...

Alors pour la cause n°1, du sang dans les talons, je n'ai pas de panel d'essai, mais pour répondre sur le même plan que toi, mettre mes jambes en l'air n'a JAMAIS résolu mon souci d'hypotension.
En fait, à CHAQUE fois, tant que je restais debout, sang dans les talons, tout allait bien. Je partais en live quelques minutes après m'être assis et j'avais beau avoir les jambes en l'air, rien n'y faisait hormis une piquouse...

Les 3 dernières fois que cela m'est arrivé, je ne me suis pas laissé allé et j'ai donc marché, maintenu la position droite en buvant par petite gorgée Coca, eau pétillante et boisson énergétique (ou jus d'orange).
Me forçant à garder ma lucidité et de ne pas me laisser aller, l'hypotension n'a fait que de brèves apparitions quand je me suis assis 2' ou pour me déshabiller pour la douche ou baisser prendre le savon sous la douche... Heu... Seul sous la douche !!! :evil:

Sur le point 2 j'étais en phase complètement jusqu'à ce que je me force à boire la première foir à l'Alpe d'Huez en 2009.

Sur 24h ou ultra trail j'ai mis la rhabdo sur la destruction musculaire du au chocs...

Mais depuis, et là je n'ai effectivement pas eu plus d'une vingtaine de retour sur ce point (quelques uns ici), quand je bois dans les 1l/h lors des courses longues je n'ai quasiment plus de rhabdo !!! :sm2:

C'est assez flagrant sur les trails ou je me suis explosé les cuisses dans les descentes. J'ai bien cru, pendant longtemps, que j'avais des muscles de fillette avant puberté car ayant quelques facilités la dedans, je remarquais qu'avec les années je descendais toujours aussi fort, mais de moins en moins longtemps. Abandonnant même 2 fois cuisses en bouillies...
Aujourd'hui, si je bois, surtout dans le dernier tiers de la course, ma gorgée tous les 100m/300m, je suis capable de prendre une douche accroupi à l'arrivée et, si en plus elle est froide, la cryothérapie me permet de ne plus rien ressentir comme douleur musculaire 1h ou 2h après la course ! Incroyable ?
Les chocs sont pourtant beaucoup plus fort car je retrouve des temps trails d'il y a plus de 10 ans !

Je n'en tirerais pas une généralité car, comme écrit plus haut, je n'ai quelques athlètes qui m'ont spontanément donné la même infos après une hydratation réussi.

Je suis donc personnellement padak avec cette assertion, mais c'est un peu ledge, je l'avoue... :oops:

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lopapy
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Re: HYDRATATION en course, quelques billes...

Message non lu par lopapy »

Je reviens ici suite à quelques évolutions, notamment avec le machage de la solution a absorber.

Après quelques études deci delà, dont celle de sport et vie ramené par notre journaliste d'ultraMag Akunamatata, en voici une autre sourcé correctement qui en apportent d'autres...

:sm2: Image :sm2:

Sur le vélo, cet hiver, cela m'a bien aidé car j'ai tendance à boire 1 bidon/h, alors quand on fait 100kms... Aïe... Alors en machant, je tiens plus longtemps !

Je rappelle que le lien du dossier est ici :idea:

L'Papy_gloub_gloub
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Re: HYDRATATION en course, quelques billes...

Message non lu par 100km »

Tiens lopapy,

J'ai pensé à toi y'a pas très longtemps. Effectivement depuis que j'ai commencé un régime hypotoxique (Dr Seignalet), les signes sont là : je suis beaucoup moins déshydraté. Au sens ou je me fie à 2 repères simples : je bois très peu en journée mais mes urines sont claires et moins acides (vérifié au papier pH). L'hydratation vennant des fruits & légumes alors que j'ai banni tout gluten et céréales (sauf riz) et de façon moins drastique : les laitages. Tout cela est effectivement base d'acidification pour l'organisme.
J'ai donc stoppé les malto/barres céréales/gels... Cette année sur le duathlon de Sézanne, malgré un entraînement faiblard, je vais essayer les recettes plus traditionnelles qui m'ont déjà sauvé sur certaines épreuves passées : eau/patates cuites/sirop/coca/fruits secs. On verra ce que ca donne ;)
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lopapy
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Re: HYDRATATION en course, quelques billes...

