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Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

Publié : 27 août 2010, 11:25
par IronPion
Je pense et ai toujours pensé que cette bulle et cette escalade allait un jour exploser... !
Un peu comme la crise des subprimes au USA ou, "de fil en aiguille", la réalité ne repose plus sur rien de concret du tout... Et là, ben évidemment, le jeu de cartes s'écroule... !

Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

Publié : 18 sept. 2010, 10:52
par Richie
La vache :shock: ,
bien tenté mais perdu :D :D :!:

http://www.legifrance.gouv.fr/affichTex ... rieLien=id

JORF n°0217 du 18 septembre 2010 page 16953
texte n° 56


DECISION
Décision n° 2010-28 QPC du 17 septembre 2010

NOR: CSCX1023946S


Le Conseil constitutionnel a été saisi le 24 juin 2010 par le Conseil d'Etat (décision n° 338581 du 24 juin 2010), dans les conditions prévues à l'article 61-1 de la Constitution, d'une question prioritaire de constitutionnalité posée par l'association sportive Football Club de Metz et relative à la conformité aux droits et libertés que la Constitution garantit de l'article 231 du code général des impôts, dans sa rédaction en vigueur au 20 décembre 2002.
Le Conseil constitutionnel,
Vu la Constitution ;
Vu l'ordonnance n° 58-1067 du 7 novembre 1958 modifiée portant loi organique sur le Conseil constitutionnel ;
Vu le code général des impôts ;
Vu la loi n° 48-1974 du 31 décembre 1948 fixant l'évaluation des voies et moyens du budget de l'exercice 1949 et relative à diverses dispositions d'ordre financier ;
Vu le décret n° 48-1986 du 9 décembre 1948 portant réforme fiscale ;
Vu le décret n° 50-478 du 6 avril 1950 portant règlement d'administration publique pour la refonte des codes fiscaux et la mise en harmonie de leurs dispositions avec celles du décret du 9 décembre 1948 et des lois subséquentes ;
Vu le règlement du 4 février 2010 sur la procédure suivie devant le Conseil constitutionnel pour les questions prioritaires de constitutionnalité ;
Vu les observations produites pour l'association sportive Football Club de Metz par la SELARL Villemot, Barthès et Associés, avocats au barreau de Paris, enregistrées le 15 juillet 2010 ;
Vu les observations produites par le Premier ministre, enregistrées le 16 juillet 2010 ;
Vu la lettre du 27 juillet 2010 par laquelle le Conseil constitutionnel a soumis aux parties un grief susceptible d'être soulevé par lui ;
Vu les nouvelles observations produites par le Premier ministre, enregistrées le 2 août 2010 ;
Vu les observations complémentaires produites par le Premier ministre, enregistrées le 5 août 2010 ;
Vu les pièces produites et jointes au dossier ;
Me Dominique Villemot, pour l'association sportive Football Club de Metz, et M. Thierry-Xavier Girardot, désigné par le Premier ministre, ayant été entendus à l'audience publique du 9 septembre 2010 ;
Le rapporteur ayant été entendu ;
1. Considérant qu'aux termes de l'article 231 du code général des impôts, dans sa rédaction en vigueur au 20 décembre 2002 : « 1. Les sommes payées à titre de rémunérations sont soumises à une taxe sur les salaires égale à 4,25 % de leur montant, évalué selon les règles prévues aux chapitres Ier et II du titre IV du livre II du code de la sécurité sociale ou pour les employeurs de salariés visés aux articles L. 722-20 et L. 751-1 du code rural, au titre IV du livre VII dudit code, et à la charge des personnes ou organismes, à l'exception des collectivités locales et de leurs groupements, des services départementaux de lutte contre l'incendie, des centres d'action sociale dotés d'une personnalité propre lorsqu'ils sont subventionnés par les collectivités locales, du centre de formation des personnels communaux et des caisses des écoles, qui paient ces rémunérations lorsqu'ils ne sont pas assujettis à la taxe sur la valeur ajoutée ou ne l'ont pas été sur 90 % au moins de leur chiffre d'affaires au titre de l'année civile précédant celle du paiement desdites rémunérations. L'assiette de la taxe due par ces personnes ou organismes est constituée par une partie des rémunérations versées, déterminée en appliquant à l'ensemble de ces rémunérations le rapport existant, au titre de cette même année, entre le chiffre d'affaires qui n'a pas été passible de la taxe sur la valeur ajoutée et le chiffre d'affaires total. Le chiffre d'affaires qui n'a pas été assujetti à la taxe sur la valeur ajoutée en totalité ou sur 90 % au moins de son montant, ainsi que le chiffre d'affaires total mentionné au dénominateur du rapport s'entendent du total des recettes et autres produits, y compris ceux correspondant à des opérations qui n'entrent pas dans le champ d'application de la taxe sur la valeur ajoutée. Le chiffre d'affaires qui n'a pas été passible de la taxe sur la valeur ajoutée mentionné au numérateur du rapport s'entend du total des recettes et autres produits qui n'ont pas ouvert droit à déduction de la taxe sur la valeur ajoutée.
« Les rémunérations versées par les employeurs dont le chiffre d'affaires réalisé au cours de l'année civile précédant le versement de ces rémunérations n'excède pas les limites définies aux I, III et IV de l'article 293 B sont exonérées de la taxe sur les salaires.
« Les entreprises entrant dans le champ d'application de la taxe sur la valeur ajoutée qui n'ont pas été soumises en fait à cette taxe en vertu d'une interprétation formellement admise par l'administration sont redevables de la taxe sur les salaires.
« Les rémunérations payées par l'Etat sur le budget général sont exonérées de taxe sur les salaires lorsque cette exonération n'entraîne pas de distorsion dans les conditions de la concurrence.
« 2 bis. Le taux de la taxe sur les salaires prévue au 1 est porté de 4,25 à 8,50 % pour la fraction comprise entre 6 563 euros et 13 114 euros et à 13,60 % pour la fraction excédant 13 114 euros de rémunérations individuelles annuelles. Ces limites sont relevées chaque année dans la même proportion que la limite supérieure de la première tranche du barème de l'impôt sur le revenu de l'année précédente. Les montants obtenus sont arrondis, s'il y a lieu, à l'euro supérieur.
« Les taux majorés ne sont pas applicables aux rémunérations versées par les personnes physiques ou morales, associations et organismes domiciliés ou établis dans les départements d'outre-mer.
« 3 a. Les conditions et modalités d'application du 1 sont fixées par décret. Il peut être prévu par ce décret des règles spéciales pour le calcul de la taxe sur les salaires en ce qui concerne certaines professions, notamment celles qui relèvent du régime agricole au regard des lois sur la sécurité sociale.
« Un décret en Conseil d'Etat fixera, en tant que de besoin, les modalités selon lesquelles sera déterminé le rapport défini au 1.
« b. Un décret pris en conseil des ministres, après avis du Conseil d'Etat, fixe les conditions d'application du premier alinéa du 2 bis.
« 4. Le produit de la taxe sur les salaires est affecté en totalité au budget général.
« 5. Le taux de 4,25 % prévu au 1 est réduit à 2,95 %, dans les départements de la Guadeloupe, de la Martinique et de la Réunion, et à 2,55 % dans le département de la Guyane.
« 6. Les dispositions de l'article 1er de la loi n° 68-1043 du 29 novembre 1968, qui, sous réserve du 1, ont supprimé la taxe sur les salaires pour les rémunérations versées à compter du 1er décembre 1968, n'apportent aucune modification aux textes législatifs et réglementaires en vigueur, autres que ceux repris sous le présent article, et qui se réfèrent à la taxe sur les salaires » ;
2. Considérant que, selon la requérante, ces dispositions méconnaîtraient les principes d'égalité devant la loi et devant les charges publiques garantis par les articles 6 et 13 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 ; que, d'une part, en mettant la taxe sur les salaires à la charge des seuls personnes ou organismes qui ne sont pas assujettis à la taxe sur la valeur ajoutée ou ne l'ont pas été sur 90 % au moins de leur chiffre d'affaires, elles créeraient une distorsion entre des entreprises qui ont la même masse salariale ; que, d'autre part, le mode de détermination de l'assiette ressortirait d'un « choix purement arbitraire » du législateur qui ne permettrait pas de prendre en compte la capacité contributive réelle des assujettis ;
3. Considérant qu'aux termes de l'article 6 de la Déclaration de 1789 la loi « doit être la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse » ; que le principe d'égalité ne s'oppose ni à ce que législateur règle de façon différente des situations différentes, ni à ce qu'il déroge à l'égalité pour des raisons d'intérêt général, pourvu que dans l'un et l'autre cas, la différence de traitement qui en résulte soit en rapport direct avec l'objet de la loi qui l'établit ;
4. Considérant qu'aux termes de l'article 13 de la Déclaration de 1789 : « Pour l'entretien de la force publique, et pour les dépenses d'administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés » ; qu'en vertu de l'article 34 de la Constitution il appartient au législateur de déterminer, dans le respect des principes constitutionnels et compte tenu des caractéristiques de chaque impôt, les règles selon lesquelles doivent être appréciées les facultés contributives ; qu'en particulier, pour assurer le respect du principe d'égalité, il doit fonder son appréciation sur des critères objectifs et rationnels en fonction des buts qu'il se propose ; que cette appréciation ne doit cependant pas entraîner de rupture caractérisée de l'égalité devant les charges publiques ;
5. Considérant que, pour l'application du principe d'égalité devant l'impôt, la situation des redevables s'apprécie au regard de chaque imposition prise isolément ; que, dans chaque cas, le législateur doit, pour se conformer au principe d'égalité devant l'impôt, fonder son appréciation sur des critères objectifs et rationnels ;
6. Considérant qu'en application de l'article 231 du code général des impôts l'assiette de la taxe sur les salaires est constituée par une partie des rémunérations versées par l'employeur, déterminée en appliquant à l'ensemble de ces rémunérations le rapport existant, au titre de la même année, entre le chiffre d'affaires qui n'a pas été passible de la taxe sur la valeur ajoutée et le chiffre d'affaires total ; que la règle selon laquelle la taxe sur les salaires ne frappe que les entreprises exonérées de taxe sur la valeur ajoutée ou non soumises à cette taxe sur au moins 90 % de leur chiffre d'affaires n'a pas pour effet de lui conférer le caractère d'une taxe sur le chiffre d'affaires ; qu'ainsi, la taxe sur les salaires et la taxe sur la valeur ajoutée, qui ne présentent pas les mêmes caractéristiques, constituent deux impositions distinctes ; que le montant de la taxe sur les salaires est calculé à partir d'un barème progressif appliqué à la masse salariale imposable ; que ces règles d'imposition sont les mêmes pour l'ensemble des entreprises relevant d'un même secteur d'activité ;
7. Considérant, d'une part, que le barème de la taxe sur les salaires tient compte de la différence de situation entre les contribuables qui ne relèvent pas des mêmes secteurs d'activité ; que, dès lors, le législateur a pu assujettir de manière différente à la taxe sur les salaires des entreprises qui ne sont pas dans la même situation ;
8. Considérant, d'autre part, que le Conseil constitutionnel n'a pas un pouvoir général d'appréciation et de décision de même nature que celui du Parlement ; qu'il ne saurait rechercher si les objectifs que s'est assignés le législateur auraient pu être atteints par d'autres voies, dès lors que les modalités retenues par la loi ne sont pas manifestement inappropriées à l'objectif visé ; qu'en retenant la masse salariale des entreprises comme critère de capacité contributive, le législateur n'a commis aucune erreur manifeste d'appréciation ; que, par suite, le grief dirigé contre la base d'imposition de la taxe sur les salaires doit être écarté ;
9. Considérant, en outre, que, si la méconnaissance par le législateur de sa propre compétence peut être invoquée à l'appui d'une question prioritaire de constitutionnalité dans le cas où est affecté un droit ou une liberté que la Constitution garantit, elle ne saurait l'être à l'encontre d'une disposition législative antérieure à la Constitution du 4 octobre 1958 ; que, dès lors, le grief tiré de ce que le législateur, en adoptant les dispositions du premier alinéa du a du 3 de l'article 231 du code général des impôts, aurait méconnu sa propre compétence doit être écarté ;
10. Considérant que la disposition contestée n'est contraire à aucun autre droit ou liberté que la Constitution garantit,
Décide :
Article 1 En savoir plus sur cet article...