Message non lu par lopapy »

100km a écrit :Tiens lopapy,

J'ai pensé à toi y'a pas très longtemps. Effectivement depuis que j'ai commencé un régime hypotoxique (Dr Seignalet), les signes sont là : je suis beaucoup moins déshydraté. Au sens ou je me fie à 2 repères simples : je bois très peu en journée mais mes urines sont claires et moins acides (vérifié au papier pH). L'hydratation vennant des fruits & légumes alors que j'ai banni tout gluten et céréales (sauf riz) et de façon moins drastique : les laitages. Tout cela est effectivement base d'acidification pour l'organisme.
J'ai donc stoppé les malto/barres céréales/gels... Cette année sur le duathlon de Sézanne, malgré un entraînement faiblard, je vais essayer les recettes plus traditionnelles qui m'ont déjà sauvé sur certaines épreuves passées : eau/patates cuites/sirop/coca/fruits secs. On verra ce que ca donne ;)
Attention au traditionnel, car tu peux voir que notre traditionnel petit déjeuner est une agression glucidique de bon matin qui déclenche une décharge d'insuline sauvegarde.

Sirop/Coca pendant la course ? Traditionnel ? C'est glucose/phosphore et risque d'osmolarité trop importante.
Attention quand même...

Si tu ne veux pas prendre de risque, prends un bidon avec Caloreen, tu n'as aucun risque pour ton régime et cela sera plus profitable que le Coca/Sirop, ce dernier, moins testé que le Coca, fut responsable de bien des déboires car quelques gouttes ne suffisent pas comme énergie et plus, c'est l'estomac qui bloque.
Pour le reste, patate/fruits secs, c'est plutôt bien avant puis après la course, pour que l'estomac en profite sereinement !


N'oublie pas de venir saluer le vioc' à Sézanne ! :roll:

L'Papy
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Re: HYDRATATION en course, quelques billes...

Message non lu par tri-yann »

Bonsoir Lopapy et autres spécialistes.

Une petite question : Lors des sorties longues, j'essaye de boire au moins 500ml de boisson perso dosé correctement (j’entends correctement par le faite que je suis les conseils prescrit sur ce même post par Lopapy ;) ), puis je mange quelques fruits secs mais au bout de trois heures, j'ai comme des ballonnements, enfin comme si mon bide était rempli de flotte et ca fait un peu le bruit d'une gourde rempli au 3/4 :mrgreen:
D'où cela peut provenir ? Boit-je trop (pour mon cas) ? Pas assez ? Doit-je manger plus de solide ?

Merci ;)
Entrainement dure, compétition facile qui disait ! Mon c** wé ! Ça ne doit pas s'appliquer au triathlon....
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lopapy
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Re: HYDRATATION en course, quelques billes...

Message non lu par lopapy »

tri-yann a écrit :Bonsoir Lopapy et autres spécialistes.

Une petite question : Lors des sorties longues, j'essaye de boire au moins 500ml de boisson perso dosé correctement (j’entends correctement par le faite que je suis les conseils prescrit sur ce même post par Lopapy ;) ), puis je mange quelques fruits secs mais au bout de trois heures, j'ai comme des ballonnements, enfin comme si mon bide était rempli de flotte et ca fait un peu le bruit d'une gourde rempli au 3/4 :mrgreen:
D'où cela peut provenir ? Boit-je trop (pour mon cas) ? Pas assez ? Doit-je manger plus de solide ?

Merci ;)
SL en CAP ou vélo ?

Pourquoi des fruits sec ?