L'article 231 du code général des impôts est conforme à la Constitution.


Article 2 En savoir plus sur cet article...


La présente décision sera publiée au Journal officiel de la République française et notifiée dans les conditions prévues à l'article 23-11 de l'ordonnance du 7 novembre 1958 susvisée.
Délibéré par le Conseil constitutionnel dans sa séance du 16 septembre 2010, où siégeaient : M. Jean-Louis DEBRÉ, président, M. Jacques BARROT, Mme Claire BAZY MALAURIE, MM. Guy CANIVET, Michel CHARASSE, Renaud DENOIX de SAINT MARC, Mme Jacqueline de GUILLENCHMIDT, MM. Hubert HAENEL et Pierre STEINMETZ.


Le président,

Jean-Louis Debré

Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

Publié : 24 sept. 2010, 12:56
par Richie
http://www.lemonde.fr/sport/article/201 ... _3242.html

L'ancien club de Manaudou doit acquitter ses cotisations impayées à l'Urssaf
LEMONDE.FR avec AFP | 24.09.10 | 12h56

L'ancien club de la nageuse Laure Manaudou a été débouté vendredi par le tribunal des affaires de sécurité sociale (TASS) de Melun (Seine-et-Marne) de sa demande de nullité de la contrainte formulée par l'Urssaf, qui lui réclamait des cotisations impayées.

Le TASS a "condamné le Cercle des nageurs de Melun Val-de-Seine (CNMVS) à régler le rappel des cotisations, à hauteur de 130 000 euros", a expliqué Sébastien Merlin, avocat du club où Laure Manaudou s'est entraînée de 2001 à 2006 sous la houlette de Philippe Lucas. Me Merlin s'est dit "déçu" mais "satisfait" que l'Urssaf ait "vu ses demandes à la baisse". En effet, la somme réclamée s'élevait au départ à 168 000 euros.

Le CNMVS contestait la demande de remboursement des sommes couvrant la période 2004-2005. En revanche, il jugeait normal de payer pour l'année 2007. Lors de l'audience en avril, Me Anne-Christine Barateig, également avocate du club, avait demandé "que les sommes qui font l'objet d'un redressement soient recalculées car il y a une partie infime qui doit faire l'objet de cotisation".

De son côté, l'Urssaf avait contesté "la nourriture et les indemnités kilométriques qui ne sont pas justifiées", donnant comme exemple "l'épouse de Philippe Lucas, qui aurait perçu 2 235 euros d'indemnités pour 4 473 kilomètres sur l'année" et d'autres "indemnités kilométriques versées à des bénévoles".

Une information judiciaire a été ouverte le 29 janvier 2008 pour faux et usage de faux, vol et abus de confiance, à la suite de la découverte d'irrégularités présumées dans les comptes du club, de 2001 à 2006.

Philippe Lucas a été mis en examen le 16 mai 2008 pour vol, usage de chèques falsifiés et abus de confiance à la suite de plaintes du club.

Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

Publié : 27 sept. 2010, 07:01
par Richie
JORF n°0224 du 26 septembre 2010 page
texte n° 32


LISTE
Liste des opérations de jeux ou paris en ligne agréés au 23 septembre 2010

NOR: ARJX1024515K


En application du VII de l'article 21 de la loi n° 2010-476 du 12 mai 2010 relative à l'ouverture à la concurrence et à la régulation du secteur des jeux d'argent et de hasard en ligne, l'Autorité de régulation des jeux en ligne établit et tient à jour la liste des opérateurs agréés et précise les catégories de jeux ou de paris que ceux-ci sont autorisés à proposer. Cette liste est publiée au Journal officiel de la République française.



OPÉRATEURS
CATÉGORIES
PARTICULARITÉS

AD ASTRA
Jeux de cercle


BETCLIC ENTERPRISES LIMITED
Paris hippiques
Mutuel

BETCLIC ENTERPRISES LIMITED
Jeux de cercle


BETCLIC ENTERPRISES LIMITED
Paris sportifs
Cote fixe et mutuel

BETNET
Paris hippiques
Mutuel

BES SAS
Jeux de cercle


BES SAS
Paris sportifs
Cote fixe et mutuel

BETURF
Paris hippiques
Mutuel

CANALWIN SAS
Paris sportifs
Cote fixe et mutuel

CASINO DU GOLFE
Jeux de cercle


ELECTRAWORKS SAS
Paris sportifs
Cote fixe et mutuel

ELECTRAWORKS SAS
Jeux de cercle


EVEREST GAMING LIMITED
Jeux de cercle


LA FRANCAISE DES JEUX
Paris sportifs
Cote fixe et mutuel

FRANCE PARI
Paris sportifs
Mutuel

FULLFUN
Jeux de cercle


GENY INFOS
Paris hippiques
Mutuel

ILIAD GAMING
Paris sportifs
Cote fixe et mutuel

ILIAD GAMING
Jeux de cercle


JEUX 365
Paris sportifs
Cote fixe et mutuel

JOAONLINE
Jeux de cercle


LB POKER
Jeux de cercle


LIL MANAGERS LIMITED
Paris sportifs
Mutuel

PARI MUTUEL URBAIN
Jeux de cercle


PARI MUTUEL URBAIN
Paris sportifs
Cote fixe et mutuel

PARI MUTUEL URBAIN
Paris hippiques
Mutuel

PARTOUCHE GAMING FRANCE SAS
Jeux de cercle


PKR FRANCE SAS
Jeux de cercle


REEL MALTA LIMITED
Jeux de cercle


REKOP LIMITED
Jeux de cercle


SAJOO
Jeux de cercle


SAJOO
Paris sportifs
Cote fixe et mutuel

SOCIETE FRANÇAISE DE JEUX SUR INTERNET
Jeux de cercle


SPS BETTING FRANCE
Jeux de cercle


SPS BETTING FRANCE
Paris sportifs
Cote fixe et mutuel

SPS BETTING FRANCE
Paris hippiques
Mutuel

TABLE 14
Jeux de cercle


TRANCHANT INTERACTIVE GAMING
Jeux de cercle


ZETURF FRANCE LTD
Paris hippiques
Mutuel

888 REGULATED MARKETS LTD
Jeux de cercle

Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

Publié : 27 sept. 2010, 08:09
par Akunamatata
WTC (detentrice de la marque Ironman) in Action
un fil interessant sur ST (clause de black out de 60 jours) en anglais (faire une google traduction)
une pratique de cette organisation qui va se generaliser ?

Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

Publié : 27 sept. 2010, 09:29
par Thierry *OnlineTri*
Akunamatata a écrit :WTC (detentrice de la marque Ironman) in Action
un fil interessant sur ST (clause de black out de 60 jours) en anglais (faire une google traduction)
une pratique de cette organisation qui va se generaliser ?
On ne pourra pas reprocher à la WTC son manque de gourmandise...

T.

Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

Publié : 02 oct. 2010, 08:19
par Richie
http://www.lemonde.fr/sport/article/201 ... _3242.html

Football et crise économique (3/3) : Joueurs pro et chômeurs
LEMONDE.FR | 01.10.10 | 17h14 • Mis à jour le 01.10.10 | 19h50

En 2005, Samuel Allegro jouait en première division sous les couleurs de Metz.
AFP/STEPHAN AGOSTINI
En 2005, Samuel Allegro jouait en première division sous les couleurs de Metz.

Samuel Allegro a 32 ans, il est footballeur professionnel depuis plus de dix ans et a joué dans cinq clubs français différents. Paul Maisonneuve, lui, a 23 ans, il n'a connu qu'un seul club où il a été professionnel pendant deux saisons. Comme près de 160 de leurs collègues, tous deux sont au chômage, victimes d'une situation économique qui n'a pas épargné le monde du football.

Le nombre de joueurs pro au chômage a augmenté cet été et si la moyenne d'âge des footballeurs concernés a baissé, tous les profils sont touchés par le phénomène. Certaines stars au passé glorieux, qui évoluaient à l'étranger (Robert Pirès, Olivier Dacourt, Peter Luccin), désiraient un retour en France mais n'ont pas trouvé preneurs. D'autres, habitués de la Ligue 1, ont fini la saison sans contrat (Laurent Bonnart, François Clerc) et ont dû attendre ces derniers jours pour signer.

AUTRES TEMPS, AUTRES PRATIQUES

Si la situation de ces footballeurs confirmés n'est pas la plus préoccupante, celle de leurs collègues moins renommés l'est nettement plus. Parmi les joueurs encore au chômage, les vieux routiers de la L1 (Franck Jurietti, David Jemmali) côtoient les jeunes pousses n'ayant connu qu'un contrat professionnel.