3H ? Après l'entrainement ou c'est 3h d'entrainement ou course ?

L'Papy_couestionne :D
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Re: HYDRATATION en course, quelques billes...

Message non lu par francky48 »

lopapy a écrit :
tri-yann a écrit :Bonsoir Lopapy et autres spécialistes.

Une petite question : Lors des sorties longues, j'essaye de boire au moins 500ml de boisson perso dosé correctement (j’entends correctement par le faite que je suis les conseils prescrit sur ce même post par Lopapy ;) ), puis je mange quelques fruits secs mais au bout de trois heures, j'ai comme des ballonnements, enfin comme si mon bide était rempli de flotte et ca fait un peu le bruit d'une gourde rempli au 3/4 :mrgreen:
D'où cela peut provenir ? Boit-je trop (pour mon cas) ? Pas assez ? Doit-je manger plus de solide ?

Merci ;)
SL en CAP ou vélo ?

Pourquoi des fruits sec ?

3H ? Après l'entrainement ou c'est 3h d'entrainement ou course ?

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Re: HYDRATATION en course, quelques billes...

Message non lu par tri-yann »

C est trois heures Sur le vélo et en entraînement dans ce cas là, mais cela continue souvent une fois que j ai posé le vélo et en compétition bien sûr :(
pourquoi les fruits secs ? Ba à l entraînement c est assez pratique parce que cela se conserve longtemps et puis c est relativement économique (quoique) et surtout ça passe pas trop mal mais j ai jamais essayé en compétition mais il y a encore quelques minutes j hésitais encore ! xD C est une mauvaise idée ? Des contre-indications ?
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Re: HYDRATATION en course, quelques billes...

Message non lu par lopapy »

En vélo, tu peux donc manger du solide...

Mais dans ce cas, tu dois boire de l'eau pure, voire minéralisé, pour avoir une osmolarité correcte dans ton estomac.

Si tu as un dosage "papyesque" CAD proche des 280/300 mmol/l dans ton bidon et que tu prends du solide en plus, tu vas concentrer encore plus et...
Tout restera dans l'estomac du fait de l'effort.
Floc, floc, c'est certain...

En vélo tu peux manger solide et donc prendre de l'eau pure, en CAP il faut privilégier les boissons glucosée.

C'est mis dans mon écrit long comme un jour sans pain !!! :mrgreen:

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patrick31
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Re: HYDRATATION en course, quelques billes...

Message non lu par patrick31 »

Bonjour,

Ma pierre à l'édifice : un petit retour sur mon marathon d'Albi d'hier, et celui de Toulouse il y a 6 mois à titre de comparaison.
Les 2 fois l'objectif était de passer sous les 3 heures.


Toulouse en octobre dernier : fait avec un entraînement "triathlon" (2 half en septembre, marathon le 27/10). Alimentation : l'orga ne proposait de la boisson énergétique qu'à partir du km 30, j'ai tourné avec des gels (1 par 1/2 heure) et de l'eau jusque là. N'ayant pas creusé le sujet à l'époque je ne sais pas exactement combien j'ai bu, je buvais quelques gorgées toutes les 15 minutes. Il faisait chaud pour la saison (24 °, soleil). Résultat 3h12 (j'ai tenu 2 heures et puis j'ai faiblis).

J'ai donc heurté le mur, quelle que soit sa nature. Quelques recherches sur internet, la lecture de Sport &Vie, etc, m'ont amené à conclure :
- que le mur n'est pas dû à un épuisement des réserves de glycogène
- qu'il est dû au franchissment d'un seuil inflammatoire suite aux micro-lésions musculaires dues aux chocs de la course : le corps dit stop. La solution : renforcer les fibres musculaires, notamment par des sorties longues, voire un peu de descente. Et l'absorption de glucides retarde la production des marqueurs corporels. Tiens, tiens... Voir cette excellente synthèse : http://www.sport-passion.fr/conseils/mur-marathon.php

Bref, l'entraînement au triathlon, même pour des formats longs, ne répond pas au besoin : il faut s'envoyer des sorties de 3h pour se renforcer.