Après une dernière saison en National avec Amiens, où il jouait depuis deux saisons, Samuel Allegro, quarante matches de première division sous les couleurs de Metz, s'est retrouvé sans contrat. "En janvier, le club m'a proposé de resigner. J'ai refusé car je voulais vivre une expérience à l'étranger. Je ne regrette pas mais je sais que je prends des risques étant donné le contexte. On ne cesse de m'expliquer que les contrats proposés sont revus à la baisse et que les clubs sont dans le rouge."

Après avoir très peu joué avec son club la saison dernière, Paul Maisonneuve s'est lui aussi retrouvé au chômage en juin. Et comme son collègue, il a refusé une prolongation il y a peu. Autres temps, autres pratiques. "Je n'ai pas été surpris qu'ils ne me gardent pas. Il y a quelques mois, ils m'avaient proposé une prolongation alors qu'ils n'avaient pas vraiment confiance en moi. C'était étrange. Peut-être que la crise était moins violente..."

FOOTBALLEUR AU PÔLE EMPLOI

Cet été, les deux joueurs ont eu quelques contacts avec des clubs, sans que cela aboutisse. "Il y a deux ans, j'avais eu plein des propositions émanant de la Grèce au moment de quitter Châteauroux. Je pensais que cela serait le cas cette année, mais j'avais mal évalué le contexte", explique Allegro. Maisonneuve, lui aussi, est déçu : "Des clubs de National ont appelé mon agent et lui ont dit 'On est intéressés, on vous recontacte vite'. Mais ils n'ont jamais rappelé..."

Depuis la fin de leurs contrats, les deux joueurs sont en partie pris en charge par l'Union nationale des footballeurs professionnels, qui organise des stages de plusieurs semaines. Au programme, entraînements de haut niveau et matches amicaux contre des clubs professionnels. "C'est très bien organisé et ça permet de garder la forme. Et le moral !", raconte l'ancien Nîmois.

Comme n'importe quel travailleur au chômage, le jeune homme a dû s'employer à d'autres démarches, moins réjouissantes, comme l'inscription au Pôle emploi. "C'est indispensable pour que je puisse toucher le chômage mais ce n'est pas le Pôle emploi qui va me trouver du boulot ! J'ai fait un rendez-vous d'orientation et même un stage pour apprendre à faire un CV et à préparer un entretien d'embauche. :idea: Je ne me sentais pas vraiment à ma place..."
:idea:

L'APPEL DU MONDE AMATEUR

Avec les 1 900 euros mensuels qu'il va toucher pendant deux ans – il gagnait 3 200 euros brut par mois à Nîmes, "le plus bas de la charte en Ligue 2" –, Maisonneuve a encore le temps d'espérer et de s'accrocher à son rêve de percer dans le football. "Le foot, c'est ma vie. Je ne me vois pas faire autre chose. Si d'ici à la fin du mois, je n'ai pas trouvé de club pro, je chercherai un club amateur. Histoire de ne pas me couper du milieu."

Allegro, lui, préfère attendre encore un peu avant de se tourner vers le monde amateur. "Je ne veux pas me reconvertir ou devenir amateur. Des clubs de CFA ou de National m'ont proposé un contrat fédéral, mais je m'estime en pleine forme physique et morale."

Les 163 footballeurs au chômage continuent d'espérer, sans que les perspectives d'avenir soient bien réjouissantes. Paul Maisonneuve souffle : "Tout le monde me dit que ce sera encore pire l'année prochaine."

Football et crise économique (2/3) : "Les jeunes joueurs sont les principales victimes de la crise"

LEMONDE.FR | 30.09.10 | 16h38 • Mis à jour le 30.09.10 | 19h05

Les finances des plus grands clubs européens virent au rouge. Michel Platini, président de l'UEFA, milite pour l'instauration d'un fair-play financier censé éviter les dérives du "football business" et équilibrer les chances au niveau européen. Mais dans ce contexte de crise qui frappe le football professionnel, ce sont les joueurs qui sont les principales victimes. Et bien sûr, pas les vedettes ou les joueurs de l'élite. René Charrier, vice-président de l'UNFP (Union nationale des footballeurs professionnels), revient sur l'augmentation du nombre de joueurs professionnels au chômage et tente d'en présenter les raisons.
Cliquez-ici !

Quelles explications donner au si grand nombre de footballeurs professionnels au chômage en France (163) ?

Nous craignions une telle augmentation pour différentes raisons. La crise économique est bien évidemment passée par-là. Elle touche le monde professionnel mais également le foot amateur, qui dépend du mécénat et du sponsoring au niveau local. Or les clubs de CFA et de National, qui proposaient des contrats fédéraux (contrat qui permet la rémunération des joueurs non professionnels), étaient un débouché naturel de certains joueurs en rupture de ban du milieu professionnel. En quelques années (de 2005 à 2010), nous étions passé de 250 contrats fédéraux à 600 la saison dernière. Nous n'avons pas encore les chiffres mais je suis persuadé que nous n'aurons pas d'augmentation du nombre de ces contrats cette saison, voire peut-être une légère diminution.

Un autre aspect de cette crise est l'augmentation du nombre de signatures de premier contrat pro. Dans un autre contexte, ces jeunes joueurs n'auraient peut-être pas signé. Au lieu de doubler les postes avec un joueur d'expérience qui coûte plus cher, on préfère prendre un jeune du centre de formation que l'on paie moins. Cela constitue une sorte de cascade négative.

Le président lensois Gervais Martel évoque 350 à 400 joueurs sans contrat en 2011. Qu'en pensez-vous ?

Il ne faut pas être alarmiste. Je ne sais pas où il trouve ces chiffres mais je tiens à dire qu'ils sont impossibles. Au maximum, nous aurons entre 250 à 300 joueurs en fin de contrat. Cela représente environ le tiers de l'effectif total des joueurs pro en France. En général, on se situe chaque année aux alentours des 250, 260 joueurs libres. Même avec une hausse, nous frôlerons au maximum la barre des 300.

Note-t-on un rajeunissement de l'âge des footballeurs chômeurs ?

Après un premier contrat pro, de plus en plus de jeunes joueurs ont des difficultés pour s'installer durablement dans la profession. Le foot français est loin du plein-emploi des années 80. Le rajeunissement des joueurs libres est incontestable. Nous le constatons lors des stages d'été, où de 27-28 ans, la moyenne d'âge des joueurs, qui les fréquentent, est descendu à 23-24 ans.

N'y a-t-il simplement pas trop de joueurs professionnels en France ?

Je pense effectivement que les centres de formation français misent sur le nombre. Lorsque l'on voit que certains clubs ont jusqu'à 80 joueurs en formations parfois... Je ne suis pas sûr que l'on obtienne de meilleurs résultats en privilégiant la quantité à la qualité. Et puis, que faire de tous ces jeunes qui échouent à passer professionnels ou qui n'ont pas le talent nécessaire pour percer durablement ?
Propos recueillis par Anthony Hernandez

Football et crise économique (1/3) : "La crise commence à avoir un impact positif sur le foot européen"

LEMONDE.FR | 29.09.10 | 17h37 • Mis à jour le 30.09.10 | 16h16

Le Barça, qui a beaucoup dépensé cet été, pourrait changer de politique sportive avec la mise en place du fair-play financier.
AFP/ANDER GILLENEA
Le Barça, qui a beaucoup dépensé cet été, pourrait changer de politique sportive avec la mise en place du fair-play financier.

Economiste au Centre de droit et d'économie du sport, Didier Primault évalue les effets de la crise économique sur le football européen. Le spécialiste explique que si elle entraîne des difficultés à court terme, en particulier pour les joueurs qui ont plus de mal à trouver des clubs, elle a provoqué une prise de conscience qui pourrait se révéler bénéfique dans les années à venir.

De quelle manière la crise économique touche-t-elle le football européen ?

Au départ, le crise est financière. C'est donc l'économie la plus financiarisée du football européen qui a été la plus spectaculairement touchée : l'Angleterre. La majorité de ses clubs sont cotés en Bourse, et de nombreux investisseurs venus du monde de la finance sont présents sur le marché britannique. Le reste du football européen subit à la fois les contrecoups de la crise en Angleterre et les effets de la crise qui touche tous les secteurs de l'économie.

Quels sont les effets de cette crise sur le football français ?

L'effet le plus visible, c'est l'impact sur le marché des transferts. La France, qui est traditionnellement un pays exportateur de talents, a plus de difficulté à vendre ses joueurs aux marchés porteurs, et en premier lieu à l'Angleterre. Vendre des footballeurs a toujours été un moyen pour les clubs hexagonaux d'équilibrer leurs comptes. Ce qu'on fait de mieux en France, c'est vendre des droits télé et vendre des joueurs ! Le contrat sur les droits télé étant de longue durée, la crise n'a pas changé grand-chose pour le moment, mais les clubs anticipent des négociations compliquées et réduisent leurs dépenses. Quant à l'impact sur le sponsoring et sur les recettes guichet, il commence à peine à être perçu et analysé. Mais il est probable que ces secteurs soient touchés aussi.


Dans quelle mesure le football amateur est-il touché ?

Les plus petits clubs ont recours au sponsoring de petites entreprises, qui sont les premières victimes de la crise, ou des plus grosses, qui réduisent leurs investissements et préfèrent soutenir les clubs les plus médiatisés. D'autre part, les petits clubs sont très dépendants de l'argent des collectivités locales et de la mise à disposition des équipements sportifs. Nombre de collectivités ont réduit leurs subventions avec la crise.

La crise que subit actuellement le foot européen n'est-elle due qu'à la crise économique globale ?

Non, il y a aussi des effets internes au secteur du football. Les autorités sportives européennes mettent une pression de plus en plus forte sur les clubs pour qu'ils aient une gestion plus rigoureuse. La perspective de la mise en place du fair-play financier est un élément qui incite les acteurs du football à plus de prudence. L'idée que le modèle est à revoir et qu'il faut viser l'équilibre financier commence à gagner du terrain et à rentrer dans la tête de beaucoup d'acteurs du ballon rond. Jusque-là, à part en France et en Allemagne, ce n'était qu'un objectif très lointain...

Certains clubs, comme Barcelone et Manchester City, ont tout de même dépensé beaucoup d'argent cet été sur le marché des transferts...

A Manchester City, le propriétaire du club a des revenus qui constituent presque un puits sans fond à l'échelle du football. Comme d'autres avant lui, ce milliardaire (Cheikh Mansour, de la famille régnante d'Abou Dhabi) a beaucoup de ressources et peut les investir. C'est un cas à part. En revanche, le modèle espagnol court un vrai danger : à l'image de l'Italie il y a dix ans, il est très peu régulé, et le football ne peut pas supporter un système si lâche. Le Barça et le Real ont le droit d'à peu près tout faire : ils achètent à crédit et vendent des terrains qui deviennent miraculeusement constructibles... Au mépris de la concurrence avec le reste des clubs européens, :sm11: l'Etat a même effacé à deux reprises toutes les dettes sociales et fiscales des clubs ! :sm11: Les clubs vivent avec de l'argent potentiel, et ça va très rapidement poser problème. Avec le fair-play financier, le Barça et le Real vont changer leur politique sportive.

Avec la crise économique, l'écart entre les clubs pourrait donc se réduire ?

Oui, c'est possible. Si le fair-play financier est appliqué et que les économies deviennent de moins en moins artificielles, ce sera sans doute le cas. Réguler le marché, ça veut dire limiter le pouvoir d'action des clubs les plus riches. Sauf lorsque vous êtes Manchester City, car là, l'argent, qui vient de l'extérieur du monde du football, est bien réel. Mais le projet du fair-play financier contient une obligation très intéressante : un club n'aura pas le droit de dépenser plus d'argent que ce qu'il génère lui-même. Les milliardaires auront donc un impact limité sur le football européen.

Ce serait un sacré changement car l'évolution de ces dernières années est tout autre : depuis l'arrêt Bosman en 1995, les clubs les plus riches sont favorisés et les écarts se creusent. Surtout, depuis quinze ans, la corrélation entre les résultats sportifs et les budgets des clubs est de plus en plus forte. Plus vous êtes riches, plus vous avez de chances de gagner des titres.

La crise économique pourrait donc avoir un effet positif sur le football européen...

Oui, elle commence à avoir un impact positif, ne serait-ce que parce que beaucoup de clubs ont compris qu'il faut changer. Il y a dix ans, les Anglais ne voulaient pas entendre parler de régulation. Ça a changé. Mais tout n'est pas réglé, loin de là ! La mise en place de règles contraignantes n'en est qu'à ses débuts et il faut réussir à les appliquer, ce qui ne va pas être une partie de plaisir. De toute manière, la régulation n'aura un effet que sur le moyen ou le long terme. La crise met une pression sur les clubs mais lorsqu'elle prendra fin, tout peut repartir comme autrefois. Il n'y aura pas de véritable assainissement avant quatre ou cinq ans.
Propos recueillis par Imanol Corcostegui

Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

Publié : 07 oct. 2010, 06:35
par Richie
http://www.lemonde.fr/imprimer/article/ ... 21242.html

Ligue 1 : les comptes d'OL Groupe virent au rouge
LEMONDE.FR avec AFP | 06.10.10 | 16h42 • Mis à jour le 06.10.10 | 16h54

AP/Ariel Schalit
Jean-Michel Aulas estime que les problèmes financiers de l'OL sont conjoncturels. :sm11:

L'Olympique lyonnais traverse une crise sportive majeure, et ce n'est pas l'annonce faite mardi des résultats financiers d'OL Groupe, dont dépend le club de football, qui va redonner le sourire à Jean-Michel Aulas. Sur l'exercice 2009-2010, le groupe essuie une lourde perte, après cinq années bénéficiaires consécutives, liée à la dégringolade des prix de vente des joueurs.

Sur la période close au 30 juin 2010, le groupe de Jean-Michel Aulas voit son résultat net plonger à -35,6 millions d'euros contre un bénéfice de 5,3 millions l'année précédente. Le chiffre d'affaires recule de 16,6 %, passant de 192 à 160 millions d'euros.

Si l'année sportive fut plus réussie sur le plan européen (demi-finale de Ligue des champions), le secteur financier n'a pas suivi, notamment à cause d'un marché des transferts particulièrement pauvre et peu actif qui n'a pas permis à Lyon de réaliser des plus-values. La situation est à l'opposé de l'année 2009, quand le transfert de Karim Benzema vers le Real Madrid pour 35 millions d'euros avait renfloué les caisses rhodaniennes.

OL GROUPE MISE SUR SON FUTUR STADE

L'été dernier, le septuple champion de France avait largement recruté, déboursant 95,8 millions d'euros pour s'offrir Lisandro Lopez, Michel Bastos, Aly Cissokho et Bafétimbi Gomis en début de saison, puis Dejan Lovren en janvier et Jimmy Briand en juin. "Au 31 août 2010, après l'arrivée de Yoann Gourcuff (pour 22 millions d'euros, comptabilisés en 2010-11), l'effectif professionnel compte 26 joueurs, tous internationaux, d'un âge moyen de 24 ans", plaide l'OL dans son communiqué, qui estime à 207,7 millions d'euros la valeur de son groupe. OL Groupe enregistre cependant une hausse de 4,7 % des produits hors contrats de joueurs, "avec des niveaux records de recettes sur la billetterie (+10,7 %) et les droits TV (+15,1 %)", et ce, malgré la "forte baisse" des revenus de partenariats et publicité (-31 %).

Le groupe, qui bénéficie de nouveaux partenariats pour la saison 2010-2011, dont un contrat signé avec Adidas pour les dix prochaines années, compte renforcer ses finances via une augmentation de capital "d'environ 40 millions d'euros, par incorporation partielle de son compte courant", et une émission obligataire d'environ 25 millions d'euros.

A terme, Lyon mise aussi sur la construction d'ici "décembre 2013" de son "OL Land", le futur grand stade prévu en banlieue lyonnaise et qui sera un vaste complexe alliant sport et services de proximité. Le projet, déjà mis en avant lors de l'introduction en Bourse du groupe en février 2007, devrait permettre à Lyon d'accroître son capital à long terme. Par ailleurs, selon le club, l'obtention par la France de l'Euro 2016 "conforte" ce projet.

"UN ACCIDENT" SELON AULAS

"Cet exercice déficitaire est un accident après une série extrêmement profitable pendant six ans. Tous les clubs, même Lyon, peuvent avoir des résultats déficitaires", a plaidé M. Aulas lors de la présentation de ces résultats financiers à Paris. "Il s'agit à notre sens d'un incident de parcours. Le résultat de cette année n'est pas significatif de ce que nous avons fait jusqu'à maintenant", a-t-il estimé.
"Hors transferts, c'est plutôt positif, ce qui n'est pas le cas dans tous les clubs", a-t-il ajouté, signalant notamment une "saison record en billetterie" avec 24,8 millions d'euros. "Les bénéfices enregistrés pendant cinq ans (71 millions d'euros en cumul selon les chiffres fournis par l'OL) sont très supérieurs aux pertes annoncées mardi", a encore déclaré M. Aulas.
Il est enfin revenu sur le transfert cette saison de Yoann Gourcuff pour 22 millions d'euros, y voyant "une opportunité différente, un peu nouvelle, sur le plan sportif mais aussi marketing". "On a un accord avec les détenteurs de la marque Yoann Gourcuff et une équipe dédiée à ce projet de développement. Ca se chiffre en millions d'euros, peut-être en dizaines de millions d'euros à horizon 4 ou 5 ans", a-t-il affirmé. "Il faut trouver toutes les formes de ressources associées aux coûts des joueurs. La gestion des droits de marque devient une nécessité", a-t-il ajouté.

Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

Publié : 07 oct. 2010, 06:41
par braziou
tu l'aimes bien Aulas :D

Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

Publié : 07 oct. 2010, 07:46
par Richie
braziou a écrit :tu l'aimes bien Aulas :D
Bon déjà, c'est étonnant l'acharnement qu'il a mis dans le club, sans aucune visée politique à l'inverse d'autres pour qui un club = tremplin.
Au niveau de sa boîte informatique, cela a du lui ouvrir des portes, mais bon, à priori, vraie passion quand même du type Loulou Nicolin.

Ensuite, L'OL, c'est lui : omniprésent, mais qui se maintient dans le temps, à l'inverse d'autres Présidents qui ont des coups de mou.

Ensuite et surtout,
c'est un peu un :D "rat de labo" :D au niveau du financement du sport, du moins pour la France. Cela mérite un suivi attentif.
Club côté en bourse + OL LAND à venir...
Augmentation de capital = début des problèmes pour le club...car symbole de l'échec de la politique sportive menée à court terme d'un point de vue sportif.

Les actionnaires dépriment :D :
http://www.boursorama.com/forum-olgroupe-1rPOLG-1

Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

Publié : 07 oct. 2010, 15:06
par IronPion
Un jour la bulle "foot" pourrait bien faire comme celle de la finance mondiale...

Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

Publié : 07 oct. 2010, 15:59
par pacman76
Akunamatata a écrit :WTC (detentrice de la marque Ironman) in Action
un fil interessant sur ST (clause de black out de 60 jours) en anglais (faire une google traduction)
une pratique de cette organisation qui va se generaliser ?
Juste pour remonter ce post qui me touche beaucoup plus que l'avenir des millionnaires neuneux du foot :sm10: ( Non pas la tete )

Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

Publié : 09 oct. 2010, 07:28
par Richie
pacman76 a écrit :
Akunamatata a écrit :WTC (detentrice de la marque Ironman) in Action
un fil interessant sur ST (clause de black out de 60 jours) en anglais (faire une google traduction)
une pratique de cette organisation qui va se generaliser ?
Juste pour remonter ce post qui me touche beaucoup plus que l'avenir des millionnaires neuneux du foot :sm10: ( Non pas la tete )
Les neuneus du foot, c'est un thermomètre financier :idea:

Si le foot "dérouille", tous les sports vont dérouiller ensuite et comme certains sports comme le foot attirent le pognon (niveau local...), cela veut dire que le gâteau financier diminue...
et comme en France, les collectivités locales vont devoir se serrer la ceinture, les associations sportives vont voir les subventions ou les "aides" diminuer...et avec pour conséquences directes : difficultés à organiser des épreuves + augmentation des cotisations clubs.

Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

Publié : 13 oct. 2010, 08:27
par Akunamatata
une analyse de slowman sur la consolidation du marche americain des epreuves sportives (ironman vs lifetime fitness etc...).
(tres pro-darwinienne comme analyse, mais revelateur de l'esprit entrepreuneurial soufflant la bas)
http://www.slowtwitch.com/Opinion/Somet ... _1584.html

Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

Publié : 28 oct. 2010, 10:43
par kimaswan