Depuis février je me suis donc quasi exclusivement centré sur l'entraînement en course à pied, 4 séances par semaine (VMA, endurance tranquille, Seuil, Sortie longue avec travail à allure spécifique), en gardant une séance de nat et une de vélo, sauf les dernières semaines.

Là-dessus, je (re)tombe sur le post du papy sur Kikourou et ici même. Arguments convaincants, je me soucie donc de mon hydratation, mais un peu tard pour tout tester. Je garde donc l'isostar long energy habituelle (68 g de malto et 27 de sucres rapides pour 100g, pas trop loin de la recommandation). Test en sortie longue à 100 g/l : ça ne passe pas, trop sucré, dans la durée à tous les coups ça va me filer la nausée. Je redescends à 60 g/l.

La stratégie pour le marathon d'Albi est donc de tourner uniquement à l'isostar dosé à 60g/l, un bidon de 500 ml (ravito perso pris en charge par l'orga) tous les 10km, soit 2 litres pour le marathon, en buvant toutes les 12-15 minutes.

Dans les faits : j'ai bu moins que ça (moins d'1,5 litre sans doute), j'ai eu parfois des débuts de douleurs stomacales, et là la sensation est clairement trompeuse, j'avais l'impression qu'il ne fallait pas que je boive, que c'est cela qui me provoquait ces problèmes, mais je me suis forcé grâce aux bons conseils lus ici et je pense que c'était vraiment le bon choix.
J'ai clairement un déficit hydrique à l'arrivée (premier pipi à 20h alors que j'ai passé l'après-midi à me réhydrater), mais qui n'a pas nuit à ma perf a priori.
J'ai couru le marathon en 2h54, 1h27 pour chaque semi, les jambes dures à partir du 33-34 ème, mais sans grosse baisse de rythme.

Conclusion sur mon expérience personnelle :

- Pas besoin de solides
- Nécessité de se bétonner les cuisses
- Ne pas écouter son corps : boire et reboire (de la boisson savamment dosée!) même et surtout si on commence à ne pas se sentir au top au niveau digestif haut.
- Reste pour moi à tester des boissons plus chargées, mais moins sucrées (Caloreen...)

Pour finir : merci au Papy et à tout ceux qui contribuent à ces échanges et qui nous permettent de progresser.

Patrick
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PapyPM
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Re: HYDRATATION en course, quelques billes...

Message non lu par PapyPM »

patrick31 a écrit :Bonjour,

Ma pierre à l'édifice : un petit retour sur mon marathon d'Albi d'hier, et celui de Toulouse il y a 6 mois à titre de comparaison.
Les 2 fois l'objectif était de passer sous les 3 heures.


Toulouse en octobre dernier : fait avec un entraînement "triathlon" (2 half en septembre, marathon le 27/10). Alimentation : l'orga ne proposait de la boisson énergétique qu'à partir du km 30, j'ai tourné avec des gels (1 par 1/2 heure) et de l'eau jusque là. N'ayant pas creusé le sujet à l'époque je ne sais pas exactement combien j'ai bu, je buvais quelques gorgées toutes les 15 minutes. Il faisait chaud pour la saison (24 °, soleil). Résultat 3h12 (j'ai tenu 2 heures et puis j'ai faiblis).

J'ai donc heurté le mur, quelle que soit sa nature. Quelques recherches sur internet, la lecture de Sport &Vie, etc, m'ont amené à conclure :
- que le mur n'est pas dû à un épuisement des réserves de glycogène
- qu'il est dû au franchissment d'un seuil inflammatoire suite aux micro-lésions musculaires dues aux chocs de la course : le corps dit stop. La solution : renforcer les fibres musculaires, notamment par des sorties longues, voire un peu de descente. Et l'absorption de glucides retarde la production des marqueurs corporels. Tiens, tiens... Voir cette excellente synthèse : http://www.sport-passion.fr/conseils/mur-marathon.php
(...)
Un grand bravo pour ton temps final...

Le bétonnage fut aussi présent pour moi pendant des années avant que je ne lise sur l'hydratation ici ou ailleurs.
J'ai expérimenté bétonnage sans hydratation, hydratation sans bétonnage, ni hydratation ni bétonnage et...Les 2...

Sans, c'est une catastrophe voire un abandon, que du bétonnage, j'ai beaucoup de mal à finir, avec des grosses cuisses. Que de l'hydratation, je tiens plus longtemps presque le marathon, mais au delà le seuil inflammatoire me casse les fibres, même si les descentes sont faites en douceur.
Si hydraté et bétonné, marathon et au dessus, pas de souci je gambade même sous la douche tant que les muscles ne sont pas refroidis et...
Si je trouve une douche froide, je peux, avec une cryothérapie artisanale, réussir à sortir de ma course sans aucun soucie de récupération...

Comme tu l'écris la douleur stomacale peut aussi te faire manquer de lucidité et arrêter de boire, aggravant tes soucis... Faut avoir la force de se forcer !

Bravo !

PP
duga632004
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Re: HYDRATATION en course, quelques billes...

Message non lu par duga632004 »

Bonjour à vous,
je viens vers vous en espérant glaner des conseils.
Je viens de passer plus d'une heure à lire des messages sur le forum et j'avoue qu'il y a tellement de points importants, que je m'y perds.
Mon problème est simple......je n'y connais rien en terme d'hydratation et alimentation à l'effort.
Je fais du tri depuis 3 ans.
On va dire que je n'ai jamais eu de soucis sur du format court (S et M) mais par contre les 2 half que j'ai fait, idem.
Ca m'inquiète d'autant plus que je me prépare pour mon 1er iron man (vichy).
Pour mon 1er half (l'an dernier à troyes), je pensais que ca venait du fait que j'ai peut être été trop vite en vélo et donc que j'ai mal géré ma course.
Je sais que je ne bois pas beaucoup de manière générale (1 bidon pour 100km de vélo) mais cela ne me gène pas du tout à l'entrainement.
Mais le week end dernier, à vendome, sur le half, rebelote.
Natation correcte (55min pour 3.2km), puis je pars sur le vélo en me disant que j'ai vais tester l'allure iron man (donc tranquille, 31km/h de moy), j'essaye de suivre les conseils et je bois une petite gorgée régulièrement (5-10min), je prends une pate de fruit au bout de 45min, une deuxième barre salée au bout d'1h30.
Et là, au bout d'1h30 de vélo, je commence à avoir mal au ventre. Des ballonnements comme si j'avais trop bu, donc je bois beaucoup moins à partir de ce moment.
Cela ne m’empêche pas de rouler normalement mais c'est pas agréable. Je continue au même rythme, sans ralentir puis je prends un dernier gel à la fin du vélo.(j'ai bu uniquement 400ml d'effinov sur tout le vélo (2h40) mais comme d'hab pour moi)
Je pars sur la course en étant bien mais j'ai de plus en plus mal au ventre donc je saute les deux 1er ravitos.
Et là au bout de 8km, je commence à ralentir inexorablement (sans être réellement cuit mais plutot mal au ventre), donc cette fois je me force à boire (coca) et prendre un truc solide (banane) sur les 3 ravitos qui suivent et miracle au bout du 18emekm, ca repart et je finis même la course aux taquets.
Désolé pour la longueur du message mais je préfères être précis.

J'ai 2 questions:
- Faut-il que je me force à boire à l'entrainement pour que j'y arrive en course?
- Ou suis-je totalement à coté?
je suis vraiment à l'écoute parce que ca me fait vraiment flipper pour vichy.
